Je change de registre, après Harry Potter je m'attaque à Sherlock Holmes. Autant le dire tout de suite, je respecte le caractère des personnages, disons dans les deux premiers chapitres, et ensuite j'ai une très nette tendance à partir dans tous les sens, mais je crois que pour celle là j'ai réussi à rester dans les clous, vu que j'aime bien les personnages cynique...
Les textos sont en italique.
J'attends vos reviews en fin de parcours. Enjoy !
Chapitre1 : Voyage, Voyage.
John Watson traînait des pieds dans les rues de Londres, perdu au milieu de ses pensées. Sarah et lui avaient planifié de prendre quinze jours de vacances à la campagne, histoire de se retrouver,de s'éloigner de la grisaille londonienne et de Sherlock Holmes. Cela faisait deux mois que les vacances étaient verrouillées, deux mois que le médecin remettait au lendemain l'annonce de son départ à son cher colocataire. Mais cette fois-ci il ne pouvait plus y couper. Après avoir fait trois fois le tour du pâté de maison, John Watson se décida enfin à franchir la porte du 221 B Baker Street. La maison était calme, ce qui ne présageait pas forcément quelque chose de bon. Madame Hudson sortit alors de ses appartements un sourire sur les lèvres.
-John! Vous êtes enfin rentrer, je commençais à me faire du soucis. Vous appelez toujours lorsque vous devez rester travailler plus tard.
-J'avais des choses à penser et je n'ai pas vu l'heure tourner.
-Vous voulez parler de vos vacances avec Sarah ?
Le médecin hocha la tête en silence.
-Sherlock est là ?
-Je suppose, je ne l'ai pas entendu de la journée.
John monta les escaliers et débarqua dans le salon qui se trouva être vide.
-Sherlock ? Montre toi j'ai quelque chose à te dire.
Il entendit alors un halètement. Le médecin tourna sur lui même et avisa une fenêtre ouverte sur le rebord de laquelle se trouvait deux mains. Il s'élança vers l'ouverture et se pencha. Il vit alors son colocataire se démener pour remonter sur le rebord. John saisit les mains du détective consultant et se fit vertement réprimander.
-Ne me touche pas ! Tu vas fausser l'expérience !
-Quoi ? Mais tu es tombé sur la tête !
-Non je me suis attaché à une corde.
John leva les yeux au ciel en marmonnant quelque chose dans sa barbe.
-Et alors la conclusion de ton expérience ?
-Les muscles des bras se tétanisent au bout de 15 minutes.
-Ca fait donc 15 minutes que tu es pendu au rebord de la fenêtre !
-2h30, dont 2h15 passer à essayer de retrouver l'usage de mes bras puis de remonter à l'aide de la corde.
Sherlock réussit enfin à se hisser sur le bord de la fenêtre et rentra dans l'appartement. Il secoua ses bras puis se tourna vers John.
-Alors tu as décidé de m'annoncer que tu pars avec Sarah.
-Quoi ? Mais comment...
-La manière dont tu te tiens, un peu voûter, les cernes sous tes yeux, ça fait un bout de temps que tu rumines et surtout Madame Hudson à cracher le morceau. John ce n'est qu'un week-end je ne vais pas mourir pendant ce laps de temps.
-Je ne suis sûr de rien avec toi et puis je pars quinze jours.
-Tu pars deux semaines ?
-c'est ce que je viens de dire.
-Non tu as dit 15 jours pas 14.
-C'est pareille.
-Tu as déjà vu une semaine de 8jours ?
-Euh...non.
-Vous partez quand exactement ?
-Ce samedi.
-D'accord donc ça me laisse un jour pour réorganiser mes expériences.
-Tu avais l'intention de me faire faire des choses?
-Puisque tu pars je ne vois pas l'intérêt de te l'expliquer.
-J'ai l'impression d'échapper à quelque chose, murmura l'intéresser, je vais faire les courses tu as besoin de quelque chose à part deux nouveaux bras?
-Du lait John, depuis le temps que l'on vit ensemble tu devrais le savoir.
Le médecin redescendit les escaliers, sa boule à l'estomac n'avait pas complètement disparut. Sherlock était un grand garçon, il avait réussi à s'en sortir avant qu'ils ne se connaissent, dû très certainement à son grand frère Mycroft, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il lui fallait quelqu'un pour le cadrer. Il en était là de ses réflexions lorsqu'il sentit son portable vibrer.
-Alors comme ça vous partez en vacances ? MH.
-Bonjour à vous aussi Big Brother. JW.
-J'espère pour vous que vous avez trouvé un remplaçant. MH.
-J'avais pensé à l'un de vos malabars. JW.
-Ils ne sont pas payés pour ça. MH.
-Ah!Bon ? JW.
-Vous savez vos vacances pourraient devenir un véritable enfer John Watson. Trouvez un remplaçant. MH.
John Soupira fortement, sa boule au ventre avait réapparut. Il arriva enfin à la supérette et prit machinalement un panier. Il commença à déambuler dans les rayons sans vraiment voir les produits.
-A qui pourrais-je demander ce service,pensa-t-il.
Son portable se mit alors à vibrer. Dans la précipitation, il lâcha son téléphone qui vint s'écraser contre le carrelage du super marché. John lâcha un juron et se baissa pour ramasser l'objet. Il l'examina un instant. Le téléphone ne semblait pas avoir souffert de son impacte avec le sol. Le médecin tomba alors sur la gravure au dos de l'appareil : « Harry Watson de la part de Clara ». Il resta un instant accroupit à réfléchir. Puis il se releva brusquement, abandonnant son panier au milieu du rayon et sortit en trombe. Il courut un petit moment sous le regard intriguer de certains passants et trouva enfin ce qu'il cherchait : une caméra de surveillance. Il se mit bien en vue et commença à gesticuler dans tous les sens. La caméra tournait tranquillement sur son axe sans se soucier du médecin, puis son portable se mit à vibrer.
-Qu'y a-t-il ? MH
-J'aurais un service à vous demandez. JW.
-Dites toujours. MH.
-Je pense avoir trouvé mon remplaçant, mais ils faudrait que vous vous chargiez de son recrutement. JW.
-Vous voulez parler de votre sœur. MH.
John hésita un instant avant de taper son message.
-En effet et comme elle ne veut plus me parler... JW.
-Très bien je vais voir ce que je peux faire. MH.
Harriet Watson avait reçu un message de son patron lui confiant la mission suivante: 15 jours dans un cabinet de consultants, possible fraude au fisc et détournement de fonds. La jeune femme avait adoré, elle allait les faire pisser dans leur frocs. Elle s'était donc présentée à l'adresse que lui avait indiqué son patron. Immeuble de style victorien en pierres blanche portail immense en bois. Harriette avait passé les portes et s'était dirigé vers l'accueil où une femme brune plantureuse l'attendait. Celle-ci la conduisit jusqu'à un bureau dans lequel un homme d'une quarantaine d'année l'attendait assis derrière un bureau en bois massif. L'homme se leva et vint saluer Harriet puis l'invita à s'asseoir en face de lui.
-Mlle Watson vous m'avez été recommandée par votre employeur, qui n'a pas tari d'éloge sur vos compétences.
La jeune femme lui fit un mince sourire. Mycroft allait continuer lorsque la porte s'ouvrit de nouveau et laissa passer John Watson un boîtier dans les mains.
-Mycroft le micro ne fonc...
Il s'arrêta et avisa la femme assise dans la chaise qui le regardait d'un œil noir.
-Salut Sœurette !
-Qu'est ce que tu fiches ici ?
-Je...euh... j'anime une conférence.
Il désigna le boîtier qu'il tenait toujours dans les mains.
-Arrête de me prendre pour une imbécile, je sais ce que c'est qu'un boîtier de micro espion.
Harriet avait récupéré ses affaires et allait se lever lorsque Mycroft intervint.
-Où aller vous mademoiselle ? J'ai une mission à vous confié, elle est certes un peu éloigner de vos compétences mais je crois que vous serez en mesure de la mener à terme.
La jeune femme ouvrit la bouche pour contester mais son frère la coupa.
-S'il te plais écoutes au moins ce qu'il a à te dire et tu pourras tout envoyer paître juste après.
-Très bien !
Harriet se rassis dans son fauteuil avec un soupir d'exaspération .
-Votre frère travail actuellement en étroite collaboration avec Sherlock Holmes, détective consultant.
-Ca existe comme métier ?
-Il en existe au moins un. Il a besoin d'une assistante pendant 15jours, le temps que votre frère parte en vacances.
-Oh ! Oui, il part en vacances et moi je joue les bouche trou.
-Tu auras en charge de trouver des cas à lui confier, la plus part du temps les gens viennent en proposer où l'inspecteur Lestrade vient le chercher, tu l'accompagneras peut-être sur l'un d'entre eux,mais tu sais dans l'ensemble c'est plutôt tranquille.
La jeune femme hochait la tête pensivement puis ajouta soudainement :
-Je peux vous posez une question ?Pourquoi n'est-ce pas Shamrock...
-Sherlock.
-Sherlock Holmes qui fait l'entretien s'il a si désespérément besoin d'un remplaçant ? C'est quand même lui le plus apte à savoir si je vais convenir ou non ?
-Il est très occupé, une affaire de muscles tétanisés.
-Sa langue l'est-elle ?
-Euh...non pourquoi ?
-Appelle le John.
-Il n'aime pas être dérangé pendant qu'il fait ses conclusions.
-Moi non plus je n'aime pas être dérangée, surtout quand c'est pour rien.
-John appelez le, je n'ai pas non plus toute la journée.
Le médecin sortit alors son téléphone portable et le posa sur la table, choisit le numéro du détective dans son répertoire et appuya sur une touche. Il enclencha le haut parleur qui enchaîna les sonneries sans grand succès.
-Je te l'ai dit, il était très occupé.
Le portable se mit alors à vibrer.
-Pourquoi est-ce que tu m'appelles, je t'ai dis que je n'aime pas parler au téléphone. S.
-C'est important décroche. J.
John répéta la manipulation et Sherlock consentit à décrocher.
-Que se passe-t-il ? J'espère que tu es en danger de mort !
-Non pas du tout, nous t'avons trouvé une remplaçante.
- « Nous », comme tu n'es pas sa Gracieuse Majesté, je suppose que mon frère est dans le coup.
Le détective soupira fortement. Harriet quand à elle croisa les bras tout en fusillant son frère du regard.
-J'avais dit que je ne voulais pas de remplaçant, mais comme d'habitude je prêche dans le désert.
Sherlock fit une pause puis ajouta.
-Qui est-ce ?
-Ma sœur.
-L'alcoolique ! Merci du cadeau !
La jeune femme pinça ses lèvres et essaya d'enflammer son frère par la pensée.
-Sherlock fait un effort, intervint Mycroft.
-Je n'ai pas besoin d'assistante, j'ai mon crâne !
-Madame Hudson te l'a confisqué il y a une semaine pour avoir cassé son vase préféré.
-Très bien je parlerais à mon violon.
-Sherlock arrête de faire l'enfant, je suis sur qu'Harriet fera une très bonne assistante.
-Quand elle n'aura pas une bouteille dans les mains ?
John n'osait plus lever le regard de son téléphone. La jeune femme s'avança alors et pris la parole.
-Pour votre gouverne cela fait six mois que je n'ai pas bu une goutte d'alcool.
-Elle était là depuis le début ? C'est quoi cette conspiration ! Vous m'agacez, je raccroche.
-Je ne crois pas, intervint encore une fois Mycroft, tu as besoin d'un garde fou, dois-je te rappeler l'affaire des feux d'artifices ?
-C'était une expérience !
-Mademoiselle Watson ici présente sera ton assistante samedi, un point c'est tout !
-Mon avis ne compte plus, dit Harriet.
-Il n'était de toute façon pas question de vous demandez votre avis, quel qu'aurait été l'issue de l'entretien vous auriez eu le poste. 2000£ vous seront versées à la fin de votre contrat.
-Je veux le triple.
-Ne soyez pas trop gourmande !
-Tant pis pour vous. Ravie de vous avoir rencontrer, sauf toi John Watson !
Harriet attrapa ses affaires et sortit de la pièce.
-C'est bon je peux raccroché maintenant ?
Et sans attendre de réponse le détective raccrocha.
-Bon et bien il ne nous reste plus qu'à trouvé un autre remplaçant.
-Pas question. Je vais être très persuasif.
Le samedi était arrivée, Harriet était tranquillement dans sa cuisine entrain de se préparer un sandwich lorsqu'elle entendit la sonnette de la porte d'entrée. La jeune femme laissa sa préparation en plan et se dirigea vers l'entrée. Elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Mycroft et deux armoires à glace. Harriet soupira :
-Que voulez vous ?
-Renouvelez ma proposition.
-Vous ne lâchez jamais le morceau ?
-Pas quand il s'agit de la sécurité de mon frère.
-Pourquoi ne lui avez vous pas collé un des deux malabars ?
-Ils ne sont pas là pour ça.
-Et bien moi non plus !
Harriet attrapa le rebord de la porte et esquissa un mouvement pour la refermer mais l'un des gorilles plaqua son énorme main contre le bois. La porte repartit en arrière et cogna contre le mur.
-Je vous conseille de faire ce que je vous dit.
-Non.
Mycroft leva un sourcil puis se tourna vers l'un de ses gorilles qui fit un pas vers la jeune femme. Il l'a saisi par un bras, la souleva sans difficulté et la déposa sur son épaule. Harriette commença à protester énergiquement mais fut quand même balancer dans la berline qui attendait en bas de l'immeuble.
John était entrain de vérifier pour la 15 ème fois ses bagages depuis qu'il avait posé un pied par terre.
-Mon portefeuille dans la poche de ma veste, les clefs données à Madame Hudson, les numéros d'urgence accrochés dans la cuisine, les courses...
-Ca vire au toc, intervint Sherlock.
-Oui, oui j'en étais où ? Mon portefeuille...
La sonnerie retentit coupant court à la réflexion du médecin. Mme Hudson comme à son habitude alla ouvrir et fut surprise de tomber sur une armoire à glace transportant sur son épaule une jeune femme à la limite de l'hystérie. Elle s'écarta néanmoins pour le laisser passer.
-Mme Hudson, veuillez accepter mes excuses pour le désagrément, intervint Mycroft.
-Mais qui est cette jeune femme ?
-La nouvelle assistante de mon frère.
Mycroft monta les escaliers et arriva dans le salon qui avait perdu de son calme.
-Harriet tu es quand même venu ! Déclara naïvement John.
-Arrête de te foutre de ma tête, crachait Harriet, t'as encore fait ton coup en douce !
-Arrête de me rendre responsable de tout ce qui t'arrive !
-C'est l'hôpital qui se fout de la charité!
-On se calme! Intervint Sherlock. J'aimerai que l'on m'explique ce qui se passe.
Le détective se tourna instinctivement vers son frère qui jouait avec son parapluie et qui lui répondit simplement:
-Ton assistante.
-Au risque de me répéter, je n'ai pas besoin d'assistante.
-Tu as besoin d'un cadre Sherlock!
-Et si on procédait à un vote? Intervint soudainement Harriet. Que ceux qui sont pour, lève la main.
John et Mycroft levèrent la main.
-Qui est contre?
Harriet et Sherlock levèrent la leur.
-Avec une parfaite égalité, je me vois dans l'obligation de déclarer la nullité du projet.
Une petite toux s'éleva alors derrière eux. Ils se tournèrent et aperçurent la logeuse qui se tenait sur le pas de la porte.
-Si je puis me permettre, Mlle Watson devrait rester, une autre présence féminine pourrait être bénéfique.
-La majorité vient de parler. Maintenant que tout est rentré dans l'ordre, tout le monde va pouvoir reprendre ses activités. Vos affaires vous seront apportées dans deux heures, dit Mycroft avant de tourner les talons.
John regarda alors sa montre.
-Je suis en retard! Sarah va me tuer.
-Si ça pouvait seulement être vrai!
John attrapa son sac sans prêter attention à ce que sa sœur venait de dire .
-J'allais oublier, je tiens un blog sur les différents cas que l'on a rencontré, si tu pouvais l'entretenir pendant mon absence se serait gentil.
Harriet lui montra son majeur. La porte à peine claquée, la jeune femme se dirigea vers la fenêtre et tenta de l'ouvrir mais le mécanisme refusa de s'ouvrir.
-Attendez il y a une technique spéciale pour l'ouvrir, intervint Sherlock.
La jeune femme se poussa et laissa faire le détective. Après s'être escrimée sur la fenêtre, Harriet eu besoin de quelque chose pour descendre et c'est ainsi qu'elle se retrouva pendu aux bouts des bras de Sherlock Holmes.
-Vous êtes sûr que je suis assez basse ?
-Faites moi confiance, au pire vous risquez une foulure.
-D'accord, alors à trois vous me lâchez. 1 2 3...
Harriet se réceptionna sous le regard des passants. Elle releva alors la tête et fit un bref signe au détective puis se tourna pour reprendre sa marche.
-Bien essayez Mlle Watson. Remontez tout de suite.
Elle se tourna et aperçut le frère du détective qui se tenait sous la tonnelle du restaurant atenant au 221B.
Harriet restait planter derrière la fenêtre, Mycroft avait été contraint de poster deux gorilles près du 221 B afin de dissuader toute tentative de fuite. La jeune femme ruminait sa rage et imaginait son frère larguer dans la fausse aux ours habillé d'un costume en saumon. Elle finit par se détacher de sa contemplation et revint s'asseoir dans son fauteuil. L'appartement était d'un calme olympien, le détective étant sortit pour régler une affaire. Harriet appuya sa tête contre le haut du dossier et se dit que finalement ne rien faire pendant 15 jours n'était peut être pas un mal, elle pourrait s'avancer sur ses autres dossiers. Elle eu soudain une idée, si elle allait faire un petit tour sur le blog que tenait son frère ? Histoire de voir ce qu'il trafiquait ?
Après une petite heure à surfer Harriet avait eu une idée pour emmerder son frère. Il avait décidé qu'elle devait être l'assistante de Sherlock Holmes, très bien, elle allait lui montrer ce qu'était une vraie assistante. La jeune femme se leva et attrapa son manteau accroché à la patère derrière la porte. Elle descendit les escaliers et sortit dans la rue. Elle aperçut un des gorilles posté en face de la maison, qui lui emboîta le pas. La jeune femme déambula dans les rues de Londres jusqu'à tombée sur un magasin de téléphonie mobile. Elle pénétra à l'intérieur et se dirigea immédiatement vers un vendeur qui fut ravis de lui venir en aide. Après avoir fait l'acquisition d'un nouveau smartphone Harriet pu enfin mettre son plan à exécution, elle commença à pianoter avec son stylet sur l'écran tactile et remodela un tant soit peu le blog que son frère avait construit.
Sherlock rentra au 221b, grimpa les escaliers et entra dans le salon où il trouva Harriet en grande conversation avec une femme rousse de forte corpulence. Il ne leur prêta aucune attention et s'assit à son bureau sur lequel se trouvait des fiches bristol. Il regarda le tas de feuilles, elle n'avait pas chômé, mais les cas étaient-ils intéressants? Il s'assit sur sa chaise saisit une feuille et la parcourut rapidement du regard, tout en laissant une oreille traîner sur la conversation des deux femmes.
-Alors quel est votre problème?
-C'est mon chat.
-Votre chat.
-Oui, il a disparut depuis une semaine.
-Vous savez les chats sont très indépendant, il va certainement revenir de lui même.
-Non, je suis sûr qu'il lui est arrivé quelque chose.
La femme rousse se rapprocha du bord du fauteuil et baissa d'un ton.
-C'est mon chien.
-Votre chien maintenant?
-Oui, vous comprenez ça faisait 7 ans que je l'avais, et c'était comme mon bébé vous voyez.
-Pas vraiment.
-Un jour j'ai décidé qu'il était temps pour lui d'avoir un petit frère et j'ai donc adopté Belzébuth.
-Charmant prénom.
-J'ai bien vu que le courant ne passait pas entre eux, ils n'arrêtaient pas de se chamailler, comme tous les frères et sœurs font, vous savez.
-Malheureusement.
-J'aurais du intervenir, pleurnicha la femme, mais j'ai laissé les choses s'envenimer et maintenant mon bébé à disparut et je suis sur que son frère à fait le coup.
-Vous voulez dire votre chien ?
-Oui, Mr Holmes je vous en supplie il faut que vous l'interrogiez!
Harriet faillit explosé de rire.
-Non, répondit simplement le détective.
-Mais...
-Monsieur Holmes est très occupé, je suis désolée vous aller devoir vous tourner vers la police, nous vous recontacterons si la situation se débloque.
La jeune femme se leva et d'un geste de la main invita la femme rousse à sortir. Elle la raccompagna jusqu'à la porte qu'elle referma avec un soupire puis remonta à l'étage. Harriet jeta un coup d'oeil à Sherlock, le détective était entrain de lire les fiches. Elle se rassit dans un des fauteuils. Elle avait retenu une chose de sa lecture, il avait besoin de calme pour réfléchir et il fallait se tenir prêt quand celui-ci déciderait d'ouvrir la bouche.
-Vous ne remplacerez jamais John, dit-il soudain.
-Je n'en ai pas l'intention.
-Vous mentez.
-Qu'est ce qui vous fait dire ça?
-Vous avez été surfer sur la page web de votre frère afin de vous renseigner sur mes méthodes de travail, vous avez ensuite élaborer le plan idiot de vouloir faire passer John pour un nul, tout ça pour vous venger. C'est pathétique et les cas que vous m'avez présenté son ennuyeux.
-Vous ne voulez pas de mon aide?
-Non !
-Très bien, alors je vais téléphoner à l'inspecteur Lestrade et lui dire que vous n'avez pas voulu prendre connaissance du cas parce que vous ne voulez pas de mon aide.
Sherlock grommela dans sa barbe. Présence Indésirable, encore plus pénible que son frère.
-C'est la dernière fois que vous m'aidez, est-ce claire ?
-Comme vous voulez.
Harriet lui tendit une fiche qu'elle avait soigneusement gardé et que le détective lui arracha des mains.
