Titre:The Full House
Rating:M
Pairing: Éventuel Molly/Sherlock
Warning: énorme spoils sur «les chutes du Reichenbach»
Résumé: Quand Sherlock demanda à Molly de l'aider, elle n'aurait jamais pensée qu'elle serait chargée d'une tâche aussi difficile.
Note de la traductrice: Cette histoire n'est pas de moi mais de Emcee Frodis. J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plu. Bonne lecture!
Partie une
Le docteur Molly Hooper avait l'humilité d'admettre qu'elle n'était pas un génie. Surtout avec le nombre de personnes absolument brillantes qui semblaient s'être introduit dans sa vie récemment. Elle était, cependant, assez intelligente. Ainsi, cela l'a pris au dépourvu lorsqu'elle appris deux faux faits importants de la façon la plus spectaculaire possible dans un enchaînement rapide. Malheureusement, ces faits erronés étaient liés.
Le premier était qu'aider Sherlock Holmes à mettre en scène sa propre mort serait pour elle, la chose la plus difficile au monde à réaliser.
Le second était que la plus belle chose au monde pour elle, serait de vivre avec Sherlock Holmes.
Elle avait participé au plan de Sherlock. Elle le savait parfaitement. Elle savait qu'il ne fallait pas écouter une seule seconde ces calomnies, sinon leur ruse pourrait échouer. Qu'il ait tant de confiance en elle lui a réchauffé le cœur, bien que cela signifiait qu'elle ne le verrait probablement plus jamais.
Sherlock avait été très vague sur les détails de son plan une fois que la partie concernant Molly était fini. Il lui avait dit que moins elle savait, plus sûr elle serait. Il ne voulait pas qu'elle sache où il irait après que tout fût dit et fait. Il lui a juste assuré qu'il serait loin et en sécurité.
Aussi, elle fût étonnée quand – après avoir aidée Sherlock à s'échapper de Barts et après avoir falsifiée ses résultats d'autopsie- elle le trouva assis sur son sofa, caressant oisivement Toby.
"Vous devriez avoir une meilleure serrure pour votre porte» remarqua impassiblement Sherlock, ne prenant même pas la peine de tourner la tête pour la regarder.«Vous êtes une jeune femme célibataire modérément attirante. Cela fait de vous une cible de choix pour une violation de domicile et une potentielle agression sexuelle."
Molly darda du regard son minuscule appartement. "Hum". Elle mordit sa lèvre inférieure. Malgré le choc, elle sentit un flottement dans sa poitrine du fait que Sherlock la trouvait 'modérément attirante'. "Je suis désolée. Que faites-vous ici?"
Sherlock leva finalement la tête, fixant Molly de son regard bleu perçant, semblant regarder à travers elle. Cela fît a son estomac d'étranges flip-flop comme à chaque fois qu'il la regardait. "Hum?J'ai dû modifier le scénario de ma mort. Même avec Moriarty et moi-même mort, son syndicat peut toujours cibler mes associés. Je dois garder un œil sur eux avant que je ne quitte le pays. Comme vous êtes la seule personne qui sait que je suis toujours vivant, je vais devoir rester à votre domicile jusqu'à ce que je puisse assurer la sécurité de mon entourage."
Molly fronça les sourcils, plusieurs choses de la déclaration de Sherlock la rendait confuse. Elle choisit de se concentrer sur ce qui, dans son esprit, était le plus important. "Êtes-vous en train de me demander si vous pouvez vivre avec moi?"
Sherlock inclinât la tête, réfléchissant à la situation. "Je ne me rappelle pas vraiment en avoir fait la demande. Cependant, je suppose que c'est une de ces finesses sociales dont on dit souvent que je passe sous silence." Il se redressa sur ses pieds et se déplaça avec une grâce féline vers Molly, se penchant vers elle. "Molly Hooper, puis-je rester à votre domicile jusqu'à ce que je puisse assurer la sécurité de mon entourage?"
Molly retînt son souffle et le laissa s'échapper en un drôle de grincement. Pourquoi était-elle incapable dire un seul mot en sa présence?
Le sourire de Sherlock était absolument éblouissant. "Bon, alors?" Il se jeta sur le canapé, faisant pousser un hurlement à Toby qui se sauva avant que de longues jambes ne l'écrasent. "Faites un peu de thé".
"Attendez..."dit Molly en levant une main et en secouant la tête. "Sherlock, je n'ai qu'une seule chambre."
Sherlock tourna sa tête vers elle alors qu'il était couché de tout son long sur le sofa. "Bien sûr. Vous avez des vêtements sales éparpillés sur tout le plancher de votre chambre, ce qui indique que vous n'avez pas eu de visiteur depuis un certain temps, particulièrement du genre masculin. Vous suralimentez votre chat pour compenser l'amour et l'affection que vous ne pouvez pas donner à un humain- Je vous assure, il est surestimé. Il y a une bouteille de vin sur le comptoir dont vous prenez un verre chaque soir en rentrant chez vous – arrêtez de vous sentir si coupable à ce sujet, c'est votre seul vice. Vous avez plusieurs messages de votre meilleure amie sur votre répondeur téléphonique vous informant de ses noces à venir et de son désir de vous avoir comme Demoiselle d'honneur. Vous devriez répondre, malgré le fait que vous en avez assez d'être Demoiselle d'honneur après l'avoir déjà fait cinq fois auparavant, jugeant des cauchemars de taffetas vous les avez suspendus dans votre garde-robe." Enfin, il prit une grande inspiration. Molly se demanda comment il était capable de déduire tout ça sans hésitation. «Une deuxième chambre serait un gaspillage d'argent qui ne ferait que vous rappeler que vous n'avez personne pour l'occuper. Vous êtes le portrait remarquablement stéréotypé d'une femme qui s'est résignée au célibat.
Les joues de Molly étaient brûlantes dans un mélange d'humiliation totale et d'un soupçon de rage. "Vous avez fouillé dans mes affaires et écouté mon répondeur?"
Sherlock détourna les yeux et posa sa tête contre l'accoudoir du sofa. "Je m'ennuyais. Ne vous préoccupez pas des implications sociales du fait de partager un appartement avec moi avec seulement une chambre. Même dans ma propre maison, je préfère dormir sur le canapé. Hormis les nuits où je ne dors pas. Comment s'est passée l'autopsie?"
Molly se sentait absolument dépassés par la situation et venait de se rendre compte qu'elle n'avait pas encore enlever son manteau. Elle le fît finalement, l'accrocha à la poignet de la porte- à coté de celui de Sherlock- et se laissa tomber sur une des chaises en bois dur de sa cuisine. Elle jeta un coup d'œil à la bouteille de vin sur le comptoir.
"Ne laissez pas ma présence interrompre votre routine" Sherlock croisa les bras sur sa poitrine. "Mais tandis que vous vous servez de ce vin...thé?"
Molly revînt sur ses pas et retourna en cuisine, remplissant une bouilloire électrique d'eau avant de prendre un verre et de le remplir de vin bon marché qu'elle appréciait. "Votre autopsie s'est bien passée. J'ai dit que vous vous étiez rompu le coup et-"
"Pas mon autopsie!" dit Sherlock d'un ton irrité, en s'asseyant. "Celle de Moriarty! Vous devez avoir été celle qui l'a réalisée. En dépit de votre badinage précédent, personne ne l'aurait cru suffisamment sérieux pour vous forcer à vous récuser."
"Celle de Moriarty ?" Molly secoua la tête. "Je ne comprends pas..."
"Oh, arrêtez, vous êtes vraiment fatigante! Dit Sherlock d'un ton cassant. "L'autopsie de Moriarty aurait dû être menée juste après la mienne quand son corps a été découvert..." Molly n'avait jamais vu une telle surprise sur le visage de Sherlock Holmes, mais c'était sans équivoque. C'était aussi assez terrifiant. "Vous n'avez aucune idée de ce dont je parle. Parce que son corps n'a jamais été retrouvé. Aussi inepte que la police ne l'est, ils ont dû examiner où j'étais tombé dans le but de discerner toute la situation. Ce qui signifie que le corps de Moriarty n'était plus là. Ce qui signifie qu'il est encore en vie." Il secoua sa tête. "Mais c'est impossible. J'étais à quelques centimètres de lui quand il s'est tiré une balle."
Il passa une main dans ses cheveux noirs et bouclés. "Mais non. Je suis lui. Et il est moi. La seule personne qui aurait pu me tromper comme ça, c'est moi. Par conséquent, il en serait capable." Il couru vers la porte, et saisit son manteau. "Oubliez le thé! Je dois y aller!"
"Sherlock!" appela Molly. "Que pensez vous faire?"
Sherlock s'était arrêté alors qu'il mettait son écharpe. «Je vais enquêter. C'est ce que je fais depuis toujours»
"C'est ce que vous faisiez, Sherlock." souligna Molly. "Vous vous êtes tué cet après-midi, vous vous souvenez?"
Sherlock hocha lentement de la tête. «"C'est vrai. Je suppose que ce serait rendre les choses un peu plus difficile, n'est-ce pas?"
"Juste un peu." soupira Molly.
Sherlock rayonna "Il commençait à faire un peu terne. C'est bon d'avoir du changement."
Avant que Molly ne pu dire un autre mot, Sherlock se précipita vers la porte.
Merci à tous d'avoir lu ce chapitre jusqu'au bout! Je publierai la suite prochainement. Quelques reviews ne seraient pas de trop! :) A bientôt!
