Salut, vous ! Et oui, me voilà de retour, pour vous jouer un mauvais tour ! Une nouvelle fiction en fait. Cette idée me trottait dans la tête depuis un bon moment, et j'ai décidé de tout coucher sur papier ! Alors, voilà, j'espère que cette histoire va vous plaire ! Pas de plagias, svp ! Et je m'excuse d'avance pour les fautes s'il y en a . Allez, bonne lecture ! :)


Chapitre 1 :

Ça y'est, le moment que certains redoutent, et que d'autres attendent avec impatience est enfin arrivé : la rentrée ! Pour moi, je faisais parti du cas n°2. Entre mes vacances passées à Paris chez ma mère, et les moments au Japon pour le travail de mon père, je n'avais pas eu le temps de voir mes amies, ce qui m'irritait. Surtout quand on passe des vacances comme les miennes ! C'est-à-dire avec des parents qui travaillent du matin au soir, malgré le fait qu'ils ne me voient jamais. Mais à force, on s'y habitue vite. Je ne vois quasiment jamais mes parents. Pour les grandes occasions, ou pour les fêtes, ils ne peuvent jamais se libérer, ils me disent qu'ils travaillent trop. On finit par accepter le fait de recevoir simplement une carte avec une des cartes de crédit des parents pour son anniversaire. Je me sens tellement seule.

La limousine noire me déposa devant l'entrée du grand bâtiment, pour ma dernière année au lycée. Je remerciai le chauffeur, et jetai un coup d'œil à ma droite. Mes deux meilleures amies me fonçaient dessus, un sourire béat inscrit sur leur visage.

-Rose, Lili ! M'exclamai-je.

Je les enlaçai, tellement heureuse de les retrouver. Rosalie se détacha de moi la première, pendant qu'Alice pleurait à chaudes larmes dans mes bras. Elles m'avait tellement manqué ! Je les connais depuis le bac à sable. Elles me connaissent par coeur, et inversement.

-Putain, Bella ! Ce que tu m'as manqué ! Alors, ces vacances, comment ça s'est passé avec tes vieux ? Perso, moi, je me suis fait chier, tu peux pas savoir !

Rosalie Hale et sa vulgarité légendaire ! Elle n'avait pas vraiment changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. Les mêmes yeux bleus, les mêmes cheveux blonds, quoiqu'un peu éclaircis, le même corps de mannequin. Seule sa peau bronzée marquait un changement.

Si je ne la connaissais pas, je serais tentée de penser qu'elle faisait parti de LEURS quartiers vu les mots vulgaires qu'elle emploie. Ces quartiers où les graffitis inondent les murs, où l'on trouve des vendeurs de drogue à chaque coin de rue, où les filles se trimballent en mini-jupe, avec des décolletés qui leur arrivent jusqu'au nombril, où les immeubles sont délabrés : les quartiers Sud. Ceux où on craint pour notre vie dès qu'on pose un pied dans leur quartier. Non, ce n'est pas des préjugés, c'est la stricte vérité. Nous autres, les « bourges », comme ils aiment nous appeler, ne nous mélangeons pas avec eux. Les quartiers Sud ne sont pas fréquentables. Les gens là-bas arborent de nombreux tatouages, certaines personnes ne sont pas vraiment nettes à cause de la drogue. Plus on se tenait éloignés d'eux, mieux on se portait, croyez-moi.

Alice me sortit de mes pensées en me contant le récit de ses amours d'été. J'écoutai ce petit lutin aux cheveux noirs, rebiquant de tous les côtés, ses yeux gris remplis d'excitation me fixant. Alice et les hommes, une longue histoire.

-... Et puis, Yassim du Maroc,et Choi Yu, de Chine ! C'était des vacances de rêve ! Et toi, alors ?

C'est alors que je me rendis compte que je n'avais pas encore répondu à leur question.

-C'était .. Comme chaque été, lassant. Et interminable.

Elles savaient que je n'aimais pas m'étaler sur un sujet qui concernait mes parents. Les filles me racontaient donc leurs vacances plus précisément quand un bruit assourdissant de moto envahit le parking. Les trois-quarts des élèves de Forks High School tournèrent leur tête en direction du bruit. Ils se dégagèrent tous des places de parking qu'ILS avaient l'habitude de s'approprier. Leurs places. En tête du groupe de moto, Edward Cullen. Sans casque, bien évidemment. Ça fait plus « classe ». Abruti. Ses cheveux cuivrés baignaient dans le vent, autant désordonnés par le vent qu'en tant normal. Ses lunettes noires cachaient ses yeux. Mon regard dévia sur les autres. Jasper Withlock, blond aux yeux bleus, élancé, Emmett Mccarty, grand baraqué de 2 mètres, châtains, avec des biceps faisant 2 fois le tour de ma cuisse, et les autres dont je ne me souvenais plus le nom. Ils se garèrent, et se tinrent nonchalamment sur leurs motos. Soudain, quelque chose se passa. Un malheureux trébucha aux pieds d'un garçon de leur groupe, grand, de longs cheveux blonds. Il l'attrapa par le col, lui faisant quitter les pieds du sol.

-James, lança Edward d'un ton las en ôtant ses lunettes, laisse-le tranquille.

-Ce mec s'est cassé la gueule sur mes pompes, Edward ! De toutes nouvelles pompes neuves ! Regarde, il a fait une tache !

Edward regarda les chaussures du dénommé James, et eut un rictus amusé aux lèvres.

-Fais ce que tu veux, mec !

James eut un regard mauvais et sadique envers le pauvre garçon qui venait de trébucher. On sentait la tension dans l'air. Ces gens étaient des brutes. Tout le monde en avait peur, personne n'osait dire quelque chose. Nous étions tous figés, retenant notre souffle.

-Lèche, lâcha enfin James, lentement.

Le garçon qu'il tenait entre ses mains me fit de la peine. Il n'avait rien demandé, le pauvre ! Ses yeux apeurés laissèrent échapper certaines larmes. Les motards rirent tous, se moquant de ce pauvre garçon. Ce dernier se baissa, tremblant de tous ses membres. C'était trop.

-Arrête, criai-je, récoltant des regards surpris et apeurés de part et d'autres. Il ne l'a pas fait exprès !

Le garçon ne savait pas quoi faire. Il se contenta de se redresser, se calant sur ses genoux, à hauteur de ceux de l'autre nase.

-Et de quoi je me mêles ? Répondit le grand blond. Tu veux lécher quelque choses, toi aussi ?

-Du calme, James ! Lança Edward, un sourire amusé aux lèvres. T'as pas froid aux yeux, toi. Et tu t'appelles ?

-En quoi ça te regarde ? Tu fais parti de l'inquisition espagnole maintenant ?

Je ne savais pas ce qui se passait en moi. Oui, j'avais peur, très peur même. Je m'imaginais déjà découpée en morceaux dans un sac poubelle et jetée dans un lac. Mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas regarder un garçon se faire traiter ainsi.

-Mais c'est qu'elle a du répondant la petite ! Répondit Emmett, ses bras croisés devant sa poitrine, un regard surpris.

-Et bien oui ! Non, mais sérieusement, vous vous prenez pour qui ? Vous arrivez, sur vos motos, avec vos blousons de cuir, on dirait un remake de « Sons of Anarchy » ! On est tous tranquilles, vous arrivez, et à cause de la maladresse de quelqu'un, vous vous excitez sur lui ! Non, mais j'hallucine !

Tous les motards me regardèrent, l'air ébahi, et surtout aggacé. Edward Cullen lâcha sa cigarette qui tomba à ses pieds, s'approcha de moi les mâchoires contractés, une lueur de colère dans ses yeux.

-Fais gaffe, la bourge. Tu ne sais pas ce qui peut arriver si tu continues à jouer sur ce terrain. Tu joues avec le feu. A la longue, tu vas finir par te bruler. Et ce sera peut-être moi qui allumera le feu qui sait !

Il débita ses paroles en allumant la flamme de son briquet devant mes yeux. Je la fixai, complètement paralysée.

-Alors ? Continua-t-il. Tu as peur, tu regrettes ? T'as bien raison .. Un accident est si vite arrivé.

Il passa sa main dans mes longs cheveux châtains, qu'il dégagea sur mon épaule droite. S'approchant de mon oreille gauche, il murmura :

-C'est bien dommage qu'une fille comme toi soit si grande gueule, je t'aurais bien mise dans mon lit.

Sa main descendit le long de mon corps, et s'attarda sur mes fesses. Reprenant conscience, je lui assenai une énorme claque sur sa joue.

-Goujat ! Lançai-je.

Tous ses amis s'élancèrent vers moi, mais Edward les arrêta d'un signe de main. Il me fixa, d'un regard profond. Je ne savais pas ce qu'il pensait, son regard ne laissait rien paraître. Sa bouche était entrouverte, et sa main se porta lentement à sa joue. J'analysai tous ces mouvements, la tête haute.

-Tu le regretteras. J'en ai pas fini avec toi, me lança-t-il.

C'est à ce moment-là que décida d'arriver le proviseur accompagné de deux policiers.

-Que se passe-t-il ici ? Cullen et sa bande ! lança le vieux monsieur au crane chauve. Évidemment, il faut que vous fassiez scandale ! Et dès le premier jour, qui plus est ! Allez tous en cours, sauf Cullen et ses chers compatriotes ! Vous, ce sera dans mon bureau. Et rapidement !

Le foule commença à se disperser, et mes meilleures amies agrippèrent chacune un de mes bras pour nous diriger dans la grande bâtisse. J'étais de nouveau déconnectée de la réalité. Qu'avais-je fait ? Moi qui réfléchissait toujours aux conséquences de mes actes ! Moi qui avait une trouille bleue de tout ! Moi qui allait me faire tuer dans les 24 heures !

-Isabella !

Alice et Rosalie m'appelaient en agitant leurs mains devant mes yeux. Je me reconnectai petit à petit au monde réel, pour m'apercevoir que je tremblais. J'avais l'impression que la scène qui s'était passé dehors avait duré une éternité. Alors, qu'en fait, seulement 10 minutes s'étaient écoulées.

-Ça va, ma belle ? Demanda Alice, inquiète. On a eu si peur. On est désolés de ne pas s'être interposées, mais ..

-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave ! Lâchai-je, la voix chevrotante. De toute façon, à une ou à trois, ç'aurait été la même chose, ça n'aurait rien changé ! A part l'usage de deux sacs poubelles de plus !

-Hein ? Me dit Rosalie. Pourquoi tu parles de sacs poubelles ?

-Non, rien. J'ai vraiment eu la trouille !

-En tout cas, lança Alice, tu nous a bluffés ! On est très fières de toi ! Tu as été courageuse et très honorable ! Tu n'as rien laissé paraître ! Même le rouquin était étonné ! Incroyable !

-Pourtant, j'ai cru que tout le monde voyait la peur que je ressentais !

-Et bien non ! C'est pas tout ça, mais j'ai économie moi, me dit Rosalie. On se voit au déjeuner !

Je lui fis un signe de la main tandis qu'Alice partait en direction de la classe de Chimie. Quand à moi, j'avais littérature, génial ! En entrant dans la classe, je m'assis au deuxième rang, saluant les personnes que je connaissais. C'est-à-dire, tout le monde. Tous me félicitèrent pour le courage dont j'avais fait preuve. Je les remerciai. Le cours débuta aussitôt. Une quart d'heure plus tard, un coup se fit entendre du côté de la porte. Nous relevâmes tous la tête pour apercevoir les personnes auxquelles je m'étais mesurée il n'y a pas une heure.

-Excusez-nous, madame, nous étions tous chez le proviseur pour quelques malheureuses .. représailles, lança Jasper, en me zieutant rapidement.

Il semblait sincère dans ses excuses, et Madame Wolfe sembla le percevoir.

-Très bien. Mais à l'avenir, tachez de ne pas provoquer la pagaille et surtout, d'arriver à l'heure ! C'est le dernier retard que j'accepte ! Allez vous asseoir, les garçons.

Les trois garçons emboitèrent le pas à Jasper. Ils me fixèrent. Tous sauf un. Jasper me lança un regard énigmatique, James un regard haineux. Emmett me regarda d'un air amusé, et enfin Edward ne me jeta même pas un regard. Pourtant, il savait très bien que j'étais là. Il avança, les mains dans les poches, la tête haute, et me frôla sans rien laisser paraître. J'étais tétanisée. Était-ce un code ? Du genre : « Viens après le cours dans la loge du concierge ou je te tue ! » ? Je me détendis, secouai la tête. Bien sûr que non, je me faisais des films. Néanmoins, je ne pouvais m'empêcher de me mordre la lèvre, signe d'anxiété chez moi. Ils étaient tous assis au fond, parlant entre eux, l'air de se foutre royalement des cours. Je devais arrêter d'y penser et me concentrer sur les cours ! Après tout, mon avenir se jouait ! Malgré ça, je ne pouvais m'empêcher de jeter des coups d'œil de temps à autre dans leur direction. A un moment, le regard de Cullen se planta dans le mien. C'était un regard noir. Je sentis les poils de ma nuque se hérisser. De sa main, il mima un revolver qu'il pointa dans ma direction. Un « boum » silencieux se forma sur ses lèvres. Prenant mon courage à deux mains, je levai lentement mon majeur dans sa direction. Il plissa les yeux, ses lèvres se retroussèrent, et il se pencha en avant, comme s'il était sur le point de se lever. Je me retournai précipitamment. Mais que faisais-je ? J'avais une peur monstrueuse de ce mec, et pourtant, je le cherchai ! C'est officiel, je suis suicidaire ! Et maudite par la même occasion. La sonnerie retentit alors, et je me précipitai d'un pas pressé hors de cours. Je vis au loin Cullen et sa bande jeter un regard dans ma direction. La journée passa rapidement. J'avais mangé avec mes amies et d'autres personnes à la cafétéria, et n'avais plus croisé le boys band de la journée. Nous n'avions plus de cours en commun. Du moins, pour aujourd'hui ..

En attendant la limousine qui devait venir me chercher, je fouillai dans mon sac à la recherche de mon portable. C'est alors que je me rendis compte que mon livre de littérature n'était pas dans mon sac. Il était resté sur mon bureau. Je retournai donc sur mes pas, le bruit de mes pas se répercutant sur les murs du hall. Le lycée était désert. Les lumières étaient éteintes, ce qui rendait l'atmosphère sombre, froide. Un bruit retentit derrière moi. Je me retournai vivement, le souffle court, mais ne vit rien. J'avalai difficilement ma salive, et continuai mon chemin, pressant le pas.

J'arrivai enfin devant la salle, et tournai la poignée pour pénétrer dans la classe sombre. Je n'y voyais strictement rien. Je laissai ma main errer sur le mur, cherchant la lumière. Mais ce ne fut pas l'interrupteur que je touchai, mais quelque chose de dur, de chaud. Une matière la recouvrait. J'essayai de la tirer, en vain. Malgré toutes mes forces, rien ne bougeait. Je soufflai un bon coup, et c'est à ce moment que la lumière s'alluma. Je clignai des yeux plusieurs fois, m'habituant au changement de luminosité. La première chose que je vis était ma main empoignant un tissu. Mais pas n'importe quel tissu. Un tee-shirt. Son tee-shirt. Je déglutis difficilement et le regardai dans l'ensemble. Sa main était tendue vers l'interrupteur, l'autre main dans sa poche. Sa tête était baissée vers moi, ses yeux noirs me fixaient, sa mâchoire crispée. Quelques mèches cuivrées tombaient devant ses yeux.

Nous nous toisâmes pendant un long moment. Inspirant un grand coup, je commença à hurler en me précipitant sur la porte. A peine eus-je le temps d'actionner la poignée qu'il me plaqua contre le mur, sa main sur ma bouche, m'empêchant de hurler.

-Tu as intérêt de te taire, Swan, me dit-il d'une voix étrangement calme, qui le faisait paraître encore plus démoniaque. Je t'avais prévenu que ce n'était pas terminé ! Je te le répètes, si tu cries, je te bute.

Et il enleva sa main de ma bouche. Je le fixai, me respiration lourde. J'avais peur, oui. Mais un autre sentiment vint s'associer à la peur : la colère.

Je le poussai alors le plus férocement possible contre les tables, et le frappai de toutes mes forces sur son torse, ses bras, sur toutes les parties que je pouvais atteindre. Il réussit à m'attraper les main et me plaqua une fois de plus, mais sur le bureau de madame Wolfe. Je me débattis cette fois-ci, lançant mes jambes en l'air de façon à ce qu'elles frappent son dos. Il se mit alors à califourchon sur moi, m'empêchant de bouger.

-Tu ne me laisses pas le choix, Swan.

Je le fixai, les yeux écarquillés. Il descendit alors ses yeux sur ma poitrine, et se passa la langue sur les lèvres. Je ne réfléchissais plus, je ne savais pas quoi faire. J'étais tétanisée. Qu'allait-il faire de moi ? Il rassembla mes mains dans l'une des siennes. Il tendit alors son autre main libre à droite, pour aller chercher quelque chose sous le bureau. J'avais si peur. Il allait peut-être sortir un couteau, m'entailler, et ensuite me violer ! Et il irait ensuite chercher un sac poubelle dans la loge du gardien ! Il trouva enfin ce qu'il cherchait, et se redressa, l'objet en main. Il l'abattit d'un coup assez léger, néanmoins pas assez pour que je ne ressentes aucune douleur , et se dégagea de moi, un rictus aux lèvres. J'observai l'objet en question : mon livre. Je levai les yeux vers Cullen qui s'allumait une cigarette, comme s'il ne s'était rien passé. Après un dernier regard, il me lança :

-La prochaine fois, assure-toi de ne rien oublier. Ça pourrait te couter cher, Swan. Et au fait, très sympa ton soutif en dentelle rouge.

-Idiot ! Lui criai-je, la mine déconfite. Ses épaules tressautèrent, il devait surement rire, ce goujat, mais il continua de marcher en direction de la sortie.

Je dus rester assez longtemps dans la salle car en sortant, il faisait nuit. La limousine était déjà arrivée. Le chauffeur ne me posa aucune question sur mon retard, s'en fichant royalement. Il était comme mes parents. Un quart d'heure plus tard, je rentrai à la maison. Sue m'accueillit, le sourire aux lèvres ! Sue était la femme qui m'a élevé, celle qui s'est toujours occupée de moi comme de sa propre enfant.

-Bonjour, ma belle ! Alors, cette première journée en tant que terminale ?

-Génial ! Lui répondis-je. Je n'avais pas envie de m'étaler sur le sujet maintenant. Papa n'est pas rentré ?

-Non, il a téléphoné pour prévenir qu'il est en réunion, et qu'il prendra une suite à l'hôtel ce soir.

-Ah … Fut tout ce que je trouvai à lui répondre. Comme d'habitude. Bon, pas grave ! Je monte faire mes devoirs !

-D'accord, ma puce !

Elle m'embrassa la tempe et retourna préparer le diner. Je montai les escaliers jusqu'à ma chambre, saluant le personnel de ma maison. Arrivée dans ma chambre, j'appelai Hélène.

-Oui, mademoiselle Swan ? Fit-elle, une de mes robes de soirée accrochée au cintre qu'elle tenait.

-Excuse-moi, mais pourrais-tu me faire couler un bain bien chaud, s'il te plait ?

-Très bien, mademoiselle !

Je la remerciai, et fis le seul exercice de maths que j'avais à faire pour demain. A peine rentrés, les profs nous demandait de travailler. Je me dirigeai dans la salle de bain et vis que le bain était prêt. Je me démaquillai, attachai mes cheveux en un haut chignon, et. me dévêtis. Je plongeai un pied dans le jacuzzi et me délectai enfin de l'eau bouillante. Je rentrai entièrement, et poussai un râle de bien-être. J'allumai l'écran plat accroché au mur et mis la chaine de musique. J'adorai la musique.

Je repensai aux évènements de ce matin. Comment en étais-je arrivée là ? J'avais toujours su comment contrôler ma vie. Je m'étais installée une routine qui me convenait très bien. Je m'étais habituée à ne jamais voir mes parents, même si cela me manquait énormément. Les deux premières années au lycée se passait bien ! Tout le monde m'aimait, j'étais assez heureuse ! Je n'avais jamais eu de problèmes au lycée, jamais ! Aucun problème dans ma vie amoureuse puisque cette dernière était inexistante. Pourtant, cela pourrait paraître prétentieux, mais je ne doutais pas de ma beauté ! Seulement, je veux quelqu'un qui sache me protéger, un vrai mec ! Je voulais l'idéal. Je voulais quelqu'un qui me soit fidèle, qui ne sorte pas avec moi seulement pour ma beauté, quelqu'un qui sache ce qu'il veut, qui soit drôle, quelqu'un avec qui je me sentes bien ! En gros, l'homme idéal ! Autant s'acheter un chien … Et en à peine dix minutes, toute ma vie bascula ! En y repensant, c'est vrai que j'ai eu peur dans la salle de classe, quand nous n'étions que tous les deux. Jamais je n'avais ressenti la peur, jamais ! Et puis, tout ça ma déconcertait. Il s'était passé des choses que je n'avais pas prévu, pas calculé ! C'est très dangereux pour moi, ça .. Il faut vraiment que je fasses attention à ce garçon.

Je montai le volume de la musique à fond, jusqu'à ne plus pouvoir penser. Je restai une bonne heure dans l'eau, jusqu'à en être fripée. Je m'enveloppai dans un peignoir, et regagnai ma chambre pour me mettre en pyjama.

Une demi-heure plus tard, je descendis diner, seule, et remontai vite dans ma chambre. Après m'être brossée les dents, j'étais tellement épuisée par les évènements aujourd'hui que je sombrai petit à petit dans le sommeil...

A ce moment-là, je ne réalisai pas tout à fait à quel point ma vie allait changer ...


Tadaaaaaaam ! Alors ? J'ai décidé que Bella serait une salope ! Non, je plaisante ! Enfin, je ne divulgue pas ! S'il vous plait, des reviiiieeeeeews ! Ca fait toujours très très très plaisir, ça donne le moral pour continuer! ! Bisoux, bisoux !