Hermione mit un jean bleu simple et un haut large qui cachait ses formes et transporta sa valise au rez de chaussée. Elle avait fêté ses dix-sept ans cette année et s'apprêtait à entrer en 6ème année à poudlard. Mais pour l'instant, elle devait aller passer ses vacances avec Viktor Krum, puis aller rejoindre Harry au terrier. Quand elle avait annoncé ça aux autres, ron avait piqué une crise incroyable et refusait de lui parler. Elle haussa les épaules et retint ses cheveux avec une barrette. Elle monta dans l'avion qui devait l'emmener en bulgarie.
Une fois arrivée et installée, elle leur écrit une lettre.
Cher harry,
Je suis bien arrivée en Bulgarie, et avec Viktor, on compte aller à la plage dans le week end. Embrasse tout le monde pour moi là bas et dis à ron qu'il n'a aucune raison de se mettre en colère, c'est stupide. J'ai le droit d'aller voir mon petit ami, non ? Je viendrai vers fin juillet.
Baisers, hermione.
Elle le donna au hibou de Viktor et descendit au salon pour le retrouver, avachi, en train de jouer au quidditch miniature. Il était étonnamment beau, musclé à souhait et recherché par toutes les filles, mais il demeurait ''amoureuuuuux'' d'hermione, elle, la miss je-sais-tout, la fille banale. Elle tomba dans ses bras et commença à parler avec lui de tout et de rien. Au bout d'une heure de discussion, pensant être le bon moment, il lui demanda.
-Hermionneuuu, est ce que tu veux m'épouser ?
Elle sursauta et sourit.
-Non, Viktor, je ne peux pas t'épouser, parce que je suis trop jeune et trop indépendante pour. Mais laisse moi un an pour y réfléchir.
Bizarrement, il ne lui faisait plus autant d'effet qu'avant. Elle aimait toujours qu'il la touche, qu'il l'embrasseâ mais sans plus. Il avait bien essayé de coucher avec elle, mais elle l'avait repoussé avec tant de rage qu'il avait peur de tout gâcher en réessayant.
Le mois passa vite, Viktor fut tellement triste de la quitter qu'il ne voulut pas la lâcher avant qu'elle soit bien installée dans son siège de l'avion pour Londres.
-hermioneuuu, dis-moi, tu m'aimeuuu ? Demanda t'il en se mettant à sa hauteur.
-bien sûr !
-Alors, tu réfléchiras à ma proposition ?
-Oui, je te le promets. Quand j'arrive au terrier je t'écris.
Il hocha la tête et l'embrassa, puis descendit de l'avion.
A la minute où elle arriva devant le terrier en magicobus, elle sut qu'il se passait quelque chose de bizarre. Tout le monde était dans la cuisine, en train de l'attendre, sauf ron. Elle demanda discrètement à ginny qui lui indiqua le jardin arrière des yeux.
-Il était dans une rage folle tout ce mois, murmura t'elle, et maman lui a ordonné d'aller dégnomer le jardin pour le calmer. Harry l'accompagne.
Hermione hocha la tête et s'excusa auprès de Molly et Arthur weasley et sortit par la porte arrière.
-Ron ? Ron ! Où es tu ?
-Pourquoi, tu me cherches ?
Sa voix la fit frissonner. Elle avait mué pendant toute l'année, mais ce n'était que maintenant qu'elle l'avait remarqué. Elle se retourna et eut du mal à croire que c'était Ron qui se tenait devant elle. Il avait eu une poussée de croissance énorme en deux ans et il atteignait maintenant le mètre 85. ses cheveux lui tombaient dans le visage et laissaient apparaître des yeux bleu vert magnifiques. Il était torse nu, et elle pouvait voir ses abdos se contracter quand il respirait et la sueur qui le recouvrait.
Elle secoua la tête pour faire passer son trouble, mais celui ci ne passa pas inaperçu à Ron.
-Je voulais savoir pourquoi tuâ déteste tant Viktor.
-Tu voudrais savoir ? Eh bien, demande autour de toi, tu sauras ! C'est pas à moi de le faire.
-notre relation te gêne tant que ça ?
-Oh non, pas du tout, ton nom affiché dans les journaux ainsi que tes photos avec notre très cher Vicky en train de se bécoter ne m'intéressent que très peu !
-harry n'y voit aucun inconvénient !
-JE NE SUIS PAS HARRY ! QUAND EST CE QUE VOUS COMPRENDREZ CA ? Hurla t'il, plus rouge que ses cheveux.
Des larmes apparurent dans ses yeux chocolat et elle hurla à son tour :
-NE ME CRIE PAS DESSUS !! Je sais très bien que tu n'es pas harry ! Je ne te compare pas à luiâtu n'es pas pareilâtu es toiâRon.
Ce dernier mot lui fit l'effet d'une décharge électrique et il la prit dans ses bras pour la consoler, ignorant ses gestes pour se dégager.
-Je suis désolé
-Moi aussi. Je suis désolée, Ron.
-Hermione, courrier ! Cria ginny de la cuisine.
-déjà ? fit elle en se dégageant des bras de ron. Je suis arrivée il ya à peine une heure, même pas !
-elle est de Viktor, je crois.
Ron s'assombrit, lâcha définitivement hermione et prit son tee shirt dans une allée de rosiers avant d'entrer à la cuisine en poussant sa sœur.
-où est harry ?
-Sous la douche.
Il regarda ginny qui rougissait à vue d'œil.
-comment tu sais ça, toi ?
-qu'est ce que tu insinues ? Il me l'a dit pour que tu ailles l'y trouver, il a dit qu'il voulait te parler.
Il ferma la porte avec grand fracas et monta. Fred et George étaient en train de préparer leur nouvelle farce sur la table de la cuisine pendant que Arthur weasley aidait sa femme à faire le dîner. Hermione prit la lettre et monta chercher les cadeaux qu 'elle avait acheté pour la famille. Elle préféra d'abord ouvrir la lettre.
Chère hermione,
Si tu reçois cette lettre, c'est qu'il est top tard. Je veux d'abord te dire que c'est toi que j'aime et personne d'autre. A tout jamais, ce sera toi. Je viens de passer le plus merveilleux des étés et je te regarde, là, bronzer sur la plage. Tu m'as demandé ce que je faisais, je t'ai dit rien. Je t'écrivais cette lettre. J'ai tout de suite deviné que tu m'aimais, mais pas comme je voulais. Tu aimes ceâHarry, j'en suis sûr. Ne dis pas le contraire, j'ai vu que tu lui écrivais tout le temps !
(la lettre devenait un peu beuglante, là)
Je viens d'accepter la proposition de tu-sais-qui et je serai marqué déjà au moment où tu liras cette lettre. Je ne l'aurais pas fait si tu avais accepté de m'épouser. Je serai inoffensif, mais il n'en demeure moins que je serai un mangemort. Je ne te ferai jamais de mal, hermione chérie. Je t'aime, ma princesse anglaise.
Elle se décomposait au fur et à mesure qu'elle lisait la lettre et hurla quand elle la termina. Ron, Harry et Ginny entrèrent en trombe dans la chambre.
-Mione, y a un problème ? Demanda ginny.
-ilâfaut que je trouve un téléphone, vite ! Paniqua t'elle.
-Viens, papa en a installé un au salon, c'est sa dernière trouvaille.
Elle se leva avec la lettre au creux de sa main et descendit plus vite que la lumière pour s'accrocher au téléphone. Elle composa rapidement le numéro de viktor et tomba sur le répondeur.
-Viktor, décroche ce téléphone. Je sais que tu es là. S'il te plaît, dis-moi que c'est une blague !
Une autre personne décrocha et elle reconnut sa voix.
-Alors, sang de bourbe, comment ça va ?
-Malefoy, passe-moi Viktor immédiatement ! Fit-elle.
-Ah, la technologie, c'est bien ! Aurait-on pu imaginer une telle chose venant des moldus ? Tu disais, granger ? Viktor n'est pas disponible pour le moment, il est en train de sauter millicent bustrode !
-enculé, tu vas me le passer tout de suite ou je te transforme en furet que tu es !!
-bien, bien, ne te fâche pas, attends une seconde ! Rigola t'il en allant taper à la porte de la chambre de viktor, le téléphone à la main. Hermione put entendre distinctement les gémissements de la fille.
-Oh, vickyâ oui!!!!!!!! C'est bon ! Oui, plus vite, plusâ aaaaaaaaaahhhhhhhhhhh !!!!!
Elle entendit aussi son râle de plaisir avant qu'il ne vienne ouvrir la porte. Sous le choc, elle laissa tomber la lettre que Ron ramassa pour y jeter un coup d'œil.
-Eh, Vic, c'est la miss je sais tout qui veut te parler. Quoi, elle ne savait que t'étais de notre côté ?
-Merdeuuuuu !allô ? Hermioneuuu ? tu es là ? je te jureuuu, c'est pas ce queuuu tu crois !
-Je ne crois plus rien, viktor, sauf une chose : c'est terminé entre nous et tu es mon ennemi. Je ne me gênerai pas pour te casser la figure la prochaine fois que je te verrai. Et mets toi ton tatouage là où je pense !
elle raccrocha violemment et mit sa tête entre ses mains pendant une minute, puis rappela.
-Oh, et encore, un détail : je ne suis pas amoureuse de Harry, tripleuuu con !
son accent fit rire les autres et elle se leva avec un air satisfait. Elle se rembrunit un instant, fit signe aux autres d'attendre une minute et remonta prendre une boîte à chaussure. Elle vida le contenu devant la cheminée et brûla une à une les lettres de Viktor Krum.
-tu veux dire que c'est terminé ? murmura Ginny.
-oui, bel et bien !
-alorsâ si ce n'est pas harry, qui c'est ? s'enquit elle timidement.
-je ne peux rien te dire pour l'instant.
Les garçons les laissèrent seules, et après le dîner, elles allèrent éplucher des magazines sorciers pour connaître la mode.
-Dis, hermione, et si on se relookait complètement ?
-tu veux direâ la totale ? je n'en suis pas encore capable.
-demain on va au chemin de traverse faire du shopping entre filles. Alors ?
-humâon verra !
dites moi keske vous en pensezâet je mettrai le nouveau chapitre. Biz !
