Bookman
D'habitude, je suis plus pour les couples yaoi, mais j'avais envie de faire un truc mignon comme ça. Donc, ce sera un LavixLenalee (et encore... Il n'y a presque rien. Si c'était deux gars,ce serait à peine du shonen-ai). Mais il y aura une allusion au yaoi, ne vous inquiétez pas ... (l'auteur huhue).
Voilà, voilà ! J'espère que vous apprécierez. Mais comme c'est une fic, tout ce que je raconte n'est pas juste, n'allez donc pas croire que c'est ce qui se passe exactement ! J'ai modifié certaines choses.
Merci d'avance de lire ). Je tiens aussi à dire que si vous voulez commencer une histoire par quelque chose de similaire aux one-shot qui viendront, il n'y a pas de problème tant que vous me le demandez .
Tout commença il y a trois ans. Oui, ça fait trois ans.
« Désormais, tu es mon futur descendant, ou du moins, un futur bookman » me dit le vieillard.
« Un quoi, pépé ? » demandis-je, un sourcil haussé.
Il entama la danse de la gêne... Nan sérieusement, j'ai failli m'éclater sur le mur.
« Un bookman, abruti. A ton avis, pourquoi toutes ces années d'entrainement ? » m'expliqua t-il avec son air de ' Mon Dieu, qu'il est bête ce gosse'.
« ... Ah oui, en y pensant. Enfin, moi, je croyais que vous fassiez juste ça pour m'emm...nuiyer le plus possible » rétorquais-je, un doigt sur le menton.
Il soupira en reprenant cet air que je détestais tant (mais que serais mon grand-père sans ça ?).
« Oui, et ? » questionnais-je.
Si être un 'bookman' consistait à continuer ma vie dans le même rythme, je ne voyais pas la nécessité de me l'apprendre...
« Ça t'arrive de réfléchir par moments, Lavi ? ».
Son intonation sur mon prénom ne me plais pas. Pour une fois qu'il m'appelait comme ça...
« Je pense, oui ».
« ... Si tu le dis. Bref, nous allons continuer l'entrainement encore un an, en effectuant un voyage vers une certaine destination en même temps. Quand nous y serons arrivé, je t'expliquerai tout. Compris, imbécile ? » me demanda t-il.
J'hochais la tête, mais ne put m'empêcher de dire :
« Mais, c'est quoi cette 'certaine' destination ? ».
« Tu verras bien » me répondit-il en se retournant.
J'haussais les épaules : bah, ou est ce que j'allais encore trimballé moi ? A vrai dire, j'avais prit l'habitude : Arrivée, parlotte, action, parfois pas de 'au revoir', départ, train, arrivée, et ainsi de suite.
Ma liste de mes amis était incroyablement... courte pour un jeune homme de quinze ans.
Un an plus tard. Quartier Général des Apôtres de Dieu :
« Bon, laisse moi te poser encore quelques questions, Lavi » me dit le dénommé Komui en souriant.
Il pouvait sourire autant qu'il voulait, mais son bordel dans son bureau était incroyable.
J'acquiesçai.
Il me demanda si je connaissais mes parents, ce à quoi je répondis non. Papy m'avait élevé seul.
« Est-ce que ça t'arrive de vouloir une vie normale ? ».
Seize ans que j'existai et jamais on ne m'avait posé une aussi bonne question ; le vieux panda n'étant pas très 'psychologie'.
J'ouvris grand les yeux ; surpris. Je réfléchis.
« Et bien... Ça m'arrive, oui ».
Mon regard se fit plus doux, plus triste.
« Je n'ai jamais eu de vrais amis, ni d'environnement fixe. C'est vrai que souvent, je me demande si j'étais un garçon normal, ce que je ferai à ce moment ci... » dis-je calmement.
Je me ressaisis, relevai la tête et sourit.
Pas question qu'il pense que je suis une 'pauvre petite chose'.
« Je vois. Comment as-tu découvert que tu étais un bookman ? ».
« Pépé me l'a dit, il y a un an » répondis-je.
« Quand as tu su que tu étais compatible avec l'innocence ? » me demanda t-il.
Je réfléchis.
« Ça semble débile, mais à la base, je pensais que c'était un 'super' pouvoir que tout les bookman possedait. Mais après, l'autre vieux m'a expliqué ».
Mon amour pour 'l'autre vieux' était flagrant. Vraiment.
« Et bien, voilà c'est tout ! Je vais demander à Lenalee de t'emmener visiter» me dit-il, fermant les pages de son rapport avec un soupir de soulagement.
« Lenalee ? » questionnais-je, un sourcil haussé.
« C'est moi ! » me répondit une voix de fille. « Je suis une exorciste, l'assistante de Komui, mais aussi sa sœur ».
L'homme du remarquer mon rougissements, il sembla ...jubiler.
Je ne cherchai même pas à en savoir plus.
« Tu viens ? ».
« Euuh... ».
Je me relevai, sortant de ma ... (ma quoi d'ailleurs ?) et la suivai.
Arrivé à un certain étage(je ne les comptai plus), je vis des portes blanches avec des numéros écrits en rouge dessus... En rouges ? Non, en sang, après un coup d'œil.
Une goutte de sueur s'échoua sur ma joue.
« Et, là, y'a quoi ? » demandis-je.
« Tu n'as pas besoin de le savoir. Et si, un jour, tu le sais, tu seras bon à enfermer dans un asile » me répondit-il. Ni ferme, ni douce, juste entre les deux.
Je déglutis bruyamment ; mais que devait-il avoir là ?
Un Dragon ? Le Diable !
... Je me frappais le front, histoire d'enlever cette stupidité de ma tête.
L'abus de calme peut-être dangereux les enfants, retenez le.
« Ça va ? Tu veux un verre d'eau ? » me demanda t-elle.
Je fit non de la tête.
Nous continuâmes à avancer, passant à un autre étage.
Elle continua sur sa lancée :
« Cet étage est dédié aux chambres. Autant pour celle des gens de la section scientifique que pour les exorcistes. Certains appellent même cet endroit leurs 'maisons' ! ».
« ... J'en ai pas d'autres, j'aurai pas trop le choix » plaisantais-je.
Elle me regarda bizarrement, puis se ressaisis ; elle rit un peu avec moi.
« Tiens, je pense que ta chambre est le numéro... Treize, oui ! » me dit-elle, en tendant une clé.
Je la prit et la regardât comme un trésor, comme si je tenais un oiseau blessé. Mais je n'aimais pas le numéro treize.
Voyant que j'en faisait une obsession, elle me la prit et m'entrena par le bras vers ma chambre, l'ouvrit.
Je devais franchement avoir l'air étrange.
« voilà ta chambre. Alors t'en penses quoi ? Seulement, tu devra la partager avec ton grand-père ».
J'ouvris les yeux grand.
« QUOI !?» m'exclamais-je bruyamment.
Elle parut embarrassée. Je me rendis compte de mon impolitesse.
J'essayai de dire des excuses, mais elle ne m'en laissa pas le temps.
« Et bien... Il nous a dit qu'il devait dormir dans la même chambre que toi, pour parfaire ton éducation à plein temps » fit-elle, remettant une mèches derrière son oreilles.
Je la lui remit correctement, prit d'une soudaine impulsion.
Je m'arrêtai vers la fin du geste, me rendant compte de ma connerie.
Elle rougit, moi, je ne fit rien.
A vrai dire, je lui adressai un sourire gêné et m'enfermai dans ma chambre.
« Je vais pas bien, je vais pas bien... » dit-je tout haut. J'aimais les hommes à la base, merde quoi !
Je relevai la tête en soupirant d'aise (et de questions).
« Je vais enfin avoir des amis et un environnement fixe... Merci Seigneur ».
« OOOH ! TU VAS BOUGER TES FESSES OU PAS !? » me hurla une voix bien connue.
Je me reveillais en sursaut.
Kanda était devant moi, tenant Mugen prête à combattre.
Ah oui, c'est vrai qu'on était en mission.
Je remit mon bandana et me ressaisis définitivement.
« J'arriiiive, Yuu » dit-je, m'amusant de la colère qui s'empara du plus vieux en entendant son prénom.
« It's show time ! » fis-je tout haut en voyant mon maillet s'agrandissant.
Et nous nous lancèrent dans la bataille comme des chiffonniers.
Ah, ça faisait du bien un peu d'action !
Voilà !
Enfaite, vous trouverez peut-être que la fin est nulle, c'est simplement que je ne voyais pas du tout quoi caser...
