Le petit monde d'une fille qui aimait lézarder au soleil
Prologue :
Mon dieu est un Hell's Angel un peu trop porté sur la bouteille
Résumé : On n'a pas survécu…on a voulu simples mots prononcés à l'abri d'un petit feu mourant restèrent gravés dans les esprits du petit groupe. Daryl/Merle/OC.
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-Hey ! Arrêtes de courir ! On va pas t'bouffer !
Crédule, Andrias cessa sa course et se retourna face à ces hommes qui la poursuivaient depuis quelques minutes.
-Non mais t'es conne ou quoi ? Tu veux vraiment qu'on te défonces sur une poubelle ?
Les autres motards rirent à cette blague qu'Andrias trouva de très mauvais goûts, et leur chef fit un pas en avant. De quoi parlaient-ils ? Il n'y avait pas une seule poubelle dans ce hangar, uniquement des cagots d'orange attendant d'être mis en étal. Ce qu'elle aurait dû finaliser depuis prés d'une heure, s'il n'y avait pas eu ce léger contretemps.
Ce n'est que là que la jeune fille compris qu'elle était en très, mais alors très, mauvaise posture. Seule, face à ces quatre monstres tout poilus en rut. Qu'avait donc encore fait Merle pour qu'ils s'en prennent de nouveau à elle ?
La jeune fille n'eut pas le temps de chercher une réponse, déjà les Hell's Angels marchaient vers elle, le regard carnassier.
La respiration sifflante, elle devait être audible à des kilomètres à la ronde, Andrias reculait, ne savant pas trop quoi faire. C'était bien la première qu'elle voyait ces hommes d'aussi près. D'habitude, elle ne les voyait que de loin, depuis la fenêtre de sa chambre, à parler avec son jeune voisin, auquel elle vouait une admiration sans fin.
Et lorsque Merle se faisait remarquer, ils n'en envoyé qu'un seul, pour lui rappeler de rappeler à Merle qu'il n'était pas le chef du groupe, c'était tout.
Bientôt, son dos rencontra une surface dure et sèche, des cagots de bois. Surement pour transporter des oranges, c'était la principale ressource des fermiers du coin.
Sans plus réfléchir, totalement paniquée, Andrias s'empara de celui qui se trouvait à sa hauteur, faisant tomber les autres sur elle. Légèrement sonnée, elle ne se rendit pas compte que ses agresseurs donnaient des coups de pied dans le tas pour la dégager de là.
C'était donc cela mourir ? La douleur des coups trop puissants pour son corps trop faible ? Dire qu'elle n'avait toujours pas nourrit son chat, qui s'occuperait de lui si elle n'était plus là ?
Dans un état second, les paupières alourdies par le poids du sang, elle entendit plus qu'elle ne vit un retournement de situations.
-Bah alors les mecs, on s'en prend à une mioche maintenant ? ricana une voix qui l'aurait fait sauter au plafond si elle n'était pas en aussi mauvais état.
Les autres se retournèrent, étonnés de revoir ce fantôme pourtant déclaré mort. Mais non, il était de toute manière impossible de tuer un gars comme lui, n'est-ce pas ?
-Qu'est-ce que tu veux ? demanda celui qui semblait être le chef.
-Laisser c'te mioche tranquille, elle a rien à voir avec moi, bande de fiotes.
Le nouveau venu s'approcha, menaçant, une bouteille au trois quart vide et un couteau dans les mains. Il posa sa bouteille au sol, comme si c'était son bien le plus précieux, et repositionna son couteau dans la main droite.
-Faudra nous dégommer, connard, menaça le chef en dégainant une arme à feu.
-Ok pas de soucis, prêt à chier vos boyaux ?
Le ton moqueur fit légèrement glousser Andrias, qui avait légèrement reprit espoir en le voyant arriver. Elle savait bien que jamais il ne la laisserait tomber, il la sauverait, il ne pouvait en être autrement.
Et puis c'était de sa faute à lui qu'elle se trouvait dans cette situation après tout.
-Dégages avant qu'on te fasse la peau, prévint l'un des sous-fifres.
-Nop ma cocotte, ricana Merle.
Aussitôt, il chargea, en hurlant sauvagement, il fonça droit dans le tas, prenant de court ses adversaires. Ils s'écartèrent de son chemin, sauf un, qui resta tétanisé sur place. Le nouveau venu lui brisa la jambe avec le dos de son arme, et le laissa pour hors-jeu.
Durant ce temps, le chef pointa son arme sur lui, prêt à tirer. Merle ne lui en laissa pas le temps, il lui décocha un coup de pied sur la main, envoyant l'arme valser au loin. L'homme désarmé riposta en plaçant un violant coup de poing dans l'estomac de Merle, bientôt suivit par des coups provenant de ses comparses.
Merle poussait des cris de bête à chaque coup, et Andrias ne pouvait que regarder sans rien dire, bloquée sous ses cagots.
Son sauveur encaissa un nouveau coup, et tenta le tout pour le tout. De nouveau, il fonça dans le tas, misant essentiellement sur sa forte constitution pour accuser le coup. Son épaule écrasa l'estomac de celui qui se trouvait sur son chemin, et il le plaqua contre le mur.
En gémissant de douleur, l'autre riposta et lui balança un violent coup de poing dans le nez. De là où elle se trouvait, Andrias entendit un bruit d'os brisé.
Merle cria de douleur, un cri étranglé, et s'ébroua comme un chien. Des gouttes de sang éclaboussèrent le sol, formant un arc de cercle autour de lui. Il avança en boitant vers le dernier. Couteau à la main, le Hell's Angel restait raide devant lui, comme s'il était mort de peur. Andrias devina que c'était le cas, il ne réagit pas en recevant un coup de poing dans le nez.
Il s'écrasa au sol, et son adversaire se jeta sur lui, s'accroupit sur son ventre et le roua de coup de poing. Il fallut attendre que le chef de la bande reprenne ses esprits pour le dégager de là et entraîner ses complices hors du hangar.
Andrias gémit de douleur, elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait une jambes coincée entre deux lattes de bois.
Son sauveur marcha en boitant vers elle, et la dégagea de là en quelques secondes, malgré la douleur.
-Merci, dit-elle simplement, impressionné par ce jeune homme qui semblait toujours arriver au bon moment.
-T'es vraiment conne toi des fois, bougonna-t-il en tendant la main pour l'aider à se relever.
Elle l'a pris sans hésiter, et une fois sur pied, Merle ne se laissa pas aller aux sentiments et s'en alla sans dire un mot de plus.
Mais Andrias ne pouvait le laisser s'en aller comme ça, sans le remercier, aussi elle couru derrière lui en criant son nom.
Il se retourna, et ouvrit grand les yeux en la regardant pour de bon.
-Amènes-toi gamine, faut pas que ton vieux voit ça.
Aussitôt, Andrias passa ses bras couverts de bleus autour du sien, et le suivi jusque chez lui. Tant pis pour ses oranges, il était hors de question qu'elle rentre chez elle le soir avec des Hell's Angels sur les nerfs qui trainaient dans le coin.
Avec lui, elle n'avait peur de rien, Merle était toujours là pour elle, lorsqu'elle avait des soucis à l'école, il la défendait à la sortie, rapidement, plus personne n'avait cherché des noises à cette fille rondes à lunettes plus que passive.
En peu de temps, ils arrivèrent aux abords de la ville, là où ils vivaient, tout les deux, à quelques rues d'intervalles. Merle accéléra le pas, Andrias dû courir pour rester à sa hauteur, refusant totalement de lui lâcher le bras.
Courtaude, Andrias n'arrivait pas à tenir son allure sur une longue distance. Merle le sentit, et ralenti légèrement, non sans lâcher tout une flopé d'injures à son encontre.
Soudain, il se figea. Au loin, à un angle de rue, le dernier avant d'atteindre sa maison, il vit avancer une silhouette familière. Large, petite, bedonnante, puant l'alcool, la silhouette lourde de son père avançait rapidement, bien trop rapidement pour lui. Avant qu'il ne puisse passer la porte d'entrée, il sentit une poigne puissante lui agripper les cheveux et le tirer en arrière.
Mere ferma les yeux, vaincu, et entendit le bruit des clés de son père remuer dans la serrure qui n'était même pas verrouiller.
-Sale fils de pute, je vais t'apprendre à ne pas fermer la porte à clef ! s'exclamait son père en l'entrainant dans le salon.
Andrias ne put que lâcher Merle et les suivre discrètement. Elle se cacha dans la cage d'escalier, et pleura en entendant les cris de Merle redoubler à chaque coup qu'il recevait. Elle n'arrivait pas à définir avec quel instrument il se faisait battre. Ceinture ? Bâton ? Martinet ? Rien du tout ? Impossible à dire.
Enfin, au bout de ce qui lui sembla une éternité, la porte d'entrée grinça légèrement, et un garçon de son âge, maigrelet, passa sa tête dans l'entrebâillement.
-Salut Daryl, chuchota Andrias.
-Qu'est-ce que tu fous là toi ? demanda abruptement Daryl en refermant la porte.
-Je sais pas.
Ils restèrent silencieux, trop lâche pour intervenir dans la dispute violente entre merle et son géniteur.
Finalement, le père des deux enfants s'affala dans son canapé, et Merle revint dans l'entrée en boitillant plus que de raison.
Son regard se fit meurtrier en apercevant les deux témoins. Sans plus réfléchir, Daryl couru dans les escaliers et s'enferma dans sa chambre. Andrias, quant à elle, resta plantée devant les escaliers, attendant elle ne savait quoi.
Merle l'inspecta du regard, et se rappela alors que ce n'était pas la première fois qu'elle assistait à ce genre de « spectacle ».
-Amènes-toi.
Elle le suivi sans rien dire. Et tandis qu'il relevait sans ménagement sa jupe, elle pria pour que son propre père n'apprenne jamais qu'elle avait passé la nuit chez les Dixon.
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Bon ben, voilà, ma fic sur Walking Dead, je ne dirais pas le pairing, ce sera une surprise ^^ même si en réalité il n'y a pas trente-six possibilités.
Un petit avis siouplait ? Ça coûte rien et ça fait toujours plaisir. Bon, que à moi, mais bon, voilà quoi =)
