Kikou tout le monde ! Me voici à nouveau avec une nouvelle histoire partant sur du roman historique ! Il s'agissait normalement d'un one-shot mais l'inspiration a pris le dessus et ne voulant pas faire trop d'un coup j'ai séparé le travail final en trois chapitres ! J'aurai voulu vous torturer un peu avec le suspens mais ma grandeur d'âme fait que j'ai mis l'histoire en un coup !
J'espère que cela entraînera des réactions positives, en attendant :
Bonne lecture !
La France n'était plus en paix.
Le 17 ème siècle fut un siècle où la royauté s'affirmait, à travers la construction du plus beau château du monde, le prince Drago, fils du roi Lucius venait d'ordonner à Versailles un chantier colossal. Son souhait le plus cher était de faire de la France le pays le plus puissant d'Europe. Il se devait de redorer l'emblème de la royauté depuis les guerres de religion lors du temps de son grand-père le roi Abraxas I.
Alors, même s'il restait de nombreux travaux à faire dans la nouvelle bâtisse de roi, toute la cour pouvait s'installer dans ce lieu de luxe et de pouvoir, là où le dauphin endormait dans la luxure, le jeux et la chasse aux privilèges, toutes les théories de complots. Il voulait les contrôler, et ces moutons qui se croyaient plus malins que lui ne voyaient pas qu'ils perdaient peu à peu tout leur pouvoir.
Le prince Drago n'était pas un être mauvais, bien que quelques tentatives de révoltes et de prises de pouvoirs l'avaient endurci dans son idée ne pas faire confiance à ceux dont les titres et l'argent étaient tout ce qui apportait. Il possédait une grande ambition et de nombreux espoirs pour son pays, cependant il n'y avait aucun doute sur le fait qu'il était toujours en danger.
Pour lui, il se devait de devenir un meilleur roi que son père, ce dernier n'était pas mauvais, loin de là, mais il laissait trop de pouvoir à son premier ministre et cardinal, Tom Jedusor, Drago savait que en réalité c'était ce dernier qui dirigeait la France et non le roi de ce pays. Personne ne l'avait empêché de commencer de nombreuses guerres parfois inutiles. Il choisissait même les liens matrimoniaux de la famille royale, c'est ainsi que Narcissa, princesse d'Angleterre était venue en France pour épouser celui qui était encore le jeune prince Lucius. Le couple semblait heureux en apparence, tout le monde connaissait la difficulté de la princesse anglaise à se soumettre au protocole français. Le couple avait failli exploser quand le premier ministre avait influencé le roi en prétendant que la jeune femme avait une liaison avec un ambassadeur autrichien. Heureusement pour elle, des mousquetaires avaient réussi à obtenir la preuve de son innocence. Deux ans après cet incident, Drago vit le jour.
Mais dès maintenant, la persévérance de Drago dans la lutte du pouvoir prenait de plus en plus d'ampleur, il avait donc demandé à des mousquetaires habiles et fidèles de lui prêter serment.
- Chers amis, commença le futur roi. Si je vous ai convoqué au château de Fontainebleau en cet hiver glacial ce n'est malheureusement pas pour festoyer. Comme vous le savez, nous pourrons bientôt user de mon nouveau château et vous êtes tous invités à vous y installer avec vos familles quand le temps sera venu. Je ne vous demanderez qu'une chose, votre loyauté. Vous devez affronter indirectement les mousquetaires et gardes du Ministre Jedusor. Ce dernier pense qu'il peut devenir roi à la place de mon père, mon père est assez crédule pour ne pas le voir ni se croire en danger de mort. Cela ne m'étonnerait guère malheureusement qu'il succombe mystérieusement dans quelques temps.
Les mousquetaires présents ne prononcèrent aucun mot, tous savaient que les rumeurs de complots se multipliaient autour du jeune prince, et l'animosité qui s'installait de plus en plus imposante entre leur futur roi et le premier ministre que peu pouvait supporter. Certains tels que le mousquetaire Rogue avait été à son service avant de comprendre les plans machiavéliques de cet homme, dès lors, il espionnait pour le fils du roi sans que personne ne le su. Tous étaient très surpris de constater que cet homme royal de dix-huit ans avait une immense maturité et connaissait les dangers de sa position politique.
- Monsieur mon conseiller, procédez au serment je vous prie, ordonna le prince.
Le ministre de confiance du futur souverain se nommait Albus Dumbledore. C'était un homme assez âgé qui fut un grand homme de science et de raison, il avait servi avec loyauté les plus grandes familles royales du continent, et avait parcouru une grande partie du monde connu. Aujourd'hui il servait le jeune prince en tant que précepteur et conseiller, ainsi que ministre personnel depuis deux ans.
Les mousquetaires du prince Drago étaient peu nombreux, mais des hommes de confiances Seigneur Rogue, Seigneur Weasley, Seigneur Londubat, Seigneur Diggory et Seigneur Potter, Seigneur Zabini et Seigneur Nott pour les plus fidèles et célèbres, leurs exploits militaires n'était plus à démontrer, ni leur loyauté. Tous ou presque avaient fait leur classe d'armes sous le commandement de Sire D'Artagnan, homme d'exception pour qui la chevalerie n'avait aucun secret, le règlement était strict, toute violation à ce code de la chevalerie entraînait une mise aux galères. Tous avaient prêté depuis des années allégeances au prince, cependant celui-ci voulut renouveler leur serment de fidélité, il ne voulait rien laisser aux hasards, et quiconque trahissait ce serment était reconnu comme traître et jugé pour cela. La cérémonie secrète ne dura pas moins de deux heures.
- Messieurs, je vous prie de regagner Paris au plus vite et d'apparaître ce soir au bal donné en l'honneur de l'anniversaire de votre reine.
Après, une ultime révérence à leur futur souverain, ils s'exécutèrent tous. Ils se séparèrent, à part trois d'entre eux qui décidèrent de faire route ensemble. Le plus grand des hommes ne laissaient paraître aucune émotion, son visage fermé lui donnait d'avoir l'air dix ans de plus. Il était hors de question pour lui de tomber sous le joug d'une lame.
- Assisteras-tu à ce bal mon cher Severus ? Toi qui n'y assistes jamais, commença le sire Potter.
- Je ne sais pas, un ordre du prince ne peut être ignoré, mais cela paraîtrait suspect que je me rapproche de la cour.
Le seigneur Rogue pouvait parler librement aux deux hommes à ses côtés. Ils étaient plus âgés que lui, mais surtout, ils l'avaient pris sous leurs ailes depuis son plus jeune âge. Il se souvenait parfaitement de leur rencontre, abandonné par un père alcoolique dans les faubourgs de Paris, il avait essayé de voler ses camarades avant de se faire attraper… une heure après, il était passé de voleur à apprenti chevalier en un jour.
- Tu es obligé de venir Severus, souri le seigneur Weasley à son protégé.
- Et pourquoi je vous prie ?
- Pour les yeux de biche d'une jeune jouvencelle qui n'a d'yeux que pour toi depuis votre rencontre.
Un léger silence s'installa mais tous savait ce que ça signifiait. Severus fit accélérer brutalement sa monture et devança ses compagnons sans plus de cérémonie.
- Qu'est-ce qui lui prend ? S'agaça Harry.
- Qu'est-ce qui t'énerve ? Répliqua de suite son ami. Tu as peur de perdre ta précieuse petite Hermione ?
Le brun ne répondit pas, il se contenta de regarder l'horizon afin de se changer ses idées, Hermione et Severus ensemble ? Qu'elle idée saugrenue !
La fête était somptueuse, pratiquement tous les grands du royaume se réunissaient dans ce lieu magnifique. Les robes de dames brillaient de mille feux, la musique englobait la salle de bal où des couples s'étaient déjà mis au centre pour échanger des danses.
- Le Seigneur Potter, Comte de Belinghen et sa fille, demoiselle Potter.
Quelques têtes se tournèrent vers eux, cependant beaucoup continuèrent à faire comme si de rien n'était. Les Potter ne s'en offensèrent pas, tous les gens que l'on disait trop proche du futur roi n'étaient pas très appréciés. Tous les complices et alliés du prince étaient des ennemis du premier ministre.
- Mon roi, ma reine, je vous prie Majesté d'accepter mes vœux les plus sincères pour votre anniversaire, salua l'homme brun.
À ses côtés, sa fille Hermione fit une révérence des plus élégantes. Elle avait la grâce digne d'une princesse, elle attisait la jalousie de nombreuses jouvencelles, voire même de femmes mûres. La reine le remercia mais le roi ne fit un geste, il haïssait les hommes ayant plus de prestige et de courage que lui, si Potter venait à disparaître, il serait le premier à en être fier.
- Merci comte d'avoir accepté l'invitation à ce bal d'anniversaire en l'honneur de ma mère.
Le prince venait de faire son apparition aux côtés de ses parents, richement vêtu, il imposait sa présence à tous en abordant un somptueux manteau où étaient brodées des fleurs de lys, symbole de la royauté.
- Votre fille est toujours aussi belle même plus que dans mes souvenirs, ma chère vicomtesse, vous ferez le bonheur de l'homme à qui vous accorderez votre cœur.
La jeune femme ne fit que de baisser la tête devant un tel compliment alors que ses joues prirent une teinte rosée. Pourtant deux hommes n'aimèrent pas le regard plein de luxure du futur souverain sur la jeune femme. Dans un premier temps, son père, qui pour signalé le manque de conduite de son hôte se racla délicatement la gorge avant de se retirer parmi les convives. L'autre, caché dans un lieu plus isolé, n'avait point perdu un seul mot de l'échange qui venait d'avoir lieu.
- Vous ne devriez pas être jaloux.
Il faillit sursauter en entendant une douce voix à ses côtés lui souffler ses mots. Il se redressa pour pouvoir la contempler sans retenue, elle était si belle.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Elle laissa échapper un doux rire au son de cristal, ce qu'il aurait voulu la faire taire d'un simple baiser.
- Alors ne songer plus à fusiller notre prince ainsi si vous ne voyez pas de quoi je parle, il est certes encore jeune pour gouverner, il n'en reste pas moins un homme.
- Un homme qui vous voudrez dans sa couche ma dame ! Je ne puis accepter cela.
Hermione se rapprocha du ténébreux personnage afin de lui faire face, elle ne voulait pas croire ce dont il faisait preuve, son père avait beau dire que Severus était une vraie porte de cachot, elle réussissait à chaque fois à le comprendre.
- Je ne suis point ce genre de femme, vous devriez le savoir mieux que quiconque depuis le temps que nous nous connaissons, je vois que la vie à beau continuer, vous ne changez guère, ricana-t-elle.
- Ne devriez-vous pas être avec votre père à chercher un fiancé à qui donner votre dot ? Répliqua-t-il.
Son ton froid fit reculer légèrement son interlocutrice, un jeune homme profita du rejet subi par la jeune femme pour lui proposer une danse, ce qu'elle refusa nette.
Veuillez m'excuser, je voudrais m'entretenir avec une de mes connaissances.
Elle prie congé des hommes qui l'entouraient pour rejoindre un autre groupe, composé cette fois exclusivement de jeunes femmes, dont demoiselle Ginny, la file d'un noble du sud.
Maintenant qu'il l'avait vu, il pouvait partir. Il se faufila dans les jardins. Malheureusement pour lui, il ne comprit que trop tard qu'il était suivit. Se retournant vivement tout en dégainant son arme. Ses yeux s'habituant à l'obscurité il comprit son erreur. Devant lui se trouvait Hermione, la pointe de la lame dangereusement posé entre les deux monts blancs que constituaient ses seins.
- Si tu veux me tuer, tu pourrais réaliser ma dernière volonté au moins, sourit-elle malicieusement.
Il ne baissa pas son arme de suite, il aimait quand elle laissait place à sa vraie nature de feu, une vraie amazone.
- Vous ne devriez pas être là sans chaperon, n'avez-vous pas peur de passer pour une fille de petite vertu ? Questionna-t-il.
Hermione se contenta de hausser les épaules dans un geste désinvolte, la dentelle de son haut volant en même temps que son geste.
- Vraiment très jolie cette robe, soupira-t-il en rangeant enfin son épée. Vous ne devriez pas sortir seule avec une telle toilette, ça peut être dangereux.
- Dangereux pour toi ou pour moi ? Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu revenais sur Paris aujourd'hui ? Murmura la jeune vicomtesse en s'approchant. Tu m'as manqué.
- Je ne pensais pas assister au bal, disons que ce fut un choix de derniers instants, répondit-il sur le même ton. Je souhaitais voir quelques personnes qui pouvaient m'aider, et je pense que vous devriez quitter Paris et retourner dans votre château jusqu'à nouvel ordre.
Hermione le contourna doucement pour s'installer sur un banc isolé du jardin. Là où il se trouvait, personne ne pouvait les voir depuis le château et si quelqu'un aurait eu la mauvaise idée de se promener également, ils pouvaient l'entendre.
- Seul mon père ou mon mari a le droit de m'ordonner une telle chose, et si tu n'es pas le premier, tu as choisi de ne pas devenir le second.
Cette parole amère blessa intérieurement le chevalier noir. Mais oui il avait refusé, il y a deux ans, Hermione en avait quatorze, sans prendre le temps de s'installer au domaine des Potter, la jeune femme l'avait abordé pour qu'il demande à son père le droit de l'épouser. Il avait refusé de suite, ne pensant pas qu'elle serait si tenace. C'est à partir de ce moment qu'elle avait pris la sale habitude de le tutoyer quand ils étaient seuls ! Elle faisait abstraction à toutes les règles de bienséance
- Je ne veux que votre bien demoiselle Potter, vous devriez retourner à la fête pour l'instant, si les rumeurs sont fondés vous ne devriez avoir aucun mal à vous trouver à mari, que d'hommes pour conquérir la douce jouvencelle.
- Je te déteste vraiment quand tu fais ça, tu me pousses à aller vers un autre tout en étant jaloux, tu n'ouvres la bouche que pour aboyer des inepties.
- Ne vous en faites pas, dès demain vous serez débarrassez de moi et de mes inepties.
Il se leva, la salua et partit sans un seul mot, juste un baiser posé délicatement sur la main de la jeune femme encore sous le choc de sa dernière phrase.
Après cette rencontre plutôt inappropriée, le bal n'avait plus la même saveur pour la jeune femme, allait-elle ne plus jamais voir l'homme qu'elle aimait ? Pourquoi ? Elle ne toucha pratiquement pas au gâteau d'une taille si impressionnante qu'on aurait pu nourrir tous les miséreux de la capitale française. Elle ne s'entretenu plus avec qui que ce soit, elle se contenta d'observer son père qui accepta quelques danses de femmes qui se verrait bien obtenir les faveurs du comte ou juste un moment de partage. Qui ne voudrait d'une danse alors le courageux comte Harry Potter ? Ou encore qui ne désirerait pas rejoindre cette famille ayant un arbre généalogique des plus appréciables et une fortune plus qu'il n'en faut ? Pouvoirs et manigances étaient toujours de la partie quand on était de festivités.
- Nous allons prendre congé mon enfant, fit le sire Potter à sa progéniture.
La reine elle-même s'était déjà retirée, ainsi que le souverain. Le prince Drago profita de la soirée pour partir en « chasse » comme disait ses amis. Le futur souverain aimait les femmes, un peu trop parfois.
Le chemin du retour se fit dans un silence confortable, ils regagnaient leur hôtel de Paris, résidence urbaine obligatoire si on était à la charge du roi, ou de l'héritier.
- Vous ne parlez point mon enfant ? La soirée ne vous a guère plus ?
La jeune femme sortit de sa rêverie par la voix douce et soucieuse de son père ? De toute évidence, ce dernier l'observait depuis un sacré moment.
- J'ai juste envie de retrouver ma bibliothèque, les autres filles de mon âge sont vraiment superficielles, elles ne parlaient que de toilettes et des tendances de Londres. Je ne me sens pas à ma place parmi elles, nos terres me manquent, ne pouvons-nous pas y retourner père ? Demanda doucement la jeune femme.
Harry tourna la tête, voyant le paysage nocturne défiler sous ses yeux. Sa fille n'était pas heureuse dans la vie mondaine, lui non plus d'ailleurs, mais ses obligations l'obligeaient à rester sur place, enfin jusqu'à un certain temps.
- Le seigneur Rogue est venu ce soir, il ne te salue plus comme avant, vous avez tous les deux changés ces dernières années, et ce n'est pas pour le mieux. Va-t-il vraiment y avoir une guerre contre l'Espagne ?
L'homme ne préféra pas répondre.
- Vas-tu y participer ? Continua la jeune femme dont l'intonation monta dans les aigus.
Là encore elle n'eut le droit à aucune réponse. Elle détestait les silences de son père, en général cela ne signifiait rien de bon. Une boule se forma au creux de son estomac, mais elle ne pouvait se laisser aller à se donner en spectacle. Son père était un militaire, elle se devait d'honorer son titre.
L'annonce officielle de la guerre franco-espagnole au lendemain de la fête ne fut une surprise pour personne. Nombreux étaient les gentilshommes qui espéraient ainsi se faire un nom. Le prince, en âge d'aller à la guerre, et le roi allaient quitter leur confort pour partir défendre leur territoire, la reine ayant dès lors tout pouvoir avec l'aide du ministre.
Hermione fut invité au château royal avec sa gouvernante Mme McGonagall. Bien que réticente, Hermione se sentit obligée d'accepter l'invitation venant de la reine elle-même, cette dernière était très douce, la vie royale ne la satisfaisait pas, elle portait des robes luxueuses juste pour les réceptions, le reste du temps elle se contentait de paraître élégante et simple. Elle avait depuis longtemps pris la jeune femme brune comme une nièce adoptive, elle aurait tant aimé avoir elle-même une fille, mais dès qu'il eut son fils, le roi se désintéressa totalement d'elle. Son seul amour résidait dans son fils, ce prince qui malgré son trop grand intérêt pour les femmes ne pouvaient que devenir un être meilleur que son père, du moins c'est ce qu'elle espérait. Le vrai souci d'Hermione se définissait en un nom : Tom Jedusor.
Ce dernier insistait ces derniers temps pour se rapprocher d'elle, il lui avait demandé de façon trop récurrente des audiences pour discuter un peu selon ses dires. Mais Hermione n'y croyait point, depuis la nomination de son père en tant que mousquetaire personnel du prince le ministre était suspicieux de tout ce que pouvait faire la famille Potter.
Les dames se réunissaient dans la cour pour faire leurs adieux aux nobles partant se battre. Hermione ne voulait pas faire partie de cet attroupement d'hypocrites qui ne pensaient qu'aux titres et à la richesse. Un monde de mensonges et de luxures, dirigé par le roi et entretenu par le prince, l'aîné pour le plaisir, le plus jeune pour le contrôle, après tout qui s'amuse oublie de comploter ! Les femmes n'en étaient pas en reste, chacune désirant sa part du gâteau, et surtout les faveurs des mâles de la famille royale ou de toute personne d'influence et riche.
- Je reviens, fit la jeune femme à sa nourrice. Je n'en ai pas pour longtemps.
Elle se précipita à l'extérieur afin de s'emparer de Pattenrond, son beau pur-sang, afin de rejoindre son père et de l'accompagner jusqu'aux limites de la ville. Elle retrouva la plupart des gens d'armes du prince devant les portes du palais.
- Hermione ? Que faîtes-vous ici mon enfant ? Réprimanda son père en la voyant chevaucher.
Elle aurait dû être intimidée devant le regard de son géniteur, même devant celui de Severus qui était en retrait par rapport aux autres. Elle reconnût certains compagnons au service du roi et même du prince.
- Je ne veux point faire partie des cruches de la cour, je préfère vous accompagner jusqu'aux bordures de la ville. Je ne tiens pas à vous faire mes adieux entourée des pires incultes de la cour.
- Je constate avec malheur que votre franc parler légendaire n'est point une légende jeune fille. Vous devriez apprendre à vous taire.
Elle tourna la tête sur la droite, en direction de la voix. Elle baissa rapidement la tête en signe de révérence. Le roi se trouvait devant elle accompagnée de son fils.
Veuillez pardonner ma fille, votre Altesse, elle a hérité du sale caractère de sa mère, se permit de plaisanter Harry.
Personnellement j'aime cette fraîcheur digne d'une rose, ajouta le prince. Cela manque cruellement à la cour.
- Il est temps d'aller au front, je vous laisse quelques instants pour faire vos adieux demoiselle, mais ne pensez pas partir plus loin, il serait fâcheux qu'une femme qui n'est ni cantinière ni prostituée nous suive en guerre. Sa réputation pourrait en pâtir.
Sans plus un mot, il dirigea les rennes de son animal afin de rejoindre l'avant de la troupe. Le prince souriant derrière lui.
- Hermione.
Son père se rapprocha d'elle, suivit par Severus.
- Fais attention à toi, je ne veux surtout pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, n'hésite pas à partir dans notre maison de Paris s'il se passe des incidents , et fais attention à la reine, maintenant qu'elle est régente en l'absence du roi, il ne reste que peu d'obstacles pour obtenir le pouvoir, le ministre est rusé, sois le plus encore. Adieu mon enfant.
Il avait chuchoté ses dernières paroles, si bien qu'il avait pu sans être entendu utiliser le tutoiement. Après avoir déposé un baiser sur son front, il fit avancer sa monture, rejoignant la famille royale.
- Il n'a pas tort.
Severus venait d'arriver à ses côtés, se faisant toujours aussi discret.
- Il ne me parle pratiquement jamais ainsi, comme s'il n'allait point rentrer, fit pensivement la jeune femme.
- Rentrez au palais auprès de Minerva, elle va veiller sur vous, et ne faîtes confiance à personne.
- Tu reviendras ? Promets-moi de revenir, tu ne dois pas mourir.
- Des choses vont se passer ici, prenez garde.
Il se radoucit, lui faisant un baisemain.
- Mais après les combats, vient la paix.
Il n'avait rien promis, il n'avait rien ajouté. Juste cette phrase magique qu'il lui disait quand tout allait de travers, tout irait bien.
Elle ne peut les accompagner comme elle l'aurait souhaité. Elle se contenta donc de se promener dans les verdures alentours. Elle put se trouver un endroit en hauteur où elle vit sa seule famille partir, et son amour…
Elle se devait d'être prudente. Trois mois que son père et Severus étaient partis. Elle n'avait reçu que deux lettres de son père, aucune de Severus, mais elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui écrive. Il ne l'avait jamais fait durant ses absences. Elle avait évité le ministre Jedusor comme elle le pouvait, aidée de sa nourrice et même à de rares occasions de la reine.
Cette dernière se révéla, en l'absence de son époux, une merveilleuse régente. Elle avait demandé l'accès au soin pour les plus démunis et avait su s'entourer de bons conseillers, dont Dumbledore qui agissait dans l'ombre, mais dont personne pas même Hermione ne connaissait vraiment l'existence. Grâce à cela une nouvelle réforme de l'économie venait d'être mise en place et les dépenses de la guerre se ressentaient un peu moins sur le peuple pour qui les questions frontalières n'avaient aucune sorte d'intérêt.
La lutte de pouvoir se faisait nettement ressentir dans le château royal, Jedusor et ses nouveaux gardes s'agitaient d'impatience. Si bien qu'Hermione écouta son instinct et choisit de porter les armes. En tant que femme elle n'en avait point le droit, cependant elle se permit de posséder toujours sur elle un poignard. Elle savait parfaitement s'en servir, son père lui avait fourni une éducation quasi militaire afin qu'elle puisse se défendre. Malheur arrive aux fleurs fragiles comme disait sa grand- mère paternelle.
Les complots à la cour semblaient être en forte baisse ces derniers temps mais il valait mieux se méfier de l'eau qui dort.
- Bonjour demoiselle Potter.
Elle savait qu'il fallait que cela arrive, au bout de trois mois c'était même un exploit que de le voir en tête à tête que maintenant. Elle s'était toujours arrangée jusqu'alors pour ne pas se retrouver en face à face direct avec ce vendeur de sornette.
- Ministre Jedusor.
- Je pensais vous voir avant, cependant je constate que vous embellissez à chacune de nos rencontres. Votre solitude doit être grande, on m'a informé que vous alliez souvent à la bibliothèque du palais ou encore dans votre hôtel parisien de temps à autres. Votre père doit vous manquez affreusement. Seriez-vous libre pour dîner dans mes appartements dans deux jours ? Nous pourrons ainsi discuter.
Le regard du ministre provoqua un frisson de dégoût chez la jeune femme. Elle ne pensait pas que la discussion cordiale était son seul but. Le souci c'est qu'elle ne pouvait refuser. Habitant au palais et sans sa famille elle ne pouvait trouver une bonne excuse pour cela. Même son amie Ginny, vicomtesse de Toulouse n'était pas présente au château en ce moment, elle accompagnait ses parents partis en voyage en Nouvelle-France.
- Je serai ravie de répondre positivement à votre proposition. Je viendrai en compagnie de ma nourrice, je ne peux venir seule, cela serait trop déplacé.
- Fort bien, je vous entends donc à 18 heures 30 dans mes appartements, à bientôt Milady.
Il s'empara de la main de la jeune femme pour y déposer un baiser rapide avant de prendre congé. Hermione, bien qu'il était peu recommandé de faire un tel acte pour une jeune fille bien élevée, se frotta la main contre la jupe de sa robe avant de courir à ses propres appartements. Il avait osé la nommé milady et de la courtiser comme une écervelée ! Le rustre !
- Minerva ! Minerva !
La vieille servante se précipita auprès de sa protégée, son cœur s'affolant dans sa poitrine.
- Mon enfant ! Que vous arrive-t-il enfin ? Des nouvelles de votre père ? S'enquit la vieille dame.
- Non ! Cela est bien pire, commença à expliquer la brune. Le ministre Jedusor nous invite après demain à dîner en sa compagnie, et je n'ai malheureusement aucune excuse pour rejeter son invitation. Moi qui voulait le fuir jusqu'à la fin de la guerre au moins, c'est perdu. Je ne peux refuser, qui sait ce qui arriverait s'il parlait au roi de mon rejet, ça pourrait être considéré comme une insulte envers la royauté et l'Etat. Je n'ai pas de choix.
- Ne vous en faîtes pas ma petite, tout ira bien, il suffit de faire ce qu'on vous a toujours appris, avoir des manières et ne rien laisser paraître de vos émotions, le sieur Rogue dû être un exemple sur ce dernier point.
L'aînée serra la jeune demoiselle contre son sein, elle comprenait la difficile tâche qui attendait sa jeune maîtresse, et elle se devait de la guider. Elle l'avait vu grandir trop vite dans un monde ostentatoire pleins d'illusions, elle avait eu peur tant de fois que sa petite ne devienne qu'une femme avide de richesses et de pouvoirs, cela n'était jamais arrivé, ses prières avaient été entendues.
Elle consola sa jeune maîtresse avant de lui proposer de partir en promenade, avec un peu de chance, elle n'aurait aucune opportunité de revoir le ministre avant le dîner.
À la frontière espagnole au même instant, la situation était tout aussi perplexe.
- Si on attaque par le sud cela serait peu bénéfique à notre entreprise. Une tentative vers l'ouest serait plus surprenante pour l'ennemi.
- Mon prince, nous devrions diviser notre armée en trois, une part se dirigerait vers le sud avec les tambours, les deux autres prendraient l'armée ennemi par surprise sur les flancs est et ouest, en même temps, ainsi nous serions enfin libre de rentrer chez nous, au lieu de ne gagner qu'une bataille, nous gagnerions directement la guerre !
Sous la tente de commandement, le seigneur Potter venait de terminer son plan d'un poing sur la table. La guerre, qui se devait d'être rapide, commençait à s'éterniser. L'ennemi était plus endurant que prévus et avait une parfaite maitrise du lieu de combat. Harry en avait plus qu'assez, il savait par certains espions que Jedusor se faisait très discret, voire trop discret depuis le départ des hommes en guerre. Et le mousquetaire ressentait un très mauvais pressentiment, la guerre devait se terminer.
À ses côtés se trouvaient le roi et le prince, le seigneur Rogue ainsi que les deux maréchaux de France à qui le roi accordait sa toute confiance. Ils cherchaient ensemble un moyen infaillible de mettre fin à cette guerre.
Tous se mirent à réfléchir, même si pour de trop nombreuses personnes la nonchalance du souverain en titre commençait à faire bouillir leur sang de colère. Il ne proposait aucune solution, ni ne participait réellement aux combats, se contentant de rester à l'arrière.
- Ce plan est correct mon roi, dit Severus, neutre.
- Je ne pense pas pour ma part que cela puisse fonctionner, le plan d'un simple mousquetaire pourrait-il faire face à l'armée d'Espagne ? Ricana Lestrange.
- Ulysse n'était point le héros de l'Iliade, et c'est pourtant lui qui réussit à faire rentrer les grecs dans la ville de Troie, un peu de culture ne vous ferez pas de mal mon cher, répondit Harry.
- On appliquera le plan de Sire Potter, choisit Drago.
- Bien, mais Lestrange se joindra à Rogue pour contrôler l'armée de l'est et Potter sera avec Macnair pour l'ouest. Nous attaquerons avec mon fils au centre, demain messeigneurs, nous rapporterons la victoire.
Personne n'ajouta une parole. Tous s'inclinèrent devant le souverain puis sortirent.
- Messires Rogue et Potter.
Les désignés se tournèrent vers leur prince.
- Je n'ai pas confiance en ces hommes, fît-il en désignant d'un mouvement de tête les maréchaux qui partaient précipitamment vers les tentes réservés aux prostituées qui accompagnaient les soldats. Ne leur faîtes pas confiance, leur titre n'est qu'une nouvelle illusion, mon père ne semble même pas s'apercevoir de la manipulation dont il est la victime. Ils furent nommés par le ministre et non mon père, leur loyauté est envers notre ennemi, soyez sur vos gardes.
Les deux mousquetaires saluèrent leur souverain après lui avoir promis de se méfier.
- Que vas-tu faire Severus pour ta potentiel dernière soirée ? Personnellement je vais écrire à Hermione, cette demoiselle va peut-être dès demain devoir trouver un époux pour prendre soin d'elle si je ne peux le faire, je vais lui demander de rentrer sur nos terres avec Minerva. Celle-ci sera prendre de bonnes dispositions au bien-être de ma fille. Toi aussi, écris lui, elle se plaint de ton silence dans les lettres qu'elle m'envoie.
- Je verrais, je voudrais revoir les plans et la topographie des lieux avant de prendre du repos.
Il laissa Harry et alla à sa propre tente. Il s'installa à sa table de travail, il connaissait les lieux par cœur, mais il voulait être sûr de ramener une belle victoire. Une victoire…. Son esprit s'égara et il revit le visage d'Hermione.
Il secoua la tête pour la sortir de ses pensées en vain. Il s'empara d'une lettre et d'une plume, mais ne sut quoi écrire. Devait –il vraiment lui écrire ? Par quoi devait-il commencer ? Chère Hermione ? Mademoiselle Potter ?
Il jeta sa plume de rage, il ne pouvait penser à de telles sornettes, il était un mousquetaire pas un jeune homme ! Il avait un rang à maintenir !
Il voulut lire le rapport des espions sur le terrain, mais Hermione obnubilait toujours son esprit. Même quand il essaya de trouver le soleil elle était là à le tourmenter ! Il ne trouva le repos qu'en donnant sa lettre à son messager, une lettre qui devait partir le plus tôt possible à Paris. Une lettre peut-être pleine de promesse…
- Merci de votre invitation monsieur Jedusor, je ne peux qu'être conquise par votre intérieur.
- Dame McGonagall, c'est un plaisir pour moi de vous avoir, vous et demoiselle Potter à ma table, j'espère que le repas sera à votre convenance, sourit Jedusor.
Il conduisit ses invitées à une table richement décorée. Hermione détestait cette opulence, tout respirait la richesse et le pouvoir, cet homme vivait comme un roi, même plus richement que Lucius I.
Ils entamèrent le repas dans un calme assez serein, ce qui eut pour effet de rassurer légèrement la jeune demoiselle Potter qui ne tenait pas à entretenir une conversation avec son hôte.
- Dîtes-moi chère Hermione, permettez que je vous nomme par votre prénom qui est si divin. Votre père a-t-il pris des dispositions afin de vous trouver un mari ? Interrogea l'homme d'état.
Hermione ne répondit pas dans un premier temps. Elle ne savait pas quoi répondre, en quoi ses projets matrimoniaux pouvaient concerner le premier ministre de France ? Elle devait faire attention à ses propos.
- Mon père est un homme ouvert d'esprit, il me laisse maître de choisir l'homme que je pense digne d'être mon époux. Je ne désire en rien me précipiter, il s'agit de trouver un partenaire pour la vie, expliqua la brune.
- Je ne vois pas pourquoi il ne se décide point, vous êtes tout à fait en âge pour les choses de l'amour, et je souhaite votre plus grand bonheur, si vous le souhaitez je possède un certain nombre de connaissance, vous pourriez rencontrer certains de ces hommes célibataires qui ne veulent que vous épouser.
- La soupe était excellente, mais tout sonnait faux. Un homme pénétra dans la salle. Son allure droite, il se dirigea vers le ministre enfin de chuchoter quelques mots.
- Pardonnez-moi, continuez de vous délecter de ce repas, j'en ai pour peu de temps.
Il sortit accompagner de l'homme mystérieux. Hermione ne perdit pas une seconde, se levant discrètement, elle alla se mettre derrière la porte pour écouter de quoi il retournait sous l'œil inquiet de sa nourrice. Les lèvres de la jeune femme formèrent les mots « ayez confiance ».
- Vous êtes certain de ce que vous avancez ?
La voix de Jedusor était clair, rien ne laissa croire qu'il était heureux ou malheureux des nouvelles de son homme de main.
- La reine tombera bientôt, elle en absorbe un peu tous les jours, bientôt elle ne respirera plus, dit l'homme en noir. Il ne nous reste plus qu'à éliminer le prince, il se méfie, nous avons tué quelques espions, cependant nous ignorons les pouvoirs que peux avoir…
- Ce n'est qu'un gamin qui se prend pour un roi, trancha Jedusor. Il ne sera pas une grande menace, je dois y retourner, fais en sorte que la mort de sa majesté la reine ne soit qu'un drame du quotidien.
Hermione ne resta pas derrière la porte plus longtemps et regagna sa chaise.
Lorsque Jedusor revint à sa place, il constata qu'aucunes des femmes n'avaient touché à son assiette.
- Mesdames, que se passe-t-il donc ? La nourriture n'est pas à votre goût ? S'enquit-il.
- Excusez-nous cher ministre, répondit Hermione. Nous ne pouvions continuer à profiter de ces mets sans vous, ils sont exquis.
Le dîner continua sans aucun incident. Hermione et Minerva surent être de parfaites dames. Hermione se sentit tout de même grandement soulagée quand elle put enfin sortir pour rentrer chez elle, elle remercia le ministre.
- Pensez-vous que vous pourriez revenir me tenir compagnie ? Demanda Jedusor en lui faisant un baisemain.
- Je l'ignore, réfuta la jeune femme. Je me dois de mettre en ordre les affaires de mon père en son absence, il m'a délégué tout pouvoir sur les richesses de notre famille, c'est rare certes qu'une femme puisse faire cela elle-même, mais il est conscient de la confiance qu'il me porte.
- Belle et intelligente, je ne peux que succomber, flatta l'homme mûr.
Il salua la tutrice de la jeune femme et elles purent enfin partir.
- Pourquoi avoir pris autant de risque mademoiselle ? Souhaitez-vous être jugée pour espionnage et trahison ? C'est complètement insensé et puéril ! S'alarma Minerva.
- Je ne m'excuserai pas, j'ai agi sous les ordres de mon père, et j'ai bien fait. Il va falloir trouver un moyen de me rapprocher encore plus de la reine.
Minerva ne put cacher son affolement.
- La reine ? Notre reine ? Vous n'y pensez pas, vous êtes déjà suffisamment proche d'elle ! Vous ne désirez pas être une de ses demoiselles de compagnie, imaginez ! Il semble impossible d'accomplir un tel rapprochement !
- Je sais que ce n'est pas dans le protocole, mais je n'ai pas le choix, Jedusor complote et possède apparemment beaucoup de cartes dans ses manches. Je me dois d'être plus rapide que lui, il va vouloir la tuer.
La veille dame ne put cacher son choc, elle faisait pratiquement de l'hyper ventilation.
- Ne vous inquiétez pas, mon père m'a tout appris, tout comme Severus. Une nouvelle partie commence, et elle concerne Jedusor et moi.
La bataille allait commencer. Harry allait donner l'assaut d'un instant à l'autre.
Il vit au loin la première partie de l'armée faire face et l'ordre d'attaquer fut mis en exécution. Harry galopa le plus rapidement possible, de l'autre côté de la plaine, Severus en fit tout autant.
Les armes s'entrechoquèrent, les soldats hurlèrent, au loin les tambours résonnèrent, mais Harry ne se concentra que sur ses adversaires. Il devait gagner.
Il alla tuer un gradé espagnol quand il sentit une douleur foudroyante dans son dos. Réussissant à se tourner, il ne vit que le bout du mousquet ensanglanté et le sourire triomphant de Macnair.
Harry se sentit tomber à terre, sombrant dans un sommeil des plus calmes au milieu d'un combat des plus agités…
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Fin chapitre 1 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Et voilà ! On clique sur la suite ! Et on est gentil, on laisse une review s'il vous plaît à l'auteur ^^ c'est ma seule récompense.
