L'histoire se passe après Punk Hazard. Les Mugiwara avaient accosté sur une île. Law, Momonosuke et Kinemon ne sont pas là. L'équipage s'est donc séparé et chacun a ses tâches habituelles. Seul Zoro se promenait en buvant du sake à la bouteille. Il s'était encire perdu mais n'en avait que faire. Il passa devant une ruelle et quelque chose attira son attention. Il y avait une masse sombre, sans doute un humain, comme recroquevillée sur elle-même et avançant lentement, semblant se tenir contre le mur. Zoro posa sa bouteille, désormais vide, sur une caisse qui traînait dans le coin et avança, une main sur Wadô. La curiosité le faisait avancer et arrivé à quelques mètres il vit que c'était une jeune femme de dos. Sa tenue lui fit tout de suite penser au Cook. Elle portait un chemisier bleu pâle à manches courtes, une sorte de corset autour de la taille, une jupe fluide lui arrivant au-dessus du genou, des bas et des escarpins, le tout noir. Le plus étrange était que ses cheveux blonds étaient juste un peu plus longs que ceux du cuistot. Il demanda prudemment :

Zoro : Cook ?

La jeune femme se retourna et Zoro resta bouche bée. La jeune inconnue ressemblait à Sanji mais en femme. Elle avait la mèche de l'autre côté, laissant voir son grand œil droit bleu océan Mais ce qui frappa Zoro était qu'elle était terrifiée. Elle avait la main droite sur son flanc gauche qui saignait.

… : Non …

Elle voulu échapper à Zoro mais tomba à genoux et se recroquevilla sur elle-même, contre le mur, encore plus terrifiée. Le bretteur se précipita vers elle et vit que la belle blonde pleurait. Il s'agenouilla devant elle.

Zoro : O-oï. Est-ce que ça va ?

La jeune femme se referma davantage sur elle-même, terrorisée.

Zoro : *Qui lui a fait ça ? Et surtout que lui a-t-on fait ?*

… : Laissez-moi … pitié … partez …

Cette grande peine dans la voix fendit le cœur du bretteur. Il posa une main sur son épaule, voulant la rassurer.

Zoro : Je ne te veux aucun mal, promis. Qui t'as fais ça ?

… : Des chasseurs de primes … ils … ils vont revenir …

L'inconnue regarda Zoro de ses grands yeux larmoyants et le supplia :

… : Aidez-moi … je vous en supplie …

Zoro : Je vais t'aider ne t'en fais pas. Où as-tu mal ?

Elle retira sa main et Zoro vit que la plaie qu'elle avait sur le flanc n'était pas grave, ce qui le rassura un peu.

… : Là …

Zoro enleva le bout de tissu noir noué habituellement à son avant-bras gauche et le mit sur la plaie doucement après l'avoir plié en deux.

Zoro : Tiens ça contre ta blessure, ça empêchera le sang de couler.

… : D'accord …

Elle s'exécuta et Zoro mit ses mains sous ses bras pour la lever. Il posa sa main droite sur son flanc droit et la proximité de leurs visages le fit rougir. La blondinette se colla contre lui et enfouit son visage baigné de larmes dans son cou. Elle s'agrippa au kimono vert sombre de l'épéiste pour se rassurer et se protéger. Elle tremblait. Zoro posa on autre main dans son dos, voulant la rassurer.

Zoro : Ça va aller … tu n'as plus rien à craindre.

La blonde ne dit rien.

Zoro : Je vais devoir te porter.

… : Mh.

Le vert passa sa main droite sous ses genoux et la pris dans ses bras, la portant comme une princesse.

Zoro : Ça va ? Tu n'as pas mal ?

… : Un peu mais ça va.

La blonde avait gardé sa main sur son flanc et Zoro sortit de la ruelle pour retourner au Sunny. Il voulait lui demander son prénom mais n'y arrivait pas. Cette fille l'hypnotisait et il ne pouvait s'empêcher de penser que ce n'était pas une coïncidence. Robin avait dit que cette île était bizarre mais ça ne pouvait pas être le cuistot. Si ça avait été le cas il se serait souvenu de lui. À moins que ce ne soit à cause la transformation …

Ses questions restèrent sans réponse et il arriva au Sunny, priant pour que Chopper soit là. Il monta sur le pont.

Zoro : Chopper ! Tu es là ?!

Mais pas de réponse. Il remarqua que la jeune femme avait perdu connaissance. Il se rendit à l'infirmerie et ouvrit la porte. Personne.

Zoro : Merde merde merde …

Il déposa délicatement sa protégée sur le lit et la regarda mais se rappela de sa blessure. Il alla au bureau de Chopper pour prendre du désinfectant, du coton et une compresse. Il savait comment faire, ayant vu Chopper le faire plus d'une fois quand l'un d'eux était blessé.

Il trouva rapidement et revint vers la blessée. Il s'assit au bord du lit et retira doucement la main fine de la blonde et son bandana noir de la blessure. Le sang avait cessé de couler et c'était bon signe. Il déboutonna ce qui entourait la taille de la jeune femme pour accéder librement à la blessure mais son chemisier gênait. Il releva le vêtement bleu jusqu'en-dessous de la poitrine et remarqua que son ventre était comme il le pensait. Plat et elle avait la taille fine. Il sourit et reporta son regard sur la blessure puis imbiba le coton de désinfectant. Il passa doucement le coton sur la plaie et appliqua la compresse après avoir bien désinfecté. Il remarqua qu'il n'avait pas pris de sparadrap pour tenir la compresse sur la blessure. Il laissa sa main sur la compresse et regarda le visage de sa protégée. De sa main libre il passa son pouce sous son œil fermé pour faire disparaître toute trace des larmes de la jeune femme el souleva sa mèche pour faire de même à sa joue gauche. Zoro se stoppa en voyant qu'elle était d'une grande beauté. Le vert se surpris à penser qu'elle était magnifique et il remarqua quelque chose. Si c'était le cuistot alors pourquoi portait-elle une chemise bleue ? Le cuistot avait une chemise orangée quand il était parti. Et puis elle aurait l'œil droit caché, or là c'était le gauche. Il comprit alors que ce n'était pas le cook transformé mais bien une jeune femme qui lui ressemblait. Certes comme deux gouttes d'eau mais ce n'était pas lui. Il remit la mèche à sa place et se leva pour aller chercher du collant.

C'est à ce moment là que la porte s'ouvrit sur Chopper, les pates chargées de paquets. Il fut surpris de voir Zoro dans son petit cabinet. D'habitude le sabreur faisait tout pour éviter cet endroit.

Chopper : Qu'est-ce que tu fais là Zoro ?

Il aida le petit renne à poser ses paquets et revint au lit avec le collant.

Zoro : C'est pour elle que je suis là.

Chopper : Mais … mais … Sanji ?

Zoro : C'est ce que je croyais aussi.

Chopper : Enfin ce n'est pas Sanji il était avec moi.

Zoro : Je vois. J'ai désinfecté la blessure en t'attendant mais examine là quand même.

Chopper : C'est ce que je comptais faire. Tu peux sortir ?

Le vert ne voulait pas laisser la blondinette mais ne contesta pas l'ordre de Chopper.

Zoro : Ou-ouais.

Le bretteur sortit et referma la porte derrière lui. Il fit les 100 pas devant l'infirmerie, impatient du verdict.

Quand Chopper ouvrit la porte après un petit (gros pour Zoro) quart d'heure il se jeta littéralement sur le petit renne.

Zoro : Alors ?

Chopper : Ne t'inquiète pas. Elle va bien. Elle s'est foulé la cheville mais rien de bien méchant. Sa blessure n'était pas alarmante. Tu as très bien réagi.

Zoro : D'accord. Je suis soulagé Je peux la voir ?

Chopper : Oui. Je pense qu'elle va bientôt se réveiller.

Zoro dépassa le renne et ferma la porte derrière lui. Il vit que la jeune femme était couverte du drap jusqu'au cou et ses chaussures étaient près du lit. Il s'assit au bord et attendit, ne se lassant pas bu beau visage de sa protégée.

La blonde sembla réagir à sa présence car elle ouvrit les yeux.

Zoro : Salut.

Le vert lui sourit et elle lui rendit son sourire.

… : Merci.

Zoro : Il n'y a pas de quoi. Comment te sens-tu ?

… : Ça va. Je n'ai plus mal.

Zoro : Notre médecin fait des miracles tu sais. Comment t'appelles-tu ?

… : Je m'appelle Sanko.

Zoro : Moi c'est Zoro. Enchanté.

Sanko : Où est la cuisine ?

Zoro tilta tout de suite. C'était le double de Sanji mais en femme.

Zoro : Derrière cette porte pourquoi ?

Sanko : J'ai … faim.

Zoro : Ah. Mais tu ne peux pas te lever.

Sanko : Vous avez un cuisinier dans l'équipage ?

Zoro : Oui bien sûr mais je crois qu'il n'est pas là.

Sanko : Dommage …

Le bretteur se leva.

Zoro : Je vais aller voir.

Sanko : Merci.

Zoro lui sourit et ouvrit la porte pour aller à la cuisine. Le blond n'y était pas mais un plateau de boulettes de riz était posé sur le plan de travail. Il en prit deux et les mis dans une assiette. Il prit également une bouteille d'eau et un verre. Il mit le tout sur un plateau et l'amena à la blondinette. Elle s'était assise et était calée contre le mur. Zoro posa le plateau sur ses cuisses et s'assit prés d'elle.

Sanko : Merci.

Zoro : Ça ne tire pas sur ta blessure ?

Sanko : Non ça va. Merci de t'inquiéter.

Le bretteur lui sourit et elle prit une boulette entre ses doigts fins.

Zoro : Je ne sais pas à quoi elles sont par contre.

Sanko : Ça ne fais rien, je ne suis pas difficile ^^.

Elle croqua dedans et Zoro ne la quitta pas des yeux, hypnotisé par sa beauté. Elle se sentit observée.

Sanko : Qu'est-ce qu'il y a ?

Zoro : Ça te plaît ?

Sanko : C'est délicieux.

Elle tendit la moitié de la boulette à Zoro.

Sanko : Tiens, goûte.

Zoro croqua dedans à son tour et mangea.

Zoro : J'avoue, elle est bonne.

Sanko : Ça se voit.

Zoro : Hein ?

Elle s'approcha de lui et enleva les quelques grains de riz qui étaient sur le coin de sa bouche puis les porta à ses lèvres. Zoro allait fondre sur ses lèvres quand il entendit du bruit sur le pont.

Zoro : Ils sont revenus. Je vais voir si Luffy est là. Je reviens.

La blonde recula à contrecœur et poursuivit son repas.

Sanko : D'accord.

Zoro posa un baiser protecteur sur son front et se leva puis sortit de l'infirmerie. Luffy était revenu avec Nami, Usopp et Brook. Chopper était là.

Luffy : C'est vrai Zoro qu'on a une Sanji fille dans l'infirmerie ?

Zoro : Euh … ouais.

Nami : Robin nous avait dit que l'île était bizarre mais à ce point là …

Luffy monta l'escalier à toute vitesse.

Luffy : Je veux la voir !

Chopper : Elle doit se reposer Luffy !

Mais le capitaine ne l'écouta pas et entra dans la pièce de Chopper sans ménagement. Sanko fut surprise par cette brutalité et sursauta. Luffy la regarda et n'en revint pas.

Luffy : Tu es cuisinière ?

Sanko : Oui.

Luffy : Super ! Tu veux rejoindre mon équipage ?

Sanko : Euh … pourquoi pas.

Luffy : Génial ! C'est dingue comme tu lui ressembles.

Sanko : Excuse-moi ?

Luffy : Tu ressembles à notre cuistot Sanji.

C'est à ce moment là que Sanji entra par l'autre porte, revenant de la cuisine. Il se stoppa en voyant la jeune femme dans le lit qui fut tout aussi surprise.

Luffy : Quand je disais que vous vous ressemblez.

Les autres membres arrivèrent t furent tout aussi surpris.

Nami : Woah … incroyable. Cette île est vraiment bizarre.

Sanji vit la boulette dans l'assiette.

Sanji : Tu t'es servie ?

La blonde se douta que Zoro allait se prendre un savon alors lui sauva la mise.

Sanko : Oui, c'est moi. C'était interdit ?

Son air penaud fit craquer Sanji.

Sanji : Euh … non non.

Chopper : Mais tu n'as pas le droit de te lever.

Sanko : Je n'ai plus mal ne t'en fais pas. Ma cheville va bien.

Chopper : Je vais regarder ça.

Il enleva le drap et Zoro remarqua que le médecin lui avait enlevé ses bas car elle ne les avait plus. Il remarqua aussi qu'elle avait de jolies et longues jambes. Chopper pris son pied gauche qui était bandé et sa jupe se releva. Il vira au rouge quand il vit sa culotte blanche.

Zoro : Je … je serais à la vigie si vous me cherchez.

Il quitta la pièce en vitesse sous les regards des autres. Sanko voulait qu'il reste. Elle était habituée à lui et l'aimait déjà beaucoup. Chopper enleva le bandage et constata que sa cheville n'était plus gonflée et que le bleu avait disparut.

Chopper : Tu es guérie, c'est parfait.

Le petit renne la chatouilla sans le faire exprès et la blonde retira son pied.

Sanko : Désolée … je suis chatouilleuse.

La ration de survie rangea son matériel et quitta la pièce après avoir fait es recommandations.

Chopper : Sortez maintenant. Elle a encore besoin de calme.

Les autres sortirent mais Sanji n'en revenait toujours pas.

Entre temps Robin et Franky étaient revenus et quand l'archéologue avait vu la jeune blonde elle avait confirmé que c'était l'île qui avait produit ce phénomène.

Quand à la blond elle s'était recouchée et endormie, tourmentée par le geste de Zoro.

Quand Chopper était allée la voir pour lui dire qu'elle pouvait prendre l'air il retourna à la cuisine en la voyant endormie.

À l'heure du repas Zoro n'était toujours pas descendu et Sanji avait râlé mais lui avait quand même mit sa part de côté ainsi que celle de son double en femme, ne s'y faisant pas.

La jolie blondinette s'était réveillée vers 22h30 et remarqua qu'il n'y avait plus aucun bruit sur le bateau à part dans la cuisine, où le cuistot faisait la vaisselle. Elle se leva doucement et sortit de la pièce pour prendre l'air sur le pont. Elle vit que la vigie était allumée et décida d'aller rejoindre son sauveur. Elle descendit l'escalier et marcha pieds nus dans la pelouse. Elle se stoppa en voyant Zoro descendre l'échelle de corde.

Arrivé en bas il sauta sur la pelouse et eut peur en la voyant.

Zoro : Tu m'as fais peur.

Sanko : Désolée …

Elle lorgna sur son torse qui était nu. Zoro avait juste une serviette sur ses épaules, sortant surement de son entraînement.

Zoro : C'est rien. Ça va mieux ?

Sanko : Oui. J'ai dormi et je suis en forme.

Zoro : Ça se voit.

Sanko : Hein ?

Le bretteur s'approcha et passa sa main dans ses cheveux, les remettant en place. La blonde rougit aussitôt.

Sanko : Merci …

Le vert sourit et elle devina qu'il allait se doucher et eut une idée lui vint.

Sanko : Je … j'ai besoin de prendre une douche.

Zoro : Je vais te montrer.

Il l'emmena à la salle de bains.

Sanko : Tu … tu dois y aller aussi ?

Zoro : Oui, mais moi ça peut attendre, t'en fais pas.

Arrivés à la salle d'eau Zoro ouvrit la porte et entra, suivi de la blonde.

Sanko : Ce bateau est vraiment magnifique.

Zoro : C'est vrai qu'il est beau. Je te laisse. Je vais manger avant.

Sanko : D'accord.

Zoro allait quitter la pièce quand Sanko lui attrapa la main. Il se retourna, étonné.

Zoro : Tu as besoin de quelque chose ?

Sanko : Oui. Un drap de bain et un gant de toilette. S'il te plaît.

Zoro : Ah oui c'est vrai. Excuse-moi.

Il se dirigea vers la petite armoire en dessous du lavabo, tenant toujours la main de sa protégée et sortit un gant de toilette.

Zoro : Tiens.

La blonde lâcha sa main et pris le gant pendant que Zoro alla chercher un drap de bain bleu ciel dans l'armoire en face de la porte qu'il lui tendit et qu'elle prit.

Zoro : Voilà.

Sanko : Merci.

Zoro : C'est tout ce qu'il te faut ?

Sanko : *Non, je te veux toi.* Oui, merci.

Zoro : De rien. Il y a du gel douche dans la douche si tu veux.

Sanko : D'accord.

Il quitta la pièce, même s'il avait envie de la prendre sauvagement sur le carrelage. Cette fille l'obsédait et il la voulait mais il ne voulait pas la brusquer. Elle semblait attachée à lui et il ne voulait pas qu'elle croit que c'était un mâle en rut qui s'en prenait aux jolies femmes. Il l'aimait beaucoup et ne voulait pas briser cette amitié naissante.

Il se dirigea vers la cuisine où le cuistot s'y trouvait encore.

Zoro : T'as pas encore fini ?

Sanji : De quoi je me mêle marimo ?

Zoro : Woh calme toi je suis juste venu chercher mon repas.

Sanji : Tu ne manges pas avec ta nouvelle copine ?

Zoro : C'est une amie. Jaloux ?

Sanji : N-n'importe quoi !

Zoro : Alors ce plat ?

Sanji : Tu demandes plus gentiment ou tu vas voir ailleurs.

Zoro : Ok ok …

Il s'approcha de lui et lui chuchota à l'oreille :

Zoro : S'il te plaît Sanji …

Le cuistot recula, surpris et rouge.

Sani : Z-Zoro !

Zoro : Ben quoi ? Tu m'as dis plus gentiment non ? Je l'ai fait.

Sanji : *Je dois me calmer. Ce n'est que le marimo après tout.* Ou-ouais. Je te fais ça tout de suite.

Sanji se remit de ce petit échange et pris l'assiette de Zoro dans le frigo après avoir déverrouillé la porte avec le code. Il mit l'assiette au micro ondes et termina de ranger la vaisselle. Zoro s'assit à la table et attendit.

Zoro : Elle est venue manger ?

Sanji : Non.

Zoro : Tu lui as gardé sa part ?

Sanji : À ton avis ? Ce n'est pas parce que c'est mon double féminin que je vais la laisser mourir de faim.

Zoro : Pas faux.

Sanji : Où est-elle ?

Zoro : Elle se douche.

Sanji : Je parie que tu veux la mettre dans ton lit.

Zoro : Je ne suis pas comme toi, à sauter sur tout ce qui a une paire de loches.

Sanji : Je les courtise, ce n'est pas pareil.

Le blondinet sortit l'assiette du micro ondes et la posa devant Zoro.

Zoro : Merci.

Il mangea pendant que Sanji sortait la 2ème assiette pour la mettre elle aussi au micro ondes.

Sanji : Au fait, comment elle s'appelle ?

Zoro : Sanko.

Sanji ne répondit rien, tonné qu'il y ait une ressemblance avec son prénom.

Quand Zoro eut terminé son repas il donna son assiette vide à Sanji et partit à la salle d'eau.

Arrivé à quelques mètres il entendit la blonde crier. Il se précipita et ouvrit la porte. Sanji était en serviette et avait peur de quelque chose en dessous du lavabo.

Zoro : Sanko ! Qu'est-ce qu'il y a ?

La blondinette se retourna vers Zoro et sauta sur lui.

Zoro : Woh !

Sanko : Une araignée ! Il y a une araignée !

Zoro : Calme-toi. Où ça ?

Elle pointa du doigt sous le lavabo. Elle ne voulait pas lâcher Zoro, terrifiée. Le vert avança vers le "monstre" et vit une petite araignée près du tuyau.

Zoro : Mais elle est toute petite.

Sanji : Tuuuue laaa …

Zoro : Ok ok.

Il écrasa la bestiole du pied mais Sanko ne voulait pas le lâcher. Elle était bien contre lui et ne voulait stopper ce moment pour rien au monde. Zoro était rouge et devait se retenir de ne pas lui sauter dessus.

Zoro : C'est-c'est bon. Elle est morte.

Sanko : Merci.

Elle le lâcha à contre cœur.

Zoro : Quand tu as crié je pensais qu'il t'était arrivé quelque chose. J'ai eu si peur.

Sanko : J'ai eu plus peur que toi.

Le bretteur la taquina.

Zoro : Pour une petite bête pareille.

Sanko : Maiis euuh ! Méchant !

Zoro : Ahah !

Le vert vit qu'elle était mouillée et ses cheveux humides. Il vit que la serviette bleue pâle menaçait de tomber et cela lui déclencha un début d'érection.

Zoro :*Oh non pas ça … elle veut ma mort ou quoi ?*

Il se retourna et alla vers la porte.

Zoro : Je vais attendre dehors que tu aies terminé.

Sanko : D'accord.

Zoro sortit et elle resta dans ses pensées un moment. Pourquoi Zoro lui résistait-elle ? Elle a pourtant tout pour plaire et il semblait l'apprécier. Mais ce n'est peut-être que de l'amitié pour lui après tout. Ou alors il n'était pas de ce bord là. Elle avait remarqué qu'il s'entendait plutôt bien avec leur capitaine. Cette pensée lui fendit le cœur et elle se remit devant le miroir où elle vit qu'elle pleurait. Elle essuya ses larmes et termina de se écher mais remarqua qu'il lui manquait quelque chose. Elle remit sa serviette et se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit.

Sanko : Zoro ?

Le vert apparut devant elle.

Zoro : Qu'y a-t-il ?

La blonde rougit, mal à l'aise de lui demander ça.

Sanko : Je … je n'ai rien pour dormir.

Zoro vira au rouge à son tour.

Zoro : Ah euh … je crois qu'il y a des sous-vêtements des filles dans l'armoire blanche.

Il entra et alla vers l'armoire en question et ouvrit un tiroir.

Zoro : Tiens, choisis ce que tu veux.

Sanji : Et … pou le reste ?

Zoro : Je peux te prêter un tee-shirt mais il sera peut-être trop grand.

Sanko : ce n'est pas grave. Je veux bien.

Zoro : Je vais te chercher ça alors.

La blonde chercha une culotte qui lui plairait dans le tiroir quand Sanji fit irruption dans la salle d'eau.

Sanji : Bon, t'as fini marimo ?!

Sanko : Kyaaah !

Elle se cacha derrière Zoro.

Zoro : Tu ne peux pas frapper comme tout le monde ?

Sanji ne dit rien et partit. Zoro se tourna vers la blonde.

Zoro : Excuse-moi pour ça. Il ne prévient jamais quand il entre.

Sanko : C'est … c'est rien.

Zoro : J'y vais. Je reviens.

La blonde acquiesça et le vert quitta la salle d'eau pour aller à la chambre des garçons.

Quand il entra il n'y avait que Brook, Usopp et Chopper. Il se douta que Luffy tait avec Nami à l'aquarium et Franky avec Robin dans la bibliothèque. Il se dirigea vers son armoire personnelle et Brook demanda :

Brook : Alors Zoro, tu as vu sa culotte ?

Usopp : Où peut être plus ?

Zoro vira au rouge et claqua la porte de l'armoire après avoir trouvé son tee-shirt blanc favori.

Zoro : Mais vous allez arrêter avec vos propos salaces ! Et je ne vous répondrais pas !

Il quitta la pièce, furax pour se rendre à l'aquarium où il toqua.

Nami : Oui ?

Il entra et vit que Luffy était allongé sur la banquette, la tête posée sur les cuisses de Nami qui y tait assise, jouant avec les cheveux du brun.

Zoro : Désolé de vous déranger. Est-ce que Sanko peut t'emprunter un short pour dormir Nami ?

Nami : Oui. 2ème tiroir à gauche.

Zoro : Ok, merci.

Il quitta la salle à poissons et referma la porte puis se dirigea vers la chambre des filles. Il prit un short vert pomme et sortit puis se dirigea vers la salle d'eau, vêtements en main.

Arrivé à la salle de bains il toqua à la porte.

Zoro : Sanko ? Je peux entrer ?

Sanko : Oui.

Il entra et vit qu'elle attendait, assise sur un tabouret près du lavabo. Elle se leva et alla vers le vert qui lui tendit les vêtements.

Zoro : Tiens, Nami t'a prêté un short.

Elle prit les vêtements.

Sanko : Merci.

Zoro sortit pour la laisser s'habiller.

Quand elle fut prête elle sortit et Zoro la trouva encore plus sexy. Elle lui demanda timidement :

Sanko : Ça … ça me va ?

Le tee-shirt lui allait bien même s'il était décolleté et le short semblait fait pour elle.

Zoro : Ou-ouais. Je peux y aller ?

Sanko : Oui.

Zoro : Au fait, ton plat t'attend dans la cuisine si tu as faim.

Sanko : D'accord.

Elle se dirigea vers la cuisine pendant que Zoro refermait la porte. Il se déshabilla en vitesse et alla dans la douche où il fit couler l'eau sur son corps tendu. Il porta une main à son sexe toujours tendu devenu douloureux puis commença des va et viens.

Zoro : Aah … mh …

Il espérait que la blonde ne l'ai pas vu et ne put s'empêcher de penser que c'était elle qui le touchait de ses doigts longs et fins. Il ferma les yeux et s'adossa contre la paroi de verre.

C'est à ce moment que choisit Sanji pour aller à la salle de bains. Il posa sa main sur la poignée, prêt à ouvrir la porte mais se stoppa net en entendant des gémissements de l'autre côté. Les gémissements de Zoro …

Sanji : *Qu'est-ce qu'il fout le marimo ? Ne me dîtes pas qu'il …*

Sa curiosité l'emporta et il ouvrit la porte doucement pour voir Zoro qui, effectivement se touchait. Il était dos au cuistot mais ne laissait aucune imagination sur ce qu'il faisait. Sanji savait que c'était mal d'épier quelqu'un, surtout dans cette situation mais il ne pouvait s'en empêcher, matant sans vergogne les fesses rebondies.

Zoro : Sanko … haa …

Sanji écarquilla les yeux. Alors comme ça il se touchait en pensant à la blonde … Cette pensée le rendit triste. Il aimait de plus en plus Zoro et savoir qu'il se touchait en pensant à quelqu'un d'autre que lui d'autant plus son double, lui fendit le cœur.

De son côté Zoro allait de plus en plus vite.

Zoro : Aah … mmh … aah !

Il venait de se libérer sur son torse et s'assit à terre, ne tenant plus sur ses jambes avec tout le plaisir qu'il venait de ressentir. Il haleta, reprenant ses esprits.

Zoro : Ah … ah …

Sanji préféra s'éclipser, maintenant à l'étroit dans son pantalon, oubliant de fermer la porte.

Le bretteur se lava après s'être remis de ses émotions. Il se sécha après être sorti de la douche, rincé et propre. Il enfila un boxer et un pantalon de jogging pour dormir. Il se lava les dents et se dirigea vers la cuisine. Il avait vu la porte ouverte et craignait que quelqu'un ne l'aie vu. Il en déduisit que c'était un des garçons qui n'était pas occupé. Cependant, ils étaient tous prêts à se coucher sauf … Sanji. Il pria pour que ce ne soit pas lui qui l'ai vu.

Arrivé à la cuisine il vit la blonde en sortir.

Zoro : Tu t'es régalée ?

Sanko lui sourit.

Sanko : Oui. C'est un excellent cuisinier.

Une question lui trottait dans la tête mais elle était gênée de la poser.

Sanko : Où est-ce … que je dors ?

Zoro : Ah euh … dans l'infirmerie j pense. À moins que Franky t'ai aménagé un lit dans la chambre des filles. Il t'a dis quelque chose à ce sujet ?

Sanko : Non.

Zoro : Tu veux dormir avec moi à la vigie ? Ou bien à l'infirmerie ?

Sanko : N-non …

Elle baissa la tête, gênée.

Sanko : Je … j'ai peur toute seule …

Zoro : C'est normal. Tu viens ?

Sanko : Oui.

La blonde le suivit jusqu'à la vigie où il installa des futons

Zoro : Ce n'est pas le grand confort. J'espère que tu te sentiras bien.

Sanko : Ne t'en fais pas. C'est toi qui es de garde ?

Zoro : Non, c'et Sanji.

Le bretteur se coucha et laissa de la place à la blonde pour qu'elle s'installe mais elle se coucha contre lui, entre ses jambes.

Sanko : Je peux dormir contre toi ?

Zoro : B-bien sûr. Si ça peut te rassurer.

Sanko : Merci.

Zoro hésita un moment puis mit ses bras puissants autour du corps frêle de sa protégée. Sanko releva la tête et regarda Zoro. Celui-ci avait fermé les yeux et quand il les rouvrit elle posa ses lèvres sur les siennes, lui donnant un baiser tendre. Zoro n'en revenait pas mais répondit à l'échange.

Zoro : Qu'est-ce qui te prend ?

Sanko : La même chose que toi j'imagine.

Zoro ne répondit pas, déboussolé. Alors elle ressentait la même chose que lui ? Il s'endormit, suivi de la blonde.

-FIN 1-

De son côté Sanji faisait les 100 pas dans la salle de bains. Il enrageait à l'idée que Zoro préfère sa version féminine. Ok elle était belle mais quand même. Son cœur se brisa à l'idée que Zoro soit hétéro … mais ce qui s'était passé dans la cuisine, ce n'était pas que de l'amitié, si ? Il était perdu. Il s'assit au bord de la baignoire, en serviette, réfléchissant. Il se glissa dans le bain qu'il s'était préparé après s'être débarrassé de sa serviette et remarqua qu'il avait une belle érection.

Sanji : Bon, il n'y a personne, je peux me détendre.

Il empoigna son sexe gonflé en commença à se toucher.

Sanji : Mmh … aaah …

Il entama des va et viens en pensant que c'était Zoro qui le touchait. Il cala sa tête contre le bord de la baignoire et ferma les yeux, appréciant le contact.

Sanji : Zoro … Zoro ! Mmh … haa …

Le blondinet se libéra dans ses mains et dans l'eau. Il resta un moment comme ça, reprenant ses esprits.

Le lendemain Luffy annonça que Sanko était leur nouvelle nakama et qu'ils feraient une fête le soir venu.

Sanko passa toute la journée avec Zoro. Pendant son entraînement, aux repas. Quand ils étaient seuls ils se câlinaient.

Le soir venu tout était prêt pour faire la fête et elle commença. Sanko dansait sensuellement contre Zoro et Sanji était fou de rage. Il s'éclipsa discrètement et alla sur le pont fumer une cigarette.

Les deux amants sortirent quelques minutes après et se dirigèrent vers la chambre des filles, où Sanko avait maintenant son lit.

Quand Sanji les vit entrer il su ce qui allait se passer et partit à la salle de bains pour pleurer sa peine et son amour perdu. Même s'il était fort et faisait tout pour ne pas montrer ses émotions il était triste et anéanti.

De leur côté les amants entrèrent dans la chambre en s'embrassant et Zoro poussa sa belle sur son lit où elle s'allongea. Zoro l'embrassa dans le cou et la débarrassa de ses vêtements, la laissant en sous-vêtements. La blonde fit de même avec le bretteur et ils furent vite ns sous tant de passion. Sanko força Zoro à s'allonger et s'empala sur son membre tendu. Elle posa ses mains fines sur le torse du vert et commença de petits va et viens, Zoro hypnotisé par cette vue. Il posa ses mains sur ses seins et les pelota.

Sanko : Mmh … aah … Zoro …

Le vert alla plus vite et poussa lui aussi des gémissements. Il ne se doutait pas que ça pourrait être aussi bon avec une femme. Il inversa les positions et allongea la blonde pour la pilonner avec force et passion. Sanko mit ses bras autour du cou du second et ses jambes autour de sa taille. Zoro mit ses mains de chaque côté de sa poitrine et entama des va et viens endiablés.

Il se libéra quelques minutes après en la blonde qui poussa un cri de pur plaisir. Zoro se mit sur ses coudes et regarda la blonde dans les yeux. Sanko repris petit à petit son souffle et caressa la joue du vert.

Sanko : Zoro … je … je t'aime …

Zoro : Moi aussi, je t'aime.

À ce moment là Sanji se sentit bizarre. Son cœur était comme compressé, comme si on lui écrasait.

Sanji : Qu … qu'est-ce qui m'arrive ?

Il voulut se lever mais sa vue se fit floue. Il voulut appeler Chopper mais aucun son ne sortit. Il frappa le mur pour alerter un des membres de l'équipage mais il n'avait plus aucune force. Bientôt il devint aveugle et son cœur li faisait encore plus de mal. Il comprit alors qu'il allait mourir. Mais pourquoi ? Il s'effondra, sa vie le quittant.

De son côté Zoro commençait à se sentir mal. La blonde s'était endormie et il se dirigea vers la salle de bains pour aller prendre une douche.

En arrivant il ouvrit la porte et sa vue se glaça : Sanji suffoquait et semblait souffrir, se tenant le cœur.

Zoro : Sanji !

Il se précipita vers lui et quand il posa sa main sur son épaule Sanji porta son regard sur Zoro et celui-ci vit que ses yeux étaient noirs.

Zoro : Qu'est-ce que …

Sanji parla mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il voulut attraper quelque chose chez Zoro mais il ne pouvait plu bouger.

Zoro : Sanji qu'est-ce qui se passe ?! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?!

Le vert le porta dans ses bras et Sanji retrouva peu à peu la vue ainsi que ses magnifiques yeux océans. Son cœur ne le fit plus souffrir et il reprenait ses forces petit à petit. Il tenta quelque chose, voyant à nouveau Zoro.

Sanji : Zoro … ?

Le bretteur le regarda et en voyant l'orbe bleu ne comprit pas mais fut soulagé.

Zoro : Sanji ? Tu … tu me vois ?

Le cuisinier hocha la tête. Zoro le posa mais Sanji sentit une nouvelle fois ses forces le quitter.

Sanji : Attends …

Il ne tint plus sur ses jambes et son cœur li refit mal quand Zoro le lâcha. Il allait tomber quand Zoro le rattrapa contre lui.

Zoro : Woh ! Qu'est-ce qui t'arrive ?

Sanji : Je … je n'en sais rien. Ne me lâche pas … s'il te plaît …

Zoro le tint contre lui et Sanji se sentit mieux.

Zoro : Ça t'arrive quand je te lâche ?

Sanji : Oui. Je … je ne sais pas ce qui m'arrive.

Zoro : On va aller voir Chopper.

Le blond hocha la tête, un peu faible. Zoro le pris dans ses bras et ils se rendirent à la chambre des garçons pour aller chercher le renne.

Mais en arrivant près de la cuisine ils entendirent du bruit.

Sanji : Qu'est-ce que c'est ?

Zoro : Aucune idée. Allons voir discrètement.

La porte s'ouvrit et Zoro se cacha au coin. Ils virent Sanko en sortir, furieuse.

Sanko : Bordel ?! Pourquoi ça n'a pas marché ? Il m'a pourtant dit qu'il m'aimait. Cet enfoiré de blondinet aurait du crever. Qu'est-ce qui n'a pas marché ? J'ai fais quoi pour que ça n'aille pas ?

Les deux hommes n'en revinrent pas. Alors comme ça elle voulait se débarrasser de Sanji ? Le blond comprit alors pourquoi il s'était senti mal quand la blonde était arrivée.

Zoro recula le plus doucement possible et s'éloigna d'elle, entrant dans l'infirmerie. Il ferma la porte doucement et s'assit sur le lit, le blond toujours dans ses bras.

Sanji : Alors … elle est mauvaise ?

Zoro : On dirait bien. Comment on va faire ?

Sanji : Je … je ne sais pas. Ce qui est sûr c'est qu'un de nous deux doit disparaître.

Zoro : Tu crois qu'elle est artificielle ?

Sanji : Ça m'en a tout l'air.

Zoro : Qu'est-ce que … tu as ressenti avant … que je n'arrive ?

Sanji : Au début mon cœur me fit mal. Après j'ai commencé à perdre la vue et je n'avais plus de forces. J'ai cru que j'allais mourir.

Zoro : Combien de temps avant que je n'arrive ?

Sanji : 5-6 minutes je pense.

Zoro : *Quand je lui ai dit que je l'aimais.*

Sanji : J'imagine … que tu vas la choisir elle …

Le vert fut choqué par ces paroles.

Zoro : Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes encore ?

Sanji : Tu l'aimes non ?

Zoro : Je … j'en suis plus si sûr.

Sanji : Oh je comprendrais. Elle est mieux que moi et –

Zoro : Arrête.

Le cuistot regarda l'épéiste, étonné.

Zoro : J'aime beaucoup cette fille. C'est sans doute parce qu'elle te ressemble. Mais après ce qu'on vient d'apprendre …

Le blond ne dit rien, perturbé.

Zoro : Je ne te déteste pas Sanji. Bien sûr on se chamaille mais tu es mon nakama.

Sanji n'en revint pas. Il avait toujours pensé que Zoro ne l'aimait pas. Il allait l'embrasser quand la porte s'ouvrit. Sanko se montra.

Sanko : Tu es là Zoro. Je te cherchais partout.

En voyant Sanji assis sur ses jambes elle vira au rouge.

Sanko : Qu'est-ce qu'il fait assis sur toi ? Ce n'est pas moi que tu aimes ?

Zoro se leva et lâcha Sanji qui tituba, la tête lui tournant.

Sanji : Zoro !

Zoro : Ah désolé !

Il prit Sanji par la taille et le blond retrouva ses esprits.

Sanko Qu'est-ce qu'il a ?

Mais elle le savait parfaitement.

Zoro : Il est faible c'est tout.

Sanko : Tu devrais le laisser au médecin.

Zoro entra dans son jeu et Sanji comprit.

Zoro : Oui tu as raison.

Il se dirigea vers la chambre des garçons, Sanji dans ses bras, suivit par la blonde.

Arrivés dans la pelouse elle attaqua Zoro qui lâcha le blond.

Zoro : Argh !

Le blond s'effondra, trop loin de Zoro. La blonde l'écarta encore plus de lui et se mit devant Sanji, dont le cœur le refaisait souffrir et il reperdit la vue, suffoquant.

Sanji : Non … Zoro …

Mais il n'arrivait plus à parler non plus.

Zoro : Sanji !

Il essaya de l'approcher mais Sanko l'envoya encore plus loin.

Zoro : Qu'est-ce que tu veux ?!

Sanko : Prendre sa place, tout simplement. Il va mourir dans peu de temps et tout son entourage l'oubliera.

Zoro : Non pas ça !

Sanko : Ahah ! Tu seras à moi, rien qu'à moi !

Sanji se sentit une fois de plus partir. Il essaya de diriger son regard vers Zoro et ses lèvres bougèrent mais aucun son ne sortit. Le vert compris et arriva à une vitesse folle près de Sanko, l'envoyant plus loin. Il se précipita vers Sanji et le pris dans ses bras, l'embrassant.

Sanko : Non …

Le blond repris ses esprits et regarda le vert, voyant de nouveau.

Zoro : Je t'aime Sanji.

Sanko : Noooon !

Elle disparut dans un tourbillon de fumée.

Sanji : Zoro …

Le blond s'assit et regarda le vert, œil dans œil.

Zoro : Pardon Sanji. Je n'ai pas su te protéger comme j'aurais du le faire.

Sanji : Arrête Zoro. Tu m'as sauvé, c'est ce qui compte.

Le cuistot l'embrassa et posa son front son celui du vert.

Sanji : Je t'aime Zoro.

Le bretteur sourit et l'embrassa à son tour.

Zoro : Moi aussi.

Sanji : Oublions là.

Zoro : Oui. On dira que c'était pour éclairer nos sentiments.

Sanji : Oui.

Ils se levèrent et allèrent à la vigie où Sanji s'endormit dans les bras de Zoro.

Le lendemain les autres semblaient avoir oublié Sanko et ce n'était pas plus mal. Les amants gardèrent leur relation secrète. Ils faisaient semblant se s'insulter pour ne pas éveiller les soupçons. Ils se retrouvaient quand ils le pouvaient. Zoro avait réduit son entraînement quotidien pour aider le cuisinier.

Un jour, alors que Sanji faisait la vaisselle du soir et que les autres étaient couchés, Zoro entra discrètement dans la cuisine par la réserve et avança à pas de loups jusqu'au blondinet.

Arrivé derrière lui il se colla à son dos et mit ses bras autour de sa taille. Le blond sursauta.

Sanji : Ah ! Zoro tu m'as fait peur !

Zoro : Ahah ! Désolé …

Il embrassa son cou tendrement. Le blond laissa la vaisselle, s'essuya les mains dans la serviette et se tourna vers Zoro pou l'embrasser. Il avait envie du vert. Même si Zoro lui ferait l'amour dans son antre sacrée il s'en fichait. Il voulait le bretteur à tous prix. Zoro le comprit et le plaqua contre le frigo, le débarrassant de ses vêtements. Il souleva les jambes de son amant et entra en lui en douceur. Le blond débarrassa Zoro de son kimono et l'incita à aller plus vite. Zoro entendit son blond crier de plaisir sous ses va et viens bestiaux. Sanji adorait le sexe sauvage avec son Seme.

Ils jouirent quelques minutes après et se retrouvèrent dans la salle de bains, s'envoyant en l'air une fois de plus.

Leur vie serait surement mouvementée mais ils s'aimaient et c'était tout ce qui comptait.

FIN