Salut ! Alors avant tout, quelques petits détails :
- Cette fiction est un lemon, donc âme sensible s'abstenir.
- C'est un Sans x Frisk
- Pour les pressé(e)s, ceux et celles qui souhaitent directement passer au lemon, c'est au chapitre 2. Quand il sera parut. Bientôt, promis.
- Je considère ici que Frisk est une fille, et de plus, qu'elle a 17 ans
- Enjoy la lecture !
Sans était plongé dans ses rêves. Il se voyait dans un champs de fleurs, tenant la main à Frisk. Il faisait beau, il y avait un léger vent. Ils étaient seuls, collés l'un à l'autre.
Habituellement, Sans n'aimait pas les fleurs. Personne n'aimait les fleurs dans l'Underground. Simple question de survie. Mais il savait qu'elles n'avaient aucune forme d'animosité, dans le petit paradis dans lequel il était, avec sa Frisk. Ces fleurs-là n'étaient pas pourvus de conscience.
C'étaient des boutons d'or, des fleurs terrestres. Ils étaient à la surface. Dans le monde des humains. Il avait réussi à sortir de l'Underground, enfin. Et ce monde était si beau, comme il l'avait imaginé.
" - Alors, Sans, on rêve ? entendit-il derrière lui."
Il se retourna et sourit à son frère. Derrière lui, il y avait tous ses amis. Papyrus, Undyne, Toriel, Alphys, Asgore... Même Mettaton ! Ils y étaient enfin arrivés, tous sains et saufs. Ils étaient sortit.
Il se tourna vers sa Frisk, qui fixait l'horizon. Ils se tenaient la main. Enfin, elle allait pouvoir être pleinement heureuse. Il avait toujours eu peur que ne plus être confronté au monde des humains la rende malheureuse. Il ne voulait que son bonheur.
Parce qu'il l'aimait. Et qu'elle le rendait follement heureux. Ce depuis bientôt 5 mois.
Elle lui sourit, se hissa sur la pointe des pieds et lui embrassa le front.
Une légère pression sur le haut de mon crâne me tire de mon rêve. J'ouvre les yeux, et croise le regard de ma Frisk.
" - Ho pardon ! Je ne voulais pas te réveiller ! s'excuse-t'elle. Je voulais juste t'embrasser avant de partir !
- Ce n'est pas grave, gamine ! Même si je passais un très bon moment ! dis-je avec un petit sourire en coin.
- Ha oui, Sans, tu rêvais ? entendis-je un peu plus loin."
Papyrus apparut dans le salon.
" - Yep ! Un très beau rêve ! Qui deviendra bientôt réalité ! Pourquoi es-tu levé si tôt, Pap' ?
- J'accompagne Frisk à l'école aujourd'hui !"
Frisk a 17 ans, même si elle fait bien plus jeune. Cependant, depuis qu'elle a décidé de rester vivre dans l'Underground avec nous, elle souhaitait s'inscrire dans une école, pour ne pas être pénalisée sur son manque de connaissance de ce monde. Elle trouve d'ailleurs ce qu'elle apprend passionnant. Elle est très sérieuse et assidue dans son travail.
Je me lève du canapé, où je me suis encore assoupi hier soir, et j'embrasse ma Frisk passionnément, la faisant timidement rougir, comme toujours.
" - Passe une BONE* journée, gamine !"
Elle râle et me donne un coup gentil sur la tête. Elle déteste que je l'appelle "gamine".
C'est pour ça que je le fais régulièrement.
Après un rapide petit-déjeuner, je sors de chez moi. Ne sachant pas trop quoi faire, je vaque, et l'idée de rendre visite à Undyne me vient. Comme moi, elle ne travaille pas le matin.
En un claquement de doigt, je me retrouve devant la porte de chez elle. Je toque à la porte.
" - Toc toc !
- Entrez !"
Je passe tranquillement la porte.
" - Tu ne joues pas le jeu ! Il faut dire "qui est là ?" !
- Ho, Sans, c'est toi ! Ça va ? me demande Undyne, assise sur le canapé aux côtés d'Alphys, qui me fait un léger signe de tête en balbutiant un timide "b-bonjour S-Sans !"
- Très bien, et vous ? Je ne m'attendais pas à te trouver ici, Alphys !
- Ho, je... je voulais.. Enfin... Passer un peu de temps avec Undyne... C'est assez rare qu'on ai du temps pour nous comme nous sommes souvent occupées et... et..., balbutia Alphys.
- C'est bon, n'en dit pas plus ! Je suis désolé de vous avoir dérangé ! Je vous laisse !
- H-ho non, ce... ce n'est pas la peine, je ne voulais pas..."
Elle est coupée par la sonnerie de téléphone d'Undyne. La guerrière s'excuse en quelques mots rapides et s'en va pour répondre.
" - Ho, v.. voilà, je m'en doutais ! On l'appelle sûrement parce qu'on a b-besoin d'elle ! se désespère la scientifique.
- ça ne doit pas être facile, avec toutes vos responsabilités !
- Ho, on... on se débrouille comme on peut... Enfin, on essaye... M-mais ça ne fait que rendre meilleur les moments où on se voit ! rougit-elle."
J'hausse les épaules, dubitatif. J'ai la chance de voir Frisk chaque jour, comme elle habite chez Papyrus et moi. On passe souvent du temps ensemble. La relation entre Alphys et Undyne serait un peu l'opposée de la notre, en vérité.
" - Et... comment ça va, toi et l'humaine ? Pas trop compliqué ?"
Je soupire, mon éternel sourire figé sur mon visage. Les relations entre humain et monstre sont vraiment compliqués, ici. D'abord, certaines personnes ne les acceptent pas, tout simplement. Elles disent que c'est contre-nature. Elles ont peut-être raison après tout, c'est la première fois depuis longtemps que ce genre de relation apparaît ici. Moi, je me fiche totalement de ce que les autres peuvent dire. Mais je sais que ça touche Frisk. Et ça, je ne peux pas l'accepter. On ne fait pas de mal à MA Frisk.
Hem, bref. Tout un tas d'autres raisons opposent les humains aux monstres. Mais celle qui me gêne surtout, c'est que je ne connais rien du monde des humains.
Enfin, si. J'ai quelques connaissances. Mais uniquement théoriques.
Tout comme Frisk a une multitude de choses à apprendre sur notre monde, j'en ai tout autant pour le monde humain. Et ce ne sont pas les quelques livres que j'ai déjà lu et qui retracent tous une base incertaine, qui vont m'aider à combler mes lacunes.
Ma Frisk me renseigne chaque jour sur son monde. C'est mon moment préféré de la journée. Après avoir lu son histoire du soir à Pap', c'est à mon tour de me laisser compter les anecdotes de sa vie humaine, ou de l'écouter me parler d'inventions qui me paraissent surréalistes et extraordinaires.
Mais je ne suis loin de tout savoir. Et je ne sais pas si elle souffre d'un manque ici. Si quelque chose ne lui convient pas. Si elle s'adapte bien. Car elle ne parle jamais d'elle.
Alors que j'allais ouvrir la bouche, pour répondre à Alphys, Undyne surgit du salon.
" - Je suis désolée, mais je dois vous quitter ! Petit Monstre a encore causé des ennuis ! soupire-t'elle, désespérée."
Elle embrassa d'un baiser rapide mais sincère sa compagne, lui signifiant d'un regard qu'elle était désolée. Alphys hocha de la tête, pour signifier qu'elle comprenait, et Undyne fila.
" - On... on disait ? demande Alphys.
- ... Frisk ! On parlait de Frisk !
- Ha, oui ! Tout va bien entre vous ? Ça fait combien de temps ? 4 mois ? 5 ?
- 5, approuvais-je. Tout va bien, on est heureux. Mais..."
J'hésitais un instant. Je ne savais pas vraiment si lui en parler était une bonne chose.
" - M... Mais...? m'encouragea-t'elle.
- ... J'ai l'impression qu'il lui manque quelque chose ! Et je ne sais ce que c'est ! Elle ne parle pas beaucoup, elle ne se plaint jamais... Et... Je ne sais pas vraiment... Je veux juste la rendre heureuse !"
Je fis un sourire gêné, mal à l'aise. Je regrettais déjà de mettre confié. Ce n'était pas du tout mon genre. Alors que j'allais lui demander d'oublier ce que je venais de dire, elle me prit de vitesse.
" - Euh... Excuse-moi de te demander ça, mais... euh... Vous avez songé à... la reproduction ? dit-elle d'une toute petite voix."
Je sentis le bleu me monter aux joues. Je m'empourprais et détournait le regard, gêné.
" - P... Pardon, c'était trop... je n'aurais pas dû.. Enfin... Oublie ç-
- Pourquoi, c'est important pour les humains ?"
Elle hésita un instant.
" - Et... Et bien... Autant que pour nous, même... même plus peut-être ! C'est... différent, par contre ! L... l'anatomie du corps, la manière... On fait ça... Autrement également... Et comme vous êtes... Enfin, un monstre et un humain... je... C'est compliqué !"
Je reste silencieux, songeur. Ce serait ce qui lui manque ? Du sexe ? Ma petite Frisk qui voudrait...?
Des images impures me montent au cerveau, et je rougis de nouveau.
Ne pense pas à ça. Pas maintenant.
Le problème, comme l'avait si bien souligné Alphys, était que Frisk était une humaine, et moi un monstre. Je ne sais pas comment faire dans ce cas-là, et même si je savais... je suis un squelette. Je n'ai pas... je n'ai plus... je n'ai jamais eu ce qu'il fallait pour ça.
Mais par contre, j'ai de l'imagination. Et des pouvoirs.
Je me tourna vers Alphys
" - Tu as plus d'informations sur tout ça ?"
C'est tout pour cette introduction. La prochaine est dernière partie arrive bientôt, promis ! J'espère que vous l'apprécierez ! Désolée pour cette intro un peu longue, je me suis un peu laissée aller !
Un petit vote pour me signifier que tu as aimé ce chapitre ? Un petit com' pour me faire des suggestions ?
Sur ce, au prochain chapitre !
