TOUTE BLANCHE Lisa Barcq (lisa.barcq@voila.fr)

Titre : Toute Blanche

Auteur : Lisa Barcq

Adresse e-mail : toujours la même, lisa.barcq@voila.fr

Résumé : Cette fic fait partie de la suite de songfics intitulée de manière très originale Fics en musique. Elle en constitue d'ailleurs le premier chapitre. Le début se passe à la fin de la septième année de Harry à Poudlard. J'ai pas grand chose à ajouter. Ah si ! SPOILERS DU CINQUIEME TOME !

Rating : G.

Pairing : Lisez, et vous verrez. Un petit triangle amoureux (Quelle originalité !)

Feedback : une petite review, ça coûte pas grand chose et ça fait toujours plaisir à l'auteur (en l'occurrence, MOI !)

Note : Ceci est une songfic, basée sur une chanson de Serge Lama appelée Toute blanche. Pas de préjugés s'il vous plait ! Les paroles sont superbes, et même si Lama est un 'vieux ringard', il a fait et fait encore de superbes chansons, comme l'enfant au piano, l'esclave ou une île. Si vous me mailez, je peux vous envoyer quelques midis de ce chanteur.

Disclaimer : HP, ses amis et ses ennemis sont à JK Rowling ! Je promets que je lui rendrais en bon état après utilisation et qu'elle pourra encore s'en servir pour le tome VI à une condition : elle a tué Sirius, qu'elle me garde Draco en vie encore un peu. Si je touchais de l'argent pour cette fic, j'irais m'installer toute seule dans un igloo en Alaska (avec une connexion Internet, il va sans dire), mais malheureusement, ce n'est pas le cas. Alors ne me faites pas de procès, merci. La chanson est à Serge Lama, en tout cas les paroles et l'interprétation originale, et la musique est de Alice Donna.

Cela faisait trois mois qu'il était avec elle, et il ne lui avait jamais dit. Il n'avait jamais osé prononcer ces quelques mots qui pouvaient faire tant de mal. Mais depuis la mort de Sirius deux ans auparavant, tout avait changé. Il s'était rendu compte de l'importance des gens qui gravitaient autour de lui. Dans la bataille contre Voldemort, beaucoup avaient laissé leur vie, mais cette première mort l'avait beaucoup ébranlé. Sirius avait toujours été invulnérable à ses yeux.

Une autre mort l'avait fait comprendre l'importance du moment présent : celle de Neville Longbottom. Il avait beaucoup parlé avec sa grand-mère, et avait beaucoup de choses sur son camarade qu'il n'avait jamais sues. Et maintenant, il comprenait qu'il lui fallait profiter d'Hermione tant qu'elle était là. Elle ne mourrait pas, bien entendu, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Il entra dans la salle commune. Là il vit Ron qui lui dit qu'Hermione était partie marcher au bord du lac. Harry était sur un nuage. Le destin faisait bien les choses : il voulait justement l'emmener là-bas pour lui parler. Il préparait ses mots : « Hermione, je voulais simplement te dire que… je t'aime. » Oui, ça sonnait bien, c'était exactement ce qu'il lui dirait.

Il marcha lentement, afin de profiter de ce beau dimanche de mai. Il la trouva enfin, allongée au bord du lac, les yeux clos, un livre ouvert à côté d'elle. Ses longs cheveux bruns était réunis en un chignon, tenus par un crayon, dont quelques mèches sortaient. Il s'assit à côté, puis s'allongea pour lui murmurer : « tu sais Hermione, je t'aime ». Mais elle ne se réveilla pas. Il la secoua doucement en prononçant son prénom. Mais elle ne se réveillait toujours pas. Harry la regarda de plus près. Elle ne respirait pas, et son cœur ne battait plus.

Il ne parvenait pas à savoir si la rage et la colère l'emportaient sur la tristesse ou le contraire. Il avait osé. Il était entré dans Poudlard et l'avait tuée ! Et tout cela était sa faute. Il aurait voulu pleurer, mais ne pouvait pas. C'était fini. Rien de plus, rien de moins. Et les larmes ne serviraient à rien.

Ron frappa à la porte du dortoir des filles. Personne ne répondit. « Bah, se dit-il, Hermione ne m'en voudra pas si je lui emprunte son livre de potions ». Il entra et vit Hermione, étendue sur son lit. Elle était blanche. Il lui mit la main sur le front. Elle était toute froide. « Non ! Pas ça ! ». Ron vit alors un mot sur la table de chevet.

Cela ne sert plus à rien d'essayer. Je m'en vais. Tout est de ma faute. Mes parents, Cédric, Sirius, Neville, et maintenant Hermione. Tous comptaient pour moi. C'est pour ça qu'ils sont morts, à cause de moi. Je ne m'en veux pas, je lui en veux. Mais je ne veux pas que cela arrive à d'autres. Oubliez-moi. Adieu.

Harry.

Ron courut jusqu'au bureau de Dumbledore. Il lui expliqua la situation et lui montra la lettre. Le directeur se mit violemment en colère.

*~*~~*~*~~*~*

Ron regarda la dernière fois la photo. Il sentit une main sur son épaule. Il se retourna doucement. Une belle jeune femme le regardait timidement en souriant doucement. Elle avait de longs cheveux blonds frisés et des yeux bleus en amande. Elle demanda doucement :

- Tu penses encore à elle, n'est-ce pas ?

- Ecoute, Melina, je sais que je ne devrais pas, tu sais que je t'aime, mais cette chanson est encore passée à la radio. Je ne sais pas pourquoi elle passe tous les ans pour le 13 mai, date de sa mort, mais à chaque fois…

- Ron, tu sais que je ne t'en veux pas.

Elle le prit doucement dans ses bras. Malgré un mariage arrangé, elle l'aimait. Elle avait compris qui programmait cette chanson à la radio. Elle le savait depuis le début, et même si Ron le croyait mort, elle savait qu'il vivait encore. Harry. Elle ne le connaissait pas personnellement, mais elle savait que quand il aurait accompli la mission qu'il s'était donnée, il reviendrait.

Elle entendait Ron murmurer :

Toute blanche

Dans ton habit du dimanche

Ils t'ont glissée sous les planches

Avec un chagrin immense

Ils ont fermé tes yeux

Pour l'éternité

La porte s'ouvrit. Melina l'entendit, mais pas Ron. Elle tourna la tête vers l'entrée et le vit. Harry Potter. Elle avait vu des photos de lui. Même couvert de boue et de blessures, il avait le même visage. Le visiteur se mit à chanter doucement avec Ron.

Le cœur blême

Je me suis penché quand même

Pour te souffler mon haleine

Mettre du sang dans tes veines

Te réchauffer un peu

Tu n'as pas bougé

Ron releva la tête et le vit à son tour. Etonné à l'extrême, la bouche ouverte, il le regarda un moment avant de continuer à chanter :

Ce dimanche

J'y pense encore, mais je flanche

Je t'ai porté des pervenches

Pour parfumer ton silence

Le ciel pour la circonstance

S'est habillé d'éternité…

Lisa : alors vous en pensez quoi ?

Lecteur : que je vais appuyer sur le petit bouton go en dessous !

Lisa : merci, lecteur bien aimé. A plus pour de nouvelles aventures ! (et un nouvel enterrement si vous voulez tout savoir).