Salut ! Je publie aujourd'hui le premier chapitre de cette nouvelle histoire (juste avant mon départ en vacance, vous aurez la suite à mon retour, ne vous en faîtes pas ^^).

Il s'agit de ma première histoire sur MHA, je suis plutôt une habituée de KNB (plus de 16 histoires sur ce manga). J'espère que ce premier chapitre va vous plaire. Pour le moment, j'ai écrit 14 chapitres de cette histoire mais je n'ai pas finis, je ne sais pas encore combien il y aura de chapitres au total.

Choses importante, le manga n'est pas fini et bien que je lise chaque chapitre à sa sortie, lorsque j'ai pensé ce scénario et cette histoire, le manga en était au chapitre 167. Donc je ne me baserai PAS sur ce qui va suivre pour écrire mon intrigue (sauf si ces éléments peuvent être intégrés facilement, genre le prénom ud dernier frère de Shoto qu'on vient tout juste de découvrir).

Et je n'ai pas de bêta alors veuillez excuser les fautes.

Disclamer : les personnages ne sont pas à moi.

Bonne lecture !


Je savais que cette journée allait être à double tranchant. La seule pensée qui me venait était que j'aurai dû laisser ma place à un autre. Soit mon article sera une réussite et j'aurai le respect de mes collègues et peut-être même des autres agences, soit ce sera un raté monumentale et ma carrière sera finie. Je ne dois pas me tromper. Je ne suis peut-être pas encore prêt pour une telle interview.

Enfin, moi, je voudrai que ce ne soit qu'une simple interview, mon patron, lui, voudrait carrément faire une biographie. Elle serai éditée par notre agence et ferai sûrement un carton. Ou un bide. C'est toujours le même dilemme.

Je me tenais donc devant l'imposante maison des Todoroki. Mon corps étais figé, j'avais l'impression de ne plus être dans mon corps tellement j'avais peur. Mes jambes tremblaient. Je n'avais jamais rencontré Todoroki Shoto en personne, je l'avais toujours vu de loin secourir les gens, ou bien à la télévision. Mais là, j'allais le voir de près. Je me demandais s'il est aussi grand qu'on le dit, s'il était aussi impressionnant, s'il dégageait une atmosphère particulière. Il est le héro numéro un, alors je suppose que oui. Et puis, même quand on le voit à la télévision, il dégage cette impression de puissance. Lui, il ne doit jamais avoir peur. Je l'envie.

Mon esprit vagabonda un certains moment avant que je ne réalise que dix minutes s'étaient écoulées et que par conséquent, j'étais en retard à ce rendez-vous si important.

Je fit un pas, grimaça sous la décharge de douleur dans ma jambe, mais parvint à me reprendre. Le dos droit, un peu trop d'ailleurs, j'avançais vers la grande maison. Elle était typiquement japonaise et entourée d'un magnifique jardin. Le portail était ouvert et je pu entrer sans mal. Je frappai timidement à la porte. Puis, me reprit et frappai plus fort, comme un pro.

Une jeune femme m'ouvrit. Elle portait des lunettes, avait les cheveux blancs comme la neige parsemés de mèches rouges comme le sang. Ses yeux gris et doux se posèrent sur moi et elle sourit.

-Bonjour, vous devez être Midoriya Izuku ?

-C'est bien moi.

Elle me tendit sa main et m'invita à entrer.

-Enchantée, fit-elle en serrant ma main, d'une poigne étonnement forte. Je suis Todoroki Fuyumi, la grande sœur de Shoto.

-Je suis également enchanté de vous rencontrer.

Fuyumi me sourit et me guida dans la grande maison. J'étais impressionné par les dimensions de chaque pièce et la cour intérieure de la maison. Chose étonnante, le mobilier n'était pas particulièrement luxueux, c'était même assez banal. Il n'y avait que les dimension de cet endroit qui donnait l'impression d'être une maison de riches.

-Shoto n'est pas encore rentré. Il a eu une urgence au dernier moment. Je vais vous demandez de l'excuser et de bien vouloir attendre un peu.

-Cela ne me dérange pas, je n'ai rien de particulière à faire aujourd'hui. J'avais justement réservé mon après-midi au cas où l'interview s'éternise.

-Interview ? Votre patron m'a dit que vous alliez écrire la biographie de mon frère.

Ah... Il m'avait bien eu. Il m'avait fait penser que j'avais le choix. Sans doute se disait-il que j'allais forcément refuser la biographie et que l'interview, comparé à cela, allait me sembler d'une simplicité infantile. Je savais bien que mon patron m'avait envoyé en dernier recours, parce que personne d'autres dans l'agence ne pouvait se permettre de mettre sa carrière en péril avec un sujet aussi délicat que le numéro un mondial.

-Ah, oui... effectivement, je suis là pour ça.

De toute façon je n'avais pas le choix. C'était ça ou le renvoi définitif de l'agence. J'avais déjà eu assez de mal à passer de stagiaire à salarié.

Fuyumi m'installa dans le petit salon de la maison. Il y avait deux fauteuils qui se regardaient et une table basse entre eux. Ce qui m'étonnait était surtout le nombre de plantes vertes dans la pièce. Il y avait des plantes qui pendant dans des vases accrochés au plafond, des pots à chaque coins de la pièce, des plantes qui servaient de presse livre dans la bibliothèque de la pièce, et enfin, un bouquet de fleurs sur la table basse.

-Je vais vous apporter du thé.

-Oh, merci.

Je m'asseyais sur un fauteuil et sortais mon calepin. Autant commencer le travail maintenant. Je m'attelai à la description de chaque pièce de la maison que j'avais pu apercevoir et commençait à créer un plan du rez de chaussée. Je fit une description non exhaustive de la pièce dans laquelle je me trouvai.

Fuyumi me tint compagnie quelques temps, puis, voyant que j'étais très concentré sur ma tâche, s'en alla vaquer à ses occupations. Elle avait cependant eu le temps de me glisser qu'elle était très heureuse que quelqu'un s'intéresse à la vie de son frère. Le public était enfin prêt à en savoir plus sur lui. Et puis, d'après elle, parler de son passé lui fera du bien et l'aidera peut-être à changer et à sortir de l'ombre d'Endeavor, leur père.

Au bout d'une demie-heure, j'entendis un bruit qui me fit sortir de mes pensées. J'avais eu le temps de gribouiller un portrait de la sœur de Shoto. Je relevais la tête, à mes oreilles parvinrent des voix, l'une féminine et l'autre, masculine et virile.

La porte du petit salon s'ouvrit et me redressai, droit comme un i et tendu au possible. Mon visage était crispé.

Shoto me regarda un long moment, jusqu'à ce que sa sœur le pousse dans la pièce. Elle referma la porte derrière lui et lui glissa un discret « sois gentil » que je parvins tout de même à entendre. Shoto soupira. Il portait encore sa tenue de héro, celle dans laquelle tout le monde le connaissait. Je ne pouvais me détacher de ses yeux hétérochrome, de cet œil si bleu, de ce visage asymétrique. Ces cheveux blanc de neige d'un côté et rouge sang de l'autre. Et cette peau brûlée et rougeâtre qui mangeait le côté gauche de son visage. L'origine de cette vilaine blessure n'était pas connue, et je devais avouer que j'avais envie d'écrire cette biographie pour en savoir plus là-dessus.

-B-bonjour, bégayais-je en tendant ma main vers lui.

Il haussa un sourcil, sûrement surpris par mon physique chétif et mes allures peu professionnel. Je n'avais pas la trempe de tous ces journalistes qu'on voyait à la télévision.

-Vous êtes le journaliste ? Me demanda-il en prenant poliment ma main.

-Oui. Midoriya Izuku.

Il hocha la tête et lâcha ma main avant de s'asseoir. Il prit nonchalamment sa tasse de thé encore bien chaude et bu une gorgée. Je pouvais voir son visage se détendre légèrement.

-Bon, commença-il. Vous êtes venu ici pour une interview, n'est-ce pas ?

Fuyumi ne lui avait pas dit que c'était une biographie ? Je pensais déjà à la fureur de mon patron si je ne revenais qu'avec trois pages sur la vie de Shoto Todoroki.

-Hum... oui, entre autre. En fait, mon patron aimerai bien publier prochainement une biographie de votre vie. C'est un projet ambitieux, mais il pensait que le public aimerait en savoir plus sur vous. Cela pourrai vous aider, par exemple, à ne plus être comparé à Endeavor. Ou même à All Might.

Shoto soupira et reposa sa tasse.

-Et mince... En voyant votre tête toute timide, je me suis dit que vous auriez trop la trouille pour me parler de cette biographie et que vous alliez vous contentez d'une interview banale. Mais je me trompais.

Je me redressai sur mon fauteuil, assez mal à l'aise après m'être prit cette remarque de sa part.

-Je dois bien gagner ma vie, répondis-je. Ne ramener qu'une interview, cela signifierai que je serai viré sur le champs. Alors...

Shoto était comme moi, il n'avait pas envie de faire cette foutue biographie. Ce serai si simple de ne faire qu'une petite interview de dix minutes, puis que l'on reparte chacun dans notre vie. Mais non. Qui disait biographie disait séances quotidiennes de parlotte et déballage de vie comme chez un psy. Pour un héro tel que Shoto Todoroki, se voir amputer de son temps plusieurs fois par semaine était problématique.

Shoto et moi nous regardions en chien de faïence un certain moment. Je ne savais pas par où commencer, et lui ne semblait pas vouloir commencer à raconter sa vie, il devait sûrement s'attendre à ce que je pose les question bateaux en premiers pour dresser un portrait classique dans un premier temps.

Je pris mon courage à deux mains.

-Normalement, pour une biographie et surtout si vous voulez que ce soit vite terminé, il faut que je puisse vous voir plusieurs fois par semaine.

-Je m'en doute. Mais je travail seul alors c'est assez embêtant.

-J'en ais conscience. Cependant... sans vouloir vous vexer, vous n'êtes pas non plus le seul héro de cette ville. Beaucoup d'autres seront prêt à intervenir en cas de problème.

Mais ils n'étaient pas le numéro un. Bien que l'actuel numéro deux traîne en ville, il ne faudrait pas que Shoto Todoroki, qui a déjà du mal à se faire aimer de tous, se fasse piquer sa popularité. J'avais bien conscience de cet état de fait. Sa place de numéro un, il la devait à la réputation de son père et à toutes les enquêtes qu'il avait résolu. Le numéro deux par contre, c'était plus sa popularité qui l'avait envoyé à cette place.

-Je ne vous demanderai pas plus d'une heure.

-Une heure par jour ?

-Non, pas tous les jours... ce serai trop. Disons, trois ou quatre fois par semaine.

Il posa son menton sur sa main et plissa les yeux.

-D'accord.

Je n'en revenais pas. J'étais en train de m'embarquer dans un énorme truc, je devais vite m'en rendre compte avant de faire une bêtise.

Prenant une posture la plus professionnelle possible, je sorti un stylo quatre couleurs et mon dictaphone.

-Cela ne vous dérange pas si j'enregistre nos conversations ?

-Non, allez-y.

J'allumai le petit appareil et commençai à gribouiller l'heure et la date sur une nouvelle page vierge.

-Je vais commencer par dresser un portrait assez superficiel de vous, puis, nous verrons pour les détails de votre vie.

-Comme vous voulez, soupira-il, assez peu enthousiaste.

Était-ce le fait que l'on soit chez lui qui lui donnait cette nonchalance ? À la télévision, il n'avais jamais cet air ennuyé. Il semblait intéressé par les questions que posaient les journalistes et impliqué dans son travail de héro. Là, on dirait que je l'embête plus qu'autre chose.

Je lui demandai de confirmer sa date et lieu de naissance, l'âge auquel il était entré dans le cursus scolaire, ses alters, les quelques informations que l'on avait sur sa vie de collégien. Tout ce qui concernait le lycée était plus médiatisé, notamment à cause de tout ce qui s'était passé durant ces années là. Rien que ces années de lycée risquaient de prendre plusieurs heures à raconter. Je lui demandai de me confirmer l'année et la date à laquelle il était devenu le premier super héro, à la place de son père, qui lui-même, avait remplacé All Might à sa mort.

Notre première rencontre fût écourtée par un appel à l'aide. Shoto ne travaillais peut-être pas seul, mais il m'expliqua quand je lui posai la question, qu'il avait un ami qui avait piraté pour lui les réseaux des autres agences de héros et de la police, si bien qu'il était au courant dès que quelques choses se passait de grave ou bien que quelqu'un tardait à intervenir quelque part. Il ne volait pas le travail des autres héro, Shoto avait aussi son propre informateur.

Quand je sortais de la grande maison, le cœur battant la chamade et le visage tout rouge après cette petite heure en compagnie du héro numéro un, je me rendais compte qu'il avait filé avant que je ne puisse fixer le prochain rendez-vous...


Et voilà ! Alors, que pensez-vous de ce début ?

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