Harry Potter, Les années manquantes
Entre le dernier chapitre du Deathly Hallows et l'épilogue, dix neufs ans se sont écoulés... Voilà ma version à moi de ces dix neufs années
Oh, et s'il y a des fautes d'orthographes, et je sais qu'il y en a, merci de me le préciser, que je puisse corriger :)
Une petite review fait toujours plaisir, bien sûr, est-il besoin de le préciser?
Prologue:
Le départ des élèves pour l'Académie de Beauxbatons s'effectuait au plein coeur de la nuit, pour ne pas se faire remarquer des moldus parisiens qui étaient si nombreux à fréquenter les alentours de la célèbre pyramide du Louvre à toute heure du jour. Ils auraient été surpris, en effet, de voir un des triangles de verre de l'édifice s'illuminer d'une lueur bleue, et plus surpris encore peut-être par les centaines de jeunes gens, de 11 à 18 ans, qui attendaient dans une atmosphère rendue quelque peu électrique par l'excitation de la rentrée des classe et le mystère qui se dégageait de l'heure tardive, l'appel de leur nom pour aller poser la main sur le carreau en question, et disparaître sans laisser de trace.
Ils n'auraient, peut-être, en revanche, pas été surpris de la diversité des expressions que l'on pouvait distinguer sur tant de jeunes visages : de la peur à l'état pur pour certains des plus jeunes qui rejoignaient pour la première fois l'école par Portoloin, ou une joie rayonnante, pour les plus âgés. Tout le spectre des émotions que pouvait susciter une rentrée scolaire était représenté.
L'appel se faisait par ordre croissant de classe, aussi les plus jeunes furent ils tous rapidement transportés, par simple apposition de la main sur le carreau magique. Ce n'est qu'arrivé à la huitième et dernière année que le professeur Bibidule, responsable de ce niveau, appela Dauréy, Hippolyte. Le jeune garçon au cheveu blonds dorés et au sourire enthousiaste lâcha la taille de la jeune fille qu'il tenait enserrée de son bras gauche et se dirigea vers la pyramide. Il allait poser sa main sur le carreau enchanté lorsque le professeur l'arrêta et murmura, à voix basse, pour que lui seul l'entende:
-Dauréy, une fois arrivé, Madame Maxime veut vous voir. Elle vous attends dans son bureau, immédiatement.
Le nommé Dauréy ne discuta pas, et acquiesça d'un signe de tête, tout en fronçant les sourcils. Il actionna ensuite le Portoloin et se retrouva à côté d'une haute colonne de marbre au dessus de laquelle se dressait une statue équestre dorée d'un homme bradissant un baguette. En bas de la colonne, à environ un mètre du sol se trouvait l'exacte réplique du carreau de verre triangulaire de la pyramide du louvre. Au dessus, une plaque dorée informait les arrivants qu'ils se trouvaient à l'Académie de Beaubâton, et que la statue était celle du Chevalier De Beauxbatons, fondateur de l'école en 1412. Mais Dauréy ne s'attarda pas à observer le monument, qu'il connaissait déjà.
Il fit un pas sur le côté, conscient qu'un autre élève n'allait pas tarder à apparaître au même endroit, et sans attendre se mit à remonter d'un pas rapide l'allée bordée de pelouses magiquement coupées au millimètre près et d'arbres majestueux impeccablement taillés. Il dépassa de nombreux élèves qui remontaient l'allée à un pas moins rapide, et finit par déboucher face au gigantesque double escalier de pierre qui constituait l'entrée principale du château. Il s'arrêta un instant pour contempler, l'air amusé, les expressions d'émerveillement qui se peignaient sur les visages des nouveaux élèves. La concierge du château, une sorcière assez enveloppée et au cheveux courts et noirs les pressait d'entrer et de monter se coucher au plus vite dans les dortoirs qui leur étaient assignés – ils trouveraient leurs noms sur des listes pour savoir ou se rendre, et leurs bagages les attendraient déjà là bas. Elle adressa un sourire affable à Dauréy qui lui répondit tout aussi aimablement.
Il continua son chemin, mais au lieu de s'arrêter; comme tous les autres, pour chercher son nom sur une des listes affichées au mur, il bifurqua dans un petit corridor au plafond très haut et s'arrêta finalement devant une gigantesque porte d'ébène ornée d'un heurtoir d'argent. Il frappa trois coups avec le heurtoir, et une voix de femme lui demanda d'entrer. Il poussa, difficilement, en raison de son poids, la porte du bureau, et se retrouva nez à nez avec une femme d'une taille peu commune assise derrière un gigantesque bureau de style Louis XV. La femme, la directrice de l'école, Madame Maxime, lui désigna un siège tout en le saluant.
Ce n'est qu'une fois qu'il se fut assis dans un gigantesque fauteuil à la garniture de velours bleu roi que Dauréy prit conscience de la présence d'une troisième personne dans la pièce.
Il s'agissait d'un garçon du même âge que lui, plus ou moins, avec des cheveux noirs en bataille, des yeux vert émeraudes et une fine cicatrice sur le front, en forme d'éclair.
-Vous avez sûrement déjà entendu parler de Harry Potter, Dauréy? S'enquit la gigantesque directrice.
Dauréy acquiesça. Il avait suivi dans les journaux français le récit de la guerre qui avait fait rage en Angleterre, et le rôle du garçon qui se tenait devant lui ne lui avait bien sûr pas échappé.
-Monsieur Potter vient effectuer une année d'études à Beauxbâtons – pour des raisons qu'il ne tient qu'à lui de vous expliquer s'il le désire, ajouta la directrice, faisant par là comprendre à Dauréy qu'interroger directement Potter à ce sujet serait assez malvenu. Etant donné son âge et son niveau d'études selon le système anglais, nous avons pensé qu'il serait judicieux de le faire admettre en terminale supérieure, et nous l'avons inscrit dans la section Duel. C'est pour cette raison que je vous ai demandé de venir. Comme vous êtes le délégué de cette classe, je vous confie la responsabilité de votre camarade, et je vous demande de l'aider de votre mieux à s'intégrer et à s'adapter à notre système. Il s'adressera à vous pour toutes les questions pratiques, et je compte sur vous pour qu'il se snete bien dans cette école.
Dauréy acquiesça à nouveau. Il jeta un coup d'oeil à Potter, lui aussi assis dans un fauteuil bien trop grand pour lui – tout était démesuré dans le bureau de la directrice. Il n'avait pas l'air spécialement heureux que la directice parle de lui comme s'il n'était pas là, mais il ne disait rien. Il n'avait pas l'air frnachement amical à l'égard de Dauréy, mais pas franchement hostile, non plus. Comme s'il maintenait son jugement en suspens. Dauréy décrèta en son fort intérieur qu'il deviendrait, coûte que coûte, ami avec Harry Potter.
