Disclamer : Les personnages de One Piece ne m'appartiennent pas, sauf Emma ou autres possibilités d'apparitions furtives de personnages et/ou de lieux n'apparaissant pas dans le manga.

Je vous remercie déjà, aux personnes qui passeront sur cette première page.
Après moult hésitations, je me replonge dans l'écriture et comme tout lancement de fanfiction, j'ai une certaine appréhension. Vous n'allez pas me manger, moi de même ! (je viens de me faire une journée rempli de plats asiatique, je peux vous dire que je suis rassasiée.)
Bref, j'espère que vous apprécierez cette histoire légère et ce prologue pas très enthousiaste, je l'avoue. Mais l'humour va venir peu à peu. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques bonne ou mauvaise. Je prends tout.
Le chapitre 1 suivra assez rapidement pour vous mettre un peu plus dans le bain de l'aventure.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !


Prologue

Lassée de sa journée, la jeune femme referma la porte d'entrée à double tour, balança ses sacs au pied du porte manteau, suivit de ses converses. Elle alla d'un pas rapide s'avachir dans son canapé. Elle prit la télécommande et alluma la télévision. Elle zappa les chaines sans conviction. Elle attrapa un magazine au hasard qu'elle le feuilleta à la va vite, car lui non plus ne l'inspirait pas plus que ça.

Elle décida donc de se lever pour vérifier ses placards dans la cuisine, ainsi que son réfrigérateur. Rien ne lui faisait envie malgré la quantité de nourriture présente dans les contenus. La jeune femme soupira. Cette situation ne lui plaisait guère. Elle ne voulait pas sortir de sa tanière. Ressassant sa journée désagréable au travail, la dernière chose qu'elle souhaitait, était la compagnie du genre humain. Mais son ventre lui criait famine. En y repensant elle n'avait rien mangé à sa pause de midi. Elle lâcha quelques jurons en se souvenant du pourquoi «je n'ai pas pris mon repas». Elle se remit les idées en place avant de fulminer de plus belle.

Elle soupira de nouveau, même si son excitation de sortir était au raz de pâquerette, elle enfila ses chaussures, se couvra d'un long gilet gris, mit son sac en bandoulière sur son épaule droite, ré-ouvrit la porte et sortit de l'appartement. Elle ferma à clé son habitat, et descendit à grande allure les escaliers de son immeuble, pour partir à la recherche d'un met qui émoustillera ses papilles gustatives.

Elle laissa claquer le portail de sa résidence sans s'en rendre compte. Pour une fois, se dit-elle. Elle continua son chemin en direction de la pizzeria de son quartier. A peine avait-elle traversé la route, qu'elle percuta un homme imposant. Son corps fit un mouvement de recul sous l'impact. Elle n'eut pas le temps de relever la tête, que l'homme tournait dans un coin de rue. La jeune femme voulut s'excuser, le chercha du regard mais ne le trouva pas. Décidément c'était pas sa journée jusqu'au bout. Au vu du choc, il devait-être bien dodu et de grande taille. Tout ce qu'elle trouva de sa rencontre brutal fut une clef au sol. Intriguée par l'objet, elle le ramassa. A son contact, la clef se mit à étinceler. Soudain comme par magie, l'objet s'évapora. Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent de surprise. Elle tourna la tête de droite à gauche comme pour trouver un témoin de cet événement étrange.

Elle haussa les épaules et se contenta de continuer son chemin jusqu'à sa pizzeria. La jeune femme alla pour ouvrir la porte du restaurant, quand elle entendit des rires et des cris. Elle regarda derrière elle. Il n'y avait que le bruit lassant du passage des voitures, et leurs affreux phares qui l'aveuglaient. Elle supportait mal la lumière trop vive.

Elle passa outre cette hallucination, et ouvrit d'un coup sec la porte. Celle-ci entra dans un bar d'allure assez rustique, dont les occupants n'avaient aucune ressemblance avec les gens normaux de sa ville. Elle eut un doute, y avait-il une soirée costumée ? Elle hésita, et n'aimant pas forcément ce genre d'ambiance elle recula pour partir d'ici. Mais en faisant demi-tour, elle se rendit compte que le décors de la rue n'était plus vraiment le même. La monotonie du béton, des immeubles, du bruit des travaux, du cycle incessant des passages de voitures et autres moyens de transports, des hurlements de jeunes ivres avaient fait place à la fraîcheur de haut arbres dont on n'en voyait pas la cime, à la gaieté des passants, des constructions bien étranges, des bulles servant de moyen de déplacements... C'était un tout autre monde. La jeune femme observa ce spectacle, ne sachant plus où mettre les yeux. Elle sentit une vague de panique monter en elle.

-O-Ok... C'est quoi ce délire...? se demanda-t-elle en serrant les dents.