Bonjour, bonsoir, à tous ceux qui liront ceci. Je me suis mise à récemment à lire des fictions sur Le Hobbit, comment y résisté après avoir vu le dernier volet et pleurer la mort de tous ces personnages tant aimés? J'ai été surprise de la présence de peu d'histoire sur le couple Bilbo-Thranduil, qui sont bien mes deux grands personnages favoris de cette trilogie avec les frères Kili et Fili.
Je dois cependant mettre de côtés ma fiction sur NCIS, ne pouvant plus voir les épisodes de la série et donc revoir le caractère des personnages, alors je la remplacerais par celle-ci. Ce sera une fiction longue, et sans doute en plus d'un volet, à moins que je ne me décide à l'écrire dans une seule fiction, ce qui ferais sans doute plus de 50 chapitres vu ce que j'ai prévu!
Je me permettrai d'ajouté 2 races, dont une surprise, que je trouve que Tolkien aurait très bien pu intégrer. Les Drows! Pour ceux qui ne les connaîtraient pas sous ce nom il s'agit des elfes noirs, ma race favorite tous univers confondu! Maintenant, je vous laisse au chapitre un; Banished, hurt, and now? Et je me permets une petite surprise avec notre ami Bilbo. Titre;
Auteur; BlackSpectral
Fandom; Hobbit
Type; Slash
Genre; Aventure, Mystère, Surnaturel, Romance.
Raiting; M for violence et contenu mature
Résumé; Banni, blessé, Bilbo fuit Erebor et Dale en transportant un précieux objet qu'il a... volé. Il trouve refuge chez le Seigneur de Mirkwood, Thranduil où il s'effondre, mourant. Dehors, Smaug est toujours en vie et une ombre plus menaçante encore que le Nécromancien approche à grand pas. Cependant, le Hobbit cache un profond secret et son passé refera surface. Pour le meilleur ou pour le pire, le sort de la Terre du milieu repose maintenant sur ses épaules.
Couples; Thranduil-Bilbo, les autres surprises!
Ce chapitre a été écrit sur ces chansons; Broken (ft seether amy lee ) , Impossible (ft Shontelle) et Just give me a raison (by P!nk and Nate Ruess)
Le ciel était d'un noir d'encre, sans étoile ni lune pour le guider. Bilbo Baggins trainait des pieds, serrant d'une pauvre prise sa veste déchiré alors que son autre main tenait la bride du poney qui marchait à ses côtés. La bête transportait quelques coffres emplit de trésors, mais toutes cette richesse ne faisait que briser d'avantage le cœur du pauvre Hobbit.
Banni.
Il était banni d'Erebor
Les larmes se remirent à couler alors qu'il portait une main tremblante à sa gorge où Thorïn avait laissé la marque de ses doigts.
Comment avait-il pu faire ça? Le tenir dans le vide par une seule main, resserrant ses doigts jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer et que son visage perde sa couleur naturelle pour prendre celle légèrement bleuté des morts asphyxié.
Un rugissement le fit sursauter.
Il était lointain et à la fois proche.
Smaug. Toujours en vie ce sale lézard!
Un sentiment de colère monta jusqu'au cœur de Bilbo avant de s'évanouir aussi rapidement, laissant place à la tristesse et à la douleur. Douleur de son dos.
Réajustant sa pauvre veste, de laquelle il ne restait que des lambeaux carbonisé, il entra dans la ville de Dale et se dirigea immédiatement vers la cachette de Bard.
De la ville, il ne restait que des décombres carbonisés. Un feu brulait encore ici et là, alimenté par les venus régulières de Smaug qui se faisait un plaisir de tout détruire encore et encore lorsque l'espoir de son départ prenait vie dans le cœur des Hommes de Dale.
Il savait que Bard ne serait pas là et qu'il aurait laissé en place l'objet qu'il voulait tant et qui était la cause de ses déboires. Respirant profondément, le Hobbit attacha le poney à la poignée de la porte et se dirigea vers une fenêtre brisées.
Posant ses mains sur le rebord, le faux cambrioleur réussi a monté puis à passer à l'intérieur du bâtiment. Il lui restait plus qu'à découvrir où Bard avait caché l'Arkenstone. Et il ne partirait pas sans.
Commençant à chercher, Bilbo ne put s'empêcher de ressentir une certaine haine envers la pierre. Elle avait rendu fous de rage le roi nain alors qu'il avait tenté de sauvé sa peau. Il avait agis ainsi pour leur épargner une guerre contre les Hommes de Dale et les Elfes, mais cela Thorïn ne l'avait pas vu du même œil.
Il avait confronté des Trolls, avait risqué sa vie pour le sauvé d'Azog, avait même bravé un dragon et en était ressortit gravement blessé, mais comment on le remerciait? En le bannissant!
Mais sa rage s'envola comme un coup de vent quand il la vit.
L'Arkenstone…
Avançant lentement, Bilbo prit la pierre si merveilleuse. Il la contempla un instant. Elle semblait briller de mille feux dans ses mains! Souriant tristement, il laissa un mot à Bard, disant qu'il lui laissait tout son trésor en échange, puis il partit comme le voleur qu'il était devenu.
La pluie tombait drue quand il sortit de l'ancienne ville de Dale. Il se souvenait, des mois auparavant où il était tranquille dans sa petite Comté chérie à vivre dans son trou de Hobbit à fumé sa pipe avant que Gandalf ne vienne à sa rencontre pour l'engager dans cette aventure. Il avait eu foi en lui, leur avait sauvé la vie après qu'il ait gagné du temps auprès des trolls, mais quand il avait dû faire face à la colère de Thorïn?
Où était le magicien? Pourquoi ne pas prendre sa défense?
Il devait la vie à Fili et Kili, qui avait voulu le suivre, partir avec lui. Au diable Erebor si s'était pour bannir à mort leur ami, leur frère!
Cela avait brisé le cœur du Hobbit, mais il avait souri aux frères et était partit. Il ne voulait pas que ces amis souffrent par sa faute. Mais s'était Thorïn, qui avait causé le plus de dégât.
Parce qu'il l'aimait.
Oui, Bilbo avait fini par s'avouer qu'il aimait le nouveau Roi sous la Montagne.
Un sanglot lui échappa et il porta une main à son cœur maintenant brisé.
La pluie ruisselait sur sa chevelure, s'imprégnait dans ses pauvres vêtements et le glaçait jusqu'aux os, mais Bilbo ne le sentait pas. Il ne sentait que la douleur de son cœur qui criait, trahi, brisé, mourant, et celle dans son dos.
Le souffle de Smaug ne l'avait pas raté et il sentait bien l'infection le gagné, mais il n'en avait rien à faire. Il se sentait déjà mort, il n'avait plus de raison de vivre. Après toute cette aventure, comment pourrait-il vivre tranquillement dans son trou de Hobbit?
Bilbo eu un rire sans joie.
De toute façon, il ne s'y rendrait jamais. Il n'avait ni provision ni rien pour se garder au chaud.
Et sa blessure.
Elle allait lui être mortelle, il le sentait.
Fermant les yeux, il n'osa un regard derrière lui malgré qu'il sache qu'il s'était bien éloigné. Mais il ne pouvait se permettre de se reposer, car Bilbo le savait, Bard partirait à sa recherche. Savait-il qu'il se dirigeait vers le royaume de Thranduil? Non, sans doute pas. Même lui ignorait pourquoi il le faisait. Peut-être parce que le jour où il avait vu le roi elfe, son cœur avait manqué un battement devant tant de beauté, même de la part d'un elfe, et de noblesse. Malgré un certain côté hautin, mais ça s'était comme ça chez la plupart des elfes.
Mais ce n'était pas seulement ça. Il avait le sentiment qu'il devait le faire, qu'il devait apporter la pierre à Thranduil. Signe de pardon, de paix? Non, simplement pour la garder loin des nains et des hommes, pour montrer qu'il n'était pas contre le Roi contrairement à ce qu'il devait se dire. Mais s'était aussi son cœur qui le voulait. Qui voulait revoir cet endroit si merveilleux. Un triste sourire étira les lèvres du Semi-homme.
Il voulait y poussé son dernier soupire, apporter dans la mort cette magnifique vision du royaume de Mirkwood.
Après de longues heures de marches, alors même que le soleil commençait à se lever au-dessus d'Erebor, Bilbo posait un pied dans la forêt noir. Il n'avait que Dard pour se protéger, mais l'Hobbit comptait aussi sur sa ruse. Il savait que les ténèbres gagnaient petit à petit la Forêt Noire et que bientôt elle se remplit d'araignée géante.
Avec un sourire mélancolique, il se souvenait de la vision qu'il avait eue en montant au sommet des arbres. La vue avait été à couper le souffle! Il avait voulu que les nains voient aussi cela, mais ces derniers avaient été capturés par les araignées, puis par les elfes.
Cela avait été très légèrement amusant et ironique. Surtout quand il avait su que Thorïn avait été mis en joue par une femme elfe. Son égo avait dû en prendre un coup!
Bilbo se surprit à se réjouir de se souvenir et il faillit s'arrêter.
Comment pouvait-il un seul instant se réjouir de quelque chose qui aurait pu faire « mal » à l'un des nains, surtout leur chef?
Une larme coula sur la joue du Hobbit.
Oh, il savait. Son pauvre cœur en morceau en était la raison. Il ne pourrait jamais pardonner au Roi sous la Montagne ce qu'il lui avait fait. Il pourrait lui promettre mille merveilles, mille bonheurs, il avait trop souffert et le geste que le nain avait posé avait été celui de trop.
Un sanglot lui échappa.
Bête et idiot serait celui ou ceux qui croirait qu'il pourrait un jour pardonner à Thorïn. Et qu'il ne se cache pas derrière la Folie des Durin! Non, cela ne prendrait pas avec lui. Fili et Kili allait très bien, mais pas leur oncle. Le besoin de pouvoir et de richesse avait monté à la tête de leur oncle, pour le malheur du Hobbit.
Essuyant du revers de la main une larme, Bilbo s'arrêta prêt d'un trou. Il descendait sous un arbre et l'entré était juste assez grande pour lui. Il pénétra finalement, se roulant en boule tout au fond en tentant de s'envelopper dans sa veste fini. Un éclaire de douleur lui traversa le dos, signe que sa blessure n'était pas en accord avec cette position, mais pour l'heure Bilbo s'en fichait.
Mais il avait peur.
Il ne voulait pas être trouvé par les Elfes de la forêt, il savait qu'il serait conduit devant Thranduil très vite et ça il ne voulait pas. Il ne voulait pas de leur aide, il voulait prouver qu'il était capable de marcher seul jusqu'au roi.
Ou était-ce pour s'assurer qu'il ne survivrait pas à l'infection qui le gagnait?
Mais en même temps s'était ce qui l'effrayait.
La mort.
Il ne croyait plus en Mahal, qu'importe son nom, ni à un quelconque endroit que l'on aurait pu appeler Paradis. Non, pour lui plus rien de tout cela n'existait, mise à part la Mort qui viendrait prendre sa vie comme elle l'avait fait avec n'importe qui. Errerait-il jusqu'à la fin des temps? Si oui, peut-être resterait-il à contempler les endroits les plus magnifiques de la Terre du Milieu. Souffrirait-il? Il l'ignorait.
Pour le moment.
Fermant les yeux, Bilbo Baggins soupira avant de plonger dans un sommeil profond. De toute façon, son heure n'était pas encore arrivée.
Lorsqu'il s'éveilla, courbaturé et raqué, Bilbo Baggins ne comprit pas ce qu'il faisait dans un trou. Pourquoi était-il là, dans cet entre humide avec une bestiole rampant sur son bras, et non avec les nains? Se mettant à quatre pattes, le Hobbit voulut sortir mais les souvenirs de la veille lui revinrent. Oui, maintenant il savait pourquoi il était dans ce trou.
Lentement, pour éviter d'étirer trop la peau de son dos, le semi-homme sortit de sa cachette puis s'étira lentement. Le soleil se couchait de nouveau au-dessus de la forêt Noire, il en avait la certitude. De toute façon, il préférait se déplacer de nuit, moins d'Elfes se promèneraient et il aurait moins de chance de se faire remarquer.
Après une légère hésitation, Bilbo reprit la route. Il était préférable qu'il fasse un bon bout de chemin, qu'il ne s'attarde pas à se chercher à manger malgré son ventre hurlant pour qu'il le nourrisse, cela n'aurait fait que lui prendre du temps précieux. Il ne voulait pas que Bard le retrouve. Il sourit en coin. Il était parvenu à la Forêt Noire si rapidement en passant par un passage secret, oublier de tous sans doute. Si les Hommes prenaient le chemin conventionnel, il les dépassait d'au moins deux jours. Pas mal pour un Semi-homme!
Fier malgré lui, Bilbo continua sa petite marche, tentant d'oublier cette sensation de feu dans son dos et ses poumons qui brûlaient à l'intérieur de lui.
- « Génial, manquait plus que je couvre une grippe! » songea Bilbo avant de soupirer, résigné à ce que le malheur continu de s'abattre sur lui. « Ça va être quoi après, les araig…. Je devrais apprendre à me taire! »
S'arrêtant, Bilbo regarda l'une des immondices géantes passer devant lui sans le voir. Sortant Dard, le petit homme se cacha derrière un arbre. Il entendait clairement deux elfes, le bruit singulier d'une flèche quittant la corde de l'arc. Mais quelque chose clochait, juste dans la voit de ces deux membres du Beau-Peuple.
Oh, Bilbo ne parlait pas la langue des elfes, cependant il savait reconnaître l'énervement et l'inquiétude dans une voix.
Si des elfes étaient inquiets à propos de simples araignées qu'ils pouvaient tuer d'une flèche, alors là oui il y avait un problème!
Silencieusement, prenant garde à ne pas mettre le pied sur une brindille sèche, Bilbo s'approcha des deux inconnus aussi près qu'il le pu. Il les vit, du coin de l'œil, en mauvaise posture. L'un des Elfes, ou plutôt une, était prise dans un cocon et se débattait pour se déprendre, incapable de briser la prison de soie. Elle était à peine parvenue à faire un trou pour respirer et parler. Le second, un blond, tentait de repousser les araignées géantes, mais celles-ci semblaient bien trop nombreuses même pour un être comme lui.
Soudain, Bilbo la vit. Cettre grosse chose poilue à huit pattes qui s'approchait par derrière, en traitresse. L'elfe ne semblait même pas l'avoir vu et encore moins entendu. Le souffle court, Bilbo n'hésita qu'une seule seconde.
Aussi vite qu'il put, il courut et, comme dans les plus grand conte, poussa l'Elfe au dernier moment alors que l'araignée attaquait. Il sentit les mandibules se planter dans la chaire, le poison se déverser dans son sang, mais qu'importait. Cette saloperie n'avait pas mordu son bon bras et, d'un coup précis, il planta Dard dans l'œil de l'araignée. Celle-ci poussa un cri strident qui se répercuta dans la forêt et fit frissonner le Hobbit.
Sans faire attention à sa blessure, ni à l'elfe qui ne comprenait pas comment il avait atterrit au sol, mais qui continuait à tirer ses flèches, Bilbo porta secourt à l'elfe prisonnière. Tranchant le cocon, il réussit à la libéré.
- « Qui êtes-vous? » demanda-t-elle, sans le remercier
- « Bilbo Baggins pour vous servir, mais ce n'est pas vraiment l'heure des présentations si vous pardonnez » dit-il, inclinant la tête en directions des monstruosités qui continuaient à venir.
Durant un long moment, ils se battirent. Bilbo cacha de son mieux ses blessures, l'adrénaline qui coulait dans ses veines aidaient énormément il fallait l'avouer. Après un long combat, et d'autres blessures pour le Hobbits, ils vinrent à bout d'une bonne partit et voyant que le repas ne se laisserait décidément pas faire, les araignées partirent. Bilbo soupira de soulagement et se laissa tomber au sol, à bout de souffle et couvert de sang.
Mais étrangement, il arrêta de se sentir mal après la morsure de l'araignée. Il sentait une douce chaleur là où il avait caché l'Arkenstone. Elle lui donnait du courage, de la force. Lentement, il se leva avant de s'effondrer de nouveau sous le regard amusé de l'Elfe blond, aucun des deux ne se présenta.
Alors Bilbo regarda celui qu'il avait sauvé de justesse, mal à l'aise.
- « Désolé de vous avoir poussé… Mais quand j'ai vu cette chose s'approcher par derrière en sale traîtresse… »
Il se tu, se servant de sa veste pour envelopper son bras blessé, sans y parvenir. Il réessaya, même résultat et toujours aucune réponse de l'Elfe, ni de l'autre.
Une ombre le recouvrit et, avant qu'il lève les yeux, il vit l'elfe blond s'accroupir et bander son bras.
- « Je suis Legolas et voici Tauriel. Merci de m'avoir sauvé et libéré Tauriel » répondit l'elfe, le regardant dans les yeux.
Et ses yeux! Il y avait tant de beauté et de sagesses, mais il ressemblait aussi à quelqu'un… mais Bilbo n'était pas capable de mettre le nom sur cette personne.
Le dénommé Legolas l'aida à se relever et Bilbo le remercia d'un sourire faible.
- « Que faites-vous dans notre Forêt, Hobbit? »
Le dit Hobbit sembla prit au dépouvu et hésita à parler, et puis il n'avait rien à perde.
- « Je faisais partie de la compagnie de nain qui son aller pour libéré Erebor, mais j'ai été banni par Thorïn Okenshield » murmura-t-il. « J'ai été donné l'Arkenstone aux humains, je voulais éviter la guerre… » il passa une main sur sa gorge. « J'ai été récupérer la pierre » ajouta-t-il avant de la sortir et de la montrer à Legolas. « Je viens la porter humblement au Seigneur de cette forêt pour qu'il la garde loin des Nains d'Erebor. La Folie de l'Or s'en est prise à leur nouveau Roi sous la Montagne, il ne ferait que du mal en l'ayant en sa possession… » finit-il avant de grimacer de douleur, serrant la pierre contre son torse, faiblissant rapidement
Legolas le rattrapa avant qu'il ne s'effondre au sol.
- « Le Seigneur Thranduil est mon père » répondit L'elfe en soulevant le Hobbit. « Je vous conduirai à lui »
- « Legolas! Tu.. vous n'y songez pas? Vous pouvez emmener la pierre au Roi et le Hobbit rentre chez lui. » argumenta la dénommée Tauriel qui ne semblait pas vraiment heureuse de voir l'elfe blond agir ainsi.
Mais Bilbo ne put répliquer, il était trop faible. Il perdit connaissance avant d'entendre la réplique de Legolas.
Combien de temps s'était-il écoulé durant sa perte de connaissance? Bilbo l'ignorait, mais il reprit ses esprits en arrivant dans ce qu'il considérait comme étant le palais de Mirkwood. Il parvint à convaincre Legolas de le laisser marcher. Comment pouvait-il arrivé devant le roi en étant dans les bras du Prince? Cela n'avait juste pas de sens.
Après quelques moments de faiblesses, sans doute dû au poison de la saleté qui l'avait mordu, ils arrivèrent dans la salle du trône. L'endroit était magnifique, taillé à même le sol. Le Hobbit en eut le souffle coupé devant tant de beauté, il en oublia ses blessures et la douleur qui irradiait son bras gauche. Puis il le vit et son cœur manqua un battement.
Thranduil.
Vêtu d'habits elfiques blanc et de sa couronne de branche, son regard se porta sur Bilbo qui s'inclina comme il put, plus bas qu'il n'aurait dû et sentit la chair de son dos se fendre. Un fin filet de sang coula, mais il n'y fit pas attention. Il devait mener à bien l'idiote de quête qu'il s'était donné. À petit pas, il s'approcha du roi qui se tenait maintenant debout devant son trône et la vision en était encore plus féérique.
Mettant un genou à terre, il tendit à deux mains l'Arkenstone au Roi Elfe, tête basse.
- « Je suis Bilbo Baggins, de la Compté. Je vous apporte le Cœur d'Erebor Seigneur et Roi de Mirkwood » Souffla-t-il dans un murmure et il sentit son cœur s'emballer. « Le Roi sous la Montagne a succombé à la folie des Durins. L'Or et les richesses de la montagne l'aveugle, le dragon vie toujours et désole tout autour de la Montagne Solitaire, mais Thorïn, fils de Tráin, ne fait rien pour venir en aide à Dale. Je vous apporte l'Arkenstone et vous demande humblement de le cacher, de la garder hors de porter des Nains d'Erebor. Mon cœur souffre à l'idée de ce que leur Roi pourrait faire… » mais Bilbo se tu lorsqu'il sentit Thranduil prendre la pierre, et n'osa relever la tête.
En fait, il en était simplement incapable. Ses muscles se tendaient jusqu'à se rompre, il sentait un froid glacial l'envahir petit à petit.
- « Bilbo Baggins, le voleur de la compagnie de Thorin je suppose? Pourquoi n'êtes-vous pas à la Montagne? » Demanda le roi, d'une voix douce, son regard posé sur le hobbit agenouillé.
- « Tout simplement parce que Thorin Okenshield ma banni… pour avoir tenté d'éviter la guerre avec les Hommes de Dale » murmura-t-il avant de perdre connaissance alors qu'un éclaire de douleur parcourait son corps.
Thranduil et les autres furent surprit, mais le Roi fut le plus rapide à réagir. Il fit appelé un soigneur avant de s'agenouillé devant le corps du Hobbit qui respirait faiblement, mourant. Sortant une dague, il déchira le dos du chandail et se figea. Le dos de Bilbo était marqué par une immense brûlure, dû au souffle de Smaug. La peau était fendue de l'omoplate droite descendant en diagonale en traversant la colonne pour s'arrêter sous la sixième côte du côté gauche et l'infection commençait bel et bien à gagner.
Le Roi pris le bras et défit le bandage fait à la va-vite avec la veste avant de remonter la manche. Les veines avaient noircit et la morsure enflée. Le poison avait déjà bien progressé, les veines noires se rendait presque au cœur du Hobbit. Thranduil soupira légèrement et, à sa surprise, il se sentit désolé pour le Hobbit. Si loin de sa compté, seul, il avait maintenant été banni par ses propres amis et se trouvait maintenant à ses pieds sans grand espoirs de survie, sans même l'envie de se battre et cela, le Seigneur Elfe l'avait très bien vu.
