Disclaimer: alors, voilà, rien, absolument rien ne m'appartient. Tout est à J.K.Rowling, sauf bien sûr, l'histoire (que je revendique), et quelques personnages nouveaux, insérés de force dans l'univers Harry Potter (pas tous, mais je n'en dis pas plus). Je m'excuse d'avance, pour les situations que vont vivre les persos de J.K.R. ; c'est la faute de mon imagination, qui a tout mis en place. Pardonnez la, elle a parfois des moments d'égarement.

Infiltration - Introduction

- ...et vous devrez le détruire, quoi qu'il arrive et à n'importe quel prix.
- Oui, mon maître, fit le jeune homme agenouillé devant la représentation de ce dernier. Je ferais selon vos désirs.
- Parfait, dit l'homme encapuchonné. Je vous ai créé une identité en accord avec l'histoire de ce peuple, pour qu'ils ne se doutent de rien, vous allez devoir vous mêler à eux, devenir un des leur.
- Mais s'ils devinent que je ne suis pas ce que je prétends être...
- Vous vous servirez de vos pouvoirs, lui répondit son maître, avant qu'il ne finisse sa phrase. Vous avez un mois pour maîtriser leurs techniques. C'est le temps que durera votre voyage pour atteindre ce peuple caché au plus profond des Régions Inconnues. Ils ne sont pas très évolués, et ne connaissent pas notre existence, vous lirez mon rapport. Et ne vous faites pas repérer par les Autres, ils n'ont aucune importance à mes yeux, mais s'ils nous découvrent...
- Je comprends mon maître, je n'échouerai pas.
- J'espère bien, fit-il avant que son image ne disparaisse.
Il se releva et marcha dans la grotte, sa cachette, vers le coffre que lui avait envoyé son maître. Un coffre comme il n'en avait jamais vu. Il y avait sept serrures et sept clefs. A chaque fois qu'il ouvrait le coffre, son contenu changeait : son nouvel équipement, des grimoires et de nombreux livres, des dossiers sur les personnes importantes...
Il était heureux que son maître lui confie enfin une mission importante. La dernière fois, il avait trouvé son objectif bien trop simple et était arrivé à l'atteindre en moins d'une semaine. Mais cette fois, c'était une mission qui durerait plusieurs mois. Lorsqu'il réussirait à tuer sa cible, son maître pourrait alors prendre le contrôle et régner. Bien sur, son maître n'aurait eu aucun mal à se charger lui-même de cette mission, mais il avait d'autres projets en tête.
Il regarda une fois encore la photo de sa cible, et se demanda comment quelqu'un d'aussi vieux pouvait être aussi puissant...

Infiltration – Chapitre 1

Cela faisait maintenant une semaine qu'Harry Potter était de retour au 4 Privet Drive, et il avait eu la paix, comme jamais auparavant. Les menaces de Maugrey Fol Œil avaient fait leur effet sur l'oncle Vernon. Pourtant, il ne se réjouissait pas, la mort de son parrain le hantait. Il était allongé sur son lit, et fixait le plafond, perdu dans ses pensées. Parfois, il entendait son oncle se plaindre de la chaleur et sa tante raconter les derniers ragots.
Dudley, frappa à sa porte et entra dans la chambre. Il avait encore pris du poids, malgré le régime que lui faisait suivre la tante Pétunia. A ce train-là, il finirait bientôt dans la catégorie poids lourd de son club de boxe.
- On va dîner, tu dois descendre, fit-il.
- C'est bon, j'arrive, répondit Harry d'une voix rauque.
Depuis le début des vacances, Dudley se montrait gentil avec Harry. Une fois, le premier jour, il avait poussé Harry par terre, et une chose à laquelle il ne s'attendait se produisit : la tante Pétunia était arrivé en courrant dans le jardin où ils étaient, et elle avait puni son fils et l'avait privé de repas. Depuis, il ne faisait plus rien, mais Harry voyait bien qu'il se retenait d'agir.
Il descendit l'escalier et les rejoignit dans la cuisine, où ils étaient déjà à table. Dudley avait presque fini d'avaler le peu qui remplissait son assiette (régime oblige) alors que son oncle et sa tante avait attendu Harry pour commencer leur repas. Ils parlèrent de tout et de rien : du temps, de leurs voisins qui allaient déménager pour cause de divorce, de Mrs Figg qui étaient trop souvent chez eux pour surveiller Harry, de Dudley qui commençait à avoir une moustache (ce dont son père était fier, il disait qu'il devenait enfin 'un vrai homme').
Et c'est au cours de ce repas, aussi ennuyant que les autres, qu'une chouette choisit d'apporter une grande enveloppe, qu'elle déposa devant la tante Pétunia qui poussa un cri de surprise.
Elle tendit la main et attrapa l'enveloppe, elle l'ouvrit et donna à Harry un morceau de papier qui lui était destiné, et sa tante lut la lettre qui était à son nom.
Harry fut stupéfié, c'était un article de la Gazette du Sorcier qui annonçait la réhabilitation posthume de son parrain.

« Sirius Black innocenté.
Par Rita Skeeter.

Sirius Black qui avait été accusé, à tort, nous pouvons le dire avec certitude, du meurtre sauvage de 12 Moldus et d'un Sorcier, a été reconnu innocent hier soir, par Cornélius Fudge, le Ministre de la Magie. Malheureusement, il ne pourra bénéficier de la joie de son innocence.
En effet, nous savons de source sûre, que Sirius Black aurait trouvé la mort au Ministère, la nuit où Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom a fait sa réapparition.
C'est Albus Dumbledore, actuel directeur de Poudlard, qui nous a raconté les faits tels qu'ils se sont passés, la nuit où Vous-Savez-Qui avait disparu et que Black était arrêté. Le coupable n'était autre que Peter Pettigrow, le Sorcier qui avait été assassiné. Nous savons qu'il est toujours vivant, comme en attestent certains témoignages.
Ce qui va sans doute amener le Premier Ministre à lui retirer l'Ordre de Merlin 1ère Classe qui lui avait été attribué à titre posthume.
Albus Dumbledore nous signale également que Pettigrow est un Animagus non déclaré, et qu'il peut prendre l'apparence d'un rat.
Nous pouvons conclure que le Ministère de l'époque avait très mal fait son travail : un innocent avait été envoyé à Azkaban, et un criminel courait toujours les rues. A noter, que l'innocent est aujourd'hui décédé, mais a récupéré à titre posthume son innocence, et que l'horrible assassin est encore en vie (le Ministère offre d'ailleurs une récompense de 1000 Gallions concernant la moindre information sur Pettigrow). »

Harry eut un léger sourire, heureux pour le repos de son parrain. Il vit alors sa tante plaquer sa main contre sa bouche, l'air horrifiée.
- Que se passe-t-il, Pétunia ? demanda son oncle.
Elle ne répondit rien, et lui tendit la lettre, qu'il lut à haute voix :
- Ma chère Pétunia,
Harry ne vous en a sûrement pas parlé, mais son parrain, Sirius Black, est mort. N'ayant pas de membres de sa famille qu'il jugeait méritants, il avait décidé de léguer ce qui lui appartenait, à son filleul.
Connaissant vos préjugés sur notre monde, je ne vous laisserai pas le choix dans la décision que j'ai prise. Il est absolument impératif, pour votre sécurité et celle de Harry, que vous déménagiez au Manoir des Black, dont Harry a hérité.
Le magicobus passera ce soir, vers 21 heures pour venir vous chercher. N'emportez que des vêtements. Vous serez accompagné pendant le trajet, de personnes de confiance.
Ne vous inquiétez pas pour votre maison, je prendrai les dispositions nécessaires.
Avec l'espoir de vous voir bientôt,
Albus Dumbledore.
Il y eut un silence pesant, et Harry pouvait voir que son oncle était en train de réfléchir. Après un moment d'intense réflexion, il se retourna vers Harry et lui jeta un regard assassin.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Il est hors de question que nous déménagions, cria-t-il.
- Vernon, dit la tante Pétunia, je n'ai pas l'impression qu'il nous donne l'opportunité de choisir, ils vont nous y forcer.
- Cela ne se passera pas comme ça, je vais prévenir la police !
- Mais ils ne te croiront pas, même si tu leurs dis la vérité... et puis, c'est pour notre sécurité...
- Notre sécurité ? Mais qui nous menace ? cria-t-il.
- Lord Voldemort, dit Harry.
- Encore lui ! Eh bien, pourquoi ne pas te livrer à lui, nous aurions la paix !
- Vernon, hurla sa tante. Comment peux-tu dire une chose pareille ?
- De toutes façons, ce n'est pas pour cela qu'il ne finira pas par vous tuer. Il ne fera pas la différence. Il déteste les gens comme vous, ceux qui n'ont pas de pouvoirs magi...
- Tais toi, cria son oncle, ne prononce pas ce mot sous mon toit.
- Nous devons aller vivre dans ce manoir Vernon.
- Je veux d'abord entendre l'avis du deuxième homme de la famille, fit-il en se tournant vers son fils.
- Je... je ne veux pas... mourir, articula-t-il avec difficulté, se rappelant sans doute des détraqueurs.
- Eh bien, puisque vous vous liguez tous contre moi, je suis bien obligé de m'incliner. Mais il est où ce manoir ?
- A Londres, répondit Harry, au square Grimmaurd.
- Oh, fit la tante Pétunia, j'en ai déjà entendu parler, c'est un quartier assez chic.
- Et comment est-il ce manoir ?
- Grand, dit Harry, sans oser leur avouer l'état réel de la maison.
- Bien, finissons de manger, dit la tante Pétunia, ensuite, nous préparerons nos affaires.
Ils finirent leur repas dans un silence absolu, Harry évitant le regard de son oncle.
Une fois leurs affaires prêtes, ils attendirent en silence, dans le salon. Les Dursley avaient mis leurs plus beaux vêtements, s'attendant à arriver dans un superbe manoir. Harry lui était vêtu comme d'habitude de vieux vêtements de Dudley, mais cette fois ils n'étaient pas trop grands et c'étaient un des ses plus beaux costumes. A 21 heures tapantes, on sonna à la porte. La tante Pétunia alla ouvrir, suivit de Harry, curieux de voir qui étaient les personnes de confiance envoyées par Dumbledore. Un homme entra, tout de noir vêtu, ses cheveux gras reconnaissables entre mille, de même que son nez crochu.
- Professeur Rogue !!! s'étonna Harry.