Me voici avec le premier chapitre de ma nouvelle fiction qui, cette fois, n'est pas un OS.

Disclaimer: Rien ne m'appartient sauf le script de l'histoire.

NDLA: Je vais essayer de tenir le rythme en publiant un chapitre par semaine, mais je ne promets rien... Merci à AlwaySpero qui a corrigé ce chapitre et qui m'a donné de bons conseils et avis !

Bonne lecture /*


Chapitre 1 : Ste Mangouste.

-Vous êtes sûr qu'on ne devrait pas le transférer au 4e étage ? Cela fait plus d'un mois, Guérisseur Smethwyck.
-Augustus, nous faisons notre maximum ici. Ses morsures étaient nombreuses et profondes. Même si l'on avait agi plus tôt, ça n'aurait rien changé. Un séjour au service de pathologies des sortilèges ne lui serait d'aucune utilité. Faites-moi confiance, il finira par se réveiller. Il est déjà en bien meilleur état que lorsque nous l'avons récupéré dans la cabane hurlante. »

Les voix d'hommes se turent lorsque Severus Rogue eut un battement de cils, cherchant désespérément à ouvrir ses yeux qui n'avaient pas vu le jour depuis un temps certain. Deux hommes en longues robes vert sapin, sur lesquelles une croix dont les branches représentaient une baguette et un os brodés d'or, lui faisaient face.

Un râle sortit de sa gorge alors qu'il essayait de prononcer quelques mots. Ça lui faisait un mal de chien.

« -Vous ne devriez pas trop forcer, monsieur. Vos cordes vocales ont été touchées lorsque vous avez été mordu à de nombreuses reprises à la gorge par le serpent de Jedusor, annonça Augustus Pye.
-Qu… el… jjjj…our…
-Nous sommes le dimanche 14 juin 1998. Vous avez été admis ici le 2 mai dernier dans un état proche de la mort, monsieur. La guerre est finie. Harry Potter a gagné ! Vous vous trouvez en ce moment même, au premier étage de l'hôpital Ste Mangouste pour les maladies et blessures magiques, soit dans la salle Dai Llewellyn dit le dangereux du service des blessures par créatures vivantes. Je suis Augustus Pye, guérisseur stagiaire, et voici Hippocrate Smethwyck, le guérisseur en chef de ce service.
-De… lll…eau…
-Oh, oui, bien sûr.
Augustus attrapa le verre d'eau qui se trouvait sur la table de chevet à côté du lit de Severus Rogue.
-Tenez, monsieur.
-Augustus, je pense que nous pouvons disposer.
-Bien, Guérisseur Smethwyck.
-Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites tinter la cloche au dessus de votre tête, annonça Smethwyck. »

Les guérisseurs s'éloignèrent du lit du Professeur Rogue.

Celui-ci tenta de se remémorer le 2 mai 1998. Mais rien. Il ne se souvenait que d'être venu dans la cabane hurlante sous les ordres de Voldemort, puis le trou noir. Comment était-il arrivé là ? Pourquoi était-il encore vivant s'il avait été dans ce soi-disant « état proche de la mort » ? Aucune réponse ne lui venait, et c'en était vraiment énervant pour un homme comme lui.

Il tenta de lutter encore quelques minutes contre le sommeil imminent, cherchant des réponses à ses questions, mais le sommeil fut plus fort et Severus Rogue sombra dans les bras de Morphée.

Le contact du plateau, qu'une des Médicomages posa sur ses genoux, le réveilla.

« Bon appétit, monsieur, déclara celle-ci »

Tant de politesse et de gentillesse lui donnait la nausée mais il n'avait pas la force pour ses habituels sarcasmes. Il se contenta simplement d'avaler un minimum de soupe à la citrouille et demanda à ce qu'on lui retire le reste du plateau. L'appétit n'était pas encore revenu et il devait être trop tôt pour son métabolisme.

Il était épuisé mais il ne pouvait se résigner à rester allongé. Il tenta donc de s'asseoir progressivement sur le côté du lit afin que ses orteils puissent toucher le sol. Une fois que ce fût le cas, il mit un peu plus de poids sur ses pieds en commençant à s'appuyer dessus. Lorsqu'il essaya de se lever, il manqua de peu de tomber. Il n'était plus sûr que ses jambes puissent encore le supporter, après un mois de convalescence dans un lit d'hôpital. Mais comme il n'était pas du genre à abandonner, il réitéra l'expérience. Cette fois, il parvint à se maintenir debout, faiblement certes, mais debout quand même et c'était déjà mieux que rien. Il essaya d'avancer un pied, puis l'autre, tout en se tenant à la rambarde de son lit.

Il longea le mur en direction du plan du bâtiment qui était affiché près de la porte. Bien qu'il avait déjà eu l'occasion de faire un séjour à Ste Mangouste, il y a de cela quelques années, il ne connaissait toujours pas le bâtiment, du moins il ne le connaissait plus.

Il décida de se rendre au 5e étage, dans le salon de thé. Il arpenta le long couloir qui le séparait de la cheminée. Dans ce couloir, il prit un fauteuil roulant car, malgré toute la volonté dont il faisait preuve, il se rendit compte que ses jambes ne le supporteraient plus très longtemps. Il attrapa un peu de poudre de cheminette et annonça le dernier étage puis s'y retrouva en à peu près deux secondes.

Il roula jusqu'au petit comptoir et demanda, tant bien que mal, un thé noir sans sucre et sans lait. La petite dame potelée lui tendit sa tasse.

« -Faites attention, c'est chaud. »

Effectivement, la tasse de porcelaine était brûlante. Il veilla donc à la tenir par la hanse avant d'ajouter « brûlure » à la liste des choses qui n'allaient pas chez lui en ce moment même. Comme à son habitude, il était hors de question qu'il se mêle à d'autres gens, il alla donc boire son thé à côté de la fenêtre, où il pouvait admirer le soleil couchant sur le paysage londonien. Il aurait aimé être dehors.

Quand il remonta dans sa chambre, le soleil était couché depuis plus d'une heure, il avait eu le temps de boire trois thés, de ne trouver toujours aucune réponse et ses « camarades » de chambre avaient eu le temps de tous s'endormir. Il se remit tant bien que mal dans son lit et ferma les yeux.

Il se réveilla en sursaut au milieu de la nuit, lorsqu'il entendit une femme hurler. Ce cri lui semblait familier mais il n'arrivait pas à se rappeler où il pouvait l'avoir déjà entendu, alors il alluma sa lampe de chevet, pour regarder si cela venait de la salle où il se trouvait. Mais personne ne semblait éveillé ou susceptible de pousser un tel cri de douleur. Il pensa alors qu'il devenait fou, mais par précaution, il décida de ne pas éteindre sa lampe. Il ferma les yeux, prêt à se rendormir, lorsqu'une voix d'homme murmura :

« C'était elle .»

Severus regarda partout autour de lui mais il ne voyait aucun homme, ni aucune femme éveillés. Voilà qu'il se mettait vraiment à entendre des voix. Soudain, il remarqua un tableau auquel il n'avait prêté que brève attention au cours de la journée. Le sorcier de ce tableau lui sourit. C'était Urquhart Rackharrow, un sorcier du 17e siècle qui avait inventé le maléfice de videntrailles. Le vieil homme reprit la parole :

« On raconte beaucoup de choses depuis votre arrivée. Votre nom fait les gros titres de la Gazette du Sorcier. Les gens parlent de votre cas, hésitent à dire de vous que vous êtes un héros ou bien un lâche. Je pense personnellement que vous êtes un peu des deux. Mais nous ne sommes pas là pour discuter de mon cas, n'est-ce pas ?
-Non, pas vraiment.
-Outre le fait que l'on cherche à vous catégoriser, des rumeurs se répandent sur le fait que vous soyez encore en vie. Vous auriez dû mourir, mais vous êtes là, reprit le vieil homme.
-Oui, je pense… m'en être rendu compte, parvint-il à articuler. Je me pose la même question que tous ces rats, elle reste sans réponse. Alors si vous savez quelque chose, je vous prie de me le dire sans plus tarder.
-Le jour où vous êtes arrivé, j'ai entendu les Médicomages dire que l'on ne vous avait pas trouvé seul. Une gamine était étendue près de vous. Elle avait les yeux fermés et elle ne bougeait pas d'après Pye. Mais quand ils vous ont déplacé pour vous mettre sur une civière, la gamine a ouvert les yeux et s'est mise à hurler à s'en arracher les poumons. Elle était prise de crises délirantes et elle refusait de lâcher votre jambe, qu'elle avait attrapée pendant que l'on tentait de vous déplacer. Finalement, ils ont réussi à lui faire lâcher prise en lui administrant des calmants puis ils l'ont emmenée ici, après vous. À ce qu'il paraît, elle aurait subit le sortilège Doloris tellement longtemps et intensément, qu'elle en aurait perdue la raison.
-Qui était-ce ? demanda Rogue, calmement.
-On dit d'elle qu'elle se nomme Hermione Granger. »


Voilà voilà ! J'espère que ce premier chapitre vous a plu et que vous serez présents pour les suivants ! N'hésitez pas à laisser des reviews: c'est gratuit, ça fait plaisir et j'ai besoin d'avis et de critiques pour la suite :)

Soterya.