AN : Hey alors voilà une nouvelle fanfiction Daroline. Elle est AU mais les vampires sont toujours là et cela se passe dans les années 1920 (je sais pas pourquoi mais soudain j'ai eu un trip années 20 avec les vêtements, les bars et tout, ça colle bien à Damon ^^). Ce serait gentil de me laisser une review pour me dire si vous souhaitez que je continue cette fic =). Bonne lecture.

Il était sept heures et un une autre froide journée d'hiver se préparait dans ce mois de décembre 1926. Cette nuit, la neige avait recouvert les toits de New York. Assis confortablement dans le siège de son bureau, le détective Damon Salvatore buvait tranquillement sa tasse de sang matinale. Oui, Damon était un vampire, et cela depuis bientôt un siècle, ce n'est pas comme s'il fêtait encore ses anniversaires après tout ce temps. De toute façon il ne lui restait plus personne avec qui les célébrer. Il y avait bien son frère Stefan… Mais ils n'étaient pas vraiment en bon terme depuis leur transformation (c'était le moins qu'on puisse dire). Son frère lui manquait, alors le vampire chassa ses tristes pensées et se mis à griffonner sur un morceau de papier qui traînait.

En ce moment c'était le calme plein, pas une affaire ne se présentait à lui. Et le jeune homme détestait cela, c'était un homme de terrain après tout, ce qu'il voulait, c'était de l'action.

Son téléphone semblait avoir entendu sa prière silencieuse et se mit à sonner quelques minutes plus tard. Il décrocha d'une main fébrile, pressé de savoir de quoi il s'agissait cette fois.

« Ici Damon Salvatore, je vous écoute.

_ Bonjour, je vous appelle à propos de ma femme. »

L'homme à l'autre bout du fil semblait nerveux, en même temps, ce n'était pas tous les jours qu'on faisait appel à un détective.

« Oui et que se passe-t-il à propos de votre femme ?

_ Et bien, je la soupçonne de fréquenter quelqu'un. »

Damon était un peu déçu, c'était une énième histoire d'infidélité. Rien de très excitant. Mais, une affaire était toujours bonne à prendre après tout.

« Je vous propose de prendre rendez-vous monsieur… ?

_ Lockwood, Tyler Lockwood. Quatorze heures, demain : cela vous irez ? »

Le détective se contenta de répondre affirmativement avant de raccrocher. Il était abasourdi. Tyler Lockwood n'était autre que le richissime fils du maire. Autrement dit que cette histoire aurait pu faire parler d'elle mais Damon était tenu par le secret professionnel. Et puis, il n'avait jamais vraiment été attiré par les ragots. Ce qui était attirant, à l'inverse, était la femme que M. Lockwood accusait de tromperie. En effet, Damon l'avait vu à maintes reprises faire la une des journaux à scandale… Caroline, oui c'était comme cela qu'elle s'appelait. Caroline… Le détective se répétait le nom plusieurs fois, en aimant la sonorité.

La déception avait laissé place à l'intérêt. Ce n'était plus n'importe quelle histoire de femme infidèle. C'était Caroline Forbes. Cela n'étonnerait pas Damon que les soupçons de son mari soient vérifiés. Il n'avait jamais compris ce qu'elle lui trouvait de toute façon.

Le reste de la journée passa sans que rien ne sorte de l'ordinaire. Ce soir là, une fois allongé dans son grand lit (où il n'avait pas eu le cœur de ramener de conquête pour une fois) Damon se mit à penser à son rendez-vous de demain. Il sentait que cette enquête serait différente, peut-être que sa carrière décollerait enfin. Il s'endormit quelques minutes plus tard, avec dans la tête, l'image d'une belle blonde aux yeux bleus comme un ciel d'été.

Le matin arriva et notre détective se réveilla le sourire aux lèvres. Il réchauffa sa tasse, comme toujours, ensuite il la but et partit prendre une douche. Il se rasa de près et enfila son costume noir. Après tout, aujourd'hui il parlerait affaire avec la haute société. Damon rit intérieurement à cette constatation. Il s'en fichait bien que Tyler Lockwood soit riche et célèbre. D'après ce que ce dernier pensait, cela n'avait pas empêché sa femme d'aller voir ailleurs.

Il rejoignit son bureau à pied, puisque celui-ci ne se trouvait qu'à quelques rues de son appartement. De plus, le vampire aimait voir New York pendant une matinée d'hiver. Tout y était plus calme, plus silencieux. Damon n'était pas vraiment accoutumé aux grandes villes, lui qui était né au 19e siècle à Mystic Falls (un petit village de Virginie).

Une fois arrivé en bas de l'immeuble, il entra, salua le concierge et monta les escaliers. Il s'installa derrière son bureau et déplia l'exemplaire du New York Times qui se trouvait sur celui-ci. Il vit alors qu'il y avait un article à propos du maire à la page 24, où il se rendit immédiatement. Malheureusement, il n'y était rien dit de nouveau. Cela traitait encore de ce bal mondain idiot donné tous les ans à la mairie. Damon avait toujours haït ce genre d'événement. Il représentait souvent le plus grand rassemblement d'hypocrite possible. Toute la haute sphère de New York y assistait. Les gens se complimentaient dans tous les coins pour ensuite cracher toutes les critiques possibles et imaginables. Rien que d'y penser, le vampire était déjà agacé. Il tourna alors les pages et s'intéressa au sport.

Après quelques appels banals, l'heure du déjeuné vient, puis vint celle de son rendez-vous. A quatorze heures précises, Tyler Lockwook frappa à sa porte et Damon le fit donc poliment entrer. Il lui proposa quelque chose à boire : il opta pour un scotch. Il lui proposa ensuite un cigare que le jeune homme refusa. Le verre en cristal tremblait dans ses mains. Il semblait mal à l'aise. Damon déclara alors :

« Vous savez M. Lockwood, je ne parlerais de cette affaire à personne, si c'est ce que vous craignez »

L'homme ne répondit rien à la remarque du détective mais il semblait plus détendu après cette dernière. Ils arrangèrent alors toutes les formalités. Damon pris connaissance de l'emploie du temps de Mlle. Forbes dans les moindres détails. Il la suivrait, et rapporterait les détails suspects à son mari.

Après avoir établi le « plan d'attaque » les deux hommes échangèrent leurs adresses. Puis, Tyler donna son numéro de téléphone à Damon. Il va de soit qu'il lui donna le numéro de son bureau et pas celui de son domicile. Cela ferait un drôle d'effet si Caroline venait à décrocher à sa place…

Puis M. Lockwood quitta les lieux. Damon se rassit dans son siège avec un sourire satisfait. Cette affaire allait définitivement être… intéressante, il en était persuadé. Il commencerait demain matin à la première heure. Et pour la première fois depuis une éternité, le vampire était pressé de se lever, lui qui n'était habituellement pas matinale pour deux sous. Peut-être bien qu'une magnifique chevelure blonde avait quelque chose à voir la dedans…