Après avoir longuement hésité quant au 1e chapitre que je devais poster dans cette toute récente fiction, je me jette enfin à l'eau. D'ailleurs pour ça, vous pouvez d'ores et déjà remercier Tipititralala pour son obstination à me voir la mettre en ligne.

Bon, que je vous explique quand même : cette fic est constituée de plusieurs chapitres qui n'auront pas de lien les uns avec les autres (sauf pour certains mais je vous le préciserais) Elle se concentre sur le quotidien de House et Cuddy et est classée NC-17 (ces scènes seront présentes dans pratiquement tous les chapitres) Je ne fais pas dans le 'smut', du moins pas pour l'instant. Les passages et dialogues en italique caractérisent ce qui s'est passé avant.

Voilà, j'espère que ça vous plaira mais sachez que c'est mon 1e NC (du moins que je considère comme tel) N'hésitez pas à me donner vos avis, cela m'aidera beaucoup en plus de me faire plaisir.

Attention : présence de SCENES A CARACTERES SEXUELLES /!\

Good Read ;)


- Patch up -

- Non, House, je ne ferais pas ça !

Il la regarda, pas certain de bien saisir l'importance de ses paroles. Il ne voulait pas qu'elle prenne la fuite comme elle avait si souvent voulu le faire. Il ne voulait pas qu'elle ait des reproches à se faire. Il ne voulait pas qu'elle ait peur.

- Fais-moi confiance.

La tête dans le cou de la jeune femme, il le lui avait presque imploré alors qu'il embrassait sa peau, suivant le chemin d'une jugulaire imaginaire. Le piquant de sa barbe la fit doucement soupirer de plaisir et elle en aurait presque perdu le fil de ses idées qui pourtant lui revinrent bien vite…

Chaque fois, c'était pareil. Une chose en attendait une autre en retour. Un acte déplaisant appelait une réaction vive. Ça avait toujours été comme ça. Il n'en attendait pas moins d'elle lorsqu'il la provoquait. Tout était volontaire. Tout était calculé. La seule chose qui pourtant ne l'était pas était ce qui en découlait.

Il l'avait encore faite sortir de ses gonds. Pour la énième fois depuis le début du mois, il l'avait gentiment poussé à bout pour qu'elle craque. Elle tentait toujours de lui résister un peu plus que la fois précédente mais elle-même n'était pas convaincue de ce dont elle essayait de se persuader. Elle se compliquait toujours la vie, il le lui avait dit. Mais il aimait ça parce que la suite n'en était que bien meilleure. Il était dix-neuf heures ce soir et elle n'allait pas attendre ad vitam æternampour rentrer. Elle prend toujours des dossiers supplémentaires les veilles de week-end, mais elle ne le fit pas cette fois-ci. Ses talons claquèrent avec véhémence sur le sol de son hôpital. Quelques regards se tournèrent en sa direction. Elle n'en avait que faire, bien trop occupée à ruminer mainte fois ce qui la perturbait. Le crissement des pneus résonna un instant dans l'atmosphère crépusculaire de la ville. Elle devait se calmer et le voulait, mais plus tard. Elle savait qu'après ça irait mieux. La notion du temps lui avait échappé et il lui sembla qu'elle était arrivée à destination au bout d'une heure. L'engin se trouvait le long du trottoir, enfin si on veut… Ledit trottoir ressemblait plus à un ralentisseur et un trottoir digne de cette chose immonde aurait dû avoir la hauteur d'un muret mais bon, l'idée est là. Elle descendit de sa Lexus et c'est à peine si elle retint la portière. Inutile pour elle de chercher ses clés, comme si la tâche lui avait été facilitée. Elle ouvrit la porte et entra. Elle était furibarde. La télé lui transmit auditivement l'enthousiasme de badauds qui manifestaient leur adulation pour celui qui venait visiblement de gagner l'un des plus importants tournois de catch. Quelle délicatesse en apparence, c'était à n'en pas douter chez lui !

- Des explications, tout de suite !

L'écran télé arborait maintenant sa teinte de veille. Son regard se posa enfin sur elle, faussement inquiet. Il ne daigna pas bouger, les pieds reposant toujours sur la surface de la table basse. Juchée sur ses habituels hauts talons, elle le jaugeait en contenant son impatience. Il trouvait ça tellement jubilatoire de la faire mariner de la sorte qu'il sourit promptement.

- Je ne vois pas trop ce que tu voudrais que je t'explique…

- Ah oui, vraiment ? Tu pourrais par exemple commencer par me dire pourquoi tous les patients de cardiologie ont atterris au service d'anesthésie !

- C'est simple, leur cœur déraille alors je leur ai implicitement proposé une solution.

Les traits de la femme se durcirent davantage, jetant sur son interlocuteur un regard noir ténèbre. Les bras croisés sur sa poitrine, elle tenait encore entre ses mains cette télécommande dont il aimerait avoir l'usage. Elle changea de place et se trouva à la gauche du médecin. Celui-ci l'entendit soupirer d'agacement et lui lança un fugace regard du coin de l'oeil.

- Je doute que des excuses te calme.

- C'est pourtant ce que j'attends.

- Et moi je vois les choses autrement.

Il se leva, la toisant de toute sa grandeur. Elle ne se laissa pas intimider bien qu'il la dépassait de presque une tête. Il essaya de lui prendre cette maudite télécommande mais elle l'en empêcha, éloignant sa main pour ne pas qu'il puisse l'atteindre. Elle fronça les sourcils d'exaspération sous le coup de son geste puéril tout en ne le lâchant pas des yeux.

- Donne-moi cette télécommande.

- Non.

- OK…

Un brin malicieux, il s'approcha très lentement d'elle et se délectait de voir son haussement de sourcil caractéristique de son étonnement. Son corps se colla au sien et il put la sentir frissonner. Sa main se tendit rapidement vers celle de la jolie brune qui était encore derrière elle, en retrait. Tout n'avait été fait que pour la surprendre et cela avait parfaitement marché, comme il l'avait prévu. Il récupéra l'instrument convoité et le balança sur le canapé à proximité. Un bras se glissa dans son dos et la ramena un peu plus vers lui, la faisant par la même occasion doucement hoqueter.

- Tu fais quoi là ?

Aucune réponse ne lui parvint, mis à part son regard qui avait changé. Désormais d'un bleu profond, ses iris la figèrent et elle se perdit dans le gouffre de ses pupilles grossissantes. Elle se sentait défaillir, totalement désarmée devant son regard charmeur qui ne faisait rien d'autre que lui lancer ces ondes électriques dont elle n'en connaissait que trop bien la signification. La pression exercée au creux de ses reins faisait progressivement monter en elle une douce chaleur. Il voulait la rendre folle, dingue de désir pour lui alors qu'il ne le fallait pas. Pas après ce qu'il venait de faire. Mais elle avait bien conscience qu'il était trop tard pour faire machine arrière, qu'elle était déjà happée par sa petite idée de ce qui se passerait après. Un frisson la caressa au moment où il effleura de ses doigts le dos de sa main. Il s'attarda sur les os fins de son poignet tout en rapprochant toujours plus son visage du sien. Elle se raisonna brusquement et recula vivement la tête en arrière, de même qu'elle retira sa main de celle du médecin qui perdit sa prise sur elle.

- Tu ne vas pas t'en sortir comme ça !

Sa voix avait toujours une bonne intensité mais elle la trahissait. Elle laissait sous-entendre dans ses propos une certaine incertitude qu'il prit soin de noter avant de plonger son regard dans celui de sa compagne.

- Tu me fais confiance ?

Méfiante, elle se demanda ce qu'elle devait lui répondre. En fait, il lui semblait qu'elle n'en savait rien. C'était tout à fait ridicule. Bien sûr qu'elle lui faisait confiance, du moins pour ça mais… Elle hocha la tête, acquiesçant positivement à sa question avant qu'il ne la saisisse par les hanches et la colle contre lui, ce petit sourire satisfait plaqué sur la figure. Ses mains se posèrent sur les avant-bras de l'homme et elle ne se déroba pas lorsqu'il déposa ses lèvres sur les siennes, délicatement, presque timidement. Elle y répondit aussitôt et le laissa aller plus loin au moment où il quémanda de sa langue l'autorisation d'accéder à la sienne. Ses mains atteignirent ses épaules, appréciant la forme de ses muscles qu'elle pouvait sentir à travers le tissu de sa chemise. Elle saisit son visage entre ses mains, voulant le sentir encore plus près d'elle. Au même moment, il quitta ses hanches pour prendre entière possession de son dos. La prise d'air se fit ressentir et ils se séparèrent un court instant mais il ne s'arrêta pas là. Plongeant pour la deuxième fois de la soirée dans le creux de son cou, il l'embrassa doucement mais de manière franche et appuyée.

- Dis-le…

Elle rejeta sa tête en arrière, lui offrant sa gorge et empoigna ses cheveux sous l'effet du plaisir qui la submergeait, griffant son crâne ce qui ne fit qu'amplifier les choses. Il commença à la pousser un peu, la forçant à reculer. Elle le laissa faire, n'ayant de toute façon pas la force de repousser ses quatre-vingt kilos.

- J'ai confiance en toi.

Son souffle était saccadé, sa voix basse. Retrouvant sa bouche, leurs échanges étaient plus languissants et devinrent fougueux. Il la dirigeait à sa guise, essayant de faire attention aux différents obstacles qu'ils pouvaient croiser sur leur route. Elle avait toujours eu beaucoup de goût en terme de décoration mais ce tapis aurait mieux fait de ne pas être là. Elle manqua trébucher et il la retint de justesse, provoquant ainsi un fou rire de la part de Cuddy qui fit sourire le diagnosticien. Il aimait quand elle riait aux éclats. Elle était vraie, authentique. Peut-être aurait-il tout donner pour entendre ce rire chaud et languide, pour voir ses yeux luire d'une émotion qu'il s'étonnait parfois de ressentir aussi. Elle s'agrippa à son épaule quand il l'eut ramené vers lui et retira ses chaussures. Sa main caressant sa joue l'attira à elle tandis qu'elle se trouvait sur la pointe des pieds. Il se pencha, repartant à la conquête de ses lèvres qu'il caressa avec envie avant de donner plus de vivacité à son action. La plaquant contre le mur d'à côté, elle ne put refreiner un soupir d'étonnement quand son dos heurta brusquement la surface verticale. Ses mains à elle se perdirent dans sa nuque pendant qu'il faisait voyager ses doigts de ses hanches vers ses côtes. Elle faisait lascivement glisser sa langue contre la sienne tout en sentant une bosse déjà bien présente contre sa cuisse.

Très vite, il lui retira son haut et maintint ses hanches collées à son bassin. Ses doigts fins descendirent sur son torse et s'afféraient à défaire les boutons avec beaucoup d'adresse malgré l'état d'esprit actuel des deux protagonistes. Sa poitrine pressée contre son torse désormais mis à nu le fit doucement gémir. Pas besoin d'enlever son soutien-gorge pour savoir que ses seins étaient lourds, durcis à leur extrémité. Autant il se sentait serré, autant elle avait la sensation de prendre feu de l'intérieur. Elle posa ses mains sur sa taille et caressa l'idée de vouloir déboucler sa ceinture. Il la stoppa et l'entraîna avec lui, sachant qu'elle serait bien capable de ne plus s'arrêter. Il avait envie d'elle, mais pas dans ce couloir même si ça ne l'aurait pas dérangé. Son cerveau n'était plus vraiment productif mais il réussit à ouvrir la porte et la fit entrer avec lui dans la chambre. Ils se figèrent au milieu de la pièce, constamment l'un contre l'autre sans jamais se séparer.

Ses doigts glissèrent lentement le long de sa colonne vertébrale, atteignant sans se presser la fermeture éclair de sa jupe qu'il fit descendre dans la même lenteur sensuelle. Le regard accroché à celui de l'autre, le bout de tissu dévala ses jambes joliment dessinées, atterrissant à ses pieds avant d'être rejeté plus loin sur le sol. La jolie brune prit soin de caresser voluptueusement le buste sculpté du diagnosticien, retrouvant une fois de plus ce qui entourait sa taille. Il la laissa faire, se sentant affreusement serré dans son jean. Ses yeux restèrent accrochés à son visage, prenant plaisir à la voir exulter. Au moment de défaire sa braguette, elle effleura intentionnellement l'objet de tous ses désirs et il en haussa les sourcils de contentement. Elle fixa un instant sa cicatrice, le regard à la fois tendre et rempli de culpabilité. Jamais elle ne lui exprimait une quelconque forme de pitié et il l'en remerciait silencieusement. Tous deux égaux, l'homme l'attira à lui, baisant ses lèvres pour la énième fois tout en jouant avec l'élastique de son string, frôlant quelquefois au passage le rebondi de ses fesses. Il faisait durer le plaisir alors qu'elle voulait plus d'action, comme un besoin monstrueux de satisfaire ses désirs. C'était lui qui l'avait titillé et voilà que c'était elle qui montrait le plus d'ardeur. L'ironie de la chose le fit sourire à l'instant même où elle lui mordit la lèvre, passant ensuite sa langue sur l'endroit attaqué.

Elle sentait de plus en plus son érection battante contre son bas-ventre et elle en soupira d'aise contre sa bouche. Totalement en ébullition, elle plongea une main dans son boxer et trouva alors plus concrètement la preuve de son désir. Il fronça les sourcils en se rendant compte qu'elle l'avait retiré aussitôt. Elle le débarrassa de la pièce de textile noir et commença à s'en occuper, prodiguant à son membre tendu d'agréables caresses. Il manifesta son bien-être à travers de légers gémissements qu'il produisait comme pour l'encourager. Elle était très douée, il devait le reconnaître et n'avait jamais eu à s'en plaindre de quelque façon que ce soit. Il éloigna ses mains un moment après, se dirigeant avec elle vers ce meuble qui pleurait désespérément leur absence. À peine fut-elle allongée qu'il la défit de ses sous-vêtements, sa bouche prenant ensuite le relais de ses mains, embrassant chaque partie de son corps nu. Longuement, elle gémit de plaisir lorsqu'il s'empara d'un de ses tétons, suçotant et mordillant ce qui se dressait au bout de cette dune légèrement plus pâle. Sa barbe rugueuse descendit ensuite le long de son ventre, griffant érotiquement sa peau délicate. Elle le ramena soudainement à elle, l'obligeant à ancrer son regard au sien. Il ne lui en fallut pas plus.

Les yeux plongés dans les abysses de ses orbes aux teintes verdâtres, il la pénétra avec cette même douceur dont il avait toujours fait preuve à cet instant. Un gémissement, et ses paupières se fermèrent machinalement. Il l'observa quelques secondes, aimant particulièrement cette expression qu'elle avait à chaque fois. Elle bougea un peu des hanches contre lui, faisant ainsi se clore les yeux de son partenaire. Il commença ses va-et-vient, se mouvant lentement en elle, prenant le temps de savourer le plaisir qu'il lui donnait petit à petit. Elle l'attira sensuellement de ses mains, les glissant dans ses cheveux poivre et sel avant que ses lèvres ne retrouvent leurs semblables. L'apex de leur langue respective se titillèrent, s'effleurant quelquefois à peine jusqu'à donner vie à cette sensation qui les excitait davantage. Son corps se détendit alors que son antre se resserra de plus en plus autour de son phallus, l'approchant du zénith de sa jouissance. Ses coups de reins s'étaient amplifiés avec le temps, pourtant il ralentit la cadence, décidant de prolonger le plaisir en la sentant trembler faiblement, commençant à se contorsionner sous ses assauts répétés. Il s'arrêta un instant, restant en elle le temps de reprendre un semblant de souffle. La tête nichée dans sa chevelure brune, il tenta de calmer quelque peu ses palpitations cardiaques tout en la sentant haleter près de son oreille.

- Ne t'arrête pas…

Elle gigota un peu sous lui, son poids sur son corps ne lui permettant de faire que d'infimes mouvements. Toutefois, cela fut suffisant à ce qu'il lui rétorque un grognement, mordillant doucement son lobe d'oreille alors qu'elle faisait jouer ses ongles de sa nuque jusqu'au milieu de ses omoplates, suivant cette ligne en faisant naître une multitude de frissons qui accrurent encore un peu son excitation. Il se retira d'elle en se redressant et, dans un puissant coup de bassin, retrouva sa douce chaleur mouillée, violemment. Elle poussa un cri plus fort que les précédents, ses reins se cambrant immédiatement sous la décharge de plaisir qu'il venait de lui provoquer. Ses mains l'agrippèrent de toutes parts, ne restant jamais en place. Il faut dire qu'il n'avait en rien perdu son alacrité, bien au contraire. Ses jambes s'enroulèrent autour de son bassin, l'emprisonnant dans son étreinte. Il dû pourtant s'en délivrer, les décroisant de derrière lui pour permettre plus de liberté à son acte. Ses grandes mains remontèrent le long de ses cuisses fuselées et il remarqua chez elle un semblant de sourire. Une poignée de minutes s'écoula avant qu'il ne vît la fin arriver. Il la sentait prête, pouvant attester du fait qu'il la savait à l'orée de sa félicité. Le drap enroulé dans ses poings et sa lèvre prisonnière entre ses dents, ses crispations musculaires se firent différentes. Son corps tout entier fut assailli par d'incontrôlables soubresauts alors que résonnaient dans la chambre leurs imperturbables vocalises. Dans un mouvement bien calculé, il lui asséna un dernier coup de riens, les transportant tous deux vers le point culminant de leur excitation sexuelle. Sa denture se planta dans son épaule, étouffant son ultime cri de jouissance tandis qu'il insuffla son dernier râle de plaisir.

Ils n'avaient pas changé de position. Leur souffle saccadé perdurait toujours, se faisant bataille sur la peau de l'autre. Pendant longtemps, il reprit sa respiration dans les bras de sa compagne qui lui caressait inlassablement les cheveux. Il sépara leur corps moites de sueur, roulant sur le côté afin de s'allonger sur le dos. Comme si sa présence contre elle lui manquait, elle vint se blottir dans le creux de son épaule et embrassa sa joue râpeuse. Distraitement, elle passa ses doigts sur sa fine toison avec ce même petit sourire qu'elle avait toujours après avoir fait l'amour.

- Il va quand même falloir que j'enlève ce Monster-Truck.

Elle se mit à rire, repensant spontanément à l'attitude qu'elle avait eu en remarquant l'imposant engin garé devant chez elle. Jamais elle n'avait imaginé que cette chose immonde aux roues presque aussi grandes qu'elle borderait un jour le trottoir qui longeait la rue sur laquelle elle avait vue tous les jours.

- Tu as intérêt parce que les voisins vont croire que je sors avec un grand gamin qui a une sorte de fascination pour les jouets d'enfants en version géante !

- Mais eux ne peuvent pas témoigner qu'il y a autre chose en version géante…


Vous trouvez ça trop ou pas assez explicite ?

Merci de me donner vos impressions.