Pour commencer l'année 2018 en beauté, rien ne vaut une bonne fic ou une adaptation à la sauce Dramione dans notre cas.

Résumé:

Quelle épouvantable journée! Depuis le matin, Hermione a appris que son fiancé ne voulait plus d'elle; et pour ne rien arranger, elle manque de se faire renverser par une voiture et se fait insulter par un chauffeur des plus odieux, enfin, on l'accuse de vol! Mais que se passe-t-il lorsqu'elle décide de changer de ville et de vie et qu'elle tombe de nouveau sur le conducteur aux yeux d'un gris orageux qui a été témoin du vol et qui sera, comble de l'ironie, son futur patron?UA, Dramione

Crédit : Rien … Absolument rien ne m'appartient. Tout le mérite et les droits reviennent à Jk Rowling et Claudia Jameson (auteur du roman « cette lettre tant attendue). Rappelant que ceci est une adaptation. Je ne tire aucun bénéfice de la publication.

Sur-ce bonne lecture.


Le facteur passait toujours en retard le samedi, et Hermione Granger s'impatientait. Elle attendait depuis des jours une lettre de son fiancé, Ronald, qui se trouvait en Irak.

-Bon sang qu'est-ce qu'il fabrique…

Sa dernière missive méritait pourtant une réponse par courrier des plus prompte. ? Ne lui annonçait-elle pas qu'elle avait gagné une grosse somme d'argent en participant à la loterie organisée par la compagnie Felix Felicis?

Et que pensait-il au juste des dépliants sur papier glacé et divers catalogues qu'elle s'était pressée de lui envoyer ? Cette documentation concernait les nouvelles maisons qu'édifiait le célèbre promoteur Kingsley à quelques kilomètres de la ville. Oh, qu'ils étaient charmant, ces petits cottages… Pour un couple de jeunes mariés, on ne pouvait pas rêver mieux! Songeait amoureusement Hermione. S'imaginant déjà aménager un petit potager au fond du jardin et demander à sa tante Chourave de l'aider à créer, un peu plus loin, des allées souriantes de fleurs.

La sonnerie du téléphone la ramena à la réalité.

-Allô ?

-Hermione ? C'est moi, Neville…

La jeune femme ne tarda pas à oublier Ron en écoutant son demi-frère. Quand elle reposa l'écouteur, elle était en larmes… A pas lents, elle se dirigea vers la fenêtre et se laissa tomber dans un fauteuil. Elle pleurait toujours en contemplant sans vraiment le voir le jardin que sa mère entretenait avec tant d'amour.

-Pauvre Luna! Murmura-t-elle d'une voix hachée.

Pour la troisième fois, sa belle-sœur venait de faire une fausse couche. Perdant ainsi le petit ange qu'elle espérait ardemment depuis longtemps. Jamais Neville n'avait paru aussi désespéré. Et quoi de plus surprenant? Tout autant que sa femme, ne souhaitait-il pas avoir des enfants?

Patterond, le gros chat à museau aplati, sauta sur les genoux de la Granger et se mit à ronronner.

-La vie est vraiment trop injuste mon pauvre Patterond! Reprit-elle en secouant tristement la tête. Luna ne méritait pas cela…

Patterond continuait à ronronner tranquillement et finit par bailler. Le chagrin de sa maîtresse ne semblait aucunement le toucher.

Maîtresse qui, d'ailleurs, sanglotait toujours. La déception de son demi-frère qu'elle considérait réellement comme son frère aîné à force d'être enfant unique, l'atteignait profondément. Elle avait toujours été d'une sensibilité maladive et faisait souvent sienne l'infortune des autres.

Si elle s'était écoutée, elle aurait couru au chevet de Luna, à l'hôpital Ste-Mango. Mais Neville lui avait dit qu'elle se trouvait maintenant sous calmants.

-Tâche de revenir la semaine prochaine, lui avait-il demandé.

-D'accord, mardi. Lundi ce ne sera pas possible, je passe mon permis de conduire…

Son frère et sa belle-sœur habitaient aux environs de Dagenham et tous les matins, Neville prenait le train pour Londres: il travaillait dans un laboratoire pharmaceutique situé au nord de la ville.

Les parents d'Hermione auraient préféré qu'il reste avec eux à Wolverhampton, mais il préférait la région de Dagenham.

-Toute la famille se trouve maintenant dispersée, Patterond, Neville à Dagenham et Anna… en Australie! Sa cousine, qui, naguère habitait avec eux, était partie s'établir à l'autre bout du monde après son mariage. Trois semaines auparavant, sa seconde fille venait de naître et les grands-oncles et grands-tantes s'étaient décidés à entreprendre le grand voyage pour faire la connaissance de leurs petites-nièces.

M. et Mme Granger profitaient de leur retraite pour voyager. Ex-chirurgiens d'une clinique dentaire de haute renommée, ils n'exerçaient que très peu dorénavant. Et c'était la première fois qu'ils partaient si loin!

-Ils seront bien seuls quand je quitterai le nid familial… Tu ne crois pas, Patterond?

Elle devait épouser Ronald en novembre prochain. La date était fixée depuis longtemps déjà… Brillant stratège, Ron n'était pas l'homme des décisions de dernière minute. Il ne laissait rien au hasard!

Seules des raisons financières l'avaient poussé à accepter ce poste en Irak. Il était professeur d'anglais dans un institut ultramoderne d'étude de langue étrangère.

Toutes les économies, avec celle d'Hermione étaient placées dans un compte joint. Pour leur future maison…

Peu à peu, les larmes de la jeune femme se tarirent. Un léger sourire se dessina même sur ses lèvres pleines.

-Tu es tellement émotive… Disait souvent Ronald en la câlinant amoureusement. C'est la qualité que je préfère en toi.

-Est-ce une qualité? Répondait-elle.

Elle n'en n'était pas si sûre. Souvent, elle essayait de devenir insensible, durcir, sans beaucoup de résultat. Pour un rien, ses larmes coulaient. Elle ne pénétrait jamais dan une salle de cinéma sans mouchoir.

-Ma douce Mione… l'appelait Ron, d'une voix chaleureuse. Surtout, ne change pas! Lui disait-il.

S'il l'aimait ainsi… non, elle ne changerait pas! Elle tressaillit en entendant quelque chose tomber dans la boîte à lettres. Immédiatement, elle s'y jeta… Mais ce n'était que le journal!

Génial!

Elle consulta sa montre en fronçant les sourcils.

-Trop tôt pour le courrier. Surtout un samedi…

Une nouvelle fois, elle se demanda pourquoi Ron tardait tant à répondre. Et s'il n'avait pas reçu sa lettre? Tout était possible, même si jusqu'à présent elle n'avait jamais eu à se plaindre du courrier. Lettre mettaient un certain temps à aller d'Irak en Angleterre-ou inversement-, mais elles arrivaient toujours.

Elle alla mettre l'eau à chauffer dans la cuisine pour se faire du thé.

« Si je ne reçois rien aujourd'hui, je lui téléphonerai! Décida-t-elle. C'est vraiment bizarre que je n'aie pas de nouvelles! »

Surtout après avoir annoncé à Ron ce coup de chance! Elle avait gagné cinq mille livres sterling aux lotos ! Cinq milles livres!

Sans perdre une seconde, elle s'était empressée de déposer cet argent sur leur compte où il allait tout de suite produire des intérêts.

Elle versa l'eau bouillante dan la théière. En relevant la tête, elle aperçut la silhouette du facteur.

-Il est passé!

Au pas de course, elle s'élança vers l'entrée . Il y avait plusieurs lettres dans la boîte. La plupart étaient adressées à son père. Des factures, vraisemblablement

Mais elle avait déjà repéré la longue enveloppe « par avion » constellée de timbres de toutes les couleurs.

Le cœur battant et plus fébrile que jamais, elle décacheta l'enveloppe et en sortit un léger papier qu'elle espérait empli de mots aussi doux qu'amusants.

Hermione, lut-elle.

Hermione ? Pourquoi se ton formel presque froid? Pourquoi pas « Chère Hermione » ou encore « Mione Chérie » comme il en avait tant l'habitude?

Sans difficulté, elle déchiffra les lignes tracées de la petite écriture de son fiancé.

Mais même après avoir lu cette lettre, elle n'en comprit pas le sens, ou plutôt, ne voulut pas le comprendre...

« Hermione,

Ce n'est pas facile à dire, mais je crois que la franchise est préférable en toutes circonstances.

J'ai fait ici la connaissance d'une collègue formatrice, et je suis tombé amoureux d'elle. Amoureux comme je n'aurais jamais imaginé cela possible…

Me pardonneras-tu jamais? Je m'en veux de te faire mal et je n'ose pas te demander de comprendre.

Qu'ajouter? Sinon que j'ai beaucoup de peine pour toi…

PS : Ce n'est pas la peine de prévenir mes parents, j'ai demandé à Percy de les mettre au courant, c'est donc déjà chose faite. »

Deux fois, trois fois, dix fois, Hermione relut cette missive peu à peu, le sens des mots parvint à son cerveau.

-Ce… ce n'est pas possible! Balbutia-t-elle.

Cette fois, elle ne pleurait pas. Ses ye ux demeuraient secs. Le choc avait été trop violent…

-Ce n'est pas possible, ne cessait-elle de répéter les yeux démesurément agrandis.

A suivre …


Car d'un je suis crevée, de deux je suis une vraie sadique. :p

Si quelqu'un est intéressé un OS ou Two-shot (je sais pas encore) sur Severus et les maraudeurs a été posté en parallèle. "Un serpent dans le dortoir!" Pour ne pas citer ;)

Allez, à plus !