« Une vie ou même plusieurs peuvent basculer ne serait-ce qu'en quelques secondes… »

Le couteau de cuisine transperça le torse de l'agresseur qui se laissa lourdement tomber sur le côté. Il avait était touché en plein cœur par le fils du couple qu'il venait de tuer -avec son arme silencieuse- cinq minutes auparavant. Le jeune garçon, encore tremblant, retira la lame qu'il venait de planter. Un liquide rouge et chaud coulait parterre, créant une immense tâche sur la moquette du salon et salissant par la même occasion les mains du jeune garçon.

Un cri perça la tranquillité du quartier où se trouvait la maison où ce drame se déroulait. Reiki Ritsu, seize ans, venait de perdre ses parents et de commettre un crime.

Quelques minutes plus tard, le meilleur ami de Reiki-et aussi voisin-, alerté par le cri, s'était précipité dans la maison en question et lorsqu'il ouvrit la porte, il tomba nez à nez avec Reiki tenant un revolver contre sa tempe. Il avait également les jambes et les bras en sang, comme si un objet tranchant l'avait lacéré. Autours de l'adolescent gisaient les corps des deux parents, inertes, une balle dans la tête, et plus loin était étendu le corps en sang du meurtrier.

-Reiki!

Le garçon qui venait de faire irruption se rua sur son ami et tira son bras vers l'arrière. Un coup de feu éclata et, heureusement, ne toucha personne.

-Reiki! Reiki! Est ce que ça va?!

Comment pourrait-il aller bien ?

La police était arrivée sur le lieu des crimes et un gendarme interrogeait le voisin de Reiki. Il avait appelé la Police et le SAMU dés qu'il avait enlevé toute arme au jeune blessé. Les policiers n'avaient pas tardés à arriver et déjà plus de dix personnes étaient sur l'enquête.

- Comment t'appelles-tu ? demanda le sergent Lovre.

C'était un gars comme tant d'autre, grand, avec une grande carrure, des cheveux noir et des yeux marron. Son veston était orné des enseignes de la police et il avait des petites médailles accrochées sur le côté droit.

-Dai…Daisuke Arakawa. Je suis le voisin de Reiki.

-Comment as-tu découvert les corps ?

-J'ai entendu Reiki hurler, c'était forcément important, alors je me suis dépêché et je l'ai trouvé en train…Il voulait se suicider.

-Il a eu un sérieux traumatisme, pour le moment l'ambulance l'a amené à l'hôpital, il va s'en sortir, ne t'en fais pas.

-Je sais.

-Et…Tu connaissais les deux parents. Et l'autre homme, qui est-ce ?

-Le meurtrier. Vérifiez, la maison est filmée en permanence par des caméras.

-C'est ce que nous allons faire. Merci pour les réponses je vais te laisser rentrer, mais il faudra que tu passe au commissariat pour apporter ton témoignage.

-D'accord.

Daisuke, du haut de son un mètre soixante, regardait ce qu'il se passait. Une brise souffla dans ses cheveux blonds, les faisant ainsi voler. Tous les voisins étaient réunis devant les barrières que les policiers avaient placées tous autours du périmètre de sécurité. Plusieurs personnes rentraient et sortaient de la maison et six ambulanciers évacuaient les corps des victimes. Paniqué et ne sachant quoi faire qui pourrait aider Reiki, Daisuke rentra chez lui pour retrouver réconfort dans les bras de ses parents. Cet événement lui paraissait irréaliste, tiré d'une quelconque fiction. Pourquoi Reiki ? Un cambriolage mal fini ? Qu'avait il bien pu avoir pour qu'une personne vienne assassiner de sang froid les parents d'un adolescent, dans ce quartier si haut côté et surveillé ?

Deux jours s'étaient écoulés depuis le meurtre. Après être sorti de l'hôpital le lendemain des meurtres, Reiki avait était placé en garde à vus. Pour le moment, il montrait tout d'un traumatisme. Il était resté assit sur la banquette de sa cellule et il ne s'alimentait plus depuis l'événement. Il ne faisait que boire et dormir, et parfois il se décidait à aller aux toilettes.

Vers la soirée, un gendarme arriva et ouvrit la porte de la cellule :

-Ritsu ! Tu es libéré.

L'homme fit rentrer un personnage plutôt étrange. Un homme d'environ vingt-cinq ans habillé en costard cravate et tenant une feuille dans sa main droite. Il avait des cheveux de couleurs noirs un peu bleuté. Assez grand et avec une bonne carrure, bref, un homme tout aussi ordinaire que le sergent Lovre. Après quelques secondes, il regarda de ses yeux bleu le jeune garçon assit et fixant le parterre. Ce garçon paraissait désespéré et dans un état lamentable. Pourtant, il était si mignon. Un petit rouquin aux yeux bleus lui aussi. C'était un lycéen de seize ans encore sous le choc du meurtre de ses parents et du crime qu'il avait lui aussi commit.

-Bien, je vais donc récupérer ce gamin.

Sans prévenir, l'homme en costard prit Reiki sans ses bras.

-Merci de bien vouloir vous en occupez monsieur Akashi. J'espère qu'il n'y aura aucun problème.

-Pourquoi y en aurait il ?

Une fois arrivé devant sa voiture de sport « Mazda KODO » de couleur noir, Akashi aida Reiki à s'assoir sur la banquette arrière. Il était visiblement affaiblit, ne pouvant à peine marcher suite à sa malnutrition. L'homme finit par démarrer la voiture :

-Reiki, tu dois te souvenir de moi je pense. Tu sais que tu peux avoir confiance, dors un peu le temps que j'aille récupérer tes affaires.

-…

Il quitta tranquillement le parking du poste de police et prit la direction d'un quartier riche de la ville de Tokyo. Durant le trajet, il expliqua à Reiki pourquoi il était là.

-Donc, le notaire ayant reçu le testament de Rio, enfin, de ton père, il m'a contacté en disant qu'il était écrit qu'en cas de décès de tes deux parents, tu devais être confié à moi. En bref, pour le moment, en attendant que tu aille mieux, tu reste chez moi, ensuite il faut voir la procédure de la justice, si tu es incriminé pour meurtre ou pas. Et aussi si la demande dans le testament peut être acceptée.

-…

La voiture tourna une dernière fois et s'arrêta sur le parking du lotissement du quartier où se trouvait la maison Ritsu. Le moteur stoppa et Akashi sorti de la voiture :

-Je reviens, attend sagement.

Après avoir refermé la portière, l'homme se dirigea vers une maison entourée de bande de sécurité avec marquée « crime scène- do not cross-犯罪の場面がクロスではなくします ».

Devant la porte d'entrée, un policier semblait monter la garde, mais il discutait avec un jeune garçon blond.

-Bonjour monsieur ! déclara Akashi en montant les marches menant à la porte d'entrée.

-Aller gamin, dégage, fit le policier en s'adressant au jeune. Bonjour monsieur. Vous voulez ?

-On m'a confié le p'tit Ritsu, mais comme je n'ai aucunes affaires, je viens en chercher.

-Où il est ?! demanda soudainement l'adolescent- qui n'était pas parti-. Où est Reiki ?!

-Heu…Ne faite pas attention, c'est un voisin, il n'arrête pas de venir prendre des nouvelles que nous n'avons pas.

-J'essaie de comprendre ! Monsieur, dite moi si il va bien !

-Il va bien, il dort pour le moment. Mais dit moi, tu es un ami ? Si c'est le cas, accompagne moi dans sa chambre et aide moi à trouver des affaires convenables.

Le policier voulut s'interposer mais préféra rester silencieux et laissa passer les deux personnes.

Une fois à l'intérieur, la maison semblait bien plus grande. Les pièces étaient immenses et joliment décorées. Akashi monta l'escalier devant lui tendis que le blond le suivait.

-Dis moi, comment tu t'appelles ?

-Daisuke. Je suis le meilleur ami de Reiki. C'est pour ça que je m'inquiète. Et vous, c'est comment ?

L'homme lui donna une carte qu'il avait sorti frénétiquement de la poche intérieure de sa veste.

-« Akashi Otaro – écrivain en tout genre, mangaka- téléphone- adresse ». Ha ! Merci beaucoup ! Je pourrais passer voir Reiki ?!

-Bien sûr, mais téléphone avant, je suis souvent occupé.

-Dites, vous êtes bien son parrain, non ?

-HumHum…

-Vous ne vous rappelez pas de la maison ?

-ça fait cinq ans que je ne suis pas venu ici.

Après avoir ouvert deux mauvaises portes, Akashi tomba sur la bonne, mais peut être n'aurait il pas préféré. La chambre du « p'tit Ritsu » était un bazar gigantesque. Le lit était rembourré d'affaires scolaires et d'argent, billets et pièces. Le bureau était un tas de linges, propres apriori et le sol était jonché d'appareils et jeux électroniques tel qu'une DS, une X-BOX et autres consoles.

-Bon, tu dois connaitre ses gouts, je te laisse choisir ce qu'il lui faut pour au moins une semaine. Je vais chercher un sac.

Akashi parti en bas pour prendre un sac poubelle puis il remonta, ne faisant pas attention à la tache de sang au sol de la cuisine et aux policiers qui inspectaient encore. Daisuke avait déjà fait son petit tas. Lorsque le plus grand regarda les habits sélectionnés, il hésita.

-Dit moi, je n'ai pas hérité d'un rebelle j'espère…Par ce que moi, les habits troués, avec un style rock, ce n'est pas vraiment convenable.

-Ha…Désoler, c'est juste que ce s'ont ses habits préférés. Il faut peut être des jeux ?

-Oui, il va s'ennuyer avec moi. Prend la X-BOX et la DS avec ses jeux préférés, et aussi des petites babioles pour décorer, il se sentira un peu plus à l'aise.

Daisuke fit un signe de tête et remplit le sac de poubelle à ras bord, Akashi semblait vraiment gentil, comme dans ses souvenirs, lorsqu'il venait pour les anniversaires de Reiki. Ensuite il rempli le sac scolaire de Reiki et le mit sur son dos.

-C'est bon !

-Parfait, on redescend.

-Je…Je peux vous accompagner jusqu'à votre voiture ?

-Nan, Reiki dort, et je ne pense pas qu'il aimerait te voir maintenant, il est un peu affaiblit, il sort tout juste du commissariat. Il suffira juste que tu m'appelles. Demain matin. Je récupère son sac de cours, merci du coup de main.

Akashi lui fit un signe puis reparti dans sa voiture.

Le lendemain, vers midi, Reiki se réveilla dans un grand lit sans même savoir se qu'il y faisait. Il n'était habillé que d'un caleçon. Ses avant bras et ses jambes le faisaient souffrir. Il avait trois blessures faites avec un couteau et recouvertes de bandages. Ayant un peu de jour dans la chambre où il se trouvait, il arriva à se rendre jusqu'à la porte entre ouverte. Il l'ouvrit en grand et fut surprit de voir un salon aussi grand que chez lui, meublé de canapés, d'une télé, et aussi d'une table en métal où un homme était disposé, assit sur une chaise. Il semblait manger quelque chose. Soudain, ce même homme remarqua la présence du rouquin et il se leva pour aller l'accueillir.

-Reiki, tu vas mieux ? demanda t il en voulant voir si il avait de la fièvre, mais Reiki esquiva.

-Qui…Qui vous êtes ? Je suis où ?

-Viens t'assoir sur le canapé, ne restes pas debout. Répondit-il en regagnant sa place sur sa chaise. Shiro, ça ne te dis rien ?

-Si. C'est mon parrain…

-Exact, ça fait combien de tant que tu ne l'as pas vus ?

- Je ne sais pas…sept ans… ?

-Et bien tu vas pouvoir vivre avec lui pendant un bout de temps.

Reiki ouvrit les yeux en grands et identifia un peu mieux l'homme en costard en train de manger. Il hésita puis finit par prononcer :

-Akashi…Otaro… Shiro !

L'adolescent se mit soudainement à pleurer.

-Et bien ? Qui a-t-il ?

-Je…Je suis si content ! Je…ne suis pas…tout seul.

-Bien sûr que non, mais si tu as autant d'énergie pour pleurer, tu peux venir manger.

Reiki secoua la tête positivement et se leva pour rejoindre Shiro. Son ventre gargouillait sans arrêt devant autant de nourriture. Cella faisait plus de deux jours qu'il n'avait pas mangé, évidement, la faim lui tiraillait les entrailles.

Pendant que Akashi nettoyait la table et faisait la vaisselle Reiki s'était assoupit, mais soudain le téléphone sonna.

-Allô ?

-Shiro ? demanda la voix au combinait.

-Ha ! Mais c'est toi Akihiko !

-Oui, c'est moi. Ça fait un moment, hein ? Je voulais savoir si tu allais bien, je ne vois pas de tes nouveaux bouquins.

-ben… Je suis un peu occupé par mes OS manga. C'est compliqué de dessiner, heureusement, moi, mon éditeur n'a pas à m'attendre !

-Rigole toujours… Dis moi, on pourrait se voir, qu'en dis-tu ? J'ai quelqu'un à te présenter.

-Ha ? L'heureuse élue ? À moi que ce soit toujours ce garçon, Takahiro je crois…

-Non, ce n'est pas lui, et puis tu l'as déjà vu. Je veux te présenter son petit frère, Mizaki.

-T'es toujours gay.

-Je l'ai toujours été, pourquoi ça changerait ?

Ils se mirent à rire tout les deux. Ils étaient amis de longues dates et se connaissaient bien, se taquiner faisait parti de leur quotidien.

-Et bien, pas demain, j'ai déjà un gamin qui doit passer. Après demain ?

-Un gamin… ? Tu fais comme moi ou quoi ? Enfin bref, c'est bon. On mangera le soir, après tout, on n'est pas loin.

-D'accord, à bientôt.

Il raccrocha le téléphone. La personne avec qui il avait parlé était un de ses plus vieux amis, un homme d'à peu prés une trentaine d'années. C'était un écrivain tout comme lui, un romancier, surtout en genre érotisme, notamment beaucoup de Yaoi. Tout deux avaient une pièce réservée a tous leurs bouquins et plus de la moitié était du genre Yaoi. Ce qui était drôle chez ses deux là, c'était qu'ils habitaient dans le même immeuble ! L'un était en haut, l'autre en bas. Et pourtant cela faisait au moins un an qu'ils ne s'étaient pas vus, trop occupé par leur travail, ou par un Mizaki provoquant.

-Reiki ! J'ai un ami qui vient dîner, déclara Akashi en continuant la vaisselle.

-Hum…De quoi ?

-Il…

Mais le téléphone résonna.

-Ra ! j'arriverai pas a bosser ni à parler ! Allô ?

-B-Bonjours, j-je suis Daisuke…

-Ha ! Oui, tu appelles enfin. Veux-tu parler à Reiki ?

-oh ! Oui, s'il vous plait !

Akashi passa le combinait à Reiki qui demanda qui c'était.

-Tu vas mieux ?! Tu ne t'ennuies pas ?! Est-ce que tu manges bien ?!

-O-Oui…Daisuke, tu veux bien ne pas crier ?

-Ha ! Désolé. Demandes si je peux passer vers quatorze heures.

Reiki posa la question à Akashi qui répondit positivement. Ainsi, les deux amis se dirent à plus tard et raccrochèrent. Reiki souffla un bon coup et se retourna.

-Rien que de l'entendre, je suis épuisé.

-Il tient à toi ce gamin, c'est tout.

-C'est normal, on est ami d'enfance, on a toujours été ensemble.

-Tu n'as pas trop mal aux bras ?

-Non…

Il devait être quatorze heures lorsqu'Akashi se remit au travail. Il travaillait dur sur un story bord et produisait en même temps un autre manga OS. Du genre Yaoi. A peine s'était il mit au travaille que le téléphone sonna pour la troisième fois.

-Je vais le débrancher se foutu téléphone ! s'écria Akashi fou de rage après avoir fait déraper son stylo par surprise.

Mais le téléphone s'arrêta de sonner et il entendit Reiki décrocher.

-Bonjours, pourrai-je parler à Akashi Otaro s'il vous plait ? repondait une voix au téléphone.

-Ha…Il est occupé, je ne sais pas si…

Mais le rouquin fut coupé car son parrain venait de prendre le téléphone.

-Oui ?

-Bonjours, c'est Sakano .

-Ha ! Oui, alors, comment avance les événements ?

-La police a visionnée les cassettes vidéo de la maison et elles montrent bien que Reiki était en état de choc lorsqu'il a fait son geste. S'il avait réagit quelques secondes plus tard, il serait sans doute mort.

-Quel soulagement ! Il est hors de cause alors ?

-Normalement, oui. Il ne sera pas demandé à ce qu'il se déplace, il faut juste qu'il écrive sur feuille ce qu'il c'est passé et pourquoi il a réagit comme ça, il faut avoir le jury par les sentiments.

-C'est comprit, je suis expert à ce niveau, je vais l'aider et nous allons les épater !

-Ce n'est pas un concours, faite ça bien. Venez me voir demain matin, nous devons discuter au niveau de sa tentative de suicide et les blessures qu'il s'est infligés.

-D'accord, au revoir et merci pour tout.

Akashi raccrocha le téléphone avec un sourire aux lèvres qu'il ne cachait pas. Il expliqua ensuite sa conversation à Reiki, qui promit de tout écrire pour le soir même à fin d'être prêt pour voir l'avocate, Sakano.

Plus tard dans l'après midi, ce fut la sonnette de l'appartement qui retentit. Cela devait surement être Daisuké. C'est l'adolescent qui vînt lui ouvrir la porte. Son ami s'était littéralement jeté dans ses bras. Il avait était tellement inquiet, il était si heureux de le revoir.

-Daisuké, moi aussi je suis content de te revoir, mais s'il te plait…Je suis fatigué…

-O-Oui... excuse moi.

Ils allèrent tout deux dans le salon. Le rouquin servit à boire tandis qu'Akashi rentrait dans la pièce pour saluer le visiteur. Pendant une heure et demi ils discutaient et rigolaient tout les trois. Ils finirent même par faire un concours sur un des jeux de course sur la X-BOX de Reiki. Ensuite, celui-ci rédigea la lettre concernant son agression et le meurtre de ses parents. Vers dix-huit heures Daisuké reparti chez lui après avoir remercié Akashi et dit au revoir à Reiki en promettant de revenir le plus souvent possible.

Une fois avoir mangé, Reiki voulut aller dormir.

-Heu…Et…je dors où ?

-Bonne question ! Il y a une chambre en haut, mais je travaille beaucoup dedans. Je ne vais pas te faire dormir sur le canapé non plus. Tu n'as qu'à partager le lit avec moi.

-Hein ?! Si je dors dans le même lit que toi, j'suis sûr que tu vas m'prendre pour ton doudou comme quand j'avais huit ans!

-Et ensuite ?

Reiki fit une grimace. Comment son parrain pouvait il dire ça ? Alors pour faire plus simple, il s'allongea sur le canapé, décidé à dormir là.

-Nan, tu ne dormiras pas là vus ton état.

-Quoi « mon état » ?! Je dors où je veux.

-Je vais nettoyer tes blessures avant toutes choses.

Tranquillement, il défit les bandages sur les deux avant bras et la jambe gauche de Reiki. Celui-ci s'était infligé lui-même ces blessures aux bras, se voulant couper les veines. Mais apriori ça n'avait pas suffit puisqu'il voulait ensuite se tirer une balle dans la tête. Akashi désinfecta le tout et refit les bandages comme un expert en la matière. Evidement, il se posait des questions sur ce sang qui avait coulé pour rien, puisqu'il était toujours vivant. Il voulait savoir si il était vraiment désespéré à ce point, jusqu'à oublier les deux personnes les plus importante dans sa vie, hormis ses parents.

Au bout du compte, Reiki resta sur le canapé, mais comme le salon était toujours éclairé par la lumière de dehors, il ne pouvait que mal dormir sur cette banquette inconfortable.