Chapitre 1 :
Bonjour, je m'appelle Isabella Swan, je préfère qu'on m'appelle Bella. Je suis, et aujourd'hui je peux le dire fièrement, New-Yorkaise. Jusqu'à mes 17 ans, j'ai vécu avec mes parents, Charlie et Renée en Californie. Ma mère est une femme totalement excentrique contrairement à mon père Charlie qui est un homme d'affaire toujours très sérieux. Mais comme on dit, les contraires s'attirent. Ce dicton est absolument parfait pour mes parents, qui après dix-huit ans de mariage s'aiment toujours comme au premier jour. J'ai un frère Emmett, personne ne croirait que nous sommes frères et sœurs, et pourtant…Il est très grand et très costaud, il fait du football américain, bien évidemment. Emmett se pense très drôle, mais personnellement il m'agace plus que ne me fait rire. Quant à moi, eh bien…je suis Bella Swan. Une fille tout à fait ordinaire, brune ni grande ni petite, ni grosse, ni maigre, je n'ai pas de super beaux yeux bleus, j'ai des yeux marrons tout simplement…une fille ordinaire. Est-ce que je plais ? Je suppose que oui. C'est ce que les regards des garçons sur moi laissent croire. Je n'ai pourtant pas de petit-ami, je pense être trop « ennuyante » pour les garçons. Côté amis, eh bien, j'ai mon petit groupe, qui est composé lui aussi, de gens ordinaires. Ma meilleure amie, s'appelle Angela. Cette amitié est naît, à la maternelle, lorsqu'un garçon m'a poussé méchamment sur le sable du terrain de jeux, pour me piquer mon goûter. Angela, m'a alors défendu, en s'énervant sur le garçon qui a aussitôt prit peur, m'a rendu mon goûter et est parti en courant embêter quelqu'un d'autre. Depuis ce jour, Angela est devenue et est restée ma meilleure amie, qui est soit dit en passant aussi banale que moi. Nous aimons les mêmes choses, regarder les quelques beaux garçons que nous croisons, Bridget Jones, et le chocolat. Cela est bien assez pour tenir une amitié ! Eh bien, je pense que vous savez tout de moi, venons-en maintenant au plus important ! Comment ma vie a prit un tournent imprévisible qui l'a alors totalement métamorphoser ?
Une nouvelle vie :
Mon père est rentré un soir, qui semblait être un soir comme les autres, à posé sa malette par terre plus vite que d'habitude, a retiré son manteau plus vite que d'habitude, et nous a regardé, ma mère et moi plus souriant que jamais :
« Chéri ? S'exclame ma mère méfiante.
Mon père ne dit aucun mot, il vint s'assoir sur le fauteuil en face de nous. Nous le regardions, attendant un mot, une explication à cet état, et rien. Puis il nous regarda des yeux pétillants :
-J'avais raison.
Ce fut les seuls mots qu'il prononça, on aurait dis que prononcer ces quelques mots l'avait épuiser :
-Tu avais raison, sur quoi ? Enfin, Charlie ! Dis-nous quelque chose ? S'impatienta ma mère.
Il l'a regarda toujours les yeux aussi pétillants :
-Mes actions…Je… J'avais raisons de pariez dessus. Toutes les actions, sont montées en flèches…J'ai…
Et puis plus rien :
-Charlie ! S'énerva ma mère.
-Renée, nous…nous sommes riches.
Ma mère et moi, nous nous regardâmes, ne comprenant pas. Mon père avait misé gros dans des actions, qui avait alors plus que marchaient. C'était du jamais vu ! 3 milliards de dollars ! C'est ainsi que nous changions totalement de vie. Le petit appartement dans lequel nous vivions à quatre se transforma en une villa, puis mon père dut travailler à New-York pour ses affaires fleurissantes. Ces voyages à New-York, se faisant de plus en plus réguliers, nous décidâmes de s'installer là-bas. J'eus beaucoup de mal à me faire à cette idée. Mais ne plus voir mon père, me faisait beaucoup de peine. Je quittai le lycée et la ville ou j'avais toujours été, et m'installais donc à New-york, et plus particulièrement , dans l'Upper East Side, bien sur…Nous étions des nouveaux riches. Nous vivions dans un magnifique appartement, qui faisait au moins dix fois l'ancien que nous avions en Californie. Ma mère était tout excitée par ce déménagement et surtout par cette nouvelle vie, c'était un vrai compte de fée pour elle. Elle était contente d'avoir sa si précieuse amie, Katherine Hale qui vivait ici elle aussi. Celle-ci nous aida donc à emménager :
-Bella, tu es devenue une vraie jeune femme ! S'exclama-t-elle.
Je baissai la tête ne sachant que dire :
-Tu feras bien des ravages ici !
Encore une fois je ne sus quoi dire :
-Bella, ira à Upper East Side High School, fit ma mère toute fière.
-Vraiment ? Ma fille Rosalie et mon fils Jasper y sont ! S'extasia Katherine. Rose se fera un plaisir de t'aider , et toi aussi Emmett.
Celui-ci sourit bêtement. J'étais sûre, qu'il n'avait absolument rien écouter de ce qu'elle avait dit. Mon frère était un idiot…Mais je l'adorais tout de même ! Le lendemain lorsque je me levai, je filai à la douche quand je revins je regardai la tenue qu'avait posé ma mère sur mon lit : une jupe bleu marine avec une chemise blanche :
-Maman ! M'écriai-je.
Je descendis les escaliers très énervée :
-Tu es sérieuse ? Fis-je tout en montrant la tenue.
-J'en étais sûre ! Ecoute ma chérie, c'est un lycée très réputé, il y a un uniforme à respecter !
-On est chez les bonnes sœurs ?
-Eh bien, ma chérie, tu sais que je suis allé dans une école privée moi aussi. Et crois moi, ces uniformes ont l'air ringard mais si tu les trafiques un peu, ils peuvent s'avérer très sexy !
-J'aimerais bien savoir comment !
Voilà, que ma mère se retrouvait à me sortir des bas bleus nuits, elle remonta ma jupe de fonça a ce qu'elle soit au dessus de mes genoux, elle retroussa les manches de ma chemise qui se retrouvaient en manches ¾, et elle défit les trois premiers boutons , grâce à ma poitrine (Oui, cela faisait parti de mes atouts) cela faisait un très joli effet. J'enfilai des ballerines bleu mais ma mère désapprouva, et me tendit une paires de talon aiguilles. Je regrettais déjà de m'être plains ! Je me regardai dans le miroir :
-Très sexy ! fit ma mère tout fière.
C'est vrai j'étais assez jolie désormais :
-Du coup, ça fait peut-être un peu salope, hésitai-je.
Ma mère leva les yeux au ciel. Lâche-toi ma fille ! C'est New-York ! Oui, vous vous direz quel genre de mère dirait ça à sa fille, eh bien Renée Swan l'a fait ! J'attrapai mon sac de cours, mon frère m'attendait dans la Jeep que mon père lui avait offert. Attention ! Le dernier modèle, bien évidemment :
-Eh bin dis donc, Bella ! Tu veux tous les faire bander ou quoi ?
-Emmett, ralai-je.
Celui-ci rigola, et démarra son bébé. Arrivée le lycée, qui prouvait sa réputation par son bâtiment prestigieux, j'eus soudain la boule au ventre. Je ne venais pas de leur monde, et s'ils ne m'acceptaient pas, je regardai mon frère voulant chercher de l'aide :
-Bells ! Ca va aller, okay ? On peut le faire ! Et n'oublies pas si quelqu'un t'embête, pense à ton frère qui lui fera bouffer ses dents une à une !
Je souris, cette remarque eut le don de m'apaiser. Je sortis de la voiture, et mon frère et moi entrâmes dans le lycée.
