Ichi :: Un petit one-shot pour vous, parce que je pars en Italie pour une semaine ! Ce n'est pas bien long, mais je peux vous faire une suite si vous voulez...
Ciel :: Je vous préviens, je suis OOC à 100%. Moi, uke ? Franchement, je ne comprendrai jamais les fan-girls...
Ichi :: Chut, Ciel. Avoue que tu aimes te faire -BIIIIP- et -BIIIP- puis -BIIIIIP- par Sebastian.
Ciel :: Je sors. *sors*
Ichi :: Bien... Bon, je vous laisse à votre lecture. Je vais me réconcilier avec Ciel...
D'Amour et d'Orage ~
(Acte Premier)
Voilà. Cela fait un mois exactement. Un mois que je me suis déclaré (soudainement) à mon jeune maître. Un mois qu'il m'a répondu, le rouge aux joues, qu'il éprouvait les mêmes sentiments. Un mois que je lui ai volé son innocence… doucement, lentement, sans trop lui faire mal… Un mois que nous « sortons » finalement ensembles.
Certes, au début, ce ne fut pas chose facile. Faire ravaler sa fierté à ce môme plein d'orgueil me coûta cher en matière de patience et de tolérance. Mais maintenant, c'est fait. Il me fait totalement confiance, pense à me faire plaisir, à passer du temps concret (autre que celui que nous passions déjà ensembles auparavant) avec moi, et il me parle comme à un véritable amant.
Car, au départ (surtout le fameux lendemain de la perte de sa précieuse virginité), c'était… catastrophique. Et vas-y que je te hurle dessus, que je t'insulte de pervers et d'obsédé, que je refuse catégoriquement de sortir de mon lit et que je te jette des oreillers à la figure ! Merveilleux réveil ! Mais après une petite discussion agrémentée de chastes baisers et de tendres « Je t'aime », le courroux d'un cœur s'apaise…
Ce fut donc avec une toute nouvelle détermination que j'entrepris d'attendrir le cœur de ce bloc de glace qui avait su prendre le mien : j'ai nommé Ciel Phantomhive. Pas « comte Ciel Phantomhive », non, non. Juste « Ciel Phantomhive ». L'être humain seul, pas son titre, bien entendu.
J'avais donc mis en place quelques plans (érotiques en effet) afin de passer encore plus de temps avec mon jeune amant. Plus farfelus les uns que les autres, souvent source de problèmes et d'échecs, énervant mon jeune maître, mais m'amusant au plus haut point. Par exemple, le matin où je lui avais laissé le soin de s'habiller lui-même… avec pour seule parure un déguisement de chat laissant deviner presque tout son (délicieux) corps… Satan, qu'il était tentant. Avec ses petites oreilles touffues, sa queue enroulée autour de ses frêles jambes, ses talons-aiguille lui ôtant tout équilibre, et sa petite robe noir (qui lui saillait à merveille d'ailleurs), dessinant sa chair rebondie… Ahh…
Et la fois où je m'étais caché dans le manoir, attendant l'arrivée du jeune maître avec une impatience non dissimulée… Délectable. Il avait crapahuté presque toute la matinée, avant de finalement arriver dans sa propre chambre… pour me trouver allongé dans son lit, vêtu de cuir noir on ne peut plus moulant, une rose rouge entre les crocs. Rrrr…
Ah ! Et aussi la fois où-
« SEBASTIAN ! »
Sa voix claire résonne dans ma tête. Je quitte mes tâches ménagères et apparait à ses côtés, dans sa chambre. Il aurait dû être alité, mais les couvertures sans dessus-dessous me laissent facilement deviner qu'il a quitté sa couche. Elle est d'ailleurs encore chaude, preuve qu'il en est parti il y a quelques minutes à peine. Je promène mon regard dans toute la sombre pièce, et je le vois enfin. Il est recroquevillé sur lui-même, tout tremblant, murmurant des paroles totalement incompréhensibles. Je me dirige vers lui, mais il se renferme encore plus entre ses bras, geignant des plaintes faibles. Je me baisse à son niveau, me mettant à genoux, en signe de soumission, mais il ferme les yeux par réflexe. Je tends ma main vers son front que je devine brûlant, il ne me voit pas, je le frôle… il soupire et tombe dans mes bras, enfin rassuré… ou presque.
« Jeune maître… Est-ce l'orage qui vous terrifie à ce point ? »
J'ai oublié de le préciser, l'orage bat son plein dehors. La pluie et le vent fouette violemment les fenêtres de tout le manoir, menaçant de les briser à tout moment. Le petit être se blottit dans mes bras à chaque coup de tonnerre… qui se rapproche de plus en plus.
« Seba-… Ah… Je t'en supplie… Arrête-moi ça ! »
Mon Lord ressent quelques difficultés pour respirer. Je caresse ses cheveux et reprends la situation en main.
« My Lord… Ce n'est rien… Je suis là. Je vais vous faire oublier ce petit inconvénient… Laissez-moi faire… »
Je glisse mes mains chaudes sous sa chemise. Sa peau est moite et brûlante. Je lui ôte le vêtement et enroule le petit corps dans mon frac, avant de nous diriger vers le lit à baldaquins. Il gémit et s'agrippe à moi comme un naufragé à un morceau de bois.
« My Lord, je vais vous laver. Vous êtes trempé de sueur… »
Et de larmes. Son petit visage rougi attendrit à nouveau mon cœur, et je me mets à l'embrasser doucement. Il gémit, couine et soupire érotiquement mon nom.
« Ahh… Sebastian… Nnh… Nyahh… »
Je ferais tout pour le faire mien une fois encore. Pour toujours, à moi, à jamais…
Je rentre lentement dans son corps. Malgré notre pratique régulière, il est toujours aussi serré. Il a toujours un peu mal au début, il ferme toujours ses yeux… Mais je lui intime bien vite de les rouvrir et de ne regarder que moi. Pour me voir le prendre. Pour me voir l'aimer de toutes mes forces de démon. Pour qu'il voit nos deux corps en action, brûlants de désir, recouverts de sueur, tremblant d'excitation.
« Naah… Sebastia- Nnh !... Oui ! Ouiii ! Enc- oooore ! »
« Ciel… Ciel… Ciel ! »
Je suis fou. Fou de son corps. J'effectue des mouvements de hanches si brutaux et cadencés que nous en perdons la raison. Ma virilité enfoncée en lui ne cesse de nous procurer ce plaisir sans nom, indescriptible… Nous avons fusionné pour donner cet être fait de Plaisir et de gémissements, de Torture et de non-contrôle, d'Amour et de violence…
« HAA ! SEBaAA- MnAaahA ! »
« Ciel ! Crie encore ! »
« Je- ! Ça viennnnnt ! Mnh- ! »
Je vole ses lèvres avec les miennes. Je les lui dévore, je LE dévore. Il est le papier fin, je suis le brasier ardent. Je consume son être, le marque de mes crocs, de mes fluides corporels. Ma salive sur son cou, dans sa bouche, partout sur son petit corps efféminé. Ma sueur, se mêlant à la sienne… Ah… Et mon sperme. Répandu sur son torse bombé, le rendant brillant, dégoulinant…
« SebastiAAAAAAn ! »
« Ciel ! »
Nous jouissons. C'est si bon… Le sentir se resserrer encore plus autour de moi…
« Ah… Bocchan… »
« Haa… Haa… Haa… Nmah… Je… »
« Je vous aime, Bocchan… »
« Je… Retire-toi, s'il-te-plait… »
Je m'exécute, faisant attention à ne pas faire de mouvement brusque. Il se relève un peu, s'assied, puis essaye de reprendre son souffle.
« Moi aussi… Je t'aime… »
« Bocchan… »
« Arrête avec tes « Bocchan » ! Appelle-moi « Ciel » à l'avenir, mais seulement quand nous serons seuls ! »
Sa mine d'enfant bougon me faire fondre. Je me penche et l'embrasse tendrement.
Deux miracles se sont alors produits ce soir là : il ne ferma pas les yeux lors de notre baiser, et l'orage cessa tout bruit, allant effrayer d'autres enfants dans d'autres villes.
Ichi :: Oui, déjà fini. Mais vous avez vu ? Y'avais écrit (Acte Premier) en haut...
Sebastian :: *regard de tueur*
Ichi :: ... Oui ? *petite voix de petite fille toute innocente*
Sebastian :: Comment osez-vous choquer MON BOCCHAN de cette façon ? *voix qui fait très peur*
Ichi :: Pardonnez-moi Sebastian-sama ! Je ne voulais pas le choquer, juste lui faire reconnaître son amour pour vous devant toutes vos fans !
Sebastian :: ... Cela change tout alors !
Ichi :: Bon, bonne nuit mes n'amours ! Je reviens dans à peu près une semaine, d'ici là, ce sera prise de note, et écriture sur calepin de cette fic ! Prise de note car nos beaux gosses iront bientôt à Venise ! Pas dans cette fic, dans une autre, sûrement. Avec un Ciel démon je pense. Mais on s'en fiche pour le moment, faites de beaux rêves, et merci pour les nombreuses rewiews de "Dollybird in his Cage", je suis gâtée avec vous !
With Luv, LadyIchi
