NdT: Voilà une nouvelle traduction de la langue de Shakespeare. J'espère que vous apprécierez...

Disclaimer: Bones ne m'appartient pas, je ne touche rien. L'histoire est de DOC3.

Chapitre 1

« Alors elle était énervée que tu n'aies pas empêché Zach d'aller en Irak ? Pas pour cette histoire d'avoir mis son père dans une prison fédérale ? » Cam le regardait avec incrédulité par-dessus la bouteille de bière alors qu'elle prenait une gorgée.

« Sérieusement. Je ne pouvais pas le croire non plus. Elle a dit que j'aurais dû l'arrêter, que j'ai encouragé une sorte de 'rite de passage mâle alpha'. » Booth secoua la tête et reprit sa bière des mains de Cam.

« Tu sais, je pensais vraiment que c'était la raison. Le fait qu'elle ne voulait pas choisir un remplacement et qu'elle faisait tout le travail de labo était une bonne indication qu'elle était en colère à cause de son père. Sans parler du fait que la température baissait d'une dizaine de degrés à chaque fois que tu entrais » finit-elle avec un sourire.

« Bien, merci. C'est gentil de le faire remarquer. » Son rire était sarcastique.

Penchant la tête sur le côté en réfléchissant, Cam pinça ses lèvres et le regarda un moment. « Eh bien… je pense que je pourrais la comprendre. Je veux dire, tu aurais pu l'arrêter tu sais. »

« Quoi ? Cam… allez sois réaliste. Tu ne peux pas sérieusement être d'accord avec elle » dit-il plus fort, posant sa bouteille plus brutalement qu'il ne l'aurait voulu. « Zack… ce n'est pas un enfant. Je ne suis pas responsable de lui aussi. »

« Comme tu es responsable d'elle ? » grogna-t-elle. « Booth, je suis sa chef et je ne suis pas responsable d'elle. » Quand il voulut l'interrompre, elle leva une main et dit : « Non, laisse-moi finir. J'ai dit que je pourrais la comprendre parce qu'elle a un côté protecteur quand il est question de Zack. Elle s'attend à ce que tu partages cette protection, c'est tout. Je ne dis pas que je pense que tu aurais dû essayer de l'arrêter… je dis juste qu'il t'admire beaucoup et qu'il t'aurait écouté si tu lui avais dit de rester. »

Elle sourit à son regard toujours sceptique et continua.

« Mais ça va entre vous maintenant hein ? Je n'ai pas besoin d'insister pour qu'elle aille sur le terrain avec toi ? »

« Ouais, tout va bien. Elle avait juste besoin de me punir un peu pour Zack, je suppose. » Il secoua la tête et plongea dans ses frites.

Tapotant sa joue de son index, Cam le regarda un moment, ouvrit et ferma la bouche 2 fois, se demandant si elle devait dire ce qu'elle pensait. Son honnêteté naturelle prit enfin le dessus.

« Tu avais peur. »

« Hein ? » demanda-t-il la bouche pleine de frites.

« Tu avais peur » répéta-t-elle, pointant son doigt vers lui cette fois. « Tu pensais qu'elle serait assez en colère pour stopper votre relation, rendre ce 'partenariat' strictement professionnel. » Ses yeux s'agrandirent alors qu'elle se rendait compte de la véracité de ses propres propos.

« Conneries Cam. Je n'avais pas peur, j'étais juste, tu sais, inquiet. J'étais inquiet que nous ne serions plus capables de faire une bonne équipe, si elle m'en voulait à propos de son père. Et qu'est-ce que tu veux dire par notre partenariat n'est pas 'strictement professionnel' ? » Maintenant Booth agitait un doigt dans sa direction.

« Ne t'énerve pas, je voulais juste dire que tu pourrais très bien faire ton travail et elle le sien indépendamment l'un de l'autre, sans toute la 'symbiose' que vous y mettez. Etre partenaires sur le terrain ne veut pas dire qu'elle doit quitter le labo pour t'aider à attraper les méchants, et tu n'as pas besoin de venir au Jeffersonian plusieurs fois par semaine pour avoir son expertise. Tu pourrais très bien avoir ce que tu veux par téléphone ou par e-mail, et… »

Booth leva la main pour l'interrompre alors qu'il sortait son téléphone de sa poche.

« Booth. Oui, monsieur, je suis en ville. Non, pas dans un bar, je suis au Diner. Deux bières. Je pars tout de suite, monsieur. » Il éteignit le téléphone et se leva.

« Boulot ? »

« Ouais, c'était Cullen. Il revient de vacances et a découvert qu'il avait une conférence de presse à 9h à propos du tueur au squelette d'argent. Laisse-moi te dire qu'il n'est pas enchanté. Je vais l'informer de tout. »

« Tu as besoin de moi? »

« Nan… il a dit qu'il voulait faire aussi court que possible. S'il a besoin de plus de détails sur la 'société secrète', j'appellerais Hodgins. En tout cas, Cam… merci. Tu sais, pour tout » dit-il en jetant des billets sur la table et mettant sa veste.

« Tu es un bon ami aussi, Seeley » dit-elle en souriant alors qu'il se dirigeait vers la porte, en faisant sonner la cloche.

Un amant consciencieux, un ami loyal, un enquêteur brillant… Seeley Booth était beaucoup de choses pour beaucoup de monde. Pour Cam Saroyan il avait été tous les 3 et plus encore, et elle en était reconnaissante. Ayant été engagée de manière romantique avec lui, elle était contente que ce soit derrière eux et qu'ils soient amis. Ni l'un ni l'autre n'était amoureux, malgré les nuits fantastiques, et ça pouvait couper court à une amitié rapidement, se dit-elle en finissant sa bière. Qu'il le sache ou non, et elle suspectait qu'il ne le savait pas, son cœur était entièrement à quelqu'un d'autre.

Glissant du tabouret, elle paya et sortit, souriant alors que l'air froid la décoiffait.

Fronçant les sourcils en regardant la plate-forme, Booth secoua la tête en vérifiant l'heure. Il n'était que 7h passés, 2 heures avant que la plupart de ses collègues n'arrive au Hoover, et il y avait déjà plusieurs membres de la 'brigade des fouines' au travail. Ca l'ennuyait que Bones et son équipe soient plus dévoués que la majorité des gens au FBI.

« Bones » appela-t-il en glissant sa carte magnétique dans le lecteur. « On doit y aller, on a une nouvelle affaire. »

« Booth ? » Elle leva les yeux. « Qu'est-ce que vous faites là si tôt ? »

« Pour votre information, j'ai eu un appel du bureau de Baltimore à 4h30 ce matin, pour savoir si je pouvais y aller dès que possible pour identifier un corps. Ce n'est pas parce que je ne me montre pas au Jeffersonian dès l'aube comme vous que je ne travaille pas avant 9h. »

« Quelqu'un est grognon d'avoir été réveillé par le téléphone » fit observer Jack dans un murmure, sans détacher ses yeux de son écran.

« J'étais déjà réveillé, merci beaucoup » répondit sèchement Booth.

« Ah… vous étiez réveillé à 4h30? Ca semble prometteur » dit Angela de son tabouret à côté de Jack.

« Dans ce cas, j'espère que votre raison d'être réveillé à 4h30 était aussi bonne que la mienne » dit Jack en haussant les sourcils avant de faire un clin d'œil à Angela.

« Très drôle les gars. Qui aurait su que je travaillais avec 2 Jerry Seinfield. Bones, allons-y. » Il indiqua son bureau, mais sa seule réponse fut de lever un sourcil dans sa direction.

Glissant de son tabouret Angela s'approcha à quelques mètres de lui et se tapota le menton d'une manière pensive. « Vous savez, j'imaginais Booth plus comme un couche-tard que comme un lève-tôt, pas toi, Bren ? »

Booth remercia en silence Bones de ne pas répondre avant de reprendre la parole. « Vous pourriez être encore plus déplacée, Angela ? » Quand elle voulut répondre il leva une main. « Ne répondez pas. »

Comme s'il n'avait rien dit, Angela continua. « Bien sûr, il pourrait avoir rencontré quelqu'un … quelqu'un qui lui fasse découvrir de nouvelles aventures… »

« C'est bon, Angela, sérieusement » dit-il la main sur sa hanche. C'était une des attitudes qu'il utilisait le plus avec les suspects pendant les interrogatoires, pour exposer subtilement son arme et son badge et les convaincre de le prendre au sérieux. Une attitude qui avait migré au labo.

Angela, cependant, n'y prêta pas attention. « Je suppose que je vais devoir le sentir alors. »

« Quoi ? » Booth fut rejoint par Hodgins et Zack, tous deux incrédules, alors qu'ils tournaient tous la tête dans sa direction.

« C'est très simple » continua-t-elle avec un mouvement de la main. « Quand Booth était avec Tessa, je sentais son parfum sur lui tous les matins, des gardénias avec un soupçon de citron. C'était féminin, avec une note pure et rafraîchissante. »

« Vous pouvez sentir ça ? » Booth ne savait pas s'il devait être horrifié ou impressionné.

« Bien sûr. Et quand vous étiez avec Rebecca je sentais toujours un soupçon de son parfum aussi… quelque chose d'épicé, avec une forte note de vanille. »

Il penchait plutôt vers horrifié.

« Maintenant Cam, ce n'était pas plus compliqué. » Elle regarda autour d'elle pour s'assurer que sa chef n'était pas dans le coin. Ne voyant pas la pathologiste, son visage se fendit en un grand sourire.

« Angela… » grogna-t-il. Les 2 mains sur les hanches cette fois.

« Le Dr Saroyan ne porte pas de parfum. Elle m'a dit une fois que certaines senteurs lui donnaient des migraines alors elle évite d'en mettre » ajouta Zack, voulant contribuer à la conversation. Au regard meurtrier de Booth, il revint à sa table pour terminer son examen des os.

« Shampooing Aveda romarin-menthe. »

« A-quoi ? » Booth n'avait pas pu s'empêcher de demander. C'était comme de ne pouvoir détacher ses yeux d'un accident.

« Aveda. C'est une ligne de produits que Cam utilise. Elle s'en tient souvent au Romarin-menthe. Et ça, mon cher Agent Booth, ça vous colle à la peau. Alors… » Angela diminua l'espace entre eux sur la plate-forme.

Booth sentit un frisson de peur dans sa moelle épinière. Il voulut reculer mais ses jambes ne coopérèrent pas assez vite.

Avant qu'il ait pu réagir, son nez était au niveau du col de sa chemise, et il la vit humer. Les yeux fermés, elle recula de quelques pas avant de lever la tête vers lui avec un froncement de sourcils.

« American Crew, après-rasage, avec un rien de Aqua Di Gio d'Armani. Tout Booth. Seulement Booth. » Sa déception visible à son apparent manque de compagnie matinale l'aurait fait rire dans d'autres circonstances.

« Hah ! J'étais réveillé à 4h30 parce que Parker a passé la nuit chez moi et a fait un cauchemar vers 4h, non pas que ça soit vos oignons. » Il agita un doigt devant elle, puis se passa une main sur le visage. Ce n'était pas de cette manière qu'il aurait voulu commencer sa journée de travail.

« Ce qui explique le soupçon de sirop… » Il entendit Angela alors qu'elle remontait sur son tabouret.

« Bones ! Allons-y. Plus tôt on va à Baltimore, plus tôt on sera revenus. » S'approchant rapidement d'elle, il attrapa son coude et la tira vers son bureau.

Alors qu'ils marchaient, il lui dit à l'oreille : « Merci beaucoup pour tout à l'heure. Vous auriez pu intervenir. »

« Je ne sais pas pourquoi vous êtes si gêné. Je trouve les capacités d'Angela fascinantes. »

« Vous saviez ? » Il tourna un visage mortifié vers elle alors qu'ils passaient sa porte. Elle ignora le regard en enlevant sa blouse et enfilant sa veste. Attrapant son sac, elle le dépassa, s'arrêtant pour dire par-dessus son épaule. « Bien sûr que je savais, Booth. Pas les détails de vos activités du matin, mais je connaissais les facultés olfactives d'Angela. »

Booth ressentit un léger réconfort au fait qu'Angela n'avait pas partagé ce qu'elle pensait de ses activités matinales avec Bones jusqu'à aujourd'hui. C'était déjà assez dingue d'entendre Angela parler de ses ex à toutes les fouines présentes, mais ça aurait été encore pire de savoir si elle en avait parlé à Bones avant aujourd'hui.

« Alors tout ce temps vous saviez qu'elle était une sorte de savant de l'odorat, et vous n'avez pas pensé à me le dire ? »

« Ce n'est pas venu dans la conversation. »

Booth décida de laisser tomber. Ne pas en faire tout un plat cacherait le fait que ça l'effrayait. Ce qu'Angela n'avait pas dit, mais qui lui était venu à l'esprit, c'est que si lui et Bones obéissaient un jour à leur attirance omniprésente, Angela le saurait immédiatement. Non pas qu'il avait prévu quoi que ce soit avec Bones, non. Leur amitié à elle seule était un champ de mines dans lequel il pouvait à peine se déplacer les bons jours… une relation romantique serait s'exposer à quelque chose dont il n'était pas sûr de sortir vivant. Au moins pas avec son cœur intact. Ou son équilibre mental.

« Vous avez couché avec elle. »

Le trajet vers D.C. avait été silencieux jusqu'à maintenant. Le soleil se couchait sur sa droite, par-dessus l'épaule de Bones, et Booth appréciait le voyage. Leur déplacement à Baltimore leur avait pris la journée, mais ils n'auraient sans doute pas à y retourner. L'équipe de scène de crime du FBI déposerait tout ce qui avait été collecté dans l'entrepôt abandonné au Jeffersonian, puis Brennan et le reste de l'équipe y travailleraient dès le lendemain matin. L'enquêteur en charge était une vieille amie, et Booth supposa que c'était le 'elle' avec qui il était censé avoir couché.

« Contrairement à ce qu'on croit, Bones, je ne suis pas une sorte de coureur de jupons. L'agent Fletcher et moi étions à l'académie ensemble. Nous sommes de vieux amis, c'est tout. D'où tenez-vous cette idée? »

« Je l'ai su par la manière dont vous interagissez, Booth. Je ne vous juge pas, je fais juste une observation. Le nombre de partenaires sexuels que vous avez connus n'a pas de rapport avec votre valeur, et, en fait, des contacts sexuels fréquents avec les membres du sexe opposé vous aident à accroître vos capacités à être un bon amant, donc… »

« C'est bon, Bones ! Je n'ai pas besoin de l'explication anthropologique sur pourquoi c'est bien d'avoir plusieurs partenaires. Et quelles 'interactions' avez-vous vues entre Sam et moi qui vous ont menée à cette conclusion ? »

Il ne savait pas pourquoi il continuait cette conversation. En général, il évitait autant que possible le sujet du sexe quand elle était dans le coin. Elle pensait qu'il était embarrassé, mais en fait il trouvait plus simple d'éviter les territoires dangereux. Parler de sexe, avec elle, pourrait mener à des pensées de sexe avec elle. Leur dernière conversation à ce sujet était au Diner après l'affaire bizarre des poneys, et il avait espéré que ce serait leur dernière conversation à propos de quoi que ce soit de sexuel. C'était un terrain instable, le bord émietté d'un ravin sans fond, où ils se tenaient quand la discussion entre eux devenait plus intime. De plus en plus souvent ces derniers temps, il éprouvait le besoin de les éloigner du précipice.

Elle semblait inconsciente du danger, et parler comme si elle exposait des preuves.

« D'abord, elle vous appelle 'Seeley', ce que seules les femmes avec qui vous avez couché semblent faire. »

« Ma mère m'appelle 'Seeley', Bones, n'allez pas par là. »

« Ca ne compte pas. Et deuxièmement, elle vous a serré la main avec ses 2 mains. Une poignée de mains aurait signifié du respect et une relation de nature professionnelle, alors qu'utiliser ses 2 mains veut dire que si vous ne vous étiez pas rencontrés dans un cadre professionnel – c'est-à-dire une scène de crime – elle vous aurez étreint, probablement de ses 2 bras, avec un contact frontal total du corps. » Elle avait un petit sourire en coin.

Booth commençait à se sentir nerveux. D'abord il avait pensé que ce serait une autre des tentatives vaines de Bones d'utiliser la psychologie, sous le coaching d'Angela sans doute, et elle était en général mauvaise à ce jeu. Cette fois… sa description de la poignée de mains et son interprétation étaient exactes. Avant qu'il ait pu prendre le contrôle de la conversation, elle continua.

« Et troisièmement, elle vous a touché à plusieurs reprises pendant la discussion. Votre avant-bras 3 fois et votre biceps 2. C'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille. » Elle semblait extrêmement satisfaite de son interprétation. Booth regardait la route, espérant que s'il l'ignorait elle reviendrait à un quelconque livre qu'elle lisait. Un livre… Il se tourna vers elle.

« Bones, disons que vous avez raison à propos de Sam. Disons qu'elle et moi nous sommes 'vus' il y a un certain temps. D'où exactement sortez-vous tout ça à propos du langage corporel ? »

« De ce livre que j'ai acheté, pendant ma séance de dédicaces. Il s'appelle 'Les indices que nous manquons – Révélations non verbales dans un monde verbal'. Je l'ai pris en pensant que je devrais lire le langage du corps de nos suspects quand nous les interrogeons – enfin, quand vous les interrogez. Je n'ai pas encore eu l'occasion de me servir de ce que j'ai appris sur un suspect, alors j'essaie sur les personnes autour de moi. » Elle répondit comme si c'était quelque chose de tout à fait normal pour elle.

« Vous vous rendez compte que c'est de la psychologie, hein ? Et que vous détestez la psychologie ? »

« En fait l'auteur utilise une approche très scientifique. Des milliers d'études ont été menées sur le langage corporel, Booth, et c'est comme toute autre analyse, avec des échantillons significatifs et des probabilités. »

Elle l'avait perdu après 'approche scientifique'. La conséquence était par contre assez claire pour Booth, malheureusement. Si elle acquérait la capacité de lire le langage corporel – et Booth n'avait aucun doute que son génie fût illimité et pouvait s'étendre à ce domaine si elle s'y appliquait – alors elle allait commencer à interpréter chaque mouvement qu'il faisait. Chaque toucher en bas de son dos quand la faisait passer une porte, chaque main sur son bras en support quand les infos mentionnaient l'affaire de son père, chaque 'guy hug' dont il avait besoin bien plus qu'elle.

Tardivement, il se rendit compte qu'elle lui avait posé une question. « Quoi ? »

« Je disais, est-ce que j'ai raison à propos de l'agent Fletcher ? Est-ce que vous avez couché avec elle 'il y a un certain temps' quoi que cela veuille dire ? »

« Absolument pas, Bones. Vous avez faux sur ce coup-là. J'ai aidé Sam avec son cours de tir, et elle m'en a été reconnaissante, sinon elle n'aurait pas réussi l'académie, c'est tout.

« Oh » répondit-elle, clairement déçue, mais seulement un instant. Il revint à la route, et soupira silencieusement de soulagement. Il avait aidé Samantha, et donc il n'avait pas menti. Techniquement. Il avait simplement oublié de mentionner les manières créatives dont elle l'avait remercié, toutes ces nuits dans son lit.