Disclaimer : tous les personnages connus appartiennent à J. (malheureusement) l'histoire et les quelques personnages ajoutés m'appartiennent entièrement !
Cette histoire se passe en septième année et il ne sera pas tenu compte de toute l'histoire avec les horcruxes ainsi donc, Dumbledore est toujours vivant et Harry poursuit sa scolarité normalement, à l'école de sorcellerie Poudlard. NO SPOILER T7
De plus, je vous annonce déjà la couleur, il s'agit d'une HP/LM oui je confirme donc, ne pas s'étonner du début de l'histoire lol !
Amour d'un soir ou l'histoire de notre vie : chapitre 1
Ce matin, comme beaucoup d'autres en ce moment, je me suis réveillé en sueur, pensant encore aux moments forts de tous ces rêves, lui, en moi, lui et ses coups de butoir, lui et ses yeux, lui, lui, lui. Mais lui, avant tout, lui, c'est mon pire ennemi, Draco Malfoy.
A l'heure qu'il était, le Serpentard devait encore se trouver dans sa salle commune, dormant à poings fermés. Harry en profita alors pour aller à la grande salle. Il faut dire qu'à huit heures du matin en ce merveilleux jour qu'est le dimanche, on ne peut pas dire que beaucoup de monde était réveillé et encore moins levé.
Harry compta rapidement les têtes qu'il apercevait, deux, trois, quatre. Sans compter les professeurs, ils étaient cinq.
Il alla s'asseoir dans un coin de table, le plus à l'écart des autres et vit un éclair lui passer devant.
Et voila, ce pourquoi il s'était levé si tôt venait d'éclater en millions de petits morceaux. Draco Malfoy était là. Quand leurs regards se croisèrent, quand les yeux d'Harry se plongèrent dans l'onyx liquide des yeux de sa némésis, il regretta aussitôt. Pour la seconde fois en moins d'une demi-heure, ses rêves repassèrent devant ses yeux.
- Hé ho tu m'écoutes oui Potter !
- De-de quoi ?
- Oh rien, sa fait pas moins de trois fois que je te demande pourquoi tu me regardes comme ça depuis que je suis arrivé, ce qui fait légèrement que toute la salle nous regarde !
Toute la salle ? Comment ça toute la salle ? On n'était qu'en tout et pour tout pas moins de cin… à, oui, une centaine de personnes ! Eu… Et bien, je suppose que ce que je faisais actuellement illustrait parfaitement l'expression « prendre ses jambes à son cou ».
Je pris le chemin le plus court pour rejoindre ma salle commune et remercia toutes les divinités que je connaissais puisque Ron et Hermionne n'étaient pas encore levés.
En les attendant, il alla s'installer sur un confortable canapé aux couleurs de sa maison situé juste en face de la cheminée, lui prodiguant une douce chaleur. Ne trouvant rien de très intéressant à faire, il se plongea dans un devoir de potion qu'il devait rendre pour le lendemain matin. L'influence de la lune sur les effets d'une potion tue-loup.
Aussitôt, il regretta que le professeur Lupin ne soit plus là. Car après tout, il était effectivement un très bon prof de défense contre les forces du mal mais en sa qualité de loup-garou et ancien meilleur ami de son père, il l'aurait certainement aidé. Mais malheureusement, Remus Lupin n'était plus là.
Sachant pertinemment que ses amis ne se lèveraient pas avant une bonne heure et qu'Hermionne refuserait catégoriquement de lui prêter son devoir, il décida de l'impressionner. Alors, il se leva et prit la direction de la bibliothèque. Il trouva tous les livres dont il avait besoin assez vite et quand il allait s'asseoir à une table près de la fenêtre, il avisa le temps magnifique de ce mois d'Octobre. Il changea alors de direction, présenta ses livres à Mme Pince pour qu'elle les enregistre et se dirigea vers les rives du lac noir.
Il s'installa à l'ombre d'un grand chêne et ouvrit ses livres à la bonne page. Ce devoir lui semblait très compliqué mais quand il ouvrit le dernier livre, tout lui parut simple (puisque tout était extrêmement bien expliqué avec des annotations sur la totalité des lignes). Cette écriture lui rappelait quelque chose. Il tourna et tourna les pages pour enfin arriver à la dernière sur laquelle reposaient les initiales HBP. Décidément, cela lui rappelait vraiment quelque chose. HBP, HBP… il n'arrivait pas à s'en souvenir mais ne chercha pas plus loin que ça.
Tout son parchemin était la copie parfaite de ce livre génial et il mesurait 120cm, soit une longueur largement satisfaisante pour Snape. Pour une fois, il allait peut-être même avoir une meilleure note qu'Hermionne ! Elle allait être verte de rage et il s'en délectait.
Son devoir s'étant achevé plus tôt que prévu, il s'allongea et appuya sa tête sur le tronc de l'arbre rempli de mousse. Il y était si bien qu'il s'y endormit.
Quand il se réveilla, il fut attiré par des pleurs qu'il entendait derrière des buissons non loin de lui. Quand il se pencha par-dessus pour voir qui était là, il resta bouche bée. Jamais il n'avait vu Draco Malfoy pleurer. Après tout, comme ce dernier se plaisait à le dire, « un Malfoy ne pleure pas » ou encore, « un Malfoy ne montre pas sa faiblesse ».
Quand Harry s'approcha du blond, celui-ci leva vers lui une tête que jamais il ne lui avait vue auparavant. Ses yeux couleur onyx brillaient anormalement et son visage pouvait rivaliser avec la couleur d'une tomate. Oubliant toutes ces années de guerre entre eux et n'écoutant que son cœur, Harry se mit à genoux près de Draco, posa une main sur son épaule et attendit de voir sa réaction.
Contre toute attente, le blond se jeta sur lui et l'enserra dans ses bras pour caler sa tête sur le torse du brun et déverser sa tristesse. L'abondance des larmes avait entièrement trempé le Gryffondor mais cela, il s'en fichait royalement. Tout ce qui comptait pour lui à ce moment était de savoir ce qu'il pouvait bien être arrivé pour qu'il soit dans un tel état de détresse.
N'écoutant que son cœur, Harry avait rendu son étreinte au blond et le berçait doucement pour essayer de le calmer. Après environ un quart d'heure de ce traitement, Draco sembla enfin se détendre et quand il réalisa enfin dans quels bras il était, il se recula rapidement.
Harry parut offusqué de ce geste mais ne dit rien. Tout simplement, il le regarda et lui tendit la main. Il se dit alors que cette fois ci, les rôles étaient échangés. En première année, c'est Draco qui l'avait fait, et Harry avait refusé de lui rendre la pareille. Il espérait juste que le blond ne reproduise pas l'erreur que lui avait commise.
Le Serpentard semblait perdu, affolé, ses yeux bougeaient sans cesse sans toute fois se poser sur le brun en face de lui. Il lui tendait la main et se souvenait parfaitement quand c'est lui qui l'avait fait et qu'il avait refusé. Ce jour là, il l'avait blessé et il s'en souvenait comme si c'était la veille que cela s'était produit. Cependant, après quelques réflexions, il serra cette main tendue vers lui.
Au travers de cette simple poignée de main, Harry avait ressenti toute la tristesse qu'éprouvait le blond. Quand il vit ses yeux s'embuer de nouveau, il le prit dans ses bras. Comme il s'en doutait, cela le calma de suite et tous deux s'assirent côte à côte.
Harry ne savait pas comment engager la conversation et appréhendait quelque peu la réaction qu'aurait le blond s'il lui demandait de lui parler de ce qui n'allait pas. Malgré quelques réticences de sa conscience, il se lança :
- Dis-moi Draco, qu'est-ce qui te tracasse autant ?
- Qu'est-ce que ça peut bien te faire Potter ?
- He bien, nous sommes amis désormais et des amis se serrent les coudes quand quelqu'un a besoin de réconfort et des amis se disent tout.
- Ne prends pas ton rôle trop au sérieux s'il te plait. Je te dirais ce qui ne va pas si tu me dis ce qu'il s'est passé exactement ce matin dans la grande salle, tu es bien resté une heure à me regarder manger ! c'était très gênant, surtout venant de ta part !
- Ouille, pensait Harry, ça, il va avoir du mal à l'accepter, autant lui mentir, mais dans ce cas, serais-je un véritable ami ?
- Alors Potter ? Je croyais que des amis devaient tout se dire ?
- Mais oui bien sûr et c'est ce que je vais faire, j'étais tout simplement perdu dans mes pensées, je me demandais quels cadeaux je pourrais offrir à Ron et Hermionne pour…pour Noël.
- Pour Noël ? Tu ne te foutrais pas un peu de moi par hasard ? tu sais qu'on est qu'en octobre ?
- Tout à fait mais leurs cadeaux sont toujours très réussis et je voudrais en trouver qui soient dignes d'eux !
- Mouais, si tu le dis…
- Bon alors ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Racontes moi tout.
- Ma mère est morte.
Choc…sa mère ? Morte ? Le pauvre…je comprends maintenant pourquoi il a l'air si perdu…
- Tout ça à cause de mon stupide père ! La couverture de ma mère a été foutue en l'air et pour ne pas bousiller la sienne, il n'a rien fait pour l'aider, rien dit pour la sauver des mains du seigneur des ténèbres ! C'est de SA faute si elle est morte ! Il aurait pût la sauver, il aurait DÛT la sauver, ils auraient perdu leurs couvertures tous les deux mais au moins elle serait encore vivante !
Harry n'en revenait pas, comment ça, elle avait perdu sa « couverture » ? Elle était mangemort ! Il le savait car il l'avait déjà vu retirer son masque ! Et de plus, tout le monde sait que les Malfoy sénior sont tous les deux des mangemorts. De plus, lui savait que Lucius était le bras droit de Voldemort. C'était impossible qu'un homme tel que lui ne soit qu'un traître non ! Il ne savait plus, il était perdu.
Quand il vit le visage tordu de douleur de Draco, il ne pût qu'en déduire que tout ce qu'il avait dit n'était que la vérité et il voulait l'aider à retrouver le sourire, mais il ne trouvait pas les mots justes pour le consoler alors il restait tout simplement là, à le serrer dans ses bras. Toute cette histoire lui avait fait oublier ses rêves. Il proposa au blond de venir manger avec lui chez les Gryffondors.
A la tête que Draco avait faite, il avait tout de suite deviné qu'il s'agissait d'un non catégorique. Pour un peu le prendre au piège, il lança un accio sur sa cape d'invisibilité et dès qu'il l'attrapa, il s'en couvrit avec le Serpentard.
Ils traversèrent le hall, prirent le grand escalier, sortirent au premier couloir et tout de suite sur leur droite, Harry enfonça une pierre. Celle-ci trembla et disparu de même que les autres autour jusqu'à former un passage assez grand pour laisser passer deux hommes côte à côte.
Ils débouchèrent dans une toute petite salle d'à peine 4m² non éclairée et quand le mur se referma, ils se retrouvèrent dans l'obscurité la plus totale. Harry prononça à voix haute « septième étage » et Draco sentit le sol trembler sous ses pieds puis son cœur sembla se soulever. Cela dura environ une minute et tout se stoppa. Le mur s'ouvrit de nouveau et quand ils sortirent dans le couloir, il s'agissait du couloir du septième étage, comme l'avait demandé Harry.
Le blond allait protester mais on ne lui en laissa pas le temps car le Gryffondor l'entraînait déjà vers le tableau qui gardait sa maison. Il essaya de le tirer en arrière mais il enleva la cape de sur eux et lui dit qu'il n'y avait rien à craindre du moment où ils restaient ensembles.
Harry prononça le mot de passe de sa maison qui somme toute avait été le plus facile de ses sept années à retenir : felicis.
Le Serpentard se jura de retenir ce mot de passe. Le brun lui prit la main et l'entraîna à sa suite dans sa salle commune. Là se trouvaient encore tous les lève tard, c'est-à-dire tous ses amis : Ron, Dean, Seamus, Neville et Hermione qui avait attendu le rouquin assise à sa table du dimanche à écrire sans aucun doute la fin de son devoir de potion.
Tout le monde le salua et quand ils virent arriver le Serpentard main dans la main avec Harry, le silence tomba sur l'assemblée. Après que le griffon eût dit que Malfoy était là en ami et que tous deux mangeraient ensembles, les esprits semblèrent se calmer. Tous à l'exception de Seamus.
Ce dernier se mit à insulter le Serpentard comme jamais il ne l'avait fait. Tout ce vacarme fit s'ouvrir un pan de mur et la directrice de maison arriva l'air sévère. Jamais encore Harry ne lui avait vu un tel air. Elle demanda alors ce qu'il se passait pour qu'il y ait un tel vacarme et Seamus lui répondit qu'un Serpentard s'était introduit dans leur salle commune soi-disant pour y déjeuner !
Minerva interrogea alors Draco du regard et remarqua de suite ses yeux rouges. Cependant, ce fût Harry qui répondit et il expliqua très clairement que le blond était avec lui et que c'était lui qui l'avait invité.
La directrice de maison se détourna alors du brun et s'adressa à toutes les personnes présentes :
- Monsieur Finnigan, vous et le reste de la maison Gryffondor devriez connaître le règlement qui stipule bien que si un élève décide de ramener un élève d'une autre maison dans la sienne, il en a le droit à condition que leurs intentions soient louables. Et non, taisez-vous, je vois bien à votre tête que vous n'êtes pas convaincu, donc, sachez qu'un sort est placé sur chaque entrée de maison afin d'interdire l'accès à quiconque désirerait nuire en y pénétrant. Autrement dit, les intentions de monsieur Malfoy ainsi que celles de monsieur Potter à son égard ne sont pas mauvaises. Il n'y a donc aucune raison de le dénigrer. Stop monsieur Finnigan, la discussion est close, à moins que vous ne souhaitiez venir en retenue avec moi afin d'apprendre le règlement par cœur en le recopiant ?
La vieille Mc Go avait bien cloué son caquet à ce Seamus, « sal griffon », pensait Draco alors que le professeur s'en retournait dans son bureau via le mur-passage secret.
Harry n'en revenait pas que sa directrice de maison soit si conciliante à ce qu'un Serpentard accède à sa maison mais il fut tiré de ses pensées en entendant un gros « boum ». Oui, « boum », c'est le bruit qu'avait fait Ron en tombant durement sur le sol. Malgré la puissance du bruit, il semblait ne pas avoir mal cependant, sa bouche était étonnamment ouverte, pendant à moitié dans le vide.
Il avait eu un sacré choc, c'est le cas de le dire. Hermionne fut la première à réagir, elle se leva et aida Ron à se remettre sur ses jambes. La jeune fille aussi avait capté le regard rougit de Draco et réussit à tirer tous les griffons hors de leur salle commune pour se rendre à la grande salle.
Une fois les bruits éloignés d'eux, Harry saisit le blond par un bras et le traîna doucement vers une table non loin de la cheminée. Sans rien demander, il eut la surprise de voir Dobby transplaner devant eux les bras chargés d'un plateau lourd de nourriture. La vaisselle fut mise en moins de deux secondes et l'elfe ne mit pas plus de temps à partir d'un léger 'pop'.
Les mets étaient appétissants mais Harry refusa d'y toucher avant que Draco ne commence.
Le pauvre avait le regard dans le vide et après une bonne dizaine de minutes, il se décida enfin à découper une cuisse de canard, ce que le griffon s'empressa d'imiter. Malfoy voyait tellement clair dans son jeu qu'il ne put s'empêcher de sourire.
- Tu sais Potter, tu pouvais manger sans m'attendre ! Ca se voit que tu es mort de faim, ton ventre gargouille et tu ne t'en rends même pas compte !
- Désolé, j'arrêterais quand tu te décideras enfin à employer mon prénom pour me parler, on est ami maintenant je te rappelle !
- Oui, navré Pot…Harry. J'essaierais de faire attention. Tu sais, au sujet de mes parents, j'ai bien vu que tu étais étonné tout à l'heure. Dumbledore n'informe donc pas son petit protégé ?
- Nan, je n'étais pas au courant de tout cela, de même que tout l'ordre. Il semblerait que notre bien aimé directeur aime garder des atouts dans sa manche.
- Oui, effectivement. Je pense de toute façon que tu veux en savoir plus… ? Et je suppose bien sûr que la belette et Granger seront bien vite mis au courant… ?
- Et bien…si tu ne veux pas que je leur en parle, je ne le ferais pas mais oui je souhaiterais savoir ce qu'il s'est passé mais quand tu seras prêt pour en parler, ton ventre aussi gargouille je te signal !
Sur ce, les deux mangèrent en silence et dès qu'ils eurent fini, tout disparut, ne laissant aucune miette. Vive la magie ! Alors, ils se levèrent et s'installèrent devant le doux feu de cheminée dans un confortable canapé aux couleurs rouge et or. Le silence s'installa et c'est Draco qui le rompit :
- Tout à commencé lorsque ma mère était enceinte de mon grand frère. Le seigneur des ténèbres a ordonné qu'à sa naissance, il reçoive un maléfice qui l'obligera à obéir au doigt et à l'œil du lanceur du sortilège, donc Voldemort lui-même. Ma mère ne voulant pas d'une vie telle que celle-ci pour son fils, elle a essayé de s'enfuir mais il l'a rattrapée et pour la punir, l'a emprisonnée dans une cave sombre pendant une semaine sans eau ni nourriture. A sa libération, il l'a enchaînée dans son salon, a rassemblé ses plus fidèles partisans et les a fait regarder le marquage de ma mère. Mon père était parmi eux et il ne pouvait rien faire, il était lui aussi enchaîné et s'était fait confisquer sa baguette avant la cérémonie. Ils rigolaient tous de voir la souffrance de mes parents. Quand ils ont été relâchés, ma mère et mon père sont immédiatement allés voir le médicomage de famille, Severus Snape. Il a ausculté ma mère et lui a annoncé qu'elle avait perdu le bébé. Elle avait été privée trop longtemps de nourriture et d'eau. Alors, elle tomba gravement malade et ne fut autorisée à sortir de son lit qu'un an plus tard. Ayant été alitée trop longtemps elle dût réapprendre à marcher et à se tenir correctement. Et c'est là qu'ils ont décidé d'aller voir lui ont prêté allégeance sous serment inviolable et en échange, le vieil homme entourerait leur futur enfant de protections indétectables contre les effets du sort du lord noir. Alors, ma mère est tombée enceinte de moi, Dumbledore a tenu sa promesse, Voldemort à lancé le fameux sort contre moi et il a vu que je l'avais assimilé donc il est repartit comme il était venu. Et dernièrement, j'ai bêtement refusé un de ses ordres et il a comprit ce que ma mère avait fait et il l'a tuée. Mon père ne s'est même pas interposé tout cela pour garder sa couverture… Mais maintenant que j'en reparle, je réalise tout ce que j'ai fait, tout ce qui aurait pur être évité si je n'étais pas né. Ma mère serait encore vivante. En fait, c'est moi qui l'ai tuée. Elle est morte par ma faute, à cause de mon incompétence.
Dès le début de son récit, le jeune homme s'était mis à pleurer à chaudes larmes et à la fin, ses mots étaient à peine compréhensifs tellement il sanglotait. Harry l'entoura de ses bras et le serra aussi fort qu'il le put pour lui montrer qu'il était là et il lui murmurait sans cesse que ce n'était pas sa faute.
Tout en le berçant, Harry aussi laissait s'échapper des larmes. Pas des larmes de pitié mais des larmes de compréhension.
Dans l'ascenseur, Harry avait vu toute la mort de Narcissa car Voldemort y pensait avec tellement de rage qu'il avait laissé filé ce souvenir dans leur lien. Il en avait pleuré mais avait réussi à le dissimuler à tous les autres. Sauf peut être à Hermionne et à Minerva.
Ce dont ils ne se doutaient pas tous les deux, c'est qu'ils étaient écoutés par trois sorcières trop curieuses dissimulées derrière un pan de mur.
J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre et je sais qu'il peut sembler un peu long par rapport à d'autres fics mais les idées me viennent au fur et à mesure et quand j'ai de l'inspiration, j'ai du mal à faire une fin de chapitre pour en commencer un autre. D'ailleurs, il n'y a pas plus de 10mn que je sais que ce chapitre se termine comme cela puisqu'il y a 10mn, Harry était censé emmener Draco en haut et auraient « malencontreusement » « emprunté sans permission » le lit de Ronald ptdr. (Mais je me suis dit que c'était encore un peu tôt et plein d'autres choses, bref, je me tais.
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