NdT: Après une (longue) interruption, j'essaie de reprendre les traductions. Comme d'habitude, les mises à jour ne seront peut-être pas très fréquentes, mais je vais m'y tenir... Traduction d'une fic de Bones62442fbi-rlh - thanks! - dont j'ai repris le titre. Bonne lecture

Disclaimer: Bones ne m'appartient toujours pas.

« Regarde mon dessin, papa! » Tout excité, le gamin de 5 ans agita un morceau de papier devant les yeux de son père. Souriant, Booth prit le dessin coloré de son fils et le regarda. Malgré le gribouillis, il reconnut ce qui était supposé être une personne, avec des tourbillons de couleur autour de ce qu'il présumait être les pieds.

« C'est superbe, Parker », dit Booth en rendant le dessin à son fils. Parker et lui étaient assis à la table de la cuisine avec une pile de feuilles vierges et une boîte de crayons qui avait été pleine et ne contenait maintenant qu'un crayon rouge à moitié cassé au milieu, alors que tous les autres étaient éparpillés sur la table, et même par terre.

« Papa, devine qui c'est », insista Parker, agitant de nouveau la feuille en l'air.

« Est-ce que c'est toi ? » essaya Booth.

« Nan. » Parker secoua la tête. « C'est toi, Papa ! »

« Oh, je vois maintenant ! » Booth attrapa son fils et le fit asseoir sur son genou. « Juste une question, mon gars ; qu'est-ce que c'est ? » Il indiqua les boucles colorées autour du bas de ce qu'il supposait toujours être les jambes.

« Tes chaussettes » dit Parker.

Booth sourit et secoua la tête. « Elles sont super, Parker » dit-il alors que Parker glissait de son genou et s'asseyait à nouveau à sa place où il commença un nouveau dessin. Booth regarda sa propre feuille, pleine de spirales multicolores. Booth n'avait pas utilisé de crayons depuis qu'il avait 7 ans, probablement parce que la dernière fois qu'il en avait utilisé, il avait avalé le orange. Il ne se souvenait pas vraiment comment il avait réussi à avaler un crayon ; il se rappelait seulement avoir été emmené chez le médecin après s'être étranglé à en avoir failli mourir. Booth remarqua qu'il n'y avait pas d'orange sur sa feuille.

La sonnerie de son téléphone portable le tira de ses pensées. Il le sortit de sa poche et regarda qui l'appelait. Il grogna inconsciemment en voyant que c'était son chef. Il était supposé avoir 2 semaines de vacances, que pouvait bien vouloir Cullen ?

« Booth » répondit-il.

« Allo Booth ? C'est Cullen » dit la voix à l'autre bout.

'Non, sans rire' fut tenté de dire Booth. « Allo Monsieur, comment allez-vous ? » répondit-il à la place.

« Ca irait mieux si je n'avais pas à vous appeler. »

« Moi aussi, j'en suis sûr », murmura Booth.

« Pardon ? »

« Rien. »

« Bien, peu importe, je sais que vous êtes supposé avoir 2 semaines de vacances Booth » continua Cullen, « mais on est à court d'agents et nous avons besoin d'aide sur une affaire. »

« Vous êtes à court d'agent ? » demande Booth avec incrédulité. « Il n'y a personne d'autre ? »

« Personne avec les qualités requises » dit Cullen. « Nous avons vraiment besoin que vous reveniez, seulement pour 2 jours, pour aller dans le New Jersey avec Jackson. »

« Monsieur, » protesta Booth, « Monsieur, mon fils est avec moi pour 2 semaines. Rebecca n'est pas là… »

« Ecoutez, Booth, » dit Cullen, et Booth put entendre l'énervement dans sa voix. « Je comprends que c'est à la dernière minute et inopportun, mais nous avons vraiment besoin de vous, et à moins que vous ne trouviez quelqu'un pour s'occuper de votre fils, on vous fournira une personne. Est-ce clair ? »

« Oui Monsieur » dit amèrement Booth.

« Vous serez mieux payé pour être venu pendant vos congés » ajouta Cullen. Il fallut à Booth toute sa volonté pour ne pas répondre 'Tu parles, mon cul que vous allez me payer', et il raccrocha après que Cullen eut mit fin à son appel.

S'il n'y avait pas eu Parker dans la pièce, Booth aurait bien aimé lancer quelques jurons bien sentis au téléphone. Cependant, après avoir regardé Parker il remarqua qu'il s'était endormi avec sa tête posée sur ses bras, repliés sur la table.

S'approchant de son fils et le prenant doucement, Booth le porta hors de la cuisine et dans le couloir vers sa chambre, où il le posa avec soin sur le lit. Fermant sans bruit la porte, Booth revint vers son téléphone et prit un carnet avec des numéros de baby-sitters. Rebecca était en vacances avec son petit ami, Drew, et il n'était pas question qu'elle revienne d'Aruba ou d'où que ce soit dans les prochaines heures. Booth prit le téléphone et composa un numéro.

Une heure et 17 appels plus tard, Booth s'assit sur le canapé, frustré et fatigué. Il n'arrivait pas à croire que sur dix-sept baby-sitters, aucune n'était disponible. On approchait de Thanksgiving, mais c'était encore dans une bonne semaine et demie. C'était ridicule, et il n'était pas question de laisser le FBI lui trouver une baby-sitter.

Booth grogna. « S'il vous plaît » murmura-t-il en se frottant les yeux. « Je préfère laisser Parker avec Bones pendant une semaine qu'avec quelqu'un que Cullen aurait choisi. »

Un instant plus tard, Booth releva la tête, un sourcil levé. C'était quelque chose auquel il n'aurait jamais pensé réfléchir. Mais bon, il n'aurait jamais pensé qu'ils pourraient devenir de si bons amis. Il lui faisait confiance, et elle était son dernier espoir… mais allait-elle accepter ?

Prenant de nouveau le téléphone, Booth appuya sur la touche de raccourci 2 et attendit alors que la sonnerie retentissait.

« Allo, » répondit la voix de Brennan.

« Bonjour Bones, » dit Booth, puis il ajouta faiblement, « c'est moi. »

« Je sais, » dit-elle. « Votre nom était écrit sur l'écran, c'est pourquoi j'ai répondu de cette manière. »

« Bien. » Booth leva les yeux au ciel. « Ecoutez, Bones, est-ce que je peux vous demander un immense service ? »

« Je suppose, » dit-elle, et Booth entendit du bruit derrière elle.

« Vous êtes au labo un dimanche ? »

« Non, je suis chez moi, » dit Brennan. « Et ce n'est pas un service que vous m'avez demandé. »

« Je sais, mais c'est quoi ce bruit ? »

« C'est une télévision, Booth. »

« Vous avez une télé ? » demanda Booth, surpris. « Depuis quand ? »

« Depuis… » Brennan hésita, et Booth attendit qu'elle continue. « Eh bien j'en avais une, mais elle ne fonctionnait plus. Et puis vous m'avez dit que je devais regarder tous ces films, alors je suppose que j'ai… » elle s'égarait et fut interrompue par le rire de Booth.

« Pas besoin d'être sur la défensive, » dit-il en riant. « Et depuis quand vous suivez mes conseils ? Sur ce genre de choses, en tout cas… »

« Vous ne vouliez pas me demander un service ? » Brennan ignora sa question.

« Oh ouais. » Booth se souvint pourquoi il appelait. "Hum… comme je vous l'ai dit Parker passe du temps ici, parce que Rebecca et Drew sont partis… quelque part en vacances, et Cullen vient de m'appeler, ils ont besoin de moi pour une urgence, je pense. Et je ne peux pas prendre Parker avec moi, et je ne trouve aucune baby-sitter, et je ne fais pas confiance à Cullen pour trouver quelqu'un. » Booth se rendit compte qu'il commençait à s'égarer. « Alors je me demandais simplement si peut-être vous voudriez le prendre pour un jour ou deux ? »

Il y eut un silence. Booth lui donna un instant. Elle ne répondit toujours pas. « Bones, vous êtes encore là ? »

« Je suis là, » dit-elle. « Vous voulez que je garde votre fils de 5 ans ? »

« Oui. »

« Pendant 2 jours ? »

« Oui. »

« Toute seule ? »

« Oui. »

« Un enfant ? Votre enfant ? »

« Oui. »

« Vous avez bu? »

« Oui… quoi? Non! » corrigea rapidement Booth. « Allez, Bones. »

« Vous me faites plus confiance qu'à quelqu'un que Cullen aurait choisi pour vous? » elle semblait sceptique.

« Oui, » insista Booth. « S'il vous plaît ? » ajouta-t-il, un peu désespéré, et l'entendant soupirer, il sut qu'il avait gagné. Il attendit patiemment sa réponse.

« Très bien, je vais le garder, » dit Brennan avec une légère réticence, « mais seulement pour vous rendre service et parce que je sais que vous le feriez pour moi. »

« Merci beaucoup, Bones ! » dit Booth, reconnaissant. « Je commençais à désespérer. »

« Je m'en doute. » Brennan sourit au soulagement dans la voix de son partenaire. « Alors, à partir de quand avez-vous besoin que je le garde ? »

« Hum… vous pensez que je pourrais le déposer demain matin ? »

« Très bien. A quelle heure ? »

« Je ne sais pas, peut-être 9 heures ? »

« Bien sûr. »

« Merci beaucoup, » répéta Booth. « Je vous dois une fière chandelle, Bones. »

« Oh oui, » confirma-t-elle. « Vous avez intérêt à être très gentil avec moi. »

« Je pourrais vous embrasser ! »

« Pas aussi gentil. »