Disque-lamer (AKA Disclaimer)

Démarrée en décembre 2009 sur le forum de ce jeu mythique (dont je ne possède, faut-il le rappeler, pas de droit puisque appartenant à Shqare-Enikshe), cette parodie a fait un long, très long chemin, tant au niveau de l'évolution des personnages que de ma propre écriture. Fatalement, en écrivant chapitre par chapitre sans vraiment prévoir la suite, il était inévitable qu'un grand nombre d'incohérences se baladent ici et là, uniquement visibles par quelqu'un qui lirait le tout d'une traite. C'est pour palier à ce type d'erreurs que j'ai décidé de remanier le tout, en gommant ce type d'imperfections, en corrigeant les fautes qui restaient, ou en modifiant les gags inutilement lourds.

Pour ceux et celles qui verraient une ressemblance un peu trop frappante avec la saga mp3 "Kingdom Bwarf", avant de hurler au plagiat, sachez qu'elle a été créée en juin 2012, soit bien après celle-ci : Artekyon a eu mon autorisation (et tout mon soutien) pour adapter mes textes d'origine, même si une fois encore, avec les changements qui ont été faits (en particulier dans sept ou huit premiers chapitres), le texte actuel s'en éloigne un peu.

Bref, bonne lecture, braves gens, et n'hésitez pas à poster une review si le coeur vous en dit ! (ne m'obligez pas à vous l'ordonner en pointant une arme sur vous \o/ )


Chapitre 1 – Un Nouvel Espoir (Pour les Désespérés)

Dans une chambre sentant fort la transpiration, un héros encore inconnu se réveilla en sueur dans un lit maculé de tâches blanches douteuses...

? : J'ai encore rêvé de lui...

Ledit héros se leva puis ouvrit la fenêtre, huma l'air de l'extérieur, et toussota pendant 5 minutes parce que bon, l'air de l'extérieur était particulièrement pollué avec tous ces trains passant sous sa fenêtre... Ceci fait, Il se lava ensuite, enfila sa veste blanche et le reste de ses vêtements, puis descendit enfin dans la cuisine avant de se prendre les pieds dans le tapis, de s'ouvrir le crâne sur la table de salon et de sortir finalement sans même prendre le temps de se soigner, pressé par son retard.

Olette : Oh salut Roxas ! Ça roule ? On allait faire une autre de nos réunions du Lundi, tu viens ?

Roxas : Ouais, ouais, j'arrive... Je manquerai les réunions du Lundi pour rien au monde !

Olette : Tant m... Eh mais t'as quoi au front ?

Roxas : Trois fois rien, je me suis pris la table de salon sur le coin de la gueule.

Olette : Oh la lose...

Roxas : Ca va hein, j'suis pas du matin moi...

Olette : Allez viens, je suis sûr qu'ils nous ont même pas attendu...

Et en effet, les deux autres membres de la bande avaient déjà commencé leur réunion du lundi – même si elle mériterait un changement de nom, puisqu'elle n'avait plus lieu exclusivement le lundi, mais à peu près à chaque fois que nos amis trouvaient un peu de temps libre. Fort heureusement, il n'étaient pas encore arrivés au clou de celle-ci, à l'événement qui faisait que Roxas ne voulait en aucun cas se lever trop tard.

Hayner : Bon, sérieux les gens, vous trouvez pas ça scandaleux ?

Pence : Ouais trop.

Olette : De quoi tu parles ?

Hayner, l'ignorant : Nan mais c'est dégueulasse quoi ! Bon, j'admets depuis quelques temps je peux pas ouvrir un document Word sans qu'il me plante au nez trois minutes plus tard... Et j'suis pas vraiment pote avec Seifer... Mais qu'il dise que j'utilise Windows Vista, sérieux, y a des choses qui se disent pas...

Pence : On déconne pas avec le matos, quoi...

Roxas : Bon, au lieu de nous sortir vos geekeries, on commence la réunion pour de vrai ?

Hayner : D'accord, d'accord, bande d'impatients... Bon allez Pence, sers à quelque chose et montre-leur la marchandise...

Pence : Vous allez pas en croire vos yeux, mes potes... C'est de l'herbe que notre dealer habituel m'a revendu 2000 munnies mais je vous assure que ça vaut le coup !

Roxas : 2000 munnies la […] y a intérêt à ce qu'elle soit bonne ta came, en effet...

Hayner : Roxas ? Pourquoi t'as oublié de dire le mot […] ? Tiens, j'arrive pas à le dire non plus… Eh mais t'as quoi au front ?

Roxas : Rien, j'me suis fait agresser par une dizaine de mercenaires lourdement armés... Je m'en suis sorti de justesse...

Hayner : T'es naze toi... Même pas foutu de s'occuper proprement de loques pareilles...

Olette : Arrêtez vos conneries tous les deux... Pence, sors-nous ta [...], qu'on se la fume enfin...

Pence : Euuh, ouais pas de problèmes... AAAAH ! Y EN A PLUS !

Hayner : Oh merde Pence ! T'as encore tout fumé de ce qu'il y avait dedans, comme y a deux semaines ? T'as envie de te reprendre des coups de bâton ? Hein ? C'est ça, que tu veux ?

Pence : Nan ! Nan ! Je t'assure ! Enfin... J'en ai juste pris un tout petit peu avant de venir, mais rien de plus !

Olette : Attends... T'en as consommé et t'es encore net ? C'est quoi cette camelote ? T'as dépensé 2000 munnies pour ÇA ?!

Pence : Non mais justement, la sensation s'est arrêtée net d'un coup... et après, plus moyen de la retrouver ni de la nommer... Vous trouvez pas ça bizarre ? Vous croyez pas... que quelqu'un a volé tout ça ?

Roxas : Ca me semble un peu tiré par les cheveux...

Olette : En effet, vu c'que t'es en train de nous déballer là, je commence à me demander si les effets se sont vraiment dissipés...

Hayner : Nan, ses yeux ont l'air normaux. Les yeux de Pence ne mentent pas...

Roxas : Alors on va retrouver les voleurs de […] ?

Olette : Ouais, allons-y...

Pence : Commençons par aller voir mon dealer. Il est là-bas.

Roxas : Eh toi !

Setzer : Bien le bonjour, très cher. Que voulez-vous de moi ?

Pence : Attendez, il articule ses mots, c'est pas normal... Je crois que lui non plus n'est plus sous effet...

Olette : Alors ça n'arrive pas seulement à nous, mais à tous les habitants de Twilight Town...

Hayner : Ben non, seulement ceux qui se fument un bédo de temps en temps...

Roxas : Vous avez remarqué ? On arrive à dire à peu tous les synonymes, mais […] on y arrive pas...

Pence : Ouais on a remarqué, mais je vois pas trop à quoi ça nous avance…

Olette : J'ai une idée ! Peut-être que c'est ce détraqué de Seifer qui a fait le coup !

Roxas : Ouaais ! A tous les coups c'est ça ! Il a jamais pu nous blairer alors il essaie de nous mettre des bâtons dans les roues et c'est toute la ville qui en pâtit ! Il va passer un sale quart d'heure, celui-là...

Hayner : On devrait le trouver sur la place des Fêtes. Allez venez, on va s'expliquer avec lui...

Et une fois parvenus sur ladite place…

Seifer : Tiens, tiens... Ce ne serait pas l'homme aux mille bugs là-bas ?

Hayner : Ferme-la Seifer ! Je t'ai déjà dit que j'utilisais pas Vista !

Seifer : Quelle répartie !

Roxas : On a quelques questions pour toi, le gland au bonnet...

Seifer : Gland au bonnet ? Toi et moi, on va pas être potes... Et d'ailleurs t'as quoi au front ?

Roxas : Oh rien, j'ai été pris dans le rayon de déflagration d'une planète dont je venais de sauver tous les habitants.

Seifer : Mouais...

Olette : Est-ce que c'est toi qui as volé notre […] ?

Seifer : Votre ?

Olette : Notre […] !

Seifer : Mais bordel, si tu finis pas ta phrase, je saurais pas de quoi tu parles, t'as fumé ou quoi?

Olette : NON MAIS J'AIMERAIS BIEN, ALORS TU VAS ME DIRE TOUT CE QUE TU SAIS !

Roxas : Ca sert à rien, il répondra pas... Ce qu'il faut, c'est lui foutre sa raclée...

Seifer : Tsss ! Vous ne savez pas à qui vous avez à faire ! Nous sommes le comité de protection de la Ville du Crépuscule et nous rétablirons l'ordre dans cette ville !

Hayner : Ca expliquerait en partie pourquoi il aime pas nous voir nous balader avec un pétard dans la poche...

Seifer : Silence ! Fuujin ! Raijin ! Mes associés, venez et faisons justice !

Fuujin : Jesse !

Raijin : James !

Fuujin : La Team Rocket ! Plus rapide que la lumière !

Raijin : Rendez vous ou ce sera la guerre !

Bibi : Oui la gueguerre !

Roxas : …

Pence : …

Hayner : C'est...

Olette : … navrant ?

Hayner : Ouais...

Seifer : Bande d'incapables ! Ça c'était notre délire de l'année dernière ! Soyez sérieux et concentrez-vous sur celui de cette année !

Hayner : Bon allez Roxas, va lui mettre sa misère...

D'un pas décidé et arborant un large sourire aux lèvres, Roxas s'approcha donc de son futur adversaire.

Seifer : Grrr... Encore toi, le mollasson ?

Roxas : Et ouais !

Seifer : Écoute, je te pardonnerai peut-être si tu te prosternes devant moi et que tu installes Linux sur ton ordinateur. On fait comme ça ?

Roxas : Nan, j'vais te latter, c'est tout.

Il entendit alors une voix au fin fond de son esprit, comme une sorte de dédoublement du narrateur, qui se refusait à entrer en contact direct avec lui, parce que c'est comme ça, et puis c'est tout.

*Le combat commence !

Choisissez votre arme.*

Roxas : Euuh... C'est une blague ? Mon seul choix c'est d'avoir un tube en plastique avec une boule bleu en caoutchouc au bout ?

*Oui mais y en a de trois sor...*

Roxas : Tu parles d'un choix... Allez, j'vais prendre le bâton avec la grosse poignée...

*Tu obtiens un bonus de +1 en Défense !*

Roxas : Attends, tenir un bâton avec une poignée énorme, ça va me solidifier les os ? Bon écoute moi la voix qui sort de nulle part, je sais pas du tout qui t'es mais si tu continues tes conneries on va pas du tout s'entendre !

Seifer : Tu devrais m'attaquer, au lieu de parler tout seul !

Roxas : Hé, la ferme ! J'y peux rien si y a une voix qui résonne dans ma tête !

Seifer : T'es encore plus taré que je le pensais !

Roxas : Ferme-la, j'te dis !

De rage, il lui lança son épée de toutes ses forces et – comble de la chance – le bout en plastique atterrit droit dans l'œil de Seifer qui, à peine deux secondes plus tard gisait au sol, borgne, un filet de sang coulant de son œil crevé.

Fuujin : Des soins ! Il lui faut des soins !

Raijin : J'vais chercher une ambulance !

Roxas : Trop facile...

Hayner : T'es le meilleur Roxas ! 'Fin, après moi, évidemment...

Roxas : N'empêche, j'ai bien mérité un bédo sur ce coup...

Pence : T'as de la chance, j'ai un p'tit reste de cannabis sur moi... Tiens en voilà un peu, j'te laisse rouler ça...

Roxas : Super ! Est-ce que quelqu'un aurait un briquet ?

Pence : Tiens.

Roxas : Merci bi…

Tout à coup, une chose toute blanche et toute maigre apparut et vola l'herbe des mains de Roxas. Celui-ci, fou de rage se mit à lui courir après. La petite chose sauta pour lui échapper et atterrit sur le visage Seifer, lui crevant l'autre oeil avec son pied ultra-fin. Elle s'enfuit ensuite dans les bois sans mot dire.

Hayner : C'est lui ! C'est le voleur ! Si on le rattrape on a de nouveau notre […] ! On compte sur toi Roxas !

Mais Roxas n'entendait déjà plus rien. Il courait, il courait, aveuglé par la haine et par son sentiment de manque, faisant fi de la déchéance à laquelle il courrait s'il parvenait par quelque moyen à remettre la main sur la marchandise qu'il convoitait tant. Il finit par rattraper le petit homme blanc devant la grille d'un vieux manoir.

Roxas, essoufflé : Eh ben ! C'est pas trop tôt ! J'peux savoir qui t'es ? Pourquoi tu nous a volé notre […] et ses effets ? Tu bosses dans une clinique de désintox' ou quoi ? Allez réponds !

? : …

Roxas : J'te préviens, mon coco, j'ai ramassé un bâton avant de venir, et je vise très bien avec... Tu veux garder tes deux yeux ? Alors fais pas le con et rends moi ça...

Roxas n'eut comme seule réponse qu'une attaque de la petite chose. Le jeune héros esquiva sur le côté et répliqua à de nombreuses reprises, mais à sa grande surprise, les coups traversaient le voleur sans l'atteindre.

Roxas : C'est quoi ton problème, sérieux ?!

Soudain, Roxas sentit son bras lui picoter. En penchant ses yeux, il le vit entouré par des espèces de données informatiques, comme recouvert d'une série de 1 et de 0, mais lorsque tout cela se dissipa, il réalisa qu'il tenait dans sa main...

Roxas : Une clé ?

Il était très surpris...

Roxas : Mais c'est complètement nawak, ces conneries ! Je me baladais avec un morceau de plastique qui vaut à peu près 2€ à la brocante du coin, et je me retrouve avec une espèce de clé en Playmobil encore plus moche ! Je VEUX le nom de la principale fabrique de jouets de la Ville du Crépuscule pour m'expliquer avec eux !

? :...

Roxas : Tiens donc, je t'avais presque oublié toi... T'en veux ? Moi pas, tiens, prends ça...

Il lui lança sa clé et – une fois encore, miracle du moule-shot – celle-ci se plaça dans l'œil du voleur blanchâtre, qui disparut d'un coup, laissant derrière lui, sur le sol, un petit tas d'herbe prêt à être fumé.

Roxas : Ouaaah ! La « Beuh » est revenue ! Et le mot aussi ! Sérieux, pourquoi je devrais attendre les trois autres quand j'ai un truc pareil devant moi ?!

Là-dessus, Roxas alluma son butin avec le briquet emprunté à Pence et se coucha dessus. Il resta là jusqu'à la fin de la journée, et ce fut très certainement le Lundi le plus junkie qu'il ait jamais eu...

La nuit suivante, rebelote, l'adolescent rêva de nouveau... Il en apprit alors un peu plus sur cette fameuse clé qu'il avait utilisée la veille... Elle était – semblait-il - destinée à sceller les mondes afin que des créatures nommées "Sans-cœurs" ne les détruisent pas...

Roxas : Non... arrêtez... ! Pitié... ne me verrouillez pas ça...! La clé... trop grosse... rentrera jamais... Aaah... Au viooool…

Mais il ne tarda pas à reprendre ses esprits...

Roxas : … Hein ?! Oh... Quel cauchemar débile... M'enfin il avait l'air menaçant, le Père Noël, comme ça... Bref, c'était juste un rêve... Je ferais mieux de me rendormir...

La scène qui s'était passée la veille paraissait l'intriguer même dans son sommeil... Quelle était cette clé ? Comment était-elle apparue dans sa main ? Y en avait-il d'autres ? Quels étaient le nom et l'adresse du designer pour qu'il aille lui casser la gueule ? ... Tant de questions qui restaient sans réponses dans cet esprit troublé... Le lendemain matin, comme tous les matins, il se réveilla à nouveau en sueur, toussota après avoir ouvert la fenêtre et s'ouvrit le front sur la table du salon. Une fois sa petite routine accomplie, il sortit et se retrouva dans la rue, prêt à rejoindre les autres au repère. Il tomba alors sur un bâton...

Roxas : Qu'est ce qu'il fout là ce bâton ? Y a pas un seul arbre, dans le coin…

Tous les mystères enfouis en son esprit lui donnèrent comme un sentiment de rage et d'amertume tels qu'il commença à se défouler avec le malheureux bâton contre un mur. Il frappa plusieurs fois avec puis le jeta en arrière. D'après le bruit sourd qu'il entendit derrière lui, le bâton semblait avoir percuté quelque chose... ou quelqu'un...

? : ...

Roxas : T'es con ou quoi toi ? Pourquoi tu t'es jeté sur mon bâton ?

? : …

Roxas : Ouais c'est ça, barre toi ! Tu devrais avoir honte, le sado-maso !

L'inconnu en robe noire s'en alla sans un mot, sans doute vexé...

Roxas : Mais qu'est ce qu'il m'arrive ? Je suis pas comme ça d'habitude...

Olette : Qu'est ce que tu fais là Roxas ? La réunion est finie depuis deux minutes !

Roxas : Heeeein ? Sérieux ?!

Olette : Ben ouais ! T'étais passé où ?!

Roxas : Nulle part, il s'est passé quoi ?

Olette : Ben Pence a chialé comme un gosse en demandant si on allait être amis pour la vie, du coup Hayner l'a réconforté en lui disant que tant qu'on fumerait des pet' dans notre repère tous les quatre, on serait toujours les meilleurs amis du monde.

Roxas : Comme c'est mignon...

Olette : Sauf que Pence a ensuite dit qu'il avait plus d'argent pour acheter la beuh à son dealer Setzer, du coup, naturellement, Hayner et moi on a commencé à le tabasser, on l'a déshabillé, on a pris un fouet et on lui a lacéré la peau. Après on lui a fait des brûlures au 3e degré sur tout le dos. Là il pleure dans la cave, mais il a pas vu qu'on y avait mis des rats une fois qu'il est entré.

Roxas : P'taaain ! T'es sérieuse ?

Olette : Ouais, rends toi compte Roxas, on fumera peut-être plus jamais rien à cause de cette enflure de pauvre...

Roxas : … C'est... nan, j'veux même pas y penser...

Hayner : Ah vous êtes là...

Roxas : Merde Hayner, Olette vient de m'annoncer ce truc pour Pence !

Hayner : Pence ? Je connais pas de Pence moi...

Roxas : Comment on va faire ?

Hayner : Y a pas 36 moyens de se payer notre came, Roxas, il va falloir mettre la main à la pâte !

Olette : Quoi ?! Tu veux qu'on bosse ?

Hayner : On est OBLIGÉS de travailler de nos jours pour survivre en ce bas monde ! C'est malheureux mais c'est comme ça...

Olette : Si ça peut nous permettre de vivre décemment, ça me va.

Roxas : Á moi aussi... Où est-ce qu'on trouve du boulot ?

Hayner : Je comptais me rendre à l'ANPE de la Cité du Crépuscule, vous avez qu'à venir avec moi.

C'est donc ce qu'ils firent, avec la volonté de trouver un travail à la hauteur de leurs compétences, si infimes soient-elles.

Hayner : Bonjour mademoiselle, ce serait pour trouver du travail !

Employée : Le contraire m'aurait étonné... Enfin bref, vous avez des talents particuliers ?

Olette : Je peux facilement garder un enfant de moins de 7 ans à domicile.

Hayner : Je pense avoir les capacités nécessaires pour être le garde du corps d'une personnalité.

Roxas : Euuh... Je fais très bien le bruit de la chasse d'eau avec ma bouche...

Employée : Mmmh... Oui j'ai peut-être quelque chose pour vous...

C'est ainsi qu'Olette se retrouva à garder un bébé dans une famille de bourgeois coincés, qu'Hayner devint le garde du corps de Setzer, une personnalité locale en plus d'être un dealer, et que Roxas obtint un petit job en tant que nettoyeur de toilettes dans le bistrot du coin.

Roxas : Y a aucune justice. AUCUNE.

Néanmoins, en positivant un peu, Roxas pouvait faire de cette journée pénible et ennuyeuse au possible une expérience riche… enfin, métaphoriquement parlant, parce qu'en ce qui concerne son salaire…

Roxas : Travail ingrat. Pourquoi on a pas encore construit des robots de la mort pour s'occuper de ce genre de trucs ?

Mais soudain, un événement inattendu survint : quelqu'un entra à la va-vite dans ces toilettes censées être hors-service pour cause d'entretien et bouscula Roxas, qui tomba à la renverse, heurtant du coude une surface molle au fond du trône.

Roxas : WHAT THE...

? : Eh ! Mais c'est Roxas !

Roxas : Pence ?!

Pence : Qu'est ce que tu fous là ?

Roxas : Je pourrais te poser la même question !

Pence : C'est vraiment pas ma journée, moi...

Roxas : Boah...

Pence : Déjà avec ce que Hayner et Olette m'ont mis, j'ai passé du temps dans la cave à me remettre de mes blessures, en me battant en plus avec des rats. J'ai fini par sortir, et j'ai finalement trouvé 3500 munnies par terre,

Roxas : C'est génial ça !

Pence : Bah ouais ! Du coup j'suis parti voir Setzer pour acheter un peu de came et qu'on puisse redevenir potes, mais en chemin j'ai croisé Olette qui a commencé à me taper dessus avec un bébé ! J'ai réussi à m'enfuir et à esquiver le nourrisson qu'elle m'a lancé, mais quand même, ça s'fait pas quoi...Enfin bref, j'ai continué mon chemin et j'suis arrivé devant Setzer... Et au moment où je tendais la main vers mon portefeuille pour donner ma thune à cette loque, Hayner a surgi de nulle part en me hurlant de m'écarter de son employeur sinon il allait me tabasser... J'me suis écarté, mais il m'a quand même roué de coups... J'ai couru aussi vite que j'ai pu, j'suis entré dans le premier bâtiment que j'ai vu : ce café... Et j'suis allé me réfugier dans les chiottes, c'est à dire ici. Incroyable hein ?

Roxas : Tu les as toujours, ces 3500 munnies ?

Pence : Ah ? Oh bah tiens, regarde, il sont l...

Roxas : Merci ! J'te les emprunte, on te les rendra dans pas longtemps !

Pence : Euh, ouais... O.K...

Et c'est comme ça que Roxas retrouva ses deux amis junkies au pied de l'horloge avec les sous en poche... enfin, uniquement dans son cas, parce qu'en ce qui concerne les deux autres, c'était une autre histoire…

Roxas : J'ai 3500 munnies !

Hayner : Sérieux ? Comment t'as fait pour avoir tout ce fric en récurant des chiottes ?

Roxas : Qu'est ce que tu crois, j'suis balèze moi ! Quand je bosse, j'y mets tout mon cœur, toute ma passion ! Vous avez gagné combien, vous ?

Olette : Comment dire... Les parents sont revenus un peu tôt et on pas trop apprécié de voir leur fils devant « Infirmières Trans 2 – Le retour du Zboub Paramédical », avec une bosse énorme et plusieurs cocards – le fils, pas les actrices du film – et donc j'ai pas vraiment été payée...

Hayner : Et moi, j'me suis légèrement fait virer quand j'me suis fait chopper en train de voler de la marijuana dans la sacoche de Setzer...

Roxas : Ah ouais quand même... Donc y a que moi qui sers à quelque chose, ici...

Hayner : Oh allez Roxas, on partage !

Roxas : Mais ouais, vous inquiétez pas, j'suis pas un radin à ce point là, moi...

Olette : Ah justement, voilà Setzer ! On y va ! Allez viens Roxas !

Roxas : Ouais, j'arrive.

Mais soudain, l'homme en capuche de tout à l'heure surgit devant Roxas et lui claqua un méga-croche-pied qui le fit trébucher. Il l'aida ensuite à se relever et lui dit :

« ...Perçois-tu Sora ? »

Mais en réalité, Roxas s'y attendait si peu qu'il comprit :

« ...Pères sots tuent ces Rats ? »

Roxas : What the... C'est un mot de passe ça ? Mais t'es un malade toi ! Ça te suffit pas te prendre mon bâton, tu veux aussi mon pied dans tes parties ou quoi, le sado ?

Hayner : Qu'est ce que tu fous, Roxas ? On t'attend !

Olette : Allez, ramène toi avec l'argent !

Roxas : Deux secondes, j'ai une affaire à régler entre hommes avec... Eh mais il est passé où ce con ?!

L'homme mystérieux avait disparu... mystérieusement...

Hayner : Dis donc Roxas, les hallus c'est pour APRÉS avoir fumé !

Olette : Remarque, si t'es déjà dans cet état maintenant, tu pourras bien nous donner ta part...

Roxas, s'approchant : Allez crever... Bon alors alors, c'est combien ?

Setzer : Muik..Miel..mipLE Zciezen...

Hayner : Mille-cinq-cent ?

Setzer : Nhawouui.

Olette : Un jour, il va falloir que tu m'expliques comment tu fais pour piger ce qu'il dit.

Hayner : Le secret, c'est de se faire un petit dictionnaire perso avec les expressions qu'il utilise le plus, et t'as plus qu'à réviser ça chaque soir jusqu'à ce que ça rentre. Bon Roxas, aboule le fric.

Roxas : Ouais ouais, att... QUOI ?! OH DOUX JESUS QUI ENCULE BOUDHA ! J'ai plus l'argent !

Hayner : Kôôôôôaaaa ?!

Roxas : Ca doit être cette... hallu qui me l'a volé...

Olette : Du fric volé par une hallu, c'est l'excuse la plus bidon qu'on m'ait jamais donné, et pourtant tout le monde se rappelle de la fois où Pence avait pas voulu manger de jambon et qu'il s'était inventé des croyances chelous !

Pence : Mais… mais c'est toujours vrai, je suis musulman, moi…

Olette : Arrête tes conneries, toi, c'est plus drôle. Une religion qui interdit le bacon ne peut qu'être dans l'erreur.

Hayner : Toi aussi, Roxas, tu ferais mieux d'arrêter de te foutre te nous !

Roxas : C'est pourtant la vérité ! Je le jure !

Hayner : Je te préviens, on va te saigner ! On s'est donné beaucoup de mal pour avoir cet argent !

Roxas : Quoi ?! Mais c'est moi qui…

Olette : ON VA T'EXPLOSER !

Roxas : Noon ! Non ! Attendez ! Att... Argh ! Aie ! Nooon !

Malgré ses protestations, Roxas fut livré à l'ire de ses « amis » et put amèrement sentir ce qu'avait ressenti le pauvre Pence durant son lynchage, quelques heures plus tôt.

Olette : Ca suffit Hayner, c'est mon tour maintenant !

Hayner : Tu rigoles ? C'est tellement bon !

Olette : Oh allez Hayner ! On partage !

Hayner : Bon ok...

Les coups continuèrent jusqu'à tard dans la soirée, et Roxas fut finalement suspendu à un lampadaire la tête en bas, se prenant toutes les demi-heures le tram sur le coin de la tronche... et ce pendant toute la nuit.

Fin du Chapitre.