Cher journal,
Nous sommes le 19 mars 2015, et voilà quatre ans et demi que cette fanfiction est en cours de publication. Néanmoins, reposer les yeux sur ses débuts m'est bien difficile ; c'est pourquoi je me suis lancée dans la dangereuse épreuve de la relecture/correction, presque cinq ans plus tard. Et je souffre, mon ami, je souffre comme il ne m'était pas permis de souffrir.
J'ai eu le courage de corriger le français approximatif, mais il semblerait que le fond et le prologue en général reste étrangement mauvais. Tant pis. Je te prie de me croire, cher journal, quand je te dis que tout ça s'améliore. Au plaisir de te revoir au prochain chapitre réuploadé, ton amie, Crimson.
Disclaimer : Square Enix, Disney, Buena Vista Games (donc Disney).
Couples : Genre là c'est censé être mystérieux, mais vous verrez bien. Ou bien regardez le résumé, haha. Tch.
Notes : Je corrige un peu cette fanfic, déjà parce que mon Dieu ce début est à chier mais je peux pas faire grand chose pour le rendre bien et que ça continue de coller, et puis parce qu'en fait c'est presque humoristique, la façon dont c'est écrit. Et puis pour remettre les bons tirets, parce que les traits d'union me faisaient souffrir. Je vais donc corriger et remplacer lentement les chapitres de cette fanfic pour que le début soit relativement lisible et soit pas à 50 niveau en-dessous de la fin. :D Notez que si vous ne voyez pas de "Cher Journal" au début du chapitre, il n'a pas été recorrigé.
Voici donc le prologue de cette très longue fanfic. Lisez-le comme si un vieux monsieur aigri l'avait écrit durant un après-midi pluvieux, alors que dans son omniscience il percevait les hormones de deux adolescents en train de surchauffer. Ça passera mieux comme ça ; et puis, c'est ce qu'il s'est réellement produit. Un fantasme dans la tête d'un vieux aigri. Ouais. Bonne lecture ! Et pardonnez-moi hahaha :D (J'ai quand même un peu honte, lol.)
Un coup. Deux coups. Trois coups. Quatre coups. Cinq coups.
Je regarde l'horloge sans grande joie. Des fois, je me demande si je ne devrais pas la jeter. Ou la casser. De toute façon, c'est le résultat qui compte. Mais juste qu'elle cesse de me rappeler encore et toujours que je dois vivre des moments pénibles. Qu'elle interrompe son activité. Qu'elle finisse enfin de sonner le glas.
Comme maintenant. Je n'ai pas arrêté de repousser le moment fatidique. J'ai tout fait pour ne pas y penser. Et maintenant que cette saleté d'horloge fait retentir son cinquième coup, je suis bien obligé de laisser la vérité s'imposer à moi. Je reste encore assis un instant. Je ferme les yeux. Finalement, je ne suis pas obligé d'y aller... C'est sûrement un piège. Encore un. Pas tellement une surprise. Mais moi, comme un con, je me jette dedans. Un petit animal qui traverse la route. Instinct de survie : zéro.
Il est encore temps...
Je soupire. Non. Cette solution est à exclure. J'ai promis, j'ai une parole et je la tiens. Je ne suis pas un lâche. J'espère ne pas en être un.
Je suis certain que c'est ce qu'il espère, au fond. Que je ne vienne pas, qu'il puisse prouver à tous que je ne vaux rien. Pas question de laisser tomber, dans ce cas... Je ne le lui laisserai jamais plus une chance de montrer à tous que je ne suis qu'un homme faible. La dernière fois a été suffisamment pénible...
Perdu dans mes pensées, je ne vois pas les minutes qui passent. C'est maintenant ou jamais. Je me lève en douceur, une légère appréhension dans le cœur. Ne vous y trompez pas, non, je n'ai pas peur de lui, absolument pas. Peut-être que je le déteste, mais ce n'est pas par crainte. S'il y a une chose que je crains, c'est de flancher devant lui... ah.
Je sors sans bruit de chez moi. Aucune envie que mon frère me remarque. Avec lui, ça va encore être une demi heure de questions, et je n'ai pas besoin de ça maintenant. Surtout pas. J'aime beaucoup mon frère, ce n'est pas le problème, mais il faut toujours qu'il se mêle de ma vie, qu'il sache tout ce que je fais, qu'il connaisse toutes les personnes que je côtoie, et pire, qu'il déteste toutes les personnes que je déteste. Et quand je lui demande de cesser avec ses questions et avec le reste, il me dit qu'il a le droit de savoir sous prétexte que nous sommes jumeaux. Non mais, c'est quoi cette excuse? Je ne fouille pas sa vie, moi. Alors qu'il arrête avec la mienne... pitié.
Je trace mon chemin dans les rues encore claires. Le soleil ne se couchera pas avant quelques heures au moins. Je préfère ça. Il ne me donne déjà pas rendez-vous dans le quartier le plus sécurisé de la ville, alors mieux vaut qu'il fasse jour. Quoique, maintenant que j'y pense, un lieu peut-il être considéré comme sécurisé s'il s'y trouve ? À bien y réfléchir, il y a comme un contresens.
Et plus j'avance, plus je me rends compte de mon inconscience, de ma folie, peut-être. Je suis complètement idiot, c'est pas possible autrement. Je ne devrais pas y aller... mais quelque chose m'y pousse. Curiosité morbide ? Sans doute.
Je me demande ce qu'il me veut, encore. Il m'a juré que ce n'était pas un mauvais coup, mais j'ai du mal à y croire. Franchement, pourquoi veut-il me voir – qui plus est seul dans une ruelle mal famée – si ce n'est pas pour me faire subir un de ses rabaissements incessants ? Il y a quelque chose là-dessous, anguille sous roche, comme ils disent. Ou bien je suis simplement parano... et avec tout ce qui s'est passé ces derniers temps, on comprend pourquoi.
À moins qu'il ait réellement changé et qu'il veuille se faire pardonner d'une manière ou d'une autre ? Qu'il ait décidé de signer l'armistice entre nous tous ? On était amis, après tout.
J'ai beau réfléchir à cette hypothèse, elle me semble à côté de la plaque. C'est ridicule. Jamais il n'abandonnera. Ce n'est pas son genre. C'est juste une source de divertissement, pour lui.
Oh, de toute façon, je verrai bien à ce moment-là.
Et ça tombe bien, parce que ce moment-là arrive bientôt. Tout de suite, maintenant.
Il est assis sur la barrière, et me regarde avec ce sourire moqueur que je lui connais si bien. Ouille. Ça craint.
Je m'approche en essayant de paraître le plus tranquille possible. Le regard qu'il pose sur moi ne m'inspire rien qui vaille. Il n'en aurait pas eu un différent s'il était sur le point de mettre en place le plan le plus machiavélique de sa vie. Mais je n'ai pas peur. Il ne peut plus rien contre moi. Le pire s'est déjà produit, il ne peut pas aller plus loin.
Pourtant, je me fige quand il se met à parler. Il est un peu comme une bête sauvage. Peut-être que si on reste calme qu'on ne s'approche pas trop près, il n'attaque pas. Garder une distance de sécurité à tout prix. Il faut que je garde cette idée en tête.
– Ouah, t'es venu. Et à l'heure en plus. J'en espérais pas tant.
Je hausse les épaules. Ses yeux brillent d'une lueur macabre.
– Je respecte mes promesses.
Il rit et ce rire me glace le sang.
– Je ne te pensais pas si inconscient. Tu n'as pas pensé que je pouvais juste avoir envie de te piéger ?
Si, si, j'y ai pensé, comme d'habitude. Mais il fallait que je vienne. La curiosité est parfois plus forte que la raison. Je n'ai pas vraiment envie de lui répondre, et à la place je lui lance un regard méfiant. C'est vraiment un piège ? Aussi gros ? Sérieusement ?
– Et toi tu te jettes dans la gueule du loup ! C'est pas croyable. Je ne sais pas si c'est du masochisme ou de la connerie. Vu qu'on parle de toi, je pencherais pour la deuxième option mais je ne te connais pas si bien que ça, après tout.
Tout ça me tape sur les nerfs. Il a l'air de s'amuser.
– Pourquoi tu m'as demandé de venir si tu ne voulais pas que je vienne ?
Il redevient sérieux tout à coup. Il m'observe un moment et j'ai l'impression d'être passé aux rayons X. Un frisson me traverse le dos tout à coup, et je me demande si je ne devrais pas tout de suite partir en courant. De toute façon, il me rattraperait. Et pendant que j'attends une réaction de sa part, je calcule inconsciemment les possibilités de fuite. Il n'y en a presque pas. Juste la minuscule ruelle par laquelle je suis passé. Me voilà bien coincé, maintenant. Quel idiot.
Soudain, sa contemplation finie, il se lève et s'approche de moi. Par réflexe, je recule d'un pas.
– Je voulais que tu viennes. Je suis étonné de la... chance... que j'ai. Que tu sois venu, tout ça.
– De quoi tu parles ?
– Laisse tomber, dit-il en souriant de nouveau.
Plus ça va, moins c'est rassurant. Et je ne sais toujours pas pourquoi je suis là. Super.
– Qu'est-ce que t'attends de moi ?
– Bah, pas grand chose. Je veux juste discuter.
Elle est bien bonne, celle-là. Qu'on me pende s'il dit vrai.
– Ben vas-y, discute.
Son sourire s'agrandit encore. Décidément, je ne comprends rien.
– Ça fait longtemps qu'on se bat, maintenant. Quand je pense que c'était juste un jeu, à la base.
Je ne le sais que trop bien, oui.
– Tu m'apprends rien, là.
– On était gamins, à l'époque. On n'aurait pas pu prévoir.
– Et...?
– T'aurais bien voulu qu'on s'arrête, hein ? Me mens pas, je le sais.
Je sursaute.
– Euh...
– Pas moi. C'était amusant. Seulement...
Il a baissé la voix.
Maintenant, je me rends compte que je suis piégé.
Il a profité de mon manque d'attention pour se rapprocher de moi pendant qu'il parlait. Suffisamment lentement pour que je ne le remarque pas. Suffisamment pour que je recule lentement, sans même en avoir conscience. Jusqu'à ce que je me retrouve adossé au mur bien malgré moi.
Je n'ai plus aucune possibilité de me dérober. Il le sait. Il me regarde avec des yeux affamés. La peur me prend au ventre mais je ne dois pas le montrer. Exercice difficile. J'ai l'impression de respirer beaucoup trop fort. Il faut que je me calme.
– Seulement ?
Ma voix tremble, et je suis sûr qu'on peut lire l'angoisse dans mes yeux. Un sourire carnassier traverse son visage. Un chasseur heureux d'avoir attrapé sa proie. Et bien sûr, la proie, c'est moi. Coincé et sans défense. Je me sens si faible, d'un coup.
Il plaque sa main contre le mur, à côté de mon visage. Il approche sa bouche de mon oreille et je tremble en le sentant si proche de moi. Son souffle me chatouille un peu quand il me dit :
– J'ai plus envie de jouer.
Je crois que mon cœur vient de s'arrêter. Je ne comprend plus rien. Comme déconnecté de la réalité.
J'ai l'impression d'être en plein cauchemar. Ou en plein rêve ? Je sais pas... entre les deux.
En tout cas, je ne réagis pas quand il ramène lentement son visage en face du mien. Je crois qu'il sourit encore. Il caresse ma joue de sa main libre et tout ce que je suis capable de faire, c'est d'avoir des frissons. Voyant qu'il a le champs libre, il se penche vers moi et je sens ses lèvres frôler doucement les miennes.
– Qu... Arr-
Je suis tellement concentré sur l'action que je ne pense même pas à me réjouir des mots qui ont réussis à percer. Mots que je n'ai même pas le temps de finir de dire, sa bouche pressée aussitôt contre la mienne.
Tout ça n'est pas réel. Ça n'aurait jamais dû arriver. Je frissonne et je ferme les yeux.
Puis dans un élan de lucidité, je trouve la force de le repousser. Ça ne semble pas ternir son enthousiasme pour autant. Mon Dieu, qu'est-ce qui m'a pris de venir ici.
Il me regarde tranquillement, comme satisfait.
– Ça suffit.
J'ai dit ça dans un souffle. Ça l'enchante encore plus. Il arbore un sourire moqueur en me disant :
– T'as peur de moi ?
– Non.
Je ne dois pas être très convainquant.
– Dans ce cas, laisse-moi faire et profite !
Sur ces mots, il s'approche de nouveau pour continuer ses activités. Cette fois j'y suis préparé et mes paupières se ferment doucement.
Je n'ai plus la force de résister, de toute façon.
Je suis sûre que le pairing est méga mystérieux.
Ceci est une fanfiction humoristique. Ce prologue est une épreuve. Pourrez-vous discerner l'humour dans ce prologue ? Pourrez-vous lire le reste de cette fanfic ? En êtes-vous digne ? Si oui, poursuivez votre lecture. Si non, poursuivez aussi, de toute façon je suis en manque de reviews et d'affection, et puis ce fandom est mort, c'est triste, please send help.
PS : vous êtes en l'an 2022 et êtes persuadés que laisser une review est inutile car je n'y répondrai sans doute pas ? Vous avez tort. Je réponds toujours. J'aime les reviews, svp laissez-moi des reviews. Je vous aime, attendez, ne partez pas ! ;;
Allez, à la prochaine fois.
