Disclaimer : bien sûr, Merlin appartient à la BBC et consorts.
Cette fic, elle, est l'œuvre de neathsunnyskies, dont l'original se trouve ici : http:/ kinkme-merlin . livejournal . com/4920 . html?thread=22555192#t22555192 (supprimez les espaces en trop)
[un]
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voici comment la légende s'achève :
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[deux]
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fragile comme un oisillon, les os creux et des ailes resserrées, les yeux rêveurs
(voici comment meurt Arthur)
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[trois]
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le sang se répand sur la terre, l'imbibant jusqu'à ce que chaque pas s'en écarte poisseux
le matin saigne son désespoir dans le ciel : rouges sombres, jaunes maladifs, le soleil introuvable
des corps parsemés dans les champs, de petites poupées, leurs membres emmêlés en angles obscènes
(voici comment Camelot se brise en morceaux)
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[quatre]
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il y a des cris alors que Camelot brûle
l'emprise brumeuse du matin, amère de suie, âcre de cendre
les cieux se fendent, mais les pluies d'été ne suffisent pas: la pluie brûle dans l'air, pluie de cendre
(voici comment Albion pleure son roi)
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[cinq]
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il y a un garçon aux cheveux sombres et aux yeux aussi bleus et vastes que les mers
il dit: vous avez perdu, vous avez tous perdu
il dit : votre roi est mort
il dit : je suis votre roi à présent – longue vie au roi
(si tu lui demandais son nom, il te dirait
mon nom, te dirait-il, luisant de malveillance – mon nom est Mordred)
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[six]
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et bien sûr il y a un sorcier
il est mort, dit Mordred curieusement – pourquoi l'embrasses-tu si tendrement?
le sorcier repousse avec douceur les cheveux du visage du roi et dit, il est mon roi
il est mort, dit Mordred à nouveau – je suis ton roi à présent
le sorcier sourit et dit, tu ne seras jamais mon roi
tu te trompes, dit Mordred furieusement – il est mort, je suis ton roi! que fais-tu donc ?
et le sorcier presse son oreille sur la poitrine du roi, y tapote un rythme irrégulier : vacillant d'abord, prudent comme un oisillon qui apprend à voler, puis martelant plus fort, plus fort, jusqu'à ce qu'il soit aussi fort que la mer s'écrasant sur le rivage; aussi sûr que les étoiles brillant dans les cieux nocturnes; aussi vrai que le premier scintillement de lumière juste avant l'aurore; aussi beau que la petite main d'un nourrisson aux doigts repliés
un, dit Merlin, deux, trois, quatre—
cinq
que fais-tu, demande Mordred
et Merlin répond, je compte les battements de cœur
un murmure de souffle
le pianotement d'un cœur
les cieux soupirent de soulagement; le soleil sort de sa cachette; la pluie lave le monde; la terre réclame ses enfants perdus et les enlace dans une étreinte aimante; un enfant rit; un faon tremble sur ses pattes mal assurées avant de tenter un pas en avant
(et Arthur s'éveille)
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[sept]
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tu vois, ils avaient tous tort
car ceci n'est pas la fin d'une légende
(c'est ici que la légende commence)
J'ai beaucoup aimé l'originale alors je voulais la partager avec les non-anglophones... :) c'est ma première traduction (oh le stress!) alors toute remarque est la bienvenue!
Si vous voulez envoyer un message à l'auteur mais ne parlez pas Anglais, n'hésitez pas à en laisser un quand même et je me chargerai de le lui transmettre traduit si vous le voulez, ça lui fera plaisir )
