1 an après cell

Bulma décrocha le téléphone qui sonnait en sautant sur le canapé, une cigarette à la bouche.

-Allô ?

-bulma ? c'est moi, chichi.

-Qu'est ce qu'il ya ? tu me parais bizarre, toi.

-J'ai un bébé de goku.

-Quâ€quoi ? comment ? toussota t'elle, recrachant sa fumée de cigarette.

-ça c'est fait la veille du cell game. Ou pendant cette période.

-Alors, comment ça se passe ?

-Gohan est ravi d'être grand frère !

-Au moins, trunks aura quelqu'un avec qui jouer. Emmène le pendant le week end.

- d'accord. Et†comment va végéta ?

-Oh, je n'en sais rien. Il part toute la journée et revient seulement quand je suis endormie.

-Intéressant spécimen de saiyen, rigola chichi.

-Bon, trunks me réclame.

-Ok, je t'appelle demain.

Bulma se leva à regret et alla chercher son fils qui hurlait à mort.

-mama!!!!!! fit il dès qu'il la vit.

Il tendit ses bras potelés et elle le souleva.

-tu as faim, mon cœur ?

il secoua la tête, puis prononça :

-Pppppppappppppaaaaaaaaa !

- Vas y, répète après moi : Maman !

-Papa !

-maman ! allez, dis maman !

-Pppppppaaaaaaappppppppaaaaaaaa !

-Bon dieu !

il la regarda, puis, comme s'il s'amusait de cette situation, dit enfin maman.

-Môman !papa !

-bravo, trunks. Viens, on va manger et faire dodo, maintenant. Il est tard.

Après l'avoir fait dîner, elle le monta dans son berceau.

-maintenant, trunks, il est temps de dormir. Maman a du travail à finir.

Il entra sous les draps et s'endormit rapidement. Bulma sortit de la chambre, en ferma la porte et se dirigea, soucieuse, vers ses labos.

Quelques heures plus tard (23 heures), le visage défait et les cheveux dans le dos, elle se préparait à aller dormir quand elle entendit du bruit venant du couloir de la cuisine. Surprise, elle alla voir se qui s'y passait. Par prudence, elle laissa la lumière éteinte. Une fois dans la cuisine, elle alluma, inspecta, mais ne trouva personne.

-Je suis en train de devenir dingue, se fit elle remarquer en refermant la porte. Soudain, dans le couloir toujours noir, une main la saisit par les hanches et une bouche avide vint se coller contre ses lèvres. Elle huma l'odeur familière et se laissa aller contre lui, souriant dans le noir.

-Alors, ça y est, tu as décidé de te montrer ?

-Je ne me cachais pas.

-Pourquoi tu es revenu ?

-Pour m'entraîner.

-Et voir ton fils ne t'intéresse pas ?

-Non.

-Pas plus que me voir ?

-Exact.

Elle se libéra de ses bras.

-Alors vas-t'en.

Il était trop fier pour lui dire qu'il était revenu parce qu'elle lui manquait. Il ne pouvait pas. Mais il pouvait le lui montrer. Il la souleva sans difficulté et la posa sur son épaule. Il ne la laissa tomber qu'une fois qu'elle fut étendue sur le lit de sa chambre. Non, de LEUR chambre. Il ne fit pas comme à son habitude- déchirer les habits, prendre son pied et s'en aller- mais la déshabilla lentement. Elle en fut surprise mais ne protesta pas. Il sourit quand il l'entendit gémir puis hurler une demi-heure plus tard. Il avait fait durer le plaisir et lui en avait donné trois fois avant d'en prendre lui même. Elle se rabattit contre lui, endormie. Il se leva et s'habilla et, sans un mot, sortit de la pièce. Au moment ou il mit le pied dans le couloir, trunks se mit à pleurer dans la nursery. Il s'y dirigea et vit son fils, assis dans son berceau, qui s'était arrêté dès qu'il l'avait vu.

-Papa ?pppppaaaappppppaaaaa !

végéta le regarda longtemps, lui donna une petite tape sur la tête et retourna dans la chambre. Il s'assit par terre en position de méditation et resta ainsi toute la nuit. Vers 7 heures, il se recoucha et enlaça bulma, son bras protecteur autour d'elle. Elle se réveilla et pensa rêver en voyant végéta toujours couché près d'elle, mais bon, fallait pas trop se poser de questions. Elle posa un baiser amoureux sur ses lèvres et se leva pour aller se doucher. A son retour dans la chambre, végéta avait encore disparu.

-Pff, il est insupportable ! c'était trop beau pour être vrai et pour durer.

Elle enfila à la hâte un tee shirt et un pantalon et descendit prendre un petit déjeuner avec trunks qui l'attendait, assis dans sa chaise, sa purée devant lui. Elle attaqua ensuite un projet qui stagnait avec entrain. Etrangement, elle se sentait si bien qu'elle voulait s'envoler... Une idée folle germa dans sa tête.

-Mon bichon d'amour, on va aller faire des achats importants pour maman. Tu veux bien ?

il la fixa, sans avoir compris mais il prononça le mot ''jouet''.

-tu auras droit à des jouets si tu accompagnes maman.

Vers 11 h, exténuée mais ravie, elle revint à la maison, les bras chargés de paquets. Elle monta les jouets de trunks dans la nursery et alla essayer ses nouveaux habits. Eh oui, c'était sa manière à elle de s'envoler. Elle passa deux heures à faire un défilé devant la glace, à essayer chapeaux, robes, jupes et même sous vêtements. Elle en était à porter une mini-robe marron quand elle entendit des applaudissements venant de la fenêtre. Elle se retourna, et rougissante, demanda :

-Mais qu'est ce que tu fais là ?

-Je t'admire. Les années ne t'ont pas changée, à ce que je vois. Végéta te rend t'il si heureuse ? d'antan, c'était moi qui te faisais courir les boutiques.

-Toujours ton sens de l'humour incontesté, yamcha. Entre, fais comme chez toi.

-si tu mets le pied sur cette rambarde de fenêtre, je te le casse de sorte que tu ne puisse plus jouer au base-ball, annonça végéta derrière lui.

Il se retourna et se retrouva en face du pire rival qui puisse exister.

-tu la regardais.

-En effet, mais je ne peux pas lui parler si je ne la regarde pas, ironisa t'il.

-Tu as compris ce que je voulais dire. Recommence ça, et tu pourras t'acheter un cercueil.

-Je ne fais que venir voir mon amie, c'est pas un crime.

Il leva un sourcil.

-Ah ? alors entre, et tu verras si ce n'en est pas un.

Bulma s'interposa.

-C'est chez moi, ici. Entre, yamcha. Mais par la porte. J'ai un problème à régler.

Il comprit et descendit, les laissant seuls.

-tu n'as aucun droit dans cette maison.

-Tu as mon fils dans cette maison. Je ne laisserai personne le toucher, surtout pas lui. Et il te regardait.

-Il ne peut pas me regarder ? c'est nouveau, ça !

-Si jamais il te regarde encore de cette façon, je le tue. Et tant pis pour la suite.

Il partit, et elle ne put empêcher un sourire de s'épanouir sur son visage. Il avait reconnu que trunks était son fils et il était jaloux. C'était bon signe. Elle noua ses cheveux en un chignon compliqué et alla rejoindre yamcha pour discuter. Il venait encore de se faire larguer par une fille. Elle l'écouta une heure, puis le mit à la porte parce qu'elle devait faire la cuisine. Elle rattacha ses cheveux qui lui tombaient dans les yeux et se mit au travail. Deux heures plus tard, elle avait confectionné son meilleur baba au rhum et le dégustait avec délice quand végéta fit une apparition devant elle. Elle faillit recracher sa bouchée, s'étouffa, souffla et enfin put réagir.

-Mais tu es malade !!!! tu veux me faire mourir ou quoi ?

il ne répondit pas, se contentant de la fixer avec une telle insistance qu'elle se dit que quelque chose clochait.

-Qu'est ce que tu as ? ça va ?

pas de réponse. Etrange. Il voulait peut être lui dire ou faire comprendre quelque chose†elle se leva et lui tourna autour pour l'examiner.

-Je suis sûre que tu es blessé.

-je n'ai rien, dit il enfin, exaspéré.

-Ok, chéri, t'énerves pas. Bon, comme tu vas bien, je vais finir mon projet.

Il saisit sa main au moment ou elle passait la porte et l'enlaça, la serrant contre lui. Surprise et tendue, elle se laissa aller ensuite contre son cœur et s'aperçut qu'il battait à la chamade. Elle mit son visage à la hauteur du sien et l'embrassa.

-j'ai compris, fit elle en s'écartant de lui. Vas te doucher, maintenant.

Effectivement, elle avait compris. Il l'aimait, et il voulait le lui faire savoir.

Na :(C'est d'un romantisme, je vous jure !)

elle termina son baba au rhum et descendit au labo.

Il était dans la salle d'entraînement, assis en tailleur.

''comment lui dire que je suis désolé de tout ce que j'ai pu dire ou faire ? impossible.

Impossible pour lui. Son orgueil et sa fierté le perdraient, il le savait. Mais au moins avait-elle compris l'essentiel.

''Je t'aime''

stupides, comme mots. Typique de la faiblesse des terriens. Mais cette faiblesse était terriblement contagieuse. Il se demandait toujours comment il avait pu s'enticher de bulma. Hélas, cette question resterait sans doute sans réponse. Les faits étaient là : il vivait sur terre avec une terrienne, avait un bâtard a demi terrien†ça faisait beaucoup, pour quelqu'un qui voulait raser la planète. Il était obligé de rester et de défendre sa famille. Oui, parce que c'était SA famille. Evidemment, ils n'avaient pas besoin de le savoir, pas maintenant.

3 ans plus tard

DING DONG !!

-chéri, vas ouvrir la porte, s'il te plaît.

-Oui, maman !

trunks avait maintenant 4 ans et demi et était surdoué. Il ne lisait que les magazines scientifiques de sa mère. Ses loisirs : se battre, être avec goten et inventer des objets à utilité pratique pour faire plaisir à sa maman. Ses relations avec son père étaient tendues. Végéta ne supportait pas le bruit que les enfants pouvaient faire, et en sa présence, trunks était si calme qu'on pouvait presque croire qu'il était invisible. Visiblement, son père l'impressionnait.

La porte s'ouvrit sur C 18 et Krilin. Celle-ci tapota la tête de trunks et son mari demanda après bulma.

-on est dans le labo avec papi en train de

il se tut brusquement.

-Salut, végéta, fit C 18. viens, krilin, dépêche toi.

Krilin jeta un coup d'œil craintif à végéta et le laissa seul avec son fils qu'il dépassa.

-Bonjour, papa, murmura t'il.

Végéta entendit mais ne se retourna pas.

-Bonjour papa, répéta t'il plus fort.

-Salut.