Disclaimer : Rien ne m'appartient, blabla, vous avez l'habitude.

Résumé: Two-shot RLxOC. Parce que même s'il était un loup-garou, Rémus restait toujour un humain, même plus humain que n'importe qui. Parce que Rémus avait bien plus de sentiments que la plupart des gens...

Note: Bonjour ! Voilà une nouvelle histoire, j'espère qu'elle vous plaira, n'oubliez pas les reviews. Histoire en deux chapitres. C'est à partir d'un rêve que j'ai fait après mettre endormie devant un DVD...

Bonne lecture.


Première Partie: Je t'écris


Dans un bruissement de feuille, je cachetai la lettre que je venais d'écrire. Un sentiment d'hésitation s'insinua en moi, avais-je encore le culot de la poster ?

Il y a encore une semaine, je l'aurais fait, mais maintenant,les choses étaient différentes, Rémus était un loup-garou.

Je m'appellais Sélène, j'avais 16 ans, et j'étais en 6ème année à Gryffondor, dans la même classe que les Maraudeurs.

C'était le nom qu'ils s'étaient donnés : James Potter, le leader et un excellent joueur de Quidditch, un peu trop sûr de lui, mais tellement adorable. Sirius Black, son frère de coeur, courreur de jupon indétrônable mais néanmoins une personne exceptionnelle. Peter Pettigrow, leur meilleur ami, un garçon un peu suiveur, avec qui j'avais très peu d'affinitées. Et il y avait le quatrième et dernier. Rémus Lupin, le sage préfet, le seul a avoir une emprise sur ses amis, souvent l'air maladif, mais surtout le garçon dont je suis amoureuse.

Sa gentillesse, son calme, la façon avec laquelle chacun de ses gestes se faisait avec grâce, son odeur, tantôt suave et animal, tantôt douée et épicé, tout cela faisait qu'il était Rémus, et que je l'aimais.

Mais il y a une semaine, j'ai découvert une chose que je pensais impossible à Poudlard, surtout venant du calme Rémus... Il était un loup-garou.

Dans mes livres de cours, les lycanthropes étaient désignés comme des monstres, des bêtes sauvages, haineuses, isolées et dangeureuses.

Rémus, était entouré, calme, et je n'avais jamais encore vu une once de méchanceté dans son regard doré. Alors pourquoi lui ?

J'ai toujours cherché à savoir pourquoi il partait une fois par mois, pourquoi cette tristesse dans ses magnifiques yeux, et je le savais maintenant.

En Défense Contre Les Forces Du Mal, le professeur nous avait fait faire une étude sur les loups-garoux. C'était là que j'avais compris. Tout concordait. J'étais bel et bien amoureuse d'un lycan.

Mais cela ne changeait rien, Rémus resterait Rémus, et jamais je le renierai pour ça.

Ma lettre toujours sur mon bureau attendait patiamment d'être postée.

Je ne le ferai pas. Couchée sur du papier, mes mots n'avait plus aucun impact, non, il fallait que je le lui dise, sans intermédiaire.

Nous étions le 20 décembre, et Dumbledore avait organisé un banquet-spectacle pour notre dernier jour avant les vacances. Pendant ce banquet, les participants pouvaient se produire librement sur scène, devant tout les élèves. Je m'étais décidée, cette lettre, j'allais la lui chanter.

Il me restait deux heures pour composer une musique, prévenir Dumbledore de ma participation, et me préparer psychologiquement. Rémus allait comprendre !

Deux heures plus tard, j'étais prête dans le Hall, comme la plupart des élèves, mais la boule dans mon estomac et mon envie de fuir très loin ne devait pas passer inaperçu. D'ailleurs, à côté de moi, Sirius me demanda si j'allais bien, je lui répondis par l'affirmative. J'étais une Gryffondor, Doux Merlin, j'allais le faire.

Les lourdes portes de la Grande Salle s'ouvrirent enfin, lorsque la Grande Horloge sonna 20 heures pile.

Je m'assis avec les Maraudeurs et quelques autres élève de notre maison, à notre table habituelle. Pendant le repas, mon angoisse n'avait pas disparue, et j'aperçu plusieurs fois les autres me lancer des oeillades interrogatives.

L'heure du spectacle arriva. Dumbledore serait l'organisateur de la soirée.

Lorsque le vieux directeur annonca le premier à "passer sur les planches", je priai tous les Dieux du ciel de ne pas être en première.

C'était un certain Lucas Wilkes qui avait été choisi. Puis vint un autre, une autre, la soirée était bien entamée, lorsque enfin l'heure fatidique semblait arrivée pour moi.

- Bien, bravo, c'est au tour de Sélène Mastriano de passer sur scène. Ensuite, nous feront une petite pause...

C'était l'heure. Je sentis les regards surpris de mes amis sur moi. Je murmurai à demi-mot avant de me lever:

- Rémus, je sais pour ton secret.

J'eu seulement le temps d'apercevoirent une lueur de panique dans ses yeux, et celle d'incrédulité dans ceux de James et Sirius.

J'atteignis la scène en quelques enjambés. Dans une lumière blanche, un piano apparu.

Je m'assis sur le tabouret de velour, puis approchai ma bouche du micro et dit :

- Je dédie cette chanson à Rémus, tout simplement parce que je l'ai ecrite pour lui.

Je souris, et laissai courir mes doigts sur les touches d'ivoires du piano, qui laissa s'échapper une douce mélodie. Je risquai un regard vers les Gryffondors, et j'en eu presque le souffle coupé. Rémus me regardait avec des yeux émerveillés, comme si c'était la première fois qu'il me voyait. Je soufflai un bon coup et commencai doucement à chanter:

" Je t'écris des trottoirs de nos villes habillées en Noël,

De quelques nuits d'hiver aux saveurs douces-amères

Je t'écris de ces soirs de lumière,

Des yeux émerveillés de cette petite fille

Au pied d'un grand sapin sur la cinquième avenue

Je t'écris d'un départ, d'une valise oubliée

Je t'écris d'un lac blanc où ce couple patine

Je t'écris d'un désert où l'épave d'un bateau se souvient de la mer,

Je t'écris d'une terre où des maisons s'écroulent

Je t'écris de Venise, où les amants s'éveillent au son de vieux clochers

Il y neigera peut-être encore cette année

Je t'écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger

Je t'écris de l'Afrique où l'on meurt par milliers

Des quatre coins de la terre,

Je t'écris des tranchées de guerres abandonnées

Je t'écris d'un baiser, de ce banc de Paris

Où deux amants s'enlacent dans leur éternité

Et que rien ni personne ne pourrait déranger

Je t'écris d'un café, de l'aile d'un avion

Où nos mémoires s'enlacent dans ton éternité

Et que rien ni personne ne pourrait m'enlever

Je t'écris de ces ciels de quart monde

Où les corps si légers d'enfants trop peu nourris s'élèvent sans faire de bruit

Je t'écris de la rue où l'on danse et l'on chante

Je t'écris du plumier d'un vieillard solitaire à la chambre oubliée

Je t'écris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue

Je t'écris de la main de ces hommes de paix qui n'ont pas renoncé

Je t'écris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets passés

Je t'écris du souvenir d'un baiser par milliers

Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d'un jour très ordinaire !

... Je t'écris de ce rêve de t'avoir tant aimé...

Je t'écris ébloui par tant d'humanité"

Parce que même si il était un loup-garou, Rémus resterait toujours un humain, même plus humain que n'importe qui.

Parce que Rémus avait bien plus de sentiments que la plupart des gens, parce que tout ce qu'il avait vécu faisait de lui, l'homme le plus humain que j'avais rencontré.

Quand la dernière note du piano s'évanouie dans l'air, je fus accueillie par le silence. Un silence d'étonnement, et, enfin, dans un ensemble presque parfait, les Serdaigles se levèrent et se mirent à applaudir, bientôt suivis des autres maisons. Mes amis n'applaudissaient pas. Sirius souriait à James, l'air vainqueur, et James semblait d'accord avec lui sur quelque chose dont je ne connaissais pas le sujet.

Rémus avait une mine indéchiffrable, plonger dans d'intenses réflexions.

Je jetai un oeil au directeur, et je vis ses yeux brillés de compréhension et de malice. Je me levai et quittai la Grande Salle en quête de fraîcheur et surtout pour éviter les autres.

J'avais abbatu mes cartes et fais le premier pas, maintenant, c'était au tour de Rémus de faire le second...


Two-shot à suivre.

J'attends vos impressions avec impatience, merci beaucoup.