Avant...

Un jeune garçon aux cheveux bruns coupés courts dévisageai un homme aux cheveux mi-long dorés, qui souriait attendri.

«-wi-k-ilan? (Qui es-tu?)

-Je suis France, une nation comme toi.

-Ah...

-Voudrais-tu être ma colonie?»

L'algérien toisa la main tendu devant lui, et finit par se décider.

«-Na-âm, je suis Algérie, enchanté...

-Oh tu es si mignoooon! Allez viens mon grand je vais te montrer mon magnifique pays!»

OoOoOoOoOoO

Après...

19 mars 1962:

Il pleut. Pourtant deux hommes se tenait là.

L'un avait l'air désespéré alors que l'autre restait stoïque.

«-Algérie...pourquoi...

-Désolé France...»

Le maghrébin s'approcha de l'européen, qui avait du mal à tenir debout, et posa sa main sur son épaule.

«-Je suis un pays indépendant désormais.»

Le regard déterminé du maghrébin fut un coup de poignard en plein cœur pour Francis, qui observa son ancienne colonie partir. Les larmes lui montèrent aux yeux tandis qu'il essaya de le rattraper.

«-Attend...attend...attend...»

Il continua d'avancer, même avec un pied dans la tombe.

L'algérien s'arrêta enfin, mais regardait toujours devant lui.

«-Encore déso-

-Ne t'excuse pas!»

Une main agrippa son avant-bras, tandis qu'une tête se posa sur son dos, la pluie les trempant tous les deux.

«-C'est ma faute! Je suis un mauvais grand-frère! Regarde moi! Je ne suis qu'un égoïste qui pleure comme une lavette et j-je...»

Tandis que le Pays de la Liberté parlait, des larmes silencieusement tracèrent un chemin sur les joues d'Amazigh. Depuis combien de temps n'avait-il pas pleurer? Depuis quand même n'avait-il pas eut une vraie émotion?

Depuis trop longtemps apparemment.

OoOoOoOoOoO

Aujourd'hui.

Algérie finit enfin son histoire, puis dévisagea Italie qui le contempla avec admiration.

«-C'était incroyable! Et après vous vous êtes réconcilier?

-Entre nous ça commence à aller mieux...

-Veee~»

Un sourire attendri naquit sur les lèvres d'Amazigh, qui ébouriffa affectueusement les cheveux de l'Italien.

«-Tu me rappelle beaucoup Maroc quand je l'ai rencontré toi.

-Ah bon? Tu pourrais me raconter s'il te plaît!

-Ok ok...hum...par où commencer...»

OoOoOoOoOoO