HELLO ! It's me ! Mario !

Voilà voilà *dépose son colis et repare*

Disclaimer : Ze Flasheu n'est pas à moi
Beta : Spleen du Kiwi Bleu
Note : Voilà quelque chose que je voulais écrire depuis très longtemps, sans jamais avoir le temps ni le pairing correspondant. J'ai enfin pris mon courage à deux mains pour vous écrire ce truc. Je trouve que je suis resté très simpliste dans ma vision des choses, mais on s'en fout, c'est pour le principe XD

ENJOY !


La vie pouvait être compliquée, des fois. Vous voulez arriver à l'heure ? Un accident vous en empêchera. Vous souhaitez être beau ? Votre cerveau vous rappellera toujours votre plus gros défaut. Vous auriez souhaité par-dessus tout être hétéro, gay, ou même bisexuel. Vous n'étiez qu'asexuel.

Tel était le lot de Barry Allen. Chaque matin, le jeune homme se levait, les cheveux en bataille, le regard vide. Il se regardait dans le miroir, espérant y voir un homme nouveau. Mais non, il possédait toujours le même visage légèrement en pointe, ses yeux trop en amande, cette fine couche de graisse qu'il trouvait si déplaisante, même si Iris lui disait qu'il n'était pas gros.

Tous les matins, il se retrouvait dans une situation improbable et finissait en retard au boulot, au point que le Commissaire David Singh ne s'en formalisait même plus, et le charriait au lieu de le réprimander.

Tous les matins, Barry se retrouvait à travailler avec son petit-ami, le oh-si-beau-et-parfait, Eddie Thawne, surnommé par Iris ''détective pretty boy''. Cela faisait toujours rire le beau blond, qui ne pouvait s'empêcher de rougir. C'était comme ça avec Iris, elle avait une manière d'interagir avec les gens, c'était impossible d'y résister.

Mais voilà, tous les matins, Barry se sentait un peu plus misérable lorsqu'il arrivait, enfin, au commissariat, pour découvrir sur son bureau un mug de café, laissé par Eddie, avec un petit mot doux.
On pouvait se demander pourquoi il se sentait aussi nul à chaque fois qu'il voyait le blond, mais il n'arrivait jamais à lui révéler le bordel de sa sexualité.

Pour sa défense, oui, on était en 2016, oui, les gens devenaient un peu plus ouverts avec les sexualités, mais Barry ne pouvait se résoudre à ternir le magnifique sourire d'Eddie en lui annonçant qu'il ne désirait pas coucher avec lui.

Non pas qu'il ne veuille pas, non. Barry aurait adoré coucher avec quelqu'un comme Eddie. Dieu qu'il était beau. Des cheveux blonds comme le soleil, des yeux si bleus, et un sourire à faire fondre la calotte glaciaire de l'Antarctique. Vraiment, Barry se sentait déjà assez choqué de s'être dégoté un petit-ami aussi parfait, inutile de rajouter de l'huile sur le feu en lui annonçant qu'il ne supportait pas la simple idée d'un contact intime.

Cela faisait six mois que le Détective Thawe avait été transféré à Central City, et à peu près trois que lui et Barry sortaient ensemble. Jusque-là, tout allait bien, Barry se félicitait même pour avoir réussi à échapper à l'inévitable soirée sexe depuis autant de temps. Mais Eddie était quelqu'un de très patient et compréhensif, et n'avait jamais forcé le jeune homme à faire quoi que ce soit. Alors bien sûr, le scientifique était plus que ravi de parvenir à repousser le moment fatidique de la redoutée conversation, mais il se sentait vraiment comme un escroc de priver le blond de quelque chose d'aussi important.

Prenant son mug et sirotant son café, Barry descendit les marches du CCPD, direction le bureau de Singh pour avoir les dossiers à analyser.

Arrivant dans le hall, Barry se fit tirer par le bras, pour se retrouver plaqué contre un mur dans un coin sombre, un blond avec un magnifique sourire le tenant fermement.

« Salut, beau gosse, murmura Eddie, son sourire faisant immédiatement sentir Barry heureux.

- Salut, répondit le scientifique avec enthousiasme, se penchant pour voler un baiser. »

Leurs lèvres se rencontrèrent doucement, avant de se séparer tout aussi vite, Eddie lâchant Barry pour brosser son costume.

« Je ne voudrais pas que Joe me tue sur place, s'il apprenait que j'ai perverti son précieux garçon, je ne vais pas revoir le jour, s'amusa le blond.

- En effet, s'esclaffa le scientifique. On se voit ce soir ? »

Eddie acquiesça et s'en retourna vers son bureau, comme si de rien n'était, laissant Barry apprécier son corps si bien moulé dans ce costume fait sur-mesure.

Vraiment, qui ne voudrait pas d'un si bel homme dans son lit ?

« ALLEN ! fit une voix colérique. »

Oups, Singh allait le virer cette fois-ci, c'était sûr.


La journée se passa sans accroc, sans compter bien sûr toutes les fois où Barry s'était égaré dans son esprit, se demandant si c'était le bon moment pour avoir LA discussion avec son détective pretty boy, à tel point qu'il faillit renverser de la solution Lugol partout sur sa paillasse.

Reprenant ses esprits, il continua sa journée tant bien que mal, la soirée n'allait pas être de tout repos.

Quand la fin de leur journée s'afficha enfin sur les horloges de l'office, tous les policiers soupirèrent de soulagement, laissant les policiers de nuit prendre leur place. Barry rangea tranquillement ses affaires, prenant le soin de tout remettre à sa place, il aimait quand son lieu de travail était nickel, contrairement à d'autres.

Classant ses acides et ses bases, perdu dans ses pensées, il n'entendit pas l'homme s'approcher de lui.

« Hey Barry, fit la voix grave et si sexy de Thawne. »

Barry sursauta, manquant de lâcher ses fioles.

« Eddie ! Désolé, je finis de ranger et je suis à toi, sortit le scientifique précipitamment, terminant de poser ses fioles sur l'étagère.

- Oh, j'aime cette idée, répondit le blond avec ce ton séducteur qui faisait chavirer Barry à chaque fois. »

Mais vraiment, il avait dû être Jésus dans une autre vie pour avoir autant de chance n'est-ce pas ?

Ne perdant pas plus de temps, il finit de collecter ses récipients pour les ranger à leurs places.

Puis, il s'empara de la main tendue d'Eddie.

« J'ai prévu de commander chinois ce soir, et de regarder un film, ça ne te gêne pas ?

- Pas le moins du monde, répliqua un Barry ravi. »

Il adorait manger chinois, c'était un de ses péchés mignons.

Le trajet en voiture jusqu'à la maison d'Eddie fut très court, les deux hommes se partageant leur journée.

C'est ça que Barry aimait le plus dans leur relation, hormis bien sûr les longues sessions de câlins avec embrassades à la clé, il pouvait parler de tout avec Eddie, il l'écoutait quoiqu'il arrive. Cet homme était un putain de miracle, et Barry se demandait si ça valait la peine de tout gâcher, mais si l'occasion se présentait durant la soirée, il fallait qu'il essaye de lui en parler au moins une fois. Il commençait à vraiment se sentir comme une merde de ne pas pouvoir être honnête avec quelqu'un d'aussi gentil et compréhensif qu'Eddie.

Eddie, complètement ignorant du dilemme intérieur de Barry, lui saisit la main, les deux hommes encore dans la voiture.

« Ça va ? demanda le blond avec inquiétude, voyant que son petit-ami avait la tête perdue dans les nuages pendant la moitié du trajet.

- Hein ? Oh oui, bien sûr, je réfléchissais juste à deux-trois trucs qui me préoccupaient, mais ce n'est pas si grave, mentit Barry. »

Eddie fronça les sourcils, n'ayant pas l'air de croire tout à fait le brun. Bien sûr qu'il n'allait pas le croire, se dit Barry. Le mec était un détective, brillant de surcroît, il saurait immédiatement si on lui mentait.

Haussant les épaules, Eddie sortit de la voiture, le brun à sa suite. La soirée allait bien se passer, c'était d'une évidence sans borne… ironie quand tu nous tiens.

Finalement, Barry s'amusait beaucoup. Eddie était détendu, ils étaient tous les deux allongés sur le canapé, se regardant tranquillement Raging Bull. Oui, il aimait Scorsese, mais de temps à autre, se refaire les classiques peut faire du bien.

Tout se passait bien, Barry était allongé entre les jambes d'Eddie, son dos collé au torse du blond, une de ses mains glissant paresseusement dans ses cheveux, l'autre lui caressant le torse et dessinant des motifs invisibles. Oui vraiment, c'était un bon moment.

Ce n'est que vers la moitié du film que Barry sentit le changement dans le comportement d'Eddie. C'était à peine perceptible, mais il était bien là. Les deux mains d'Eddie glissèrent lentement le long des pectoraux de Barry, se glissant entre les boutons de sa chemise pour venir toucher la peau à nue.

Barry n'avait rien contre les câlins peau contre peau, mais il savait faire la différence entre des préliminaires et une simple caresse. Serrant les dents, il ne pipa mot et continua de regarder le film, caressant le bras d'Eddie pour se rassurer.

Non, cela devenait pire, Eddie venait maintenant de le relever, pour qu'il puisse venir embrasser son cou. Barry était vraiment en train de paniquer. Non, il n'était définitivement pas excité, il ne souhaitait pas faire ça, mais d'un autre côté, il ne voulait pas rembarrer Eddie. Le pauvre n'avait aucune idée de son dilemme intérieur, il ne pouvait pas lui balancer un 'non' en pleine figure sans explication.

Penchant sa tête en arrière, Barry vint emprisonner les lèvres d'Eddie contre les siennes dans un baiser chaste, espérant calmer les ardeurs du blond. Peine perdue, Eddie le regardait avec tant d'amour et d'envie dans les yeux, s'en était presque maladif pour Barry de ne pas pouvoir lui offrir ce qu'il recherchait.

Mais peut-être qu'il pouvait faire un effort, pour ce soir uniquement.

Les crédits du film venant de s'afficher, Eddie repoussa Barry doucement, pour venir maintenant s'allonger sur lui avec lenteur.

Barry appréciait cela, bizarrement. Ce n'était ni sexuel, ni érotique, mais il aimait sentir un corps allongé sur lui, ou sous lui. Il se sentait protégé, il pouvait entendre les battements de cœur d'Eddie, respirer l'aftershave mentholé, ou encore ressentir la chaleur émanant du blond.

Oui, c'était agréable, et les baisers sensuels d'Eddie sur ses lèvres y aidaient grandement. Barry pouvait se faire à ce genre de choses sans problème, il en redemandait même !

Passant ses mains dans les cheveux soyeux d'Eddie, Barry approfondit le baiser, savourant leur étreinte platonique. Il se sentait apaisé. Eddie était vraiment doué pour embrasser, il n'y avait aucun doute. Et il était si beau, les yeux brillant d'envie pour Barry. Le brun ne savait quoi faire, il avait l'impression de ne pas mériter une telle adoration de la part de quelqu'un aussi parfait.

Malheureusement pour lui, le moment magique prit fin quand le blond se mit à déboutonner lentement sa chemise. Barry se crispa légèrement mais se laissa faire. Il se laissa déshabiller, regardant ensuite le blond faire de même avec sa propre chemise.

Leurs torses nus collés l'un à l'autre, Eddie reprit son activité d'embrasser les lèvres si douces de Barry. Le scientifique, toujours un peu crispé, se détendit au fur et à mesure qu'Eddie lui dévorait les lèvres avec passion. Peut-être que tout ce qu'il voulait n'était que s'embrasser ? En tout cas, c'est ce qu'il espérait de tout cœur, car il n'était pas du tout excité sexuellement par la situation.

Une fois de plus, le destin lui joua un mauvais tour. Eddie, l'embrassant toujours à pleine bouche, se mit à se frotter lascivement contre lui. Barry aurait pu trouver ça extrêmement sexy, si seulement ce n'était pas contre son corps. Il ne pouvait plus supporter ce contact trop obscène, il se sentait sali et n'arrivait plus à embrasser Eddie.

Malgré toute sa bonne volonté de rester détendu, Barry eut un léger sursaut quand il sentit la main d'Eddie venir caresser son sexe au travers de son pantalon.

Non, là c'était trop pour lui, il ne pouvait pas.

Se reculant vivement d'Eddie, Barry se roula en boule à l'autre bout du canapé, sa tête entre ses bras.

« Je suis désolé. Désolé. Désolé. »

Il ne cessait de répéter ces mots, telle une litanie, refusant de relever la tête pour croiser le regard d'Eddie.

Thawne, quant à lui, était complètement perdu. A peine quelques secondes avant, il embrassait son petit-ami avec une passion dévorante, ayant déjà prévu de coucher avec lui et de lui faire découvrir un monde rempli de plaisirs. Et maintenant, il voyait le brun à l'autre bout du sofa, un air terrifié sur le visage, ne cessant de murmurer qu'il était désolé.

Se rapprochant avec lenteur de Barry, le blond avança sa main pour caresser le bras de son scientifique favori.

« Barry ? Barry, regarde-moi, je t'en prie. Qu'est-ce qui se passe ? »

Barry serra les dents, relevant la tête pour fixer le visage inquiet d'Eddie.

« Qu'est-ce qui se passe ? répéta le blond. Je t'ai fait mal quelque part ? »

Barry en aurait presque ri si la situation n'était pas aussi ridicule. Même lorsque ce n'était pas de sa faute, Eddie ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter.

« Non… c'est… juste que… »

Les mots ne pouvaient pas sortir. Barry n'arrivait pas à formuler ses pensées en une phrase qui avait du sens.

Eddie continuait d'observer Barry, caressant toujours son bras avec lenteur.

Barry inspira un grand coup, se laissant bercer par la caresse du blond, puisant dans ce geste la force de lui dire ce qu'il avait envie.

« Eddie, commença Barry. J'ai besoin de te dire quelque chose de très important. »

Eddie hocha la tête, l'air sérieux.

« Je ne sais pas si tu as remarqué, mais, malgré tout le temps que l'on a passé à se voir, je n'ai jamais évoqué une seule seconde l'envie d'avoir du sexe, ou même d'une simple fellation. »

Barry grimaça. Il ne savait définitivement pas dire cela correctement. Eddie avait l'air plutôt confus en effet. Il plissait les yeux, cherchant à deviner le sens des paroles du brun.

« Non, ce n'est pas comme ça, continua Barry, essayant de se rattraper. Je veux dire, j'aimerais coucher avec toi, tu es magnifique, tu me fais envie, tu es très gentil et patient avec moi… le seul problème, Eddie, c'est que… je suis… »

Barry se mordit la langue. Pourquoi c'était aussi dur à dire ? Ce n'était pas comme annoncer qu'on avait l'hépatite B ou le SIDA non plus. Pourquoi les mots avaient autant de mal à sortir ?

Eddie ne disait toujours rien, fixant le scientifique de ses yeux bleus si compréhensifs, attendant patiemment qu'il mette de l'ordre dans ses pensées.

Barry respira un grand coup. Il pouvait le faire.

« Je suis asexuel. »

Ça y est. Les mots étaient prononcés. La bête était sortie.

Le brun refusa de croiser le regard d'Eddie, il ne souhaitait pas faire face immédiatement à sa réaction.

Le blond retira sa main pour venir se saisir du visage de Barry, qu'il regarda avec douceur.

« Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ? demanda-t-il, dans un souffle, embrassant le scientifique. »

Barry ne put s'empêcher de laisser échapper un rire de soulagement. Eddie n'était pas en train de le virer de chez lui, c'était déjà ça.

« Tu sais Barry, je m'en voudrais si je te forçais à faire quelque chose qui ne te plaît pas, continua le blond. Si tu m'avais expliqué dès le début que tu ne voulais pas coucher avec moi, j'aurais compris. »

Barry entrelaça ses doigts avec ceux d'Eddie, observant sa main avec grand intérêt, avant d'ouvrir la bouche pour parler.

« Ce n'est pas tout à fait ça, expliqua Barry. Je veux te toucher, je veux te sentir contre moi, je veux t'embrasser, mais je n'arrive pas à ressentir d'attraction sexuelle pour toi. »

Eddie ne dit rien, se contentant de froncer les sourcils, réfléchissant intensément.

« Pourquoi t'es-tu laissé faire dans ce cas ? demanda-t-il. »

Barry se mordit la lèvre, voilà la question redoutée.

« Parce que… je voulais faire un effort pour toi, je ne voulais pas passer pour celui qui cherche à plomber une relation à peine commencée. »

Eddie ouvrit de grands yeux après les paroles de Barry. Il se mit à rire de son rire franc, si particulier.

« Barry. Oh Barry. Tu es un spécimen adorable, commenta le blond, tout en se remettant à embrasser le scientifique. »

Barry était choqué. Que se passait-il ?

« Je ne suis pas avec toi parce que je veux coucher avec toi, quoique. J'aurais adoré dire à ma sœur que j'ai réussi à avoir dans mon lit un garçon aussi beau que toi, histoire de lui clouer le bec. Mais non, je suis avec toi parce que tu es quelqu'un de passionné, d'étrange, de compatissant, et tu veux faire plaisir aux gens par-dessus. Je suis avec toi, Barry Allen, parce que je t'aime pour ce que tu es, pas pour ton physique. Même si je dois ajouter que cela aide beaucoup que tu ressembles à un ange. »

Barry ne pouvait rien dire, tellement le choc était encore trop grand. Eddie n'en avait cure ? Pourquoi ce paramètre de l'équation ne lui était jamais apparu avant ?

« Bon, je reconnais que cela fait extrêmement cliché ce que je viens de dire, continua Eddie, ses yeux bleus fixant Barry avec humour. Mais je voulais quand même passer pour le prince Charmant. »

Barry hocha la tête lentement, le regard vide.

« Euh… »

Ce fut le seul son qui traversa sa bouche, il ne savait que dire d'autre.

Heureusement pour lui, Eddie avait l'air d'avoir compris immédiatement le problème.

« Et donc. Dans ce cas, qu'est-ce que j'ai le droit de te faire exactement ? demanda le blond avec intérêt.

- Hein ? répliqua Barry, complètement perdu.

- Tu me dis que tu es asexuel, que tu n'as pas envie de coucher avec moi. Très bien, pour ça, je peux prendre un sex-toy ou ma main droite. Mais qu'est-ce que j'ai le droit de faire avec toi, qui ne te fait pas sentir inconfortable ? »

Barry sourit. Enfin une question auquel il pouvait répondre.

Poussant Eddie pour qu'il s'allonge sur le dos. Barry s'allongea sur lui, pour l'embrasser passionnément. Goûtant à nouveau ses lèvres si douces, et caressant les cheveux si délicats d'Eddie.

Il prolongea le baiser le plus possible, savourant le bonheur qui lui était offert, avant de relâcher sa pression sur Eddie, pour le regarder avec humour.

« Tu as le droit de me faire ça, s'amusa Barry.

- Alors ça, j'en suis capable, s'amusa Eddie. »

Et sur ces mots, le blond reprit Barry dans ses bras pour l'embrasser avec passion. Qui a dit que l'amour passait par le sexe ? Eddie était bien déterminé à montrer à Barry qu'il pouvait l'aimer de toutes les manières possibles, sans jamais coucher avec lui.

La vie pouvait être compliquée parfois, en effet. Mais ce soir, Barry n'en avait rien à foutre. Un homme parfait l'embrassait et l'aimait à sa manière, et c'était tout ce qu'il souhaitait.

Demain est un autre jour, ils avaient toute la nuit devant eux pour découvrir une autre manière de s'aimer.

Demain, ils se préoccuperaient de révéler leur liaison à Joe. Ça risquait d'être une autre paire de manches, mais qui a dit que c'était impossible ?


Voilà voilàààààà, j'espère que vous aurez passé un bon moment avec cette fic, moi je retourne me terrer dans ma grotte XD

With my sincerious love,
Uki