HAPPY NALI WEEK MES AMIIIIS !

Ah, depuis le temps que j'attendais cette semaine ! Ouais j'ai pas fini la Grey/Juvia et la Grey/Erza, mais que voulez vous, le Natsu/Lisanna, c'est tout bonnement sentimental. C'est un pairing dont je me lasse pas, autant à l'écriture que pour ce qui est de la lecture, et il a ce don de me redonner le sourire ou de me faire fondre en larmes d'une façon que je peux pas expliquer. J'aime leur relation, j'aime cette enfance, j'aime cette innocence... :')

Voici donc un recueil, entièrement dédié à Natsu et Lisanna. J'espère que ça plaira aux fans du couple, je sais bien comme c'est dur de trouver des textes sur eux de nos jours. Merci à Aeliheart pour sa prélecture et à IrisJR pour m'avoir aidée à trouver un titre. Vous êtes trop cools les filles !

Happy NaLi week à vous, encore, et bonne lecture !


Genre : Friendship/Romance.

Rating : K+

Personnages : Natsu, Lisanna, Happy.

Chronologie : Après le retour de Lisanna d'Edoras, peu importe quand :)

Disclaimer : Les personnages de Fairy Tail ainsi que son univers appartiennent à Hiro Mashima.


— Happy —


Le vent souffle sur la plaine, caresse doucement la nature qui s'étend à ses pieds, berce avec tendresse la palme d'arbres feuillus et colorés. Il fait beau, il fait bon ; et tu te sens bien, comme ça, simplement comme ça. Sous le soleil d'un doux après-midi, effleuré par le chuchotement d'une brise de l'ouest, enivré d'un parfum fleuri dont la provenance se tient à tes côtés, pleine de vie et de chaleur, de sourires et de bonheur.

De bonheur.

« Dis, Natsu… »

Sa voix qui brise le silence est agréable ; tu en fermerais presque les yeux, tant cette tranquillité a pu te manquer, tant ces sensations de bien-être t'avaient parues lointaines, oubliées. Rêveuse, lointaine, elle te suffit pour que tu visualises le sourire pensif qui courbe tendrement ses lèvres pâles en une moue songeuse, les fossettes imperceptibles qui viennent adoucir ce visage déjà si tendre – comme ça, sans regarder, parce que tu n'en as pas besoin, parce que tu t'en rappelles, parce que tu sais.

Parce que tu la connais.

La brise souffle encore ; et tu ne réponds pas, tu attends, tes prunelles reptiliennes détaillant paresseusement le paysage qui s'étend sous tes yeux, en contrebas de la falaise où vous vous trouvez assis, derrière tes paupières mi-closes. Tu es calme, apaisé, et pourtant tous tes sens en éveil ne peuvent s'empêcher de parcourir silencieusement et aveuglément l'espace qui vous entoure, effleurent et tâtonnent du bout des doigts la tranquillité et la sérénité dans lesquelles vous êtes plongés. C'est rare de te voir comme ça, hein, et tu le sais – et elle le sait aussi, mais ça lui fait plaisir, ça la fait sourire, alors pourquoi pas, après tout ? Tu te dis que ce n'est pas si mal parfois, aussi.

Tu la sens curieuse. Doucement, elle cligne des paupières et fait disparaître toutes ces étoiles d'un autre monde de son regard céruléen, regagnant peu à peu la colline où vous vous trouvez, l'endroit où sans la brusquer, sans la presser, parce que malgré ces deux années tu la connais toujours par cœur, tu as fait l'effort de rester silencieux jusqu'à ce qu'elle te rejoigne. L'astre de rêve disparaît au profit d'un étonnement, une question silencieuse – mais tu n'as pas besoin d'y répondre, puisque tu la regardes, tu attends, conscient qu'il n'y avait que ça à faire, qu'elle finira bien par te dire ce qui la tracasse, ce qu'elle est entrain de se demander.

Parce que tu la connais.

Elle semble s'en rendre compte et en rougit presque ; ça lui arrive, de temps à autre. Tu ne lui demanderas pas à quoi elle pensait – parce que ça pourrait la brusquer, fêler cette bulle de tranquillité dans laquelle vous vous trouvez. Simplement, doucement, tu lui souris pour lui faire comprendre, lui dire que ça ne te gêne pas d'attendre. Elle est comme ça, après tout. Si elle a quelque chose à te dire, à te demander, elle prendra le temps de choisir ses mots, pour ne pas te brusquer, prendre le risque de te vexer.

Ton sourire s'agrandit, reflet de la chaleur de cet après-midi d'été. Qu'est-ce qu'elle pourrait te dire qui te feras du mal, après tout ? Elle est comme ça. Elle est gentille, elle ne te blessera pas, pour rien au monde.

Parce que c'est elle. Parce que c'est toi ; et tu la connais, elle te connait, vous vous connaissez, et c'est justement ça qui te plaît.

D'être toi, d'être avec elle, d'être bien. D'avoir quelque chose de plus à chérir, un trésor de plus pour le dragon que tu es, les enfants inséparables que vous avez été.

Avant qu'elle n'ait eut le temps de parler, une patte velue et de couleur bleue se leva pour demander l'attention ; lové entre les jambes croisées en tailleur de Lisanna, Happy bailla et se frotta paresseusement le ventre avant de briser le silence de sa petite voix ensommeillée :

« Et si on allait pêcher ? J'ai faim... », bailla l'Exceed en frottant ses yeux ensommeillés de ses pattes.

Vous vous consultez du regard et avez tous les deux un rire complice en direction du chaton, qui vous observe un à un avec curiosité. Néanmoins, en te voyant te lever, il se met à rire aussi et saute avec entrain sur ton épaule, alors que tu aides Lisanna à faire de même d'une main confiante. Et il suffit de ça ; un toucher, vos mains liées, vos regards entrelacés – et tu te sens bien, tellement bien comme ça.

Juste comme ça.

La brise souffle encore ; vous marchez, côte à côte. Happy raconte quelque chose à Lisanna, vous l'écouter, vous riez, vous souriez, échangez un regard lorsque vos mains se frôlent par mégarde – et peut-être pas tant que ça après tout, non. Mais tu te sens bien quand même, toute trace de gêne ou de tristesse a définitivement disparu du visage de votre amie depuis que tu l'as amenée ici, après que tu l'aies sentie un peu tendue, un peu moins rayonnante, peut-être – tu ne sais pas vraiment, n'y accorde simplement plus d'importance maintenant qu'elle est là, que tu es là, que vous êtes là.

Soudain, alors que l'ombre d'un sourire mutin passe sur son visage, elle accélère un peu, te dépasse légèrement. Amusé, Happy peine à cacher un petit rire lorsque tu fais de même, la rattrapes sans grandes difficultés, ne te retiens pas pour lui jeter un regard amusé.

Elle te le rend bien vite ; et la lueur de défi qui y brille te fait un peu plus brûler, ne fait qu'agrandir ton sourire, fleurir le bonheur qu'il reflète.

« Tu veux faire la course, Lisanna ? tu demandes alors, toujours avec ce sourire, cette légère appréhension qu'elle te réponde non, cette envie qu'elle te dise oui.

— Je vais te battre, déclare-t-elle alors avec un sourire – et tu te rappelles de vos jeux, de vos disputes, de toutes ces fois où même lorsqu'elle gagnait, ça finissait avec un rire, un sourire, un bonheur toujours plus fort, toujours plus grand.

— J'ai Happy, tu ajoutes alors – parce que tu veux voir ce qu'elle veut répondre, tester les limites de sa détermination, mieux te souvenir de ce que tu aurais oublié, effacer ce qui peut la tracasser.

— D'accord, fit-elle alors en haussant des épaules, avant d'échanger un regard complice avec Happy et de continuer : Prêt, Happy ? »

L'Exceed eut un sourire ravi en venant se poster derrière toi ; et toi, tu la regardes, tu ne comprends pas, ne calcules pas – mais ça n'a rien de vraiment gênant après tout, parce qu'il sourit, parce qu'elle sourit.

Parce que, tous les trois, vous souriez – et les deux années de vide semblent bien loin, après ça, avec tout ça.

« Trois... commence à compter l'Exceed, alors que tu te prépares machinalement à décoller du sol pour t'envoler.

Take-Over... »

... Minute.

« Eh, Lisanna ! C'est de la triche ! tu t'écries alors, tandis que la magie de ton amie entoure son corps pour la métamorphoser.

— Deux...

— M-Mais... Happy ! T'es sûr que tu vas...

Animal Soul ! »

... En oiseau. Lisanna vient de se transformer en oiseau – et alors que tu sens tes chances de gagner se minimiser, tu ne peux t'empêcher de sourire, en constatant que même après ces années, sa magie continue de t'impressionner, de t'émerveiller.

« Partez ! »

Et vous vous envolez.

Le vent fouette ton visage, accompagné de toutes les odeurs que la plaine peut contenir. Le paysage défile sous tes yeux émerveillés, s'inscrit dans ton cœur enivré de bonheur et de la vitesse à laquelle vous volez ; et elle, à côté, elle semble planer, plonge parfois pour prendre de la vitesse puis finit par remonter avec grâce, ses ailes étendues la faisant flotter avec douceur et une aisance que tu ne peux qu'admirer.

Et vous souriez, vous riez ; vous volez plus vite, plus loin, toujours plus loin, et vos rires claironnent dans le ciel jusque vers la terre où d'autres sourires se lèvent vers vous, et puis vos sourires à vous, ces soleils qui ne font que briller, briller, rayonner – et, pour sa part, c'est peut-être elle qui rayonne, en fin de compte.

La course vous enivre de tant et tant de sensations que tu as l'impression d'exploser ; c'est le ciel, c'est votre endroit, là où vos rires raisonnent, où vos sourires rayonnent. Votre course semble avoir rivalisé avec celle du soleil, des nuages, du vent qui souffle derrière vous – et du temps, sûrement, du temps que vous rattrapez, du temps que vous ignorez. Il ne vous empêche pas de rire, il ne vous empêche pas de sourire, il ne vous empêche pas de faire ce que vous voulez.

Personne ne vous empêchera plus de faire ce que vous voulez.

Et le sol se rapproche ; vous criez, vous riez, vous vous regardez, vous vous tenez. Avec cette audace telle que tu la connais, elle fait disparaître sa transformation et se laisse tomber, balancée au grès du vent qui fait gonfler ses vêtements, portée par les éclats de rire qu'elle laisse s'échapper, briller ; et tu fais pareil, tu plonges la rattraper, tu plonges la retrouver.

Happy a tout juste le temps de ralentir votre folle chute ; tous les trois enlacés, vous continuez de rouler dans les herbes hautes, vous criez parfois, vous riez, avant de finalement ralentir, ralentir encore sans cesser de sourire, ralentir pour finalement vous arrêter, tous les trois étendus au sol, vos mains toujours étroitement liées – et, tout simplement heureux, vous souriez, vous souriez...

« Ils s'aaaaaaaaaaaiment ! », fit alors soudain l'Exceed avant de se laisser tomber au sol, secoué d'un nouveau fou-rire impossible à repousser.

Elle te regarde, elle rougit, elle sourit ; alors tu la regardes aussi, tu laisses ton cœur gonflé de joie diffuser la chaleur si propre à ton bonheur dans ce rire qui fleurit doucement et s'échappe de ta gorge pour éclater au grand jour, et le sien, et les leurs, et tu souris aussi. Mais elle ne dit rien, alors tu ne dis rien non plus ; et, vos doigts doucement entrelacés, vous regardez les nuages filer, le temps passer, le soleil continuer sa course jusqu'à se coucher.

Et peut-être qu'Happy avait raison, finalement ; mais ça, au fond, elle le sait, tu le sais.

Vous le savez.


Et voici une petite introduction... Qu'en pensez-vous ? J'attends de lire vos avis !

Merci pour votre lecture et à demain, avec pour thème : Sunset.

Bymeha - qui vous souhaite une joyeuse NaLi week le sourire aux lèvres ! :)