Bien le bonjour !

Merci d'avoir cliqué sur cette fanfiction, j'espère qu'elle vous plaira. Elle est écrite en théâtral, puisqu'elle est juste destinée à un but humoristique, sans prise de tête. Le prologue n'est vraiment pas exceptionnel, mais il est là juste pour vous présenter le début. Les histoires par la suite sont toutes indépendantes les unes des autres. Si vous n'aimez pas le prologue, vous préférerez peut-être les chapitres suivants.

Les vampires sont bien entendu un peu plus gentils que dans le jeu, puisque dans le cas contraire mon personnage n'aurait pas survécu plus d'une heure. Désolée pour les personnages OOC.

Bonne lecture !

Cloudy.


Je me tenais devant la maison. Les habitants du village m'ayant indiqué sa direction n'avaient eu qu'un seul mot à la bouche : "Hantée". Et pourtant, selon mon père, nous connaissions quelqu'un qui y vivait, et chez qui je devais à présent m'installer. Autant dire que c'était la joie, à sa forme la plus pure. Un éclair me fit lever les yeux vers le ciel. Il commençait déjà à pleuvoir, alors je n'eus d'autre choix que de me diriger vers la lourde porte d'entrée, sur laquelle je donnais quelques coups.

Hoshi : Hm, excusez-moiii ?

Aucune réponse. De plus, aucune lumière ne filtrait à travers les fenêtres de l'immense bâtisse qui me faisait face. Il devait forcément y avoir une erreur ; un membre de l'église ne pouvait pas avoir établi domicile dans ce type de demeure réputée pour être hantée, n'est-ce pas ? Mon père m'avait pourtant assuré, avant son départ pour l'étranger où il était muté et où je ne pouvais l'accompagner, que quelqu'un habitant dans cet endroit s'occuperait de me loger.

La porte s'ouvrit doucement en un craquement de film d'horreur.

Hoshi : Hm, la porte s'est ouverte toute seule. Intéressant.

Je poussais la porte et entrait dans la maison. J'avançais tout en balayant mon environnement du regard, mais il n'y avait absolument personne dans cet endroit. Comme je le pensais, mon père devait véritablement s'être trompé en écrivant l'adresse. Il ne me restait plus qu'à tenter de le contacter pour récupérer les véritables coordonnées de la personne à qui il me confiait. Je sortais mon téléphone portable de ma poche, lorsque mon regard fut attiré par une présence dans la pièce où je me trouvais. Je m'approchais rapidement de lui et tentais de le réveiller.

Hoshi : Hey ! Hey ? Hey... Hey mais il est mort !

Une pointe de douleur me transperça le coeur et je me détournais un instant du cadavre disposé sur le canapé devant moi. Une voix résonnait dans ma tête, une voix que je ne connaissait pas. "Où es-tu ? Où est-tu ?". Dès lors que je pus reprendre ma respiration, je composait le code de mon portable. Appeller quelqu'un, mon père ou la police, était ma priorité absolue. J'optais pour la deuxième possibilité.

Hoshi : Allô ?

Ayato : C'est bruyant.

Hoshi : Ha ?

Ayato : Hm ? Qu'est-ce que tu fais là toi ?

L'inconnu saisit brusquement mon téléphone, me l'arrachant des mains. Le tout dernier Iphone que je venais de m'offrir reposait à présent entre ses doigts, au lieu des miens. Chose que je n'appréciais pas du tout. Je plongeais donc mon regard glacial dans ses yeux d'un vert étrange, et déclarais :

Hoshi : Je connais des mafieux, et si tu ne me rends pas immédiatement ce téléphone portable, je te jure qu'ils vont venir te couper les doigts avec un sécateur. Rouillé.

Il écarquilla les yeux, affichant un air surpris et vaguement effrayé.

Ayato : Sérieux ?

Je profitais de sa confusion pour attraper mon Iphone et le ranger soigneusement dans ma poche, hors de portée des mains de cet inconnu.

Reiji : Ayato ? Qui est cette personne ?

Ayato : Ha, Reiji... J'en sais rien.

Hoshi : Komori Hoshi. Il paraît que j'vais vivre avec vous, j'en sais pas plus.

Ayato : Qu'est-ce que tu dis, Pancake ?

Hoshi : Comment tu m'as appelée, là ? J'm'appelle Hoshi, t'as une mémoire de 10 secondes ou tu peux aller jusqu'à 20 ?

Reiji : Je n'ai pas entendu parler de ça.

Je m'accordais une seconde pour les observer. Le dénommé Ayato semblait avoir tenté d'attacher sa cravate puis avoir abandonné au bout de quelques secondes, tandis que l'uniforme de Reiji était absolument nickel. Ce dernier remonta ses lunettes du bout des doigts avant de m'analyser du regard.

Hoshi : Bon eh bien y'a peut-être une erreur alors.

Laito : Oh ? Mais ne serait pas-ce une mignonne petite humaine ?

Un autre inconnu semblait être sorti de nulle part. Un chapeau, une veste à fourrure, et un pantacourt. Je savais immédiatement à quel genre de personne j'avais affaire, surtout en ayant entendu le ton qu'il avait employé.

Laito : Heureux de te rencontrer, Bitch-chan.

Hoshi : De même, bâtard-kun.

Il se pencha vers moi et me lécha la joue, comme si de rien n'était. Je me tournais alors vers lui et lui écrasait violemment le pied, ce qui lui arracha un "Hey" indigné. Il semblait prêt à se lancer dans une complainte sans fin mais fut interrompu par Reiji.

Reiji : Laito...

Un petit garçon portant un ours en peluche se tenait près du dénommé Laito et semblait sincèrement hésiter à me saluer. Pour l'aider dans son dilemme, je fis un geste de la main et le gratifiais d'un :

Hoshi : Bonjouuuuur !

Il me regarda, les yeux écarquillés, et se pencha vers sa peluche pour lui murmurer :

Kanato : Pourquoi est-ce que cette humaine est si vulgaire, Teddy ?

Hoshi : J't'entends, tu sais.

Vexée, je me désintéressais de lui. Je m'apprêtais à dire au revoir à tout le monde pour prendre congé loin de cette asile de fous, mais à peine eus-je le temps d'ouvrir la bouche qu'une nouvelle voix m'interrompit.

Subaru : Qu'est-ce que vous faites, encore ?

Hoshi : Bon, il reste encore beaucoup de gens dans votre bande de joyeux lurons ? Parce que c'est pas tout ça mais moi j'ai de la route à faire hein.

Laito : Il ne manque que Shu.

Hoshi : Ah, génial. Bon ben vous lui direz bonjour de ma part, j'y go, ciao.

Je tournais les talons, ma valise en main, et posait la main sur la poignée de la porte.

Shu : J'ai entendu quelque chose à propos de quelqu'un qui devait venir vivre ici.

Hoshi : Ah, sympa de le dire maintenant, surtout si t'étais là depuis le début. Ca m'aurait peut-être épargné de me faire léchouiller par Chapeau-Man, mais bon.

Il ignora mes complaintes et s'assit tranquillement sur le fauteuil où il était allongé.

Shu : Cette personne m'en a parlé. Il a dit que nous n'avions pas le droit de la tuer.

Hoshi : Alors ça c'est trop sympathique.

Je commençais doucement à me méfier de ces gens-là. Rien de plus suspects que ce genre de déclaration.

Reiji : Ce n'est donc pas une erreur.

J'aurais préféré que ce soit le cas, mais je me gardais bien de le dire devant mes futurs colocataires. Je m'autorisais juste un petit commentaire.

Hoshi : Okay, mais les gars, vous êtes toujours aussi... Comment dire ? Bizarres ?

Shu : Tu parles du fait que l'on soit des vampires ?

Un gros silence prit place dans la pièce. Bon sang, dans quoi est-ce que je m'étais encore embarquée ?