Bonjour ! Voici Reflets de désir, une des trois fics que je voulais entamer rapidement. Le principe est le même que sur les deux autres : vous lisez les trois, vous choisissez ce qui vous dit le plus (une seule, ou vos deux préférées) en me l'indiquant en review sur la fic en question ^^ Dans tous les cas je vais poster les trois séries mais celle choisie aura un chapitre par semaine (les autres seront en fonction du temps que j'ai ^^) J'hésite à donner le nombre de chapitre de chacune, ça risque d'influencer…

.

oOoOoOo

.

Note de Bari Sax Player: Voici la très demandée suite du Miroir du Risèd. Si vous ne l'avez pas encore lue, arrêtez là et allez la lire, sinon celle-ci n'aurait plus grand sens. Il y aura des lemons dans cette histoire, mais pas avant un moment, donc soyez patient(e)s avec moi, s'il vous plaît. J'espère que vous aimerez.

.

Note d'Aë : J'avais dit que je n'allais pas traduire une fic en cours, mais… Bon. En VF aussi, cette suite est très attendue je pense ^^

. Maintenant reste à espérer que Bari Sax Player la finira. Optimisme ! (Clin d'œil pour celles qui ont vu « La bonne planque ». Pour celles qui ne l'auraient pas vu : Mais enfin vous attendez quoi ?!

Voilà je termine là mes tergiversations bizarres et mes sujets de conversation hors contexte.

Aë : Elle publie très régulièrement. Je m'inquiète pas.

.

oOoOoOo

.

« Merci encore de me la garder, Molly » dit Hermione Granger, les bras serrés autour d'une petite fille maigrichonne aux longs cheveux noirs. « Maintenant tu vas être sage avec Tatie Molly. »

Elle embrassa tendrement l'enfant sur le sommet de sa tête.

« Oh, elle est toujours sage comme une image » sourit chaleureusement la matrone rousse. « Victoire et Teddy sont déjà dans le salon. James, Albus et Lily vont arriver d'ici une minute.

-On dirait bien que la maison va à nouveau être pleine » gloussa Hermione. « Et Hugo et Rose ?

-Oh, ils viennent aussi…

-En retard comme toujours » conclurent-elles ensemble, avant de rire de connivence.

« Tu es sûre que ça ne fera pas trop ? » s'inquiéta-t-elle finalement en fronçant les sourcils.

« Trop ? » rit Molly. « J'ai l'habitude. On dirait que la maison est à nouveau vivante. Elle est tellement vide maintenant que les miens sont tous grands et partis. Ne pense pas à ça. Qu'as-tu prévu pour la soirée ?

-Un bain brûlant, un verre de vin et dodo.

-Ils te surchargent de travail au Ministère?

-Maman? » La fillette tira sur la manche de sa mère et releva la tête vers elle. « Je peux aller au salon avec Teddy et Victoire ?

-Bien sûr que tu peux » répondit Hermione, son regard enveloppant tendrement sa fille. « Fais nous un bisou et file. Et sois sage ce week-end.

-Promis. » Elle embrassa rapidement sa mère sur la joue puis courut rejoindre les autres enfants.

« Elle grandit si vite » soupira Molly. « Dire qu'elle a sa première rentrée à Poudlard en Septembre.

-Bouh. Evite de me le rappeler » grogna Hermione. « J'ai l'impression d'être une petite vieille. Je peux uniquement me rassurer en me disant que Teddy y est déjà.

-Est-ce qu'elle a toujours du mal avec ses camarades à l'école moldue ?

-Telle mère telle fille » soupira tristement Hermione.

« Je ne comprends toujours pas pourquoi tu l'as envoyée à cette école, pour commencer » répéta Molly en fronçant des sourcils. « C'est une sorcière.

-Oui, mais elle est aussi en partie moldue, tout comme je suis Née-Moldue. Je veux qu'elle connaisse aussi cette part de son héritage.

-Son père aussi était moldu, je suppose ? » demanda Molly en tentant de paraître nonchalante.

Hermione plissa les yeux en fixant son aînée. Ce n'était pas la première fois que Molly essayait de lui tirer les vers du nez sur ce sujet-là.

«Molly » commença-t-elle patiemment. « Nous avons déjà parlé de ça…

-Je sais, je sais » dit-elle en remuant les mains en l'air. « Elle est ta fille et uniquement ta fille. C'est juste que ne comprends pas pourquoi tu en fais un tel mystère. Tu ne peux pas nous reprocher d'être curieux.

-C'est juste comme ça doit être, juste comme je veux que ça soit » lâcha-t-elle brusquement. « C'était l'histoire d'une nuit. Il n'a jamais su quoi que ce soit sur elle ou sur ma grossesse. Et ce ne sera jamais le cas. Il est décédé. Donc laisse tomber tout ça.

-Bien sûr, ma chérie » sourit gentiment Molly. « Je suis désolée. Je ne voulais pas t'embêter.

-Ca va soupira » tristement Hermione, s'avançant pour serrer la femme dans ses bras. « Je suis juste épuisée.

-Je sais » répondit-elle en lui tapotant gentiment le dos. « Et je suis désolée d'avoir essayé de mettre mon nez dans tes affaires. Maintenant, va-t-en, et profite d'un bon week-end relaxant, et ne t'inquiète de rien.

-C'est le but » sourit-elle avec lassitude en s'avançant vers la cheminée. « Et merci encore pour ton aide. »

.

oOo

.

L'homme aux cheveux noirs se tenait sur la jetée, sirotant son café, observant la lumière du matin s'élever lentement sur les eaux. Prenant une brève bouffée de l'air frais et sain de la mer, il forma méthodiquement ses plans pour la journée. Il avait plusieurs commandes de potions qui devaient être réglées le jour même et il avait presque finit son article de recherche dur le projet de développement de la Potion Tue-Loup. Il avait soigneusement choisi cette minuscule côte maritime pour son absence totale d'habitants sorciers. Ici, il était connu comme « ce type anglais, l'excentrique » qui avait une affaire sur internet qu'il gérait de chez lui, vendant des remèdes holistiques d'herbes. Les moldus d'ici et des villages environnants n'avaient aucune idée qu'ils avaient un adepte reconnu de Magie Noire dans le voisinage et ses protections étaient telles qu'elles l'auraient averti avec suffisamment d'avance si un Sorcier quel qu'il soit parvenait à proximité du petit village pittoresque. A l'exception du très appréciable Journal des Potions auquel il était abonné, il n'avait eu aucun contact avec son ancienne existence depuis des années. Il n'avait pas vu un exemplaire de la Gazette du Sorcier depuis plus de dix ans et n'en avait aucune envie. Entre son site internet et ses publications, écrites bien évidemment sous un pseudonyme, il faisait à présent suffisamment d'argent pour avoir mis de côté de quoi vivre plusieurs vies confortablement. Il était heureux. Soupirant, il refit le chemin inverse sur la jetée jusqu'à son petit cottage.

Il venait de placer sa ration matinale de bacon sur un sopalin quand le hibou virevolta à travers la fenêtre ouverte et se percha sur le dossier d'une de ses chaises de cuisine. Fronçant les sourcils, il se lava soigneusement les mains, les sécha et s'approcha de la chouette effraie visiblement épuisée. Le parchemin et le petit objet accrochés à sa patte n'étaient pas assez gros pour être son magazine et ses revenus des articles écrits étaient directement déposés sur un compte d'épargne anonyme. Ses ventes étaient toutes gérées par communication électronique, le parchemin pouvait donc uniquement venir d'une personne. La seule personne vivante à savoir qu'il poursuivait son existence. Il récupéra précautionneusement le rouleau et la petite coupe de métal cabossé de la patte de l'oiseau. Prenant une courte inspiration, il déroula le parchemin et reconnut immédiatement l'écriture de son ancienne Professeur devenue collègue. La brève missive fit naître un frisson le long de la colonne vertébrale.

Revenez à Poudlard immédiatement. Le Portoloin s'activera dans une heure.

Laissant tomber la chose sur la table, il fit deux enjambées pour rejoindre le comptoir. Récupérant le bacon refroidit, il revint à la table et commença à en nourrir l'oiseau reconnaissant par petits bouts. Son propre appétit était parti en fumée. Quand le bacon fut disparu, il prit à nouveau le rouleau, son regard courant sur les onze mots tracés là. Jetant un coup d'œil à l'horloge, il sortit de la cuisine pour rejoindre sa petite tanière et s'installa sur l'ordinateur. Travaillant rapidement, il annula toutes ses commandes en attente et renvoya l'argent reçu. En quelques clics il suspendit le site. Se connectant sur le site internet de sa banque, il agit tout aussi vite, transférant tous ses fonds sur le compte qu'il avait ouvert dans une banque des îles Cayman. Cette tâche accomplie, il passa silencieusement dans sa chambre pour ouvrir les portes de son placard.

La peur et l'incertitude vrillèrent son estomac alors qu'il observait le maigre contenu de sa garde-robe. Ils s'étaient mis d'accord sur le fait qu'il ne serait contacté que dans le cas d'une urgence immédiate, une question de vie ou de mort. Qu'était-il arrivé pour qu'elle en vienne à l'appeler à présent ? Le Ministère avait-il su qu'il avait survécu ? Qu'était-ce ? Le prochain arrêt serait-il Azkaban? Ou peut-être était-ce un autre Sorcier Noir menaçant le Monde Sorcier? Il renifla d'ennui devant ce message sibyllin. N'aurait-elle pas pu être plus précise dans sa correspondance ?

Il leva les bras pour attraper une sacoche noire et usagée sur l'étagère du dessus. Attrapant le contenu entier du placard il fourra sans cérémonie le tout dans le sac ouvert. Jetant un coup d'œil en bas, il y passa la main et sentit le contact familier de ses robes noires d'enseignant sous sa paume. En dehors de sa baguette, elles étaient la seule trace de son ancienne vie. Les ramenant devant son torse, il se demanda avec un vague amusement si elles allaient toujours lui aller. Il avait vite découvert que s'extraire d'une vie de peur, d'inquiétude et de stress constants n'avait pas seulement amélioré son humeur, son appétit en avait également profité. Il avait depuis longtemps remplumé sa silhouette filiforme. Laissant tomber le tissu dans la sacoche il sortit et agita sa baguette, rangeant et organisant simultanément ses vêtements dans leur contenant, avant de réduire ce dernier pour qu'il tienne dans sa poche. Il le fit et vérifia la pièce, se demandant s'il allait un jour la revoir.

De retour dans le salon, il prit une vieille veste de cuir noir en prévision du glacial temps écossais. Il attrapa le parchemin et la coupe sur la table et jeta un coup d'œil au hibou épuisé.

« Eh bien, viens » lui grogna-t-il. « A moins que tu ne souhaites faire tout le chemin inverse jusqu'à Poudlard à tire d'ailes. »

Il répondit d'un hululement étonné puis sauta avec gratitude sur la main du grand homme, lui permettant de l'envelopper parfaitement dans sa veste. Il quitta le cottage et rejoignit lentement la jetée. Il était sur le point de se tourner pour avoir un dernier aperçu de son foyer quand le Portoloin s'illumina et le projeta loin de cette scène paisible.

.

oOo

.

Il atterrit juste devant les portes de Poudlard avec un désagréable bruit d'os. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas utilisé de Portoloin. Il lui semblait se rappeler parvenir alors à atterrir avec bien plus de grâce. Ouvrant sa veste, il jeta un coup d'œil au hibou à présent totalement ébouriffé qui leva vers lui un regard écarquillé et éloquent.

« Eh bien, vas-y » grommela-t-il. « Je t'ai ramené jusqu'ici, je ne vais quand même pas te porter jusqu'au château. Je pense que tu sauras retourner seul à la volière. »

Le petit oiseau extirpa sa tête de la veste et regarda autour de lui, confus. Reconnaissant son foyer habituel à quelque distance, il hulula joyeusement et s'envola dans un tourbillon de plumes.

« Heureuse de voir que tu as ramené le hibou avec toi » lança une voix à l'accent écossais de l'intérieur de l'enceinte. Il l'observa agiter sa baguette, et le portail s'ouvrit lentement. « Tu as coupé tes cheveux » dit-elle en l'examinant de haut en bas. « Je ne pense pas les avoir vus si courts depuis tes onze ans.

« Une nouvelle apparence pour une nouvelle vie » lâcha-t-il en pénétrant dans l'enceinte. « Mais pour une obscure raison, je ne pense pas que tu m'aies fait faire tout le chemin pour Poudlard pour papoter de ma coupe, Minerva.

« Bien sûr que non » dit-elle sèchement. « Suis-moi, nous pourrons parler dans mon bureau. »

Sa peur et son appréhension revinrent alors qu'il faisait suite à la femme. Les officiels du Ministère l'attendaient-ils dans son bureau ? Allaient-ils l'arrêter pour le traîner immédiatement à Azkaban? Y aurait-il un procès ou allaient-ils juste le mener au baiser d'un Détraqueur? Bien trop vite, ils furent dans l'escalier à colimaçon qui menait au bureau du Directeur. Passant la porte, il jeta un coup d'œil rapide autour de la pièce, et fut immédiatement rassuré de le voir vide. Durant son bref séjour en tant que Directeur, il n'avait fait aucun changement à la pièce, et il semblait bien que Minerva en avait également fait très peu. Quelques touches plus féminines étaient dispersées, un délicat service à thé sur la table basse, et un tartan visiblement très doux déposé sur un fauteuil.

« Assieds-toi. »

Son ton sobre le sortit brusquement de son exploration mentale du bureau. Se baissant vers le fauteuil installé en face, il y installa soigneusement sa silhouette, sous un regard impassible.

« Je ne vais pas tourner autour du chaudron avec toi, Severus » commença sévèrement Minerva McGonagall en s'asseyant dans son fauteuil, avant de saisir un parchemin. « Je te prie de m'expliquer ce que ceci signifie. »

.

oOoOoOo

.

Note de Sockscranberries : Ah ah ! Je peux émettre une supposition ? Non ? Tant pis je le fais quand même :

Minerva est en train de lui montrer la lettre d'admission de sa fille à Poudlard. Et pour une obscure raison (soit Hermione était nostalgique, mais ça m'étonnerait, soit les enfants sorciers obtiennent directement le nom de leur père à la naissance, ou un autre truc sorcier bizarroïde) la fille d'Hermione porte le nom de Snape… Toujours dans la supposition (quasiment une certitude) que la fille d'Hermione est aussi celle de Snape. Mais pourquoi ne le serait-elle pas ? -)

En tout cas ce premier chapitre est tout simplement excellent, et nous met bien dans le vif sujet tout de suite :D Même si bon, on finit encore sur un cliffhanger. Ca doit être la signature de Bari Sax Player…

Vivement le chapitre 2 !

.

Aë : Tu auras plein de réponses dans le deux ^^ Ah, les cliffie… Non, ils ne sont pas systématiques. Tu vas voir sur la suite ^^

.

Note de Sevy4eveR : Et bien, voilà un premier chapitre qui met en appétit^^

Je viens à peine de la commencer et je peux déjà affirmer que cette fic va me plaire. Très bon travail, comme toujours.

.

« Elle grandit si vite » soupira Molly. « Dire qu'elle a sa première rentrée à Poudlard en Septembre. (Ah Ah ! Ca colle au niveau des dates non ? ^^)

.

-Son père aussi était moldu, je suppose ? » demanda Molly en tentant de paraître nonchalante. (Ah les Weasley et le tact. Toute une histoire !)

.

-C'est juste comme ça doit être, juste comme je veux que ça soit » lâcha-t-elle brusquement. « C'était l'histoire d'une nuit. Il n'a jamais su quoi que ce soit sur elle ou sur ma grossesse. Et ce ne sera jamais le cas. Il est décédé. Donc laisse tomber tout ça. (Ok c'est bon, c'est la fille de Severus, j'en suis sûre !)

.

Il n'avait pas vu un exemplaire de la Gazette du Sorcier depuis plus de dix ans et n'en avait aucune envie. (En même temps, on le comprends. Si Skeeter y est encore, vaut mieux ne plus la lire ^^)

.

Revenez à Poudlard immédiatement. Le Portoloin s'activera dans une heure. (Jamais tranquille le pauvre.)

.

N'aurait-elle pas pu être plus précise dans sa correspondance ? (C'est vrai, ça )

.

Jetant un coup d'œil en bas, il y passa la main et sentit le contact familier de ses robes noires d'enseignant sous sa paume. En dehors de sa baguette, elles étaient la seule trace de son ancienne vie. (Oh nostalgie ! Des robes noires virevoltantes :D)

.

Il lui semblait se rappeler parvenir alors à atterrir avec bien plus de grâce. (C'est clair, ça casse le mythe !)