Bonjour tout le monde, voici ma première fanfic. Cela faisait longtemps que je voulais me lancer mais je n'osais pas. Maintenant c'est fait. Soyez indulgents svp ! Bonne lecture…

Olivia est sur son divan, télé allumée, télécommande en main, changeant de chaîne toutes les trois secondes. Son repas sur le plateau posé sur la table basse est intact, ainsi que le verre de vin à côté. Elle n'a le cœur ni à manger ni à se divertir. Elle pense à lui, à cette femme blonde à son bureau, mais surtout à la main d'Elliot posée sur son épaule. Elle jette la télécommande sur la table basse, se lève et commence à arpenter le salon.

« Incroyable. Huit ans que nous travaillons ensemble, jamais il ne m'a touché comme ça ! »

Elle est en colère, la jalousie la submerge.

« Merde, pourquoi je réagis comme ça, on n'est pas mariés, on est juste équipiers ! »

Elle se laisse de nouveau tomber sur le divan, totalement perdue.

« Bon sang, c'est possible, ça ne peut pas être possible. »

Elle se rend compte à ce moment-là que si elle a rêvé d'Elliot en Orégon, dans cet hôpital, que si elle était si excitée de rentrer à New York et qui si elle est si furieuse en repensant à ce qui s'est passé plus tôt au bureau, il n'y a qu'une seule explication. Elle saisit sa tête dans ses mains, coudes sur ses genoux. Elle est plus désespérée qu'étonnée d'avoir découvert qu'elle est amoureuse de son équipier. Si elle ne fréquente plus d'hommes depuis bien longtemps ou qu'elle compare ceux qu'elle rencontre systématiquement à Elliot, il y a bien une raison. Mais maintenant qu'elle se l'avoue vraiment, c'est une autre histoire. Surtout, elle si dit que si il ressentait quelque chose pour elle, il aurait déjà fait un pas dans sa direction. Après tout il est divorcé maintenant.

« Je suis partie quatre semaines, et il saute sur la première fille qui passe. Ne rêve pas Olivia, cet homme n'est pas pour toi. »

Elle redresse la tête, et la secoue de gauche à droite, ne sachant pas si elle doit rire ou pleurer de cette situation.

Soudain un coup sur la porte la sort de ses pensées. Il est presque vingt deux heures, personne ne sait qu'elle est rentrée, à part Cragen et Porter. Elle se lève du divan et se dirige vers la porte.

« Qui est-ce ? »

C'est alors qu'elle entend cette voix profonde qui lui a tant manqué ces quatre dernières semaines. Il porte un jean bleu, une chemise noire et son blouson en cuir. Il est encore plus beau que dans ses souvenirs.

« C'est Elliot. »

Son cœur s'accélère juste à ces deux mots. Qu'est-ce qu'il fait là ? Comment sait-il qu'elle est rentrée ? Elle prend une grande inspiration et ouvre la porte. Alors il est là, avec sa carrure imposante et son regard perçant. Elle si dit qu'il est peut-être fâché, étant donné sa position. Ses pieds sont largeur d'épaules et ses mains sont ancrées dans ses poches.

« Tu es rentrée depuis longtemps ? »

Même pas un petit 'salut' ou 'ça va' se dit-elle. Il doit être fâché.

« Trois jours. »

Elle essaye de mettre de la confiance dans sa voix mais elle échoue.

« Et tu comptais me le faire savoir quand ? »

Là plus de doute, il est définitivement fâché.

« J'allais t'appeler mais je n'ai pas eu le temps encore. »

Elle ne comprend pas pourquoi sa voix est si petite, si fragile.

« Evidemment, une fois que tous les autres auraient été au courant, tu m'aurais informé. »

Ah si, elle sait.

Elle est partie, elle n'a rien dit.

Elle est revenue, elle n'a rien dit.

« Ecoute Elliot, je n'ai pas envie de me disputer avec toi ce soir. Je suis désolée de ne pas t'avoir appelé ok ! Maintenant soit tu as quelque chose à me dire soit tu rentres chez toi ! »

Olivia est de plus en plus irritée par Elliot. D'accord elle est partie sans dire au revoir, mais ça n'était pas pour le plaisir, elle n'avait pas eu le choix.

Elliot, qui n'a pas bougé d'un millimètre depuis qu'elle a ouvert la porte, devient de plus en plus rouge avec la colère montante. Soudain ses mains sont hors de ses poches. Son bras gauche tombe à son côté tandis que son droit se lève, l'index de sa main pointant dans la direction d'Olivia.

« Arrête de te foutre de moi Olivia ! »

Ses yeux s'élargissent à ses mots. Elle ne peut pas croire ce qu'elle vient d'entendre. Elle ouvre la bouche pour parler mais il l'arrête, son doigt revenant de nouveau, mais dans son visage cette fois-ci.

« Tu es venue au bureau, tu as parlé à Dany et à Cragen. Tu savais que j'étais là mais tu es partie ! »

Il hurle maintenant. Son visage est entièrement rouge, et il est à bout de souffle.

Olivia, quand à elle, est paralysée. Elle l'a déjà vu énervé, bien sûr, mais jamais contre elle, jamais autant en tout cas. Mais quand elle entend le mot 'Dany' sortir de sa bouche, son sang ne fait qu'un tour. Elle se met aussi à hurler, levant les bras au ciel pour intensifier chaque mot.

« Oui je t'ai vu, quand j'étais dans le bureau de Cragen, mais tu avais l'air très occupé, alors je n'ai pas voulu te déranger ! »

Elle n'a pas voulu le déranger. Il n'en croit pas ses oreilles. Il veut lui dire que c'est une excuse minable mais c'est le moment que choisit la voisine pour ouvrir sa porte.

« Il y a un problème Olivia ? »

Olivia se sent tout à coup extrêmement gênée. Elle s'avance gentiment de la vieille dame.

« Non madame Smith, tout va très bien. Merci de vous inquiéter. Et excusez-nous pour le bruit. »

La voisine fait un signe de la tête pour montrer qu'elle comprend et referme sa porte.

Olivia soupire doucement, se demandant silencieusement si la situation peut empirer. Et quand elle se retourne, Elliot n'est plus là. Mais quand elle regarde un peu mieux, elle l'aperçoit dans son salon, figé.

Elle pense alors que oui, la situation peut empirer.

A suivre… si vous le désirez…faites-moi savoir.