Bonjour,

Juste un petit message pour remercier l'adorable Melfique qui m'a redonné goût à l'écriture et qui sans le savoir m'a donné le courage de recommencer à mettre mes idées par écrits. C'est aussi grâce à elle que cette fanfiction a maintenant un titre :) ! Si vous ne connaissez pas encore la fanfiction "La Parguenaise" de Melfique, allez la lire ! Elle est sublime, c'est en la lisant que mon envie d'écriture est revenue !

L'univers appartient à J.K Rowling, je ne me contente de l'emprunter. L'héroïne est par contre de moi.


PROLOGUE -

Les eaux glaciales de la mer du Nord étaient agitées ce soir-là. Dans le ciel obscur, on pouvait parfaitement voir la lune, elle était pleine et c'était bien la seule source de lumière qu'il y avait au milieu de cet océan. Le reste du ciel était noir, aucunes étoiles ne brillaient. Mais au milieu de cette mer agitée, se trouvait un immense bâtiment noir, une sorte de tour enfoncée à même l'océan. Une forteresse imprenable, une forteresse dont personne ne pouvait s'échapper, la prison d'Azkaban. Les vagues avaient beau se jeter contre la forteresse et provoquer ainsi beaucoup de bruit, les cris qui se répercutaient sur les murs de la forteresse couvraient largement celui occasionné par les vagues. Plusieurs prisonniers hurlaient de terreur, de douleur, d'autres restaient silencieux, totalement vidés de leurs émotions.

Au fond de cette forteresse, dans une cellule recluse, un corps inerte gisait au sol. De longs cheveux bien trop sale pour qu'on ne puisse en détecter la couleur, étaient étalés sur le sol et se mélangeaient à l'eau qui s'était insinuée dans la cellule. Le prisonnier était recroquevillé sur lui-même et on pouvait entendre des gémissements sortir de sa bouche. Puis lentement, comme si le prisonnier utilisait les dernières forces qui lui restaient, il se retourna, face contre le sol et essaya tant bien que mal de se relever en s'appuyant sur ses mains. Mais à peine s'était-il éloigné du sol, qu'il s'écroula de nouveau en poussant un soupir. En se déplaçant ainsi, les cheveux du prisonnier avaient bougés et maintenant qu'il était couché sur le ventre, on pouvait apercevoir une tache noir sur sa nuque. Bien que quelques cheveux cachaient encore la nuque du prisonnier, la tache était assez perceptible. Ce n'était pas réellement une tache, mais plutôt un tatouage. De taille moyenne, il commençait au-dessus de la nuque du prisonnier et terminait au début du dos, il représentait un serpent sortant comme une langue de la bouche d'un crâne. La Marque des Ténèbres était tatouée sur la nuque du prisonnier.

« C'est l'heure de manger ! », tonna une voix dont les pas commençaient à se rapprocher de la cellule du prisonnier.

Le gardien, qui devait avoir une trentaine d'année et dont la barbe noire cachait pratiquement le bas de son visage poussa un juron et se précipita vers la porte de la cellule. Une silhouette qui semblait l'accompagner, resta en retrait, hors de la cellule. La silhouette flottait pratiquement, on ne pouvait distinguer son visage, car une cape le recouvrait entièrement. On ne pouvait voir que ses mains, elles étaient luisantes, grisâtres, visqueuses et couverte de croûtes. Il s'agissait d'un Détraqueur, un gardien de la prison d'Azkaban. D'habitude, les Détraqueurs étaient les seuls gardiens de la forteresse, mais certains jours, ils étaient accompagnés de sorciers, ces derniers se chargeaient de distribuer les repas aux prisonniers. Ils jetaient aussi un coup d'œil afin de voir si des prisonniers étaient morts entre temps. Aujourd'hui était justement un de ces jours-ci.

Le gardien qui avait ouvert la porte de la cellule après plusieurs sortilèges, se précipita vers le corps inerte et le retourna d'un coup et écarta tous les cheveux qui s'étalaient sur le visage du prisonnier. Qui au final, était plutôt une prisonnière. Son visage était d'un blanc cadavérique et ses lèvres étaient presque bleues. La seule couleur que l'on pouvait voir sur son visage, était celle de ses taches de rousseurs qui étaient présente un peu partout. Le gardien mit sa main au niveau du cou de la prisonnière afin de sentir si elle respirait encore, mais il poussa de nouveau un juron en se relevant précipitamment. Il pointa alors sa baguette sur la jeune femme et d'un mouvement de main, il la fit léviter et la fit sortir de sa cellule de cette manière.

Ils arpentèrent ainsi les couloirs de la prison, le corps de la prisonnière dont les pieds ne touchaient plus le sol, flottait. Le gardien était juste derrière elle, il tenait fermement sa baguette dans sa main droite et la pointait en direction de la prisonnière. Il marchait rapidement en poussant de temps en temps des jurons tout en regardant le corps qui se trouvait au-dessus de lui. Un peu plus loin du sorcier, toujours à l'écart, le Détraqueur les suivait, sa présence faisait frissonner et gémir de peur tous les prisonniers qu'ils croisaient. Au bout de plusieurs minutes, le sorcier arriva devant une porte, il abaissa alors doucement sa baguette pour faire descendre la prisonnière qui gisait de nouveau par terre. Puis alors que ses doigts se resserraient sur sa baguette, il fit un mouvement de sa main droite en direction de la poignée, et la porte s'ouvrit d'un coup sec. Le sorcier poussa un soupir, puis il se pencha en direction de la prisonnière, la porta dans ses bras et rentra dans la pièce. La porte se ferma brutalement derrière lui, laissant le Détraqueur dans le couloir.