Chacune assise dans l'herbe, les deux jumelles s'amusaient à ramasser quelque fleur appartenant à leur jardin pout ensuite les envoyer dans le ciel et les admirer descendre vers le sol avec autant de grâce que de souplesse et de délicatesse.
Profitant de cette journée ensoleillée dans le petit village situé au Sud du Wiltshire, Apolline et Hermione se parlaient, rigolaient, s'amusaient, se demandant toutes deux quel serait leur avenir. Jeunes et inconscientes, ces deux jeunes filles se ressemblaient aussi mentalement que physiquement, malgré les yeux turquoises et les cheveux plus foncés d'Apolline, les deux jumelles se étaient comme deux goutes d'eau.

Une fois lassées de ce petit loisir, Apolline arrosa sa soeur à l'aide d'un gros seau remplit d'eau froide. Après avoir poussé un énorme cris de frayeur, le visage trempé et le corps gelé, Hermione décida de déclarer la guerre à son tour et c'est ainsi que l'après midi se finit en une énorme bataille d'eau.

Après être assez trempées à leurs goûts, les deux jumelles recommencèrent à jouer à leur ancien jeu auquel elles avaient joué quelques heures plus tôt.
Malheureusement, à force d'exercer ce petit jeu basique, le jardin des Granger ne comportait plus aucune fleurs encore enterrées et il semblerait que Apolline et Hermione soient la cause des disparitions de ces fleurs.
C'est pourquoi elles se rendirent discrètement chez leur voisin pour refaire leurs provisions végétales. Elles recommencèrent leur jeu grâce aux fleurs du jardin voisin et des dizaines de pétales s'envolèrent dans le ciel, pour ensuite retomber sur l'herbe douce et fraîchement coupée. Elles se préoccupait seulement de leurs petites fleurs qui s'envolaient dans le ciel.
Soudain, Hermione cria de joie, sauta dans tous les sens et tourbillona sur elle même. La belle brune appela sa jumelle d'une voix remplie d'admiration et de stupéfaction envers elle-même.

- Apolline ! Regarde ! Vite ! Vite ! Viens voire !

Ne comprenant la réaction de sa soeur, Apolline se retourna tout en poussant un soupir d'exaspération. Elle l'observa tout de même. Hermione avait rendu sa main bien refermée vers sa soeur.

- Tu es prêtes ? demanda Hermione d'une voix impatiente.

- Oui mais qu'est ce qu'il se passe encore ? Railla sa jumelle.

- Regarde bien !

Elle paraissait si heureuse, si fière d'elle et sa jumelle l'observait, le regard curieux et intrigué du comportement étrange de sa soeur.

Hermione ouvrit alors sa main, laissant apparaître trois fleurs aux teints rosâtres posées sur sa paume. Quelques secondes après les avoir observées avec étonnement, Apolline fut surprise d'apercevoir les petites fleurs s'élever dans le ciel toute seule, sans avoir eu besoin d'Hermione pour s'envoler, elles tournoyèrent chacune sur elle-même, partant à droite, à gauche, sans jamais descendre. On aurait dit des papillons mais c'était belle et bien des fleurs...
Il suffit que l'auteure de ce tour de magie ferme sa main pour que le spectacle se finisse. Sa jumelle, Apolline ne put s'empêcher d'exclamer un cri de stupeur et de fascination, la parole bloquée par l'ébahissement.

C'était magique, Apolline demanda à sa soeur de recommencer encore et encore sans jamais s'en lasser. Au bout d'une trentaine de démonstrations, Hermione se coucha dans l'herbe lassé de jouer aux fées, elle essaya d'admirer le ciel caché par les quelques nuages blancs sous le regard choqué de sa soeur. Trop curieuse pour laisser ces fleurs mystérieuses et pleines de magies sur l'herbe, Apolline les récupéra et essaya d'imiter Hermione qui lui expliquait progressivement la démarche à suivre.
Après une dizaine de tentatives, la jeune fille fut déçue de ne pas avoir réussi à faire envoler ne serai-ce qu'une pétale. Le seul moyen pour elle de faire élever les fleurs dans les airs était de les lancer en balançant sa main mais Apolline voulait faire comme sa soeur. Énervée et vexée, la jeune fille lança ces fleurs sur le sol tout en les écrabouillant par la suite. Sa soeur la consola, lui disant de ne pas s'inquiéter et que c'était sûrement parce que les fleurs du voisins n'aimaient pas Apolline.

- On essaye avec celles du bouquet de fleur que Papa à offert à Maman pour la Saint Valentin ?

Apolline hocha positivement la tête toujours pleine d'espoir. Une fois les nouvelles fleurs cueillit, Hermione lui re-expliqua comment elle avait fait tout en remontrant son tour de magie qui fonctionnait de moins en moins bien. La jeune fille ressaya une vingtaine de fois mais le résultat restait toujours le même : la fleur restait collée sur sa paume et elle ne senvolerai seulement si Apolline la jetai fan les airs.

Les deux soeurs passèrent la plus part de leur temps à essayer chaque fleurs du bouquet de façon à ce que Apolline puisse enfin immiter sa soeur. Malgré toutes ses tentatives, elle n'avait toujours pas réussi. Hermione consola une nouvelle fois sa soeur qui insista pour que la "magicienne" montre son tour à ses parents et qu'elle est son petit moment de gloire individuel.

Hermione fit la même chose que la dernière fois devant des deux parents, elle posa délicatement trois fleurs dans sa main, la referma mais lorsqu'elle ouvrit sa main, les fleurs restaient posées sur sa paume, sans vouloir bouger. Elle ressaya une dizaine de fois, de plus en plus énervée mais aucun résultat positif et cette fois-ci, il s'agissait plutôt d'Hermione qui imotaut sa jumelle. M. et Mme Granger qui commençaient à perdre patience, leur dirent que leur spectacle était merveilleux et qu'elles avaient une très bonne imagination, ce qui était selon eux un don. En traduction pour les jumelles : Il faut consulter un médecin.
Les jumelles se regardèrent, déçues de l'attitude de leur parent.

- Les adultes, toujours accrochés à la réalité. S'énerva Hermione. L'impossible ne fais même pas partit de leur vocabulaire !

- Tu parles ! C'est du n'importe quoi de nos jours... lui répondit sa jumelle.

Elles repartirent toutes deux leur chambre commune, vexées du comportement des parents Granger.