Bonjour à toutes et à tous !
Je suis ravie de vous retrouver pour une FanFiction sur un univers qui a été le premier sur lequel j'ai écris dans mes plus jeunes années : Twilight. Beaucoup de choses ont changés depuis, mon style a évolué, mais une chose est restée la même : mon amour envers les Volturi, que je trouve sous-exploités.
Ecrire sur cet univers m'avait manqué, et c'est en relisant quelques fictions sur nos chers amis italiens que j'ai eu l'idée de cette histoire, dont voici le premier chapitre/prologue. N'hésitez pas à me laisser vos avis, positifs comme négatifs !
Bonne lecture à vous !
Alessia inspira profondément avant de regarder tout autour d'elle, émerveillée. La jeune femme habitait depuis toujours Volterra, mais jamais la elle ne s'était habituée à la beauté du lieu. Les vacances venaient tout juste de débuter, et elle s'était octroyée une journée dans la vieille ville, près du château imposant qui dominait la vallée, offrant sûrement une vue spectaculaire. Elle pinça les lèvres en remarquant un nombre impressionnant de touristes, avant de se souvenir que la période estivale venait tout juste de commencer, et la chaleur apportait son lot de gens désagréables. Bien qu'elle ne comprenne pas un mot de français, elle était quasiment sûre que le couple en face d'elle était en train de se plaindre du ciel gris, et bien qu'il faisait en ce moment même une chaleur étouffante, l'étrangère semblait en colère. Alessia ricana légèrement avant de se diriger vers les petites ruelles, là où les touristes n'allaient pas s'aventurer, de peur de se perdre. Elle commençait à regretter amèrement d'avoir décidé de venir ici aujourd'hui, mais lorsqu'elle reconnut sa librairie préférée, la jeune femme haussa les épaules, abandonnant ses regrets au profit de l'excitation à l'idée de trouver de nouvelles trouvailles. Lorsqu'elle pénétra la boutique, le vendeur qui se trouvait derrière le comptoir leva les yeux et sourit en reconnaissant Alessia.
- « Cissy ! Cela faisait longtemps que tu n'étais pas venue ! »
- « Salut Armando, j'ai été pas mal occupée ces derniers temps » répondit simplement la jeune femme en souriant également.
- « Tracasse, je suis content de te voir. » Il posa sa tête sur sa main. « J'ai reçu de nouvelles choses très intéressantes sur l'histoire et ... »
- « Non, non, pas d'histoire aujourd'hui ! » l'interrompit la jeune femme en levant le doigt en l'air. « Je veux du fantastique Armando ! »
Le vendeur haussa les sourcils, visiblement étonné de voir qu'Alessia ne venait pas pour satisfaire sa soif d'histoire qui l'avait poussé à continuer ses études en se spécialisant sur l'histoire de la Grèce Antique.
- « Tu as abandonné tes études ? » questionna Armando, presque inquiet.
- « Oh non, j'ai bien l'intention d'obtenir mon Master l'année prochaine » répondit Alessia en hochant la tête. « J'ai juste besoin ... De me vider l'esprit. De penser à autre chose qu'à ces grecs et leurs histoire compliquée. »
Mais passionnante, ajouta mentalement la jeune femme pour elle-même. Un léger bruit de frottement derrière elle lui indiqua qu'elle n'était pas la seule dans cette boutique, mais lorsqu'elle tourna la tête, elle ne vit personne. Lorsqu'elle reporta son attention vers Armando, celui-ci ne semblait pas avoir entendu ce bruit. Elle enfonça ses mains dans ses poches avant de se diriger vers une des parties de la boutique qu'elle ne visitait que très rarement : la section fantastique. La couverture d'un des livres attira son attention, mais lorsqu'elle comprit qu'il s'agissait d'une énième histoire d'amour entre une simple humaine et une créature de la nuit, la jeune femme leva les yeux au ciel en poussant un soupir las, avant de de se diriger vers la section thriller/fantastique. A nouveau, elle entendit ce bruit de frottement, et cette fois-ci, lorsqu'elle se retourna, elle vit une silhouette qui se tenait à quelques mètres d'elles. La jeune femme frissonna en le regardant, impressionnée par son apparence. Il devait approcher des 1m90, et sa peau était d'une couleur étrange, mélangeant le teint hâlé caractéristique des italiens avec une pâleur digne des habitants des pays froids. Ses cheveux blonds reflétaient la lumière artificiel du magasin, et ils semblaient épais. Il était vêtu d'une longue cape noir qui renforçait cet air imposant, mais ce qui coupa le souffle de la jeune femme fut la finesse de ses traits. Alessia avait l'impression de se trouver en face d'une statut grec tant l'homme était beau. Lorsqu'il tourna imperceptiblement la tête vers elle, juste assez pour qu'elle comprenne qu'il lui accordait de l'attention, cette dernière se rendit compte qu'elle avait cesser de respirer un court instant. Son coeur battit la chamade quelques secondes, juste le temps pour son corps de se remettre à fonctionner correctement, et elle frissonna à nouveau en voyant que l'homme avait les yeux sombres, mais elle n'arrivait pas à déterminer leur couleur.
- « Excusez mon impolitesse, mais j'ai entendu votre discussion, et j'ai cru comprendre que vous vous intéressiez à l'histoire. »
Sa voix grave était d'une perfection telle qu'un court instant, Alessia se demanda si elle ne rêvait pas. Douce et veloutée, elle l'imaginait très bien en chanteur. La jeune femme hocha simplement la tête, toujours aussi impressionnée par la carrure de l'homme qui lui faisait face et lorsqu'il sourit légèrement, elle sentit ses mains devenir moites. Il avait un sourire carnassier, bien qu'il semblait lui sourire gentiment, Alessia ne se sentait plus aussi à l'aise qu'à son arrivée. Elle se racla la gorge en essayant de rester impassible, mais le sourire de l'homme s'agrandit alors que le coeur de la jeune femme avait loupé un battement.
- « Principalement l'histoire de la Grèce Antique, en effet » précisa-t-elle. « Mais l'histoire m'intéresse dans sa globalité, il est vrai. »
- « Hmm ... » Il avait simplement marmonné. « On peut dire que vous avez de la chance d'être tombé sur moi aujourd'hui. »
« Chance, chance, c'est vite dit, certes, vous êtes délicieux, mais effrayant » songea Alessia en le regardant silencieusement. L'homme pencha légèrement la tête sur le côté sans cligner une seule fois des yeux, avant d'enchaîner.
- « Aimez-vous le Moyen-Âge ? »
- « Et bien ... »
- « Parfait. » Il n'avait même pas attendu qu'elle lui réponde, et elle fronça les sourcils inconsciemment, légèrement vexée. « Cela vous intéresserait-il de visiter la forteresse des Médicis ? »
Alessia laissa échapper un hoquet de surprise en entendant le nom du lieu que cet inconnu l'invitait à visiter. La forteresse des Médicis était le lieu le plus énigmatique de Volterra, principalement parce-qu'il était interdit au public. Personne ne savait ce qu'il se passait entre les murs de la forteresse, mais personne ne semblait vouloir le découvrir, au plus grand désarroi de la jeune femme qui avait toujours désirée connaître le lieu.
- « La proposition est intéressante, mais il me semble pourtant que ... »
- « Les maîtres des lieux accepteront volontiers votre présence, croyez-moi. »
- « Cessez de m'interrompre, nom d'un chien ! »
L'homme qui lui faisait face haussa les sourcils en entendant la jeune femme s'emporter pour si peu, et cette dernière se sentit soudainement très stupide. Il n'avait visiblement pas l'habitude qu'on lui réponde, et Alessia pouvait comprendre facilement pourquoi. Le regard qu'il lui lançait à cet instant précis lui donnait envie de s'enfoncer 6 pieds sous terre en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Mais l'homme ne tint pas compte de sa réponse houleuse, et retrouva bien vite son léger sourire carnassier.
- « Excusez-moi, je ... J'en serais très honorée. »
Une telle proposition ne se refusait pas, surtout lorsque cette proposition lui était adressée. Son amour pour l'histoire et cette ville avait influencée sa réponse, et l'homme qui lui faisait face se rapprocha si rapidement d'elle qu'il semblait s'être téléporté à ses côtés.
- « Mais je suis très ... »
- « Occupée ? » L'homme ne tint pas compte du soupir que poussa la jeune femme alors qu'il venait de l'interrompre à nouveau. « J'ai cru comprendre que vous étiez étudiante, et il me semble que les vacances viennent tout juste de débuter, pourtant ... »
A nouveau, il pencha légèrement la tête sur le côté, observant toujours Alessia qui semblait mal à l'aise face à la proximité de cette homme effrayant. Elle se racla à nouveau la gorge, tiraillée entre l'envie de s'enfuir à toute allure et l'envie d'accepter cette proposition venant d'un parfait inconnu. Elle recula d'un pas et inspira profondément, alors que l'homme en face d'elle semblait attendre sa réponse.
- « J'ai malheureusement quelque-chose de prévu cette après-midi. » Cela était totalement faux. « Quelque-chose que je ne peux pas annuler. »
Un grondement sourd s'échappa d'entre les lèvres de l'homme lorsqu'il entendit les mots d'Alessia, et cette dernière frémit en le voyant relever légèrement la tête, arborant un air très fier.
- « Bien, alors, que dites-vous de demain ? 14h ? Présentez-vous aux portes du château, je vous y attendrai. »
Avant qu'elle ne puisse répondre, l'homme la dépassa, faisant glisser sa longue cape au sol dans un bruissement léger. Le courant d'air qu'il provoqua parvint au nez d'Alessia, qui respira à plein poumon cette douce odeur aussi parfaite que les traits de cet inconnu. Sans un mot, l'homme sortit de la librairie, laissant la jeune femme complètement retournée par cette rencontre. Les vacances commençaient étrangement pour elle.
oOoOoOo
Démétri n'avait pas l'habitude de sortir d'entre les murs du château en dehors des missions. Le vampire n'aimait pas l'extérieur, l'odeur des humains se mêlant sans arrêt, et bien que cela soit habituellement très attrayant pour n'importe quel autre vampire plus jeune que lui, Démétri avait acquit aux fils des années une maîtrise de lui-même impressionnante. Mais ce jour-là, l'ambiance au château était si morne, et Felix absent, Démétri avait alors demandé l'autorisation à ses maîtres de sortir quelques heures, délaissant son rôle de garde. Aro avait bien évidemment accepté, Jane et Alec étant à leurs côtés, et trouvant que l'homme semblait réellement ennuyé. Cela faisait bien longtemps qu'aucun clan n'avait fait d'erreur, et les vampires commençaient petit à petit à se transformer en véritable statut de pierre. Avec un soupir las, le vampire s'autorisa une bouffée d'air frais, et l'odeur des humains le firent soupirer derechef.
- « Des étrangers ... » marmonna-t-il pour lui-même.
Il ne put s'empêcher de sourire en voyant quelques touristes passer près de lui sans le voir, se demandant s'ils faisaient partis du festin qui allait avoir lieu d'ici quelques heures. La période estivale était la meilleure à ses yeux -et ses papilles-. Les touristes affluaient dans toutes les régions d'Europe, et le goût de leur sang différait selon leur région d'origine. Il appréciait particulièrement le sang des nordistes, et espérait silencieusement que durant ces quelques semaines, il réussisse à mettre la main sur son met préféré. Alors qu'il observait les humains déambuler sur la grande place, camouflé par l'ombre du château, le vent tourna vers lui, et inconsciemment, le vampire inspira longuement, mais à sa surprise, une odeur se différencia des autres. Démétri remarqua une silhouette qui s'éloignait de la masse informe de formaient les humains, et il s'avança silencieusement vers elle, verrouillant dans son esprit l'odeur de cette humaine. Lorsqu'elle rentra dans une librairie, le vampire hésita un court instant, et entra silencieusement, aussi invisible que le vent, et l'observa entre deux livres alors qu'elle discutait avec le vendeur qui semblait la connaître.
- « Cissy ! Cela faisait longtemps que tu n'étais pas venue ! »
- « Salut Armando, j'ai été pas mal occupée ces derniers temps ... »
Démétri laissa s'échapper un grognement lorsqu'il entendit la voix de la jeune inconnue. Cette dernière semblait avoir l'âge qu'il aurait éternellement, et était de la taille d'Alec. Ses longs cheveux formaient des boucles épaisses et était d'un noir de jais. Ses yeux semblaient vert au premier abord, mais la vue du vampire était parfaite, et il remarqua qu'ils semblaient d'avantage tirer sur le marron. Ses traits étaient fins, son nez en trompette et ses lèvres pleines typiques des italiennes. Sa peau était hâlée, moins que la plupart des habitants de Volterra ainsi que leur dernière secrétaire.
- « J'ai reçu de nouvelles choses très intéressantes sur l'histoire et ... »
- « Non, non, pas d'histoire aujourd'hui ! »
Démétri haussa les sourcils en entendant la suite de la conversation, avant de se demander pourquoi était-il si soudainement intéressé par une banale discussion entre deux humains, mais le vampire ne bougea pas d'un cil, et continua d'écouter sans faire le moindre bruit.
- « Tu as abandonné tes études ? »
- « Oh non, j'ai bien l'intention d'obtenir mon Master l'année prochaine » répondit la jeune femme en hochant la tête, un léger sourire aux lèvres. « J'ai juste besoin ... De me vider l'esprit. De penser à autre chose qu'à ces grecs et leurs histoire compliquée. »
Si le coeur du vampire avait pu battre, il aurait loupé un battement en entendant cette humaine parler de la Grèce. Rares étaient les personnes qui s'intéressaient à l'histoire de son pays d'origine à Volterra, d'autant plus lorsqu'on couplait ça à sa nature vampirique. Démétri ne put s'empêcher de se rapprocher légèrement, et sa cape frôla le sol assez rapidement pour qu'un bruit parvienne aux oreilles de la jeune femme, qui tourna la tête vers lui, mais le vampire s'était déjà déplacé à quelques mètres d'elle, sa tenue noire le fondant dans le décor. L'odeur de l'humaine le frappa de plein fouet lorsqu'elle passa juste à côté de lui, et il inspira longuement en fermant les yeux, se délectant du plaisir qu'il ressentait à cet instant précis. Démétri se demandait si elle était aussi délicieuse qu'elle ne sentait bon, et sans même s'en rendre compte, le vampire s'approcha d'elle. Lorsqu'elle tourna les yeux vers lui et remarqua sa présence, le traqueur ne put retenir son sourire. Son jeu préféré venait tout juste de commencer.
Alooors ... Je tiens à préciser qu'à la base, le chapitre devait être plus long, mais je trouve que le couper à cet instant semble tout à fait coller. Je pense publier toutes les semaines, les chapitres étant plus court que pour mon autre FanFiction. Je vous embrasse, et à bientôt ! :)
