Hello ! Après avoir bien réfléchi je poste le début d'une fic, sans en avoir la suite. J'ai écrit ce début il y a longtemps mais aucune suite n'était arrivé, donc j'avais laissé en suspens . Sinon, voici le début où il y a alternance des points de vue entre Jane et Lisbon, en espérant que vous vous repériez si jamais vous avez vu la saison 7. L'épisode est passé en France, donc je considère que je ne peux pas vous spoiler. Mais si jamais vous n'avez pas vu les 5 premiers épisodes (parce que je ne sais lequel s'est ^^'), je ne crois pas que je spoile vraiment à part le titre de se chapitre et du personnage présent dans le texte. Et puisque je ne connais pas moi-même la suite, je vous indiquerais s'il y aura spoile ou pas. Sur ce.

J'essayerais de me creuser les méninges pour vous, si vous aimez bien sur. Et si jamais vous avez des idées, des attentes, faites les moi savoir :)

Sur ce je vous laisse sur ce début. J'attends vos critiques avec impatientes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, tout est bon à prendre !


"J'aime Lisbon".

Cette phrase, très courte, je l'admets, résonne dans ma tête. Je dois me concentrer sur notre interrogatoire improvisé. Cependant cela fait tellement de bien d'avoir entendu ces mots, surtout après ma crise de jalousie. Je n'aurais jamais dû.. Je regrette mais je ne l'admettrai jamais. Je n'aime pas quand quelqu'un flirt avec lui, et encore moins quand c'est cette femme en particulier. Erica Flynn. Elle l'a déjà corrompu une fois, elle aurait pu le faire une deuxième, même si je doute que Jane soit intéressé par l'argent depuis ce qui lui est arrivé.

Je sais qu'il m'aime et j'en ai conscience. J'espère pouvoir le lui dire dans pas longtemps. C'est une étape significative pour moi, je ne peux la prendre a la légère, elle doit venir du plus profond de moi-même. J'ai attendu une éternité. Peut-être moins, mais ça y ressemblait pour moi. Et maintenant j'ai peur de lui dire. Pourquoi ? De peur qu'il s'en aille ? D'appréhension ? Je ne sais pas moi même, quel blasphème.

Je tourne ma tête et le regarde. Toujours aussi beau. Ses bouclettes blonde qui m'attirent, qui m'intiment de mettre ma main dedans, son sourire et ses lèvres qui, elles m'intiment de venir et de l'embrasser. Mais malheureusement nous sommes en plein interrogatoire. L'interrogatoire !

"Alors, la CIA n'est pas capable de faire son boulot elle-même ? Elle est obligée d'envoyer 2 agents du FBI pour m'interroger ? Comment deux agents peuvent-ils être plus qualifiés que toute la CIA ?"

Je tourne la tête vers lui. Il me regarde également, et nous déclarons à l'unisson "Il n'est pas agent" "Je ne suis pas un agent".

Nous sourions, nos débuts commencent à ressortir, j'aime tellement ça, cela me manquait depuis le temps.


Nous commençons à sortir quand enfin il nous laisse entendre le son de sa voix pour une simple phrase qui me glace le sang.

"Mi rayo de sol" (*)

Je n'ose pas le croire. Comment serait-il au courant ? Personne ne le savait. Nous je l'avions jamais révélé, c'était sa phrase destinée à moi, seulement moi. Nous l'avions mis en place un jour où tout allait mal et qu'un seul rayon de soleil avait pointé vers nous comme une évidence. Un rire au loin, il me semble moqueur mais je ne m'en souviens plus, il n'étais pas dans mes souvenirs.

Je sens maintenant une main sur la mienne, bizarre. J'aurais juré qu'elle ne me l'avait pas tenu ce jour là. J'avais surement oublié.

Cependant cette main se fait beaucoup présente que tout ce qu'elle me faisait.

Une petite claque me ramène sur terre et je réalise que Teresa essaye de me faire lâcher la pression de ma main sur la poignet. Des doigts violets et un poing rouge. Voilà ce que ce souvenir m'apporte. Une frustration sans retour possible, seulement j'ai appris à passer outre. Mais cela fait tellement longtemps, trop longtemps. Presque 4 ans que je n'avais plus eu cette sensation si désagréable, que j'aurais voulu faire disparaître à jamais.


Je ne le vois plus, nous étions en train de sortir mais quand je me suis retournée il n'était pas là, il ne m'avait pas suivi. Je retourne sur mes pas et je le vois accroché à cette porte. J'ai essayé de l'appeler, de lui enlever cette main, rien n'y fait. L'autre derrière qui rigole à pleine dent, mais qu'à bien pu-t-il dire pour le mettre dans cette état. Il a les yeux qui brillent, et son visage qui commence a s'assombrir. Pourquoi est-ce que j'ai un des pressentiments qui m'avaient envahie quand cette enquête avait une nouvelle victime ? J'espère de tout mon coeur que ce n'a rien avoir avec ce passé. Mais d'un autre côté, si ce n'est pas ça, qu'est-ce que cela pourrait être ?


Quand je vois Lisbon en face de moi un élan de colère m'emporte. Je ne suis presque jamais en colère. Je l'ai été dans le passé, mais envers moi même, jamais envers les autres. J'ai beau avoir haussé le ton de ma voix, je n'ai jamais été autant en colère. Et s'il me disait ça pour me faire comprendre que même après je ne serais jamais tranquille ? Que Lisbon ne pourra pas être en sécurité ? Qu'à tout moment quelqu'un pourrait venir. Mais comment a-t-il su pour cette phrase ? Je ne cherche pas plus de questions, elles sont bien trop nombreuses. Je me retourne, avance, pose mes mains sur la table assez violemment. Je sens déjà une petite douleur mais je ne m'y attarde pas. Cet homme lève le regard, et me sourie avec un air sarcastique, ce qui m'enrage de plus belle.

"Comment ?" telle est ma simple question. Absurde même ! Mais pleine de sens.

Il me regarde et je le vois se transformer. Le voilà comme Fry. Vide à l'extérieur. Je sais d'avance que je n'en tirerais rien. Mais je dois tout tenter. "Comment avez-vous su ? Pourquoi ? Qu'est-ce que cela signifie ? Vous la connaissiez ? Vous LE connaissiez ?" Ma rage augmente et je ne sais pas comment la contrôler. Je regarde Lisbon, qui est restée là, pleine d'incompréhension. Cela me donne une certaine maîtrise de moi. Je n'ai jamais voulu craquer devant elle, je ne veux plus que cela recommence. Je ne veux plus. Je m'effondre sur la chaise qui trône devant moi, comme si elle m'attendait.

"Elle vous salut. Elle vous aime. Elle revient."

Je lève la tête et j'attend qu'il continue. Si donner des informations sans répondre aux questions, me voir désemparé, si c'est son moyen de communiquer, alors j'attendrai.


J'étais dans un avion, mais je me retrouve dans l'océan et je n'ai aucune idée de comment cela a pu arriver. Et le pire dans cette image, c'est que je vois Jane se noyer, mais qu'une force invisible, transparente, inimaginable me retient à la surface et je ne peux rien faire. Cette avion devait m'emmener, ou du moins, me conduire vers le bonheur, une routine quotidienne, un semblant d'une vie meilleure, d'une vie stable, d'une vie où le mensonge et la trahison ne me tournent plus autour.

Je reste impuissante face à la situation qui se joue devant moi. Je ne sais pas ce qui se passe, je ne sais pas de quoi ils parlent, je suis perdue. J'ai bien vu que Jane cherchait mon regard pour essayer de reprendre de l'assurance. Je ne peux que l'aider par la force de mon regard, l'encouragement que j'essaye d'en faire sortir, sans savoir dans quel but il en a besoin. Mais je suis là, comme toujours.


"Elle n'était pas prévue." lance le poisseux devant moi, tout en faisant un minuscule signe du menton dans la direction de Lisbon. Que veut-il dire par là. Pourquoi ne devrait-elle pas être prévue ? Qu'est-ce qui est prévue ? Encore et toujours des questions. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est devenu le grand Patrick Jane que j'étais ? J'ai la réponse à ma propre question : tout ce qui touche cette partie, m'affecte beaucoup, surtout pensant qu'elle était belle et bien terminée.


"Pourquoi n'étais-je pas prévue ? De quoi parlez-vous ?" Sans réaction de la part de Jane ni de l'homme, je ne peux qu'ajouter avec un petit énervement que l'on ne prenne pas en compte que je suis juste la "Vous allez m'expliquer cette fichu situation. Jane ! Explique moi !" Sa non réaction a le dont de me mettre en colère. Je sors et claque brutalement la porte, sans rancune.


Voilà, voilà. Pas très long, j'en suis bien désolé.

A très vite je l'espère, TheTruthIs :)