"Amis" d'hier et d'autrefois


avertissement: X-men et Sherlock, et cela comprends l'ensemble des personnages et de leurs univers, ne m'appartiennent pas. C'est bien dommage d'ailleurs...


Les enfants bizarres

William Sherlock Scott Holmes et son frère Mycroft étaient deux petits garçons assez bizarres. C'étaient tous ce que enfants et adultes ne cessaient de dire à leur propos. Pour décrire ce phénomène social, Mycroft avait comparé ça à une sorte d'aura physique intangible qui les entouraient constamment et qui repoussait tous autre personne. Il était inutile de dire que bien que les propos restèrent le plus âgé des enfants Holmes avait rapidement changé d'avis avec le temps sur le phénomène.

Lorsque l'on parlait du jeune Sherlock, on parlait de son génie. On parlait de son attitude à savoir des choses sur les gens rien qu'en les observant. Parfois, dans les conversations, on entendait même les mots: "monstre" ou "anormal" qui se glissaient par mégarde dans les adjectifs pour décrire le jeune homme. Curieusement, si la plupart des gens se rectifiaient aussitôt, d'autres n'en éprouvèrent pas le moindre remord et continuait la conversation comme si de rien n'était.

Lorsque l'on parlait de Mycroft, on louait son comportement. Il était parfait en tout point tant au niveau disciplinaire que scolaire. Et bien qu'il restait sans cesse à l'écart des autres enfants, il parvenait toujours à s'amuser seul et en silence. Il était un véritable petit ange. Certaines mauvaises langues diront que ce n'était pas normal, qu'un tel enfant exemplaire ne pouvait pas être réel. Toujours aussi curieux, elles se turent assez rapidement sous les regards noirs des connaissances des deux enfants.

En bref, rien ne pouvait indiquer aux deux enfants une quelque note génétique différente de leurs congénères homo sapiens. Rien n'indiquait vraiment que Sherlock pouvait en fait voir le passé des choses autours de lui ou apercevoir des fragments de souvenirs d'une personne. De même, Mycroft n'avait jamais remarqué ce don très spécial d'observer les gens à distance sans avoir besoin d'être à proximité de l'emplacement actuel de là-dites personne et cela sans l'usage classique d'outils d'espionnages traditionnels.

En sommes, personne n'aurait vraiment pu découvrir que les deux petits garçons de, respectivement, 8 et 10 ans étaient en fait des mutants... Alors comment cet homme chauve assis dans son fauteuil roulant avait réussi à le deviner? C'était un mystère total pour les deux enfants de la lignée Holmes.

-J'ai entendu dire beaucoup de chose sur vous William et Mycroft... Des choses intéressantes...

Sherlock comme son frère restaient taiseux. Après tout, s'il ne disait rien l'inconnu voudrait combler le silence et il laisserait peut-être par mégarde des informations précieuses à exploiter pour les deux frères.

-Voyez-vous les enfants, je possède une école qui accueille des gens spéciaux comme vous.

Mycroft fronçait les sourcils de concentration durant la déclaration mais ne dit rien. Sherlock, quand à lui, étudiait lentement l'homme dans l'espoir qu'à force de le regarder cela provoquera une vision qui vérifierait les dire de l'homme handicapé.

-C'est une école comme aucune autre de son genre qui a la particularité d'apprendre à exploiter et contrôler vos talents dans un excellent cadre scolaire.

-Vous parlez d'une école pour enfants surdoués? Finit par déclarer Mycroft en voyant que son idiot de petit frère ne parvenait pas à obtenir de vision.

-D'une certaine manière... Répondit énigmatiquement le professeur comme s'il voulait les appâter vers quelque chose.

Sherlock comprit alors que cela devait encore être un énième directeur d'établissement scolaire qui voulait de leur intelligence pour leur propre profit. Il est stupide de vouloir continuer cette conversation. Il fit un contact oculaire avec son frère qui comprit instantanément le message.

-Nous ne sommes pas intéressés mon frère et moi. Déclara Mycroft stoïquement.

Devant la remarque, le professeur, ou plutôt directeur, soupira et porta ces doigts à ces temps comme s'il avait soudain un début de migraine. Sherlock ne se souciait pas. L'homme était ennuyeux et c'était suffisant pour lui. C'est alors qu'il vit quelque chose d'étrange, son grand-frère était immobile et souriait de plus en plus. Sherlock n'avait pratiquement jamais vu Mycroft sourire véritablement. Il enregistrait mentalement la scène sachant la rareté de celle-ci et préparait une pièce pour son début de palais mental.

Le professeur, quand à lui, se mit à fixer Sherlock et le petit garçon sentit soudain une affreuse migraine poindre. Devant la grimace de Sherlock, il sourit en l'observant attentivement et déclarait simplement:

-"Intéressant."

Le mal de tête s'enlevait brusquement de même que le sourire de Mycroft qui le regardait curieusement. L'adulte dans la pièce tournait sa chaise en direction de la porte de sortie de la chambre des deux enfants et annonçait aux deux mutants:

-Si jamais vous ou vos parents êtes finalement intéressé, vous pouvez me contacter via le numéro que j'ai laissé sur la table de votre cuisine. Vous pouvez directement me demander si vous êtes plus à l'aise. Je m'appelle Charles Xavier. Maintenant, je vais vous laisser entre frères et discuter un peu avec vos parents pour leur expliquer votre refus avant de repartir. Au revoir les garçons!

Les deux Holmes se regardèrent. Il n'y avait absolument aucun moyen qu'ils tombent pour cette force. Ils n'abandonneraient pas leur famille, Barberousse ainsi que leurs expériences libres pour cette plaisanterie d'école pour surdoué. Il y en avait 14 autres bien plus prestigieuses qui étaient déjà passé les voir de toute manière. Ils n'allaient certainement pas...

-Attendez! Criait Mycroft en se précipitant hors de la pièce en courant pour la plus grande surprise de son petit frère.

-Nous sommes intéressés!

Et c'est à ce moment précis que la vie de William Sherlock Holmes changea pour toujours... A cause d'une demande indésirable de son frère bien-aimé causé par un enthousiasme bien trop fort à son goût. Cela marquera également la première fois, mais certainement pas la dernière, que son grand-frère agissait de manière bizarre à son égard.


Les commentaires sont les fruits de la dure labeur d'un auteur. Alors s'il vous plait, faites-moi une magnifique déduction de cette histoire!