Bonjour, bonsoir,
Bien sûr Poudlard et ses habitants ne sont pas a moi, par contre certains comme Nathan, Héléne, Glenn et Faye sont a moi.
Je remercie ma fantastique bêta Loufoc' pour sa correction, et ma bêta Lyaje qui l'a de nouveau corigé.
Ma fic est terminée, vous pouvez la lire sans crainte, elle durera 6 chapitres, tous écrits, donc approchez (yeux hypnotique pour vous attirer), approchez...
Allez, je ne vous enquiquine pas plus longtemps, bonne lecture et passez un bon moment en lisant cette fic !
- Brave !
- Encore elle, soupira-t-il en se retournant pour percuter son pire cauchemar, en l'image d'une Serdaigle aux cheveux noirs et aux yeux d'un vert presque… Serpentard. Quoi ? grogna-t-il en roulant des yeux pour le plaisir d'entendre les ricanements des autres contre la Serdaigle.
Cette affreuse Serdaigle. Dieu, qu'il la haïssait. Il passait son temps et plus encore à la haïr, jusqu'aux tréfonds de son âme, à lui faire les pires misères, les pires problèmes, les pires tout.
Entre elle et lui, c'était la guerre depuis maintenant six ans. Depuis cette foutue première année, où son père avait eu le culot de les présenter, de lui présenter cette pseudo fiancée.
Il ne voulait pas d'elle. Et à son plus grand plaisir, elle ne voulait pas non plus de lui. Malheureusement, leurs parents respectifs avaient une drôle de perception de l'amour, et les avaient trouvés très « assortis ».
- Espèce d'abruti sans cervelle, lui hurla-t-elle en pleine figure, une fois qu'elle se fut remise du choc.
- Qu'est-ce que j'ai encore fait pour ton plus grand déplaisir, vicieuse ? demanda-t-il en souriant en coin, alors qu'elle lui lançait un regard enflammé de rage.
- Tu ne sais pas, ou tu en fais tellement que tu as oublié ce que je pourrais découvrir, bouffon vert ? Et ne m'appelle pas Vicieuse, ce n'est pas moi qui suis entrée dans une salle commune qui n'était pas la mienne ! ajouta-t-elle avec un doigt accusateur.
- Je n'ai pas besoin que tu fasses ma biographie, Waiss. Et puis dégage de mon chemin.
- Ferme-la donc, rétorqua-t-elle sans prêter attention aux ricanements des autres. Je veux que tu ailles dire au professeur Rogue que JE NE SUIS PAS attirée par lui !
- Ah, c'était ça, dit-il en souriant. Pourquoi, il t'a fait des avances ? Tu lui as cédé ? Alors tu l'as laissé te prendre sur une table de la classe ? ajouta-t-il alors qu'elle rougissait.
- Ma vie sexuelle ne te concerne pas, Brave, rétorqua-telle. Je te rappelle que tu couches bien avec qui tu veux, et ça ne me fait ni chaud ni froid.
- Tu as couché avec Rogue ? demanda-t-il brusquement, oubliant tout ce qu'elle avait put dire auparavant. Comment ça tu as couché avec Rogue ?
Il senti une brusque rage froide envahir le tréfonds de son âme.
- Je ne t'ai rien demandé Brave, claqua-t-elle froidement sans se rendre compte de son état de rage intérieure. Maintenant tu vas aller voir ton professeur préféré pour le traitement qu'il t'administre sans doute, et tu va le convaincre que de ta seule présence, tu peux combler tous ses désirs. C'est Papa qui sera content quand il apprendra que sa belle fille est un homme.
Brusquement son bras agit plus vite que son corps, et il la plaqua par le cou contre un mur. Elle ne broncha même pas, alors qu'il s'approchait lentement de son visage.
- Waiss, tu ne doutais pas de mon penchant sexuel quand tu m'as vu prendre ta meilleure amie sur TON lit, rétorqua-t-il en se remémorant la tête qu'elle avait fait.
Elle était passée d'un sentiment totalement flou à une rage pure qui l'avait poussée à enflammer le lit, alors que lui et sa meilleure copine étaient toujours sur les draps. Bon, comme c'était la fille qui était en dessous il n'avait rien prit, mais ensuite elle avait brûlé ses vêtements, et il avait du demander à un Serdaigle qui passait de lui donner des vêtements. Comme celui-ci avait refusé, il l'avait assommé avant de lui retirer son pantalon, puis il était parti le sourire aux lèvres. Entre elle et lui, c'était toujours comme ça. Des coups bas très souvent de sa part, des insultes de la sienne, et de temps à autres un petit pétage de plombs.
A force on avait cessé de chercher à les séparer.
Le grand et tout puissant Serpentard, Brave Nathan, le cousin et successeur de Drago Malefoy, écrasait avec joie cette petite sang-pur insignifiante qu'était Hélène Waiss.
- Espèce de petite salope, cracha-t-il devant son manque de réponse, tout en approchant son visage de son oreille, et en la remontant contre le mur pour que ses pieds ne touchent plus terre. Aussitôt des petites mains trop blanches se posèrent sur les siennes pour obtenir un salut, qu'il ne lui donnerait pas. Adresse la parole à mon père, et il apprendra qui est responsable de mon accident d'il y a des années.
Bon, c'était réellement un accident, il devait l'admettre. Certes, elle était dans les parages quand la nièce de Pansy Parkinson l'avait aguiché, et qu'il était tombé dans les escaliers verglacés par l'hiver. Aussitôt tous les regards s'étaient braqués soit sur lui, soit sur Waiss qui était derrière lui et ricanait à gorge déployée. Ça avait été facile de l'accuser, après tout un Brave ne tombait pas.
- Bouffon, hurla-t-elle dans son esprit, une fois qu'elle eut saisi sa baguette sans qu'il ait fait le moindre geste pour l'en empêcher.
Il s'était protégé contre la plupart des sorts mortels, par mesure de prévention.
- Sale connard prétentieux ! Petit homo prétentieux ! C'était un accident ! Tu es tombé comme l'abruti que tu es !
- Je ne suis pas un homo Waiss, mais quand je te regarde je me dis que même un mec est plus attirant que toi.
Il sourit quand elle commençât à suffoquer furieusement, les yeux enflammés par la rage de meurtre qui l'envahissait.
- Je suis sur que tu as les mêmes yeux quand tu baises avec Rogue, chuchota-t-il.
- Il est tellement meilleur que toi, dit-elle par la pensée.
Brusquement il resserra ses doigts, en l'imaginant avec le professeur de potion le plus calculateur du monde. Il s'était même fait passer pour mort pendant la guerre contre Voldemort. Il imaginait exactement comme elle était, la main du vieux Serpentard dans ses cheveux noirs, alors qu'elle lui lançait un regard vert enfiévré, tout en s'approchant pour l'embrasser fougueusement de ses lèvres rouges, ensuite elle resserrerait ses jambes autour de lui, et il plongerait comme jamais il ne l'avait fait...
Putain, murmura Nathan mentalement. A la fin de son délire, c'était lui et plus le vieux dégueulasse pervers.
- Le jour où tu pourras essayer quelqu'un comme moi, répondit-il en resserrant ses doigts alors qu'elle blanchissait.
- Pourtant, susurra-telle d'une petite voix étouffé e. Tu as la trique, à moins que tu ne sois nécrophile plutôt que gay ?
Brusquement il la vit fermer les yeux, alors que ses amis lui demandaient s'il n'était pas allé trop loin. Entre eux, rien n' allait trop loin. Il passait son temps à lui pourrir la vie, et elle passait son temps à gueuler sur lui, jusqu'à la rupture. Et la rupture il l'avait atteinte, au moment où il l'avait touché.
- Brave ! Non, mais je rêve ! Lâche-là !
- Ta gueule sang-de-bourbe, cracha-t-il en la reposant à terre, tout en desserrant sa main.
Elle était encore plus blanche que d'habitude, et elle ne rouvrait pas les yeux non plus.
- Putain, marmonna-t-il avant de la gifler. Waiss, respire espèce d'idiote inutile, cracha-t-il en la giflant une seconde fois.
- Fais-lui du bouche à bouche, ricana l'un des Serpentards qui les regardaient avec un sourire satisfait sur le visage.
- Tu déconnes, je refuse de la toucher, dit-il avant de la coller contre le mur brusquement, tout en la fusillant du regard.
- Tu le fais déjà, répondit-il.
- Ferme-là Bouffon, dit-il avant de lui donner un petit coup de poing dans le ventre pour qu'elle reparte. Aussitôt elle ouvrit les lèvres et les yeux, en prenant une grande inspiration saccadée.
- Hélène, ça va ? demanda le sang-de-bourbe sans s'approcher, de peur de ce que le Serpentard pouvait lui faire.
- Sang-de-bourbe, dégage, ordonna-t-il sans même le regarder.
- T u as failli m'achever, murmura-t-elle en posant une main sur sa gorge en train de bleuir.
- Ouais, ronchonna-t-il en fourrant ses mains dans ses poches.
- Bordel, mais t'es malade ! Tu aurais fait quoi si j'avais passé l'arme à gauche ? demanda-t-elle tout en amorçant un pas pour quitter le couloir.
- Bah, j'aurais dit que c'était un accident, répondit-il en la fixant sans bouger.
- Qui t'aurais cru ? marmonna-telle avant de poser une main sur le mur, tout en baissant la tête faisant cascader ses longs cheveux noirs.
Depuis quand il matait cette erreur de la nature ? Songea-t-il en se rembrunissant.
- Toi et moi, on se hait tellement que même McGonagall ne fait que soupirer quand on passe devant elle. Tu auras... Tout est de ta faute, chuchota-t-elle avant de se laisser glisser au sol.
- Waiss, tu comptes faire l'aumône aux pauvres ? Ricana un Serpentard, alors que Nathan se retournait pour lui lancer un regard qui lui indiquait clairement de fermer son clapet.
C'était entre eux deux. Toujours. Personne ne se battait avec elle, et personne ne se battait avec lui. Personne ne lui faisait remarquer que ce qu'il lui faisait était de la persécution malsaine, et personne n'avait le droit de l'insulter excepté lui. Et vu tout ce qu'il lui mettait sur le dos c'était bien suffisant.
Mais par dessous tout, lui, Nathan Brave, Serpentard, sixième année, héritier des Brave, avait signé une marque de possession sur cette fille. Elle était à lui. Il était le seul à pouvoir la persécuter à souhait.
C'était un paradoxe. Il la haïssait du plus profond de son être dès le premier regard, et étrangement personne d'autre que lui n'avait le droit de lui faire quoi que ce soit, que ce soit bon ou mauvais.
Personne ne le touchait, et personne ne la voulait, personne ne voulait avoir à faire au pire Serpentard de tout Poudlard.
- Waiss, tu fais quoi ? grogna-t-il en la regardant, assise les jambes en vrac, une main sur le cou et l'autre autour de sa taille.
- Fe... Fe... ri..., dit-elle sans relever la tête.
- Ok, je t'y emmène, dit-il finalement prit d'un élan de pitié pour la Serdaigle. Il murmura un sort pour la faire léviter, et fit un pas avant que l'un de ses amis ne l'appelle.
- Tu vas o ù ?
- Elle m'a demandé de l'emmener à l'infirmerie, tu crois que j'allais me balader ? répondit-il avant de s'éloigner rapidement.
Nathan se retourna une fois le couloir franchi, avant de faire cesser le sort dégradant. Il la prit dans ses bras, avant de la soulever pour la porter plus facilement.
- Si jamais quelqu'un me voyait faire ça, marmonna-t-il, alors qu'elle gardait ses mains plaquées sur lui, pendant qu'il gardait une main sous ses genoux et l'autre sous ses aisselles. Si jamais tu avais conscience de ce que je faisais, ajouta-t-il en fixant ses yeux fixés sur lui, attendant la suite.
- Tu... toi... pa... ac... che... v... m...
Traduction : Tu ne vas pas m'achever ?
- Nan, je n'ai pas envie d'avoir ta mort sur la conscience, et rejoindre mes lointains oncles à Azkaban, ils me tueraient, ajouta-t-il alors qu'elle hochait la tête tout en fermant les yeux.
- ...ci...
- De rien, répondit-il en se pinçant les lèvres. Elle ne lui devait rien, c'était lui qui l'avait quasiment assassinée.
Ça arrivait rarement qu'ils en arrivent à de telles extrémitées. En général elle s'éloignait comme elle était venue, et il préparait de quoi la faire enrager. Elle revenait, puis elle repartait. De temps à autres il l'agressait, et de temps à autres c'était elle qui le faisait. Mais jamais il n'avait du la porter à l'infirmerie. Il ne s'était imposé qu'une seule limite dans ce jeu malsain, la seule qu'il n'avait jamais franchi. Ne jamais lui faire de mal sexuellement.
Ça aurait été facile de la violer, mais il ne mangeait pas de ce pain là, et l'intégrité d'Hélène Waiss était une chose sur laquelle il refusait de revenir. Elle était pucelle par volonté. Personne n'avait le droit de la dépuceler, et même lui ne le ferait pas, même si elle le voulait. Pas qu'il n'ait pas la trique à cause de cette idiote, mais parce que c'était ce qu'on attendait de lui. Et jamais il ne ferait ce que ses parents exigeaient sur ce point.
Il la haïssait d'être sa fiancée. Il la haïssait de beaucoup de choses, mais surtout d'être sa fiancée.
Ça vous plais ?
