Bonjour à tous et a toutes ! Eh bien ! c'est la période des réécriture en ce moment XD Entre Crise d'Adolescence et celle là, voilà un bon paquet de projet FanFic dans lesquels je me lance ^^' Pour l'instant je vais réécrire les trois premier chapitre que j'avais déjà posté et sortir le quatrième dans la foulé pour que vous puissiez reprendre votre lecture du début ^^ J'espère que cette initiative vous plaira ^^ En tout cas bonne lecture ! (ou relecture)
Eté 1918 - Petite rue devant l'orphelinat St Juste.
La vie est faites de chose prévisible.
Par exemple, lorsque vous jouez à la balle avec vos jeunes frères et sœurs dans la rue ; si cela se situe prés de la vieille maison du père Flint, il est assez prévisible que le destin envoie votre jolie balle se perdre dans le vieux jardin. Et alors, selon l'ordre logique des choses, c'est à vous, l'ainée de la famille, d'aller chercher ce maudit ballon.
Malgré les mises en garde sur le père Flint vous vous dites que se ne sont que des légendes ! « On dit qu'il mange des enfants les soirs de pleine lune et qu'il fait de la sorcellerie ! » Non mais quels sottises ! Vous n'êtes plus une enfant ! Du haut de vos neuf ans, vous êtes courageuse et n'avez pas peur du vieux méchant monsieur ! Alors vous faite votre grande pour impressionner les plus jeunes, vous disant tout bas que de toute façon, la pleine lune était encore loin ! Le tout, en passant le vieux portail rouillé sous l'œil admiratif de votre famille.
Et alors que vous cherchez dans les buissons mal entretenues de la propriété, Jason, d'un an votre cadet, vous indique l'arbre où il vient de voir votre trésor. Ni une ni deux, vous amorcez votre escalade. Mais alors que la logique prévisible de la vie voudrait que ce ballon retourne sagement auprès des vôtres, l'imprévu décide soudain de montrer le bout de son nez. Ainsi, il fait apparaître un vieil hibou grincheux devant vous. Et comme si la simple présence de cet animal en plein jour ne suffisait pas, il à fallu que le vieux et effrayant père Flint déboule dans le jardin en criant. Alors, votre pied dérape et le vite se charge d'attirer votre petit corps frêle dans ses bras. Une chute aussi prévisible aurait dû vous mener à une mort logique... Mais un autre élément imprévisible va vous sauver la vie. Et c'est en atterrissant en douceur sur l'herbe crade, comme porté par le vent, que vous voyez votre vie prévisible voler en éclat. L'incroyable et l'impossible vous ensevelissent de leur étreinte chaude et folle. Puis, les yeux pleins d'incompréhension, votre regard d'enfant moldu se pose enfin sur le monde imprévisible de la magie.
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1er Septembre 1920 - Quai 9¾.
Le sifflet du train retentis. Les parents se pressent sur le quai pour dire au revoir à leurs enfants. Il y a des cris, des rires et quelques pleurs. Owen, lui, fait un bref mouvement de la tête à sa mère avant de monter dans le wagon rouge. Au fond de lui, il aurait aimé la sérer dans ses bras mais il n'en fit rien. De toute façon, elle lui aurait surement reproché cette marque d'affection publique. Et puis elle ne le regardait même plus, trop occupé à plisser le nez face à un jeune homme en vêtement de moldus embrassant sa fille. Si Madame Carrow avait su ranger ses préjugés, elle aurait peut être remarqué que l'homme n'était autre que le grand Abraham Addams, le milliardaire à la tête de Addams and Co®… Mais quelle importance pourrait trouver Madame Carrow dans une multi entreprise Moldu me diriez-vous…
Owen jeta un dernier coup d'œil à sa mère qui l'avait déjà complètement oublié, puis ferma la porte du wagon. Une fois dans le couloir, la clameur du dehors fut atténuée. Owen chercha alors une place vide où s'installer. C'était sans compter Miguel Macmillan qui l'appela d'une cabine ouverte. Il lui proposa de s'assoir avec lui, ce qu'Owen accepta, après tout, il connaissait la famille Macmillan depuis plusieurs années et ses parents lui avait demandé de garder contacte avec leur fils. Il avait aussi une longue liste de personnes à côtoyer ou à éviter. C'était ainsi que les choses marchaient dans son monde.
Seulement deux ans s'était écoulé depuis la fin de cette Grande Guerre de moldus qui avait fait près de dix-neuf millions de mort. La famille d'Owen était persuadé que cet évènement était bénéfique pour le nettoyage de leur planète. Owen, lui, avait du mal avec leur raisonnement… Comment la mort d'autant d'êtres humains pouvait-elle être bénéfique au monde des sorciers ? Enfin, bien sûr il ne disait rien devant ses parents. Owen avait appris à toujours aller dans leur sens, même s'il ne comprenait pas toujours leur logique. Ce que disait ses parents était une vérité universel et ce n'était pas un jeune enfant de onze qui pouvait réfuter cette réalité. Il comprendrait quand il serais grand, voilà tout.
Miguel commençait à s'agiter. Leur wagon était maintenant bondé. Tous enfants respectables de familles respectables de respectables sorciers. Et une secousse plus tard, le train démarra. Owen regarda par la fenêtre mais ne vit sa mère nulle part. Peut être était elle déjà rentré. Elle n'aimait pas côtoyer les moldus. Se laissant tomber sur son siège, Owen entrepris de faire bonne figure. Souriant à ces nouvelles têtes en compagnie desquelles (c'était prévisible) il passerait ses futurs années de Poudlard.
Plusieurs heures étaient passées depuis le départ du train de Londres et Owen commençait à être fatigué de tous les cris de son wagon. Certains avaient proposé d'aller embêter les autres nouveaux mais il avait préféré s'éclipser. Prétendant se rendre aux toilettes. Du calme, c'était tous ce qu'il demandait. Alors qu'il déambulait dans le couloir, il croisa une femme avec un chariot plein de bonbons. Son estomac gronda mais il avait laissé son argent dans sa valise (sous la protection d'un sortilège lancé par sa mère) et il n'avait aucune envie de retourner maintenant dans sa cabine. Alors il attendit que la femme passe et poursuivi sa promenade. Le paysage défilait à toute vitesse par la fenêtre, montrant les beautés des pleines anglaises.
Alors qu'il passait devant un wagon à la porte entre-ouverte, il entendit un cri. Soudain, la porte s'ouvrit et une chocogrenouille lui sauta dessus. Tout de suite suivi par une jeune fille rousse. Cette dernière, persuadée que le couloir était vide, fut très surprise d'y voir un jeune garçon de son âge. Tellement surprise qu'elle lui rentra dedans, renversant par l'occasion, le jus de citrouille qu'elle avait dans la main en plein sur sa robe de sorcier.
- Oh pardon ! Je suis vraiment désolé ! Je ne t'avait pas vu !
Alors qu'elle s'excusait, la chocogrenouille, elle, profita de cette distraction pour s'enfuir.
- Viens, lui dit la fille. Il faut aller nettoyer ça avant que ça ne tache définitivement ton uniforme.
Elle lui attrapa le bras et l'entraina vers les toilettes au fond du couloir.
- Meredith je reviens, ne m'attends pas, continue.
Et Owen fut trainé jusqu'à la porte des toilettes où ils entrèrent. La salle était assez étroite, juste assez de place pour deux porte de toilette, deux lavabos et des serviettes propres. La jeune fille se tourna vers lui. Elle avait des cheveux blond vénitien coupés court à la garçonne et des yeux vert éclatant.
- Tu connais des sorts de nettoyage ?
- Heu… Non…
- Bon, et bien on va y aller à la bonne vieille méthode.
Elle attrapa une serviette qu'elle mouilla et la tendit à Owen sans plus de cérémonie.
- Au fait je m'appel Amy Flint.
- Owen Carrow.
Il attrapa la serviette et commença à essuyer la tache de jus en cherchant dans sa mémoire le nom de Flint. Si ses souvenirs étaient justes, il s'agissait là d'une noble famille de sorciers pur-sang. Il fut un peu surpris d'entendre ce nom pourtant. Il était presque sûr que la dernière descendante de cette famille s'était lié à la famille Black et en avait pris le nom…
- C'est ta première année à Poudlard toi aussi ? demanda Amy.
- Oui. J'ai hâte d'être à la répartition des maisons !
C'était faux. Owen n'avait que faire de cette répartition. Il savait déjà où il irait, à Serpentard comme toute sa famille. S'était écris d'avance.
- Moi, je me fiche un peu de cette cérémonie. Ce n'est pas ce qui m'intéresse.
Owen fut un peu pris de court.
- Oh. Et qu'est ce qui t'intéresse ?
Amy regarda autour d'elle comme si elle craignait que quelqu'un l'entende. Puis elle se pencha sur le jeune garçon et lui chuchota, le regardant droit dans les yeux :
- Le vieux père Flint m'a dit qu'il existait plein de secret à Poudlard. Des passages secrets, des salles cachées et plein d'autres trésors dissimulés.
Le mystère qu'elle mit dans sa voix attira l'intention d'Owen qui se baisa à son tour, curieux.
- Et il t'a dit où ils se trouvaient ?
- Non ! Ce ne serait pas drôle s'il m'avait tout dit ! Le but du jeu est de chercher !
- Ça à l'air amusant…
- Tu trouve aussi ?! Meredith dit que c'est dangereux de chercher ce genre de choses… J'avais peur que tout le monde pense pareil.
- Et donc… Tu va chercher ses secrets ?
- Oui. Avec mes frères et sœurs on adore ce genre de chasses aux trésors. Je leur ai promis que je commencerais les recherches maintenant. Comme ça, lorsqu'ils viendront à leur tours, on poursuivra nos recherches ensemble !
- Super !
Amy souris et Owen se senti tout drôle. Lui aussi avait envie de chercher les trésors de Poudlard avec elle… Ça semblait bien plus amusant que de rester avec les autres, à embêter les futurs Poufsouffles…
- Tu veux m'aider dans mes recherches Owen ?
- Quoi ? C'est vrai ? Je peux ?
- Ah ah ! Bien sûr ! A deux on ira plus vite !
- Alors c'est d'accord !
Amy tendis la main et Owen la serra avec entrain. Ses années à Poudlard ne semblaient plus si prévisibles et ennuyeuse que ça finalement !
