Voici ma toute première fanfiction. J'espère que vous serez indulgents mais que vous apprécierez quand même mon travail. Je ne prévois pas de délais précit pour updater. Les chapitres arriveront en temps et lieu, et quand j'en aurai le temps. Je promet toutefois de ne pas vous faire languir des semaines durant.

Bon alors je me dois de dire que les personnages de cette fanfiction appartienne tous à la fantastique JK Rowling que je félicite d'ailleurs pour ses livres supers. Et je tiens aussi à dire que cette histoire ne me rapporte rien.

Voilà Bonne Lecture... Sandra

Prologue

Hermione Granger était une fille brillante. Même beaucoup plus que la moyenne. Elle avait de longs cheveux bruns ondulés et épais qui lui retombaient sur les épaules. Née de parents moldus, elle avait découvert à l'âge de onze ans qu'elle était, à son grand étonnement, une sorcière. Jamais elle n'aurait pût s'imaginer avoir des pouvoirs magiques mais surtout, elle n'aurait jamais cru faire partie des étudiants les plus performants. En fait, tout ce qu'elle savait, elle l'avait appris des ses livres et de ses grimoires. Ses hautes notes et son talent sublime lui avait attribué le titre de ''Miss-je-sais-tout''. Pas qu'elle s'en plaignait, mais à force de se faire traiter de nom, elle avait dût s'y faire et à présent, elle n'y faisait même plus attention. Enfin.. c'était pour la plupart des méchants surnom qu'on lui accordait, parce que parmis tous, l'un d'eux lui faisait encore mal. Il s'agissait de ''Sang-de-Bourbe''. Ce surnom si cruel, utilisé pour évoquer méchamment le fait qu'elle ait des parents moldus, sortait de la bouche de Malefoy aussi souvent qu'il en avait l'occasion.

Drago Malefoy. Ennemi juré d'Hermione. L'être le plus infâme et le plus odieux que Poudlard n'ait jamais gardé entre ses murs. Ce jeune blond agissait comme si il était le sorcier le plus fantastique que Serpentard n'ait jamais eu. D'ailleurs, son titre de ''Prince-des-Serpentards'' lui allait à merveille. Ses paroles et ses menaces auprès de tout ceux qu'il haïssait le prouvais. Tout les Gryffondors, en particulier Hermione, pouvaient l'affirmer, et avec grand plaisir, que Malefoy était une belle ordure. Ses yeux gris qui lancaient des regards glacials au moindre moment, ses deux acolytes Crabbe et Goyle, deux grands idiots jouflus qui le suivaient pratiquemment partout, et son sang dit ''pur'', grâce à ses parents qui étaient sorciers eux aussi, avaient faits de lui le jeune étudiant le plus redouté du château.

Malefoy ne manquait pas une occasion de prouver à Hermione combien il la détestait. À elle et à tout les autres Gryffondors. Chaque jour, lorsqu'il entrait dans la Grande Salle suivit de près par ses deux idiots de limaces, il lui lancait un regard noir rempli de haine et de dégout accompagné par son sourire sans émotion comme lui seul en connaissait le secret. La jeune fille soutenait toujours son regard pour prouver qu'il ne lui faisait pas peur, bien qu'elle avait chaque fois une boule dans la gorge l'obligeant à déglutir difficilement.

Un matin, alors qu'elle était assise à la table des rouges et ors, couleurs représentant les Gryffondors, elle déjeunait tranquillement entourée de ses deux meilleurs amis. À sa gauche, le garçon était assez grand, des cheveux noirs moyennement long formait une masse inégale sur son crâne. Caché par son cuir chevelu indomptable, il y avait une fine cicatrice en forme d'éclair sur son front. Résultat d'un sort mortel manqué lancé par le mage noir le plus puissant de tout les temps : Voldemort. C'était d'ailleurs le seul qui n'ait jamais survécu après un tel sortilège impardonnable. C'est pour cette raison qu'on l'appelait aussi ''Le Survivant''. Derrière ses lunettes noires se cachaient des yeux verts perçants où on pouvait lire de l'honnêteté, qualité dominante chez l'adolescent, ainsi que du courage. Un peu trop de courage. Un jeune homme déterminé connu sous le nom de Harry Potter. À la droite de la jeune fille, il y avait un autre de ses amis. Il s'agissait de Ronald Weasley, appelé amicalement Ron. C'était un garçon aux cheveux roux et au nez parsemé de tâches de rousseurs. Il était sensiblement plus grand que Harry mais possédait toutefois le même caractère de petit malfaiteur, quoiqu'un peu moins courageux. Il avait le don incroyable de toujours se mettre les pieds dans les plats. Les trois Gryffondors étaient toujours ensemble. Lorsqu'Hermione était à la bibliothèque, les deux amis ne la suivaient pas et bien sur, la jeune fille ne suivait jamais les deux garçons quand ils préparaient un mauvais coup, elle essayait plutôt de les en empêcher, mais sinon, ils ne se séparaient que très rarement.

Alors que les trois inséparables bavardaient gaiement contre Malefoy, Ron prit un croissant et en fourra la moitié dans sa bouche.

- Moi je trouve ça injuste que Rogue ne le pénalise jamais, c'est vrai, il est injuste !

Severus Rogue était le professeur de potions. Il avait un air froid et sans vie. C'était le professeur le plus détesté parmis les étudiants, en excluant les Serpentards.

- Ron, tu pourrais pas avaler ton croissant avant de parler, c'est assez écoeurant de voir la nourriture tourner dans ta bouche.

Le garçon lui fit un sourire sarcastique. Hermione avait l'habitude de son comportement. Elle le ramenait à l'ordre un nombre incalculabre de fois en une seule journée. Le jeune roux avait une attitude indomptable mais il restait quand même, pour Hermione, un ami fantastique.

Ron avala sa bouchée entre deux gorgées de jus de citrouille puis il continua.

- C'est vrai ! Il est toujours de son côté et du côté de ces affreux Serpentards, dit-il avec un air de dégout. J'aimerais parfois qu'il nous laisse tranquille l'espace d'un cours.

- Tu oublies qu'il est le directeur de leur maison, dit Harry en se penchant vers l'avant afin de voir son ami. Et il est bien trop heureux de nous enlever des points.

- Moi j'aimerais bien savoir à quoi pense Malefoy, dit la brunette en croquant dans une rotie.

Les deux garçons se regardèrent intrigués. Ron, ne comprenant pas trop où elle voulait en venir, l'inscita à continuer.

- Eh bien, je suis simplement curieuse. Je voudrais savoir ce qu'il peut se passer dans sa tête.

- Ce qu'il se passe dans sa tête ? dit Harry avec un sourire. Il ne se passe rien dutout dans la tête de Malefoy !

Sur ces mots, le concerné entra dans la Grande Salle et comme à son habitude, le blond platine fixa Hermione avec son regard glacial. Celle-ci, se questionnant encore à propos de la vie du Serpentard, le remarqua. Comme elle venait tout juste de parler de lui, elle se sentit mal à l'aise et elle baissa rapidement les yeux lorsqu'ils croisèrent ceux de Malefoy. Ce dernier, satisfait d'avoir dominé ne serait-ce que quelques secondes, afficha un sourire victorieux sur son visage pâle et alla s'asseoir à sa table, toujours suivit de ses imbéciles d'amis. Hermione, elle, se maudissait d'avoir montrée de la faiblesse et elle se jura que plus jamais cette situation ne se reproduirait. Elle se jura aussi, par la même occasion, qu'en ce début d'année, elle ne se laisserait plus marcher sur les pieds par cet être méchant au coeur de pierre. Harry remarqua sa mine piteuse et ses joues légèrement rosies par la honte d'avoir flanchée.

- Qu'est-ce qui se passe ? lui demanda t'il inquiet.

Il n'était pas question pour la jeune fille d'admettre qu'elle avait montrée de la faiblesse. Elle le savait au fond d'elle-même mais elle refusait que les autres le sache, comme pour se convraincre elle-même.

- Rien.

Elle s'empara de son verre de jus de citrouille et le vida d'un trait. Son air déterminé à ne rien dire dissuada son ami à la questionner davantage. Il sentait qu'il était plus sage de se taire et d'oublier ce petit moment.

La fin du petit déjeuner se déroula normalement. Ron renversa son verre de jus sur la table et que Harry passa très près de tomber sur le dos en bas du banc tellement il riait. On aurait pu croire que plus personne ne pensait à Malefoy mais c'était faux. Hermione y pensait encore et d'ailleurs, le Serpentard occupait toutes ses pensées. Elle ne voulait pas se comporter et réagir comme les autres années, et ne se contenter que de soutenir son regard. Non ! Elle voulait lui répondre afin qu'il ne sache plus quoi dire. Elle voulait l'humilier au moins une fois afin de lui rendre la monnaie de sa pièce. Ce n'était pas dans les habitudes de la jeune intéllectuelle de penser de la sorte mais toutes ces années à se faire humilier et rabaisser, et à se faire traiter comme une moins que rien, elle voulait sa revanche. Elle voulait aussi à tout prix respecter la promesse qu'elle s'était faite un peu plus tôt.

Hermione se leva afin de quitter la Grande Salle. Elle adressa un sourire à ses deux amis qui la rejoindrait à la Salle Commune dès qu'ils auraient terminer leur repas. Elle franchit la porte sans un regard derrière, elle n'aperçue donc pas Malefoy qui se dirigeait lui aussi vers la sortie. Elle marchait dans le couloir menant à sa Salle Commune alors qu'elle entendit des pas derrière elle. Curieuse, elle s'arrêta et tourna la tête afin de savoir qui pouvait bien emprunter le même chemin qu'elle. Dressé devant elle, Draco Malefoy avait le dos appuyé contre le mur et il fixait le vide devant lui, un sourire mesquin pendu à ses lèvres. En le voyant, la jeune fille fut surprise et elle le regarda, la bouche entre-ouverte.

- Alors Granger, on a peur de moi maintenant ? dit-il en fixant toujours le vide.

Il faisait hallusion au début du petit déjeuner, lorsqu'elle avait baisser les yeux. Hermione paniqua intérieurement. Il n'y avait personne d'autre dans le couloir et elle se demandait ce qu'il pourrait bien lui faire. Mais elle se souvenu tout à coup de sa promesse. Elle ne devait pas paraître inférieur, il fallait qu'elle se ressaisisse.

- Ne rêve pas Malefoy, jamais je n'aurai peur de toi ! lui lanca-t'elle férocement.

Son air était trop féroce, plus qu'à l'ordinaire, et il sonnait faux. Elle essayait de cacher sa peur. Le grand blond l'avait bien deviné. La crainte se lisait dans les yeux de la jeune fille qui était apparemment terrifiée à l'idée de se retrouver toute seule dans un couloir du chateau avec son pire ennemi.

- Ne te fâche pas Granger, je fais juste te poser une question.

Puis, il la regarda à nouveau avec son regard si froid et si perçant. Il fit un pas vers elle, ce qui l'alerta encore plus. Elle devait rester sur ses gardes, elle fit donc un pas vers l'arrière, instinctivement.

- Je savais que tu avais peur de moi, sale Sang-de-Bourbe ! lui cracha-t'il au visage avec son éternel sourire de satisfaction scotchée à ses lèvres.

Hermione ne put en supporter davantage. Non seulement elle était seule en sa présence, il la regardait comme si elle n'était qu'une vulgaire moins que rien, mais il avait oser la traiter de ce surnom si cruel. Elle se retourna à temps pour cacher ses larmes de Malefoy. Elle ne voulait pas qu'il la voit pleurer. Ne pouvant plus rester près de lui, elle se mit à courir aussi rapidement que lui permettaient ses jambes. De son côté, le garçon devina qu'elle était en pleurs et il afficha de nouveau son sourire victorieux, content de lui-même de l'avoir blessée. Il se retourna et reparti dans la direction opposée. Hermione, elle, passa près de s'effondrer sur le sol à plusieurs reprises à cause de sa vue diminuée par les larmes. Elle ne s'arrêta de courir qu'une fois rendue devant le portrait de la dame en rose qui gardait l'entrée de la Salle Commune des Gryffondors. Hermione prononca le mot de passe et attendit que la dame la laisse passer au plus vite. Cette dernière, inquiète, dévisagea la jeune étudiante l'espace d'une seconde. Elle hésita puis fit finalement, fit pivoter le portrait, laissant place à l'entrée de la Salle Commune. Hermione s'y engrouffra rapidement et elle monta les marches menant au dortoir des filles. Essouflée de sa course, le visage en pleurs par les propos de Malefoy, elle se laissa glisser, dos contre le mur, sur le plancher. Reprenant tranquillement une respiration normale, le visage entre les mains, elle s'en voulu énormément. Elle était incapable de tenir tête à Malefoy. Il avait toujours le dessus sur elle et s'était insupportable. Si seulement était pouvait trouver quelque chose qui le blessait autant que lui pouvait la blesser elle. Si seulement…