PROLOGUE


Dans les ténèbres glacées de sa cellule, elle l'attend. Les hommes et leur folie ne la briseront pas. Il viendra. Rien d'autre ne compte. Alors elle l'attend. Parce qu'il ne sait pas encore, lui, qu'il doit la sauver, la délivrer de sa prison de fer et d'angoisse. Avant d'être sauvé à son tour. Il suffit qu'elle soit courageuse, qu'elle serre les dents encore un peu. Quelques heures de plus ou l'éternité toute entière, qu'importe. Il viendra, c'est écrit. Elle l'a vu.