Bonjour tout le monde ! Je me lance dans mon 1er AU Avengers.
En gros, pas de supers-héros ni de pouvoirs magiques, mais une société en ruine, et un amour naissant entre deux rivaux… Vous l'aurez compris, ironfrost à la vie à la mort ! Tous les rôles de personnages secondaires sont tenus par les autres Avengers.
Je vous préviens, c'est pas le même ton, c'est pas marrant, et ce sera assez dur. Les persos sont tous plus ou moins evil.
Je ne peux pas garantir la vitesse de publication, je sais juste qu'il y aura probablement une dizaine de chapitres ^^
Bon, ben voilà, c'est à peu près tout… Ah, si, merci infiniment à ma bêta Miserea.
Bonne lecture !
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- Loki ! Loki ! Loki !
Loki Laufeyson, ô grand sauveur de l'humanité, leva la main pour saluer la foule en délire.
Bande de crétins.
Il sourit de son plus grand et plus beau sourire.
Sois nonchalant. Joue la carte du prophète. Soit modeste sans absolument l'être. Rends-les dépendants. Jusqu'à ce que tout, tout, tout t'appartienne.
Le grand podium tremblait au rythme des pulsations continues de la mélodie.
- Loki, Loki, Loki, Loki !
Il était le maître, ici.
On aurait presque pu le prendre pour un Dieu, ses longs cheveux noirs au vent, ses yeux verts étincelants malicieusement. Mais ça, seuls ceux trop près pouvaient le remarquer.
Puis la police repoussa un peu brutalement la foule en délire, on lui tapota sur l'épaule pour lui dire qu'il était temps de faire ce discours, et les cris se turent peu à peu.
Il n'était pas encore le maître absolu, le maître de tout. Bien d'autres le menaçaient. Tellement, tellement d'autres. Il les balayera. Il les balayera comme des mouches mortes qui pourrissent sur le sol et-
- Monsieur Laufeyson. Allez. C'est maintenant ou jamais.
Il chassa la main intrusive et pressante de son épaule. Natasha. Sa bien-aimée assistante. Celle-qui-pensait-être-son-bras-droit .Ignorante, ignorante, ignorante. Ignorance.
Son mot favori, n'est-ce pas ?
Alors il s'avança encore de quelques pas. Il sourit encore. Il régla le micro à sa hauteur pendant ce qui parût être une éternité – un autre public se serait moqué. Le sien l'acclamait. Encore et encore.
Tu es leur maître, Loki, tu es leur sauveur, tu es leur guide dans le noir.
Ils avançaient à tâtons derrière lui tandis qu'il leur montrait le chemin. Seuls les plus proches voyaient où il allait. Les plus proches, il les éliminerait.
Encore et toujours, ceux qui acclament sont aveugles. Suivez, suivez, suivez-moi. Je vous mènerai dans mon paradis.
Il tapota plusieurs fois contre le micro.
Tap. Tap. Tap.
Le silence se fit aussitôt. Le silence le plus complet, le plus noble, le plus beau, le silence du respect. D'esclaves pour un maître. D'un peuple pour un meneur.
- Bonsoir à tous.
Le soleil se couchait doucement sur New-York City.
Sa voix, douce, sûre, magnifique, s'élevait et s'abattait. Voix de miel.
Langue d'argent : joli, joli petit surnom. Utilisé par ses ennemis.
Mais chaque, oui chaque ennemi le flatte.
Ambiguë, ils murmuraient. Manipulateur, ils murmuraient. Langue d'argent.
Son public réagit. On se croyait à un concert. Si, si, souviens-toi. Il avait été à ce concert, un jour, avec Natasha. Quand elle croyait encore que leur relation était une véritable relation. Quand elle s'accrochait encore à lui comme une moule à son rocher au lieu d'obéir en baissant la tête, bien sagement.
Quand elle était encore quelqu'un avant de devenir quelque chose.
Il tapota sur le micro, et il sourit. Le public était prêt à écouter la musique de ses paroles. Leur drogue douce.
- Je vous remercie tous d'être là aujourd'hui…
Commencer par les flatter. Les faire se sentir uniques, désirés.
- A ce meeting des un an du PMA.
Leur rappeler pourquoi ils sont là. Leur rappeler pourquoi ils doivent l'adorer.
- Parti Mouvement et Action. Mouvement et Action… ma devise. Notre devise.
Inclure le groupe tout en le ramenant à lui. C'était son parti, après tout.
Alors il le redit encore, encore une fois.
- Je suis Loki Laufeyson, fondateur et président du PMA. Je suis extrêmement fier de me tenir aujourd'hui devant vous, au milieu de Time Square, dans la magnifique ville de New York City…
Les acclamations reprirent. Il était franchement agacé, maintenant. Ecoutez-moi, écoutez-moi au lieu de crier.
Au lieu de tout laisser paraître, il leva une main doucement, comme s'il remerciait son public. C'est ça, la politique.
Il finit par reprendre. Mais… l'air plus grave. Plus déterminé. Plus sombre.
- … dans la magnifique ville de New York City qui a vu tant d'entres nous tomber. Qui a vu nos familles mourir de faim et de froid. Nos ainés se faire tuer pour être sortis trop tard le soir. Mais qui a vu, aussi, et qui voit encore, la chute progressive d'un Etat sur le déclin. Et l'embrasement d'un parti beau, d'un parti libre : le PMA. Ici même, il y a un an, j'ai formé le PMA de mon sang et de mes larmes, et des vôtres, chers concitoyens. Ici même, il y a un an, dans un petit café miteux de Time Square, nous avons décidé d'agir. De nous rassembler afin de faire tomber ce gouvernement abusif. Et regardez, maintenant, regardez autour de vous.
Il fit un large geste de la main, comme pour tout englober, tout montrer. La foule devant lui qui se taisait enfin, et qui observait. Time Square qui brillait de milles feux. Les policiers qui repoussaient mollement les manifestants les plus engagés.
Il leur montrait les cendres d'un gouvernement qu'il avait fait tomber.
Il leur montrait son œuvre, et en même temps, il leur montrait leur avenir.
Du moins, c'est comme ça qu'ils voyaient les choses.
Et il conclue son court discours, ses quelques mots qui suffisaient à son tour de maître.
- Les élections présidentielles sont dans un mois, mes amis. Dans un mois, les Etats-Unis appartiendront au peuple.
Et il fit demi-tour. Il descendit les marches doucement, jusqu'à être hors de vue, caché sous le large chapiteau qu'il avait fait installer derrière le podium.
Alors seulement il s'écroula sur une chaise qu'on lui tendait, il ferma les yeux et il s'autorisa à ressentir.
La lumière qui transperçait ses paupières trop sensibles. Sa peau qui brûlait. Son cœur qui battait trop vite. La foule, qui hurlait, qui criait, la foule en délire. Qui scandait Son nom. Une fois, deux fois, trois fois. Encore une fois.
- Loki !
Adrénaline.
- Encore un verre, Monsieur ?
La voix robotique de JARVIS le tira de ses sombres pensées.
Laufeyson.
- Whisky. Avec de l'eau. Et tu sais ce qu'est un whisky coupé à l'eau, ici, JARV'. Tu sers le whisky. Et tu rajoutes l'idée de l'eau.
Le millionnaire était confortablement assis dans le plus beau fauteuil en cuir des locaux de Stark Industries. De son bureau luxueux truffé d'androïdes au service de son IA, JARVIS, il admirait la vue époustouflante sur Time Square.
Il était riche, brillant, sexy.
Une seule chose venait perturber sa vie : ce stupide Laufeyson.
Un androïde quelconque s'approcha, un vers de whisky à la main/pince. Tony l'attrapa sans un regard vers le robot, et l'avala en deux longues gorgées. La chaleur se répandit doucement dans sa poitrine et il ferma les yeux de contentement.
Anthony Stark n'avait pas de considération particulière pour ses androïdes. Ils étaient des esclaves. Ils les avaient fabriqués de ses mains, et ils lui appartenaient. Seul JARVIS, son œuvre ultime, avait le droit à un nom.
Une clameur lointaine le sortit à nouveau brutalement de sa plénitude.
Laufeyson.
Ses milliers et milliers de moutons qui hurlaient sous ses yeux. Il renifla avec dédain.
Ce Loki l'avait mis dans la merde et bien il l'en sortirait, ou du moins… Il s'amuserait un peu avec lui.
Il éclata de rire et jeta de toutes ses forces le verre contre la baie vitrée qui donnait sur les manifestants. Le verre éclata en milles morceaux, projetant des gouttelettes d'alcool et des morceaux coupants un peu partout.
Stark se leva et avança doucement jusqu'à coller son front contre la vitre épaisse. Il se mit à fixer le podium vide, l'air dément.
Loki entra sur scène et il hurla de rage.
Laufeyson.
Cette petite ordure qui se prenait pour le Nelson Mandela des Etats-Unis était certainement la personne qu'il détestait le plus au monde…. En ce moment. Et après le président Français qui avait refusé de lui acheter ses armes.
Loki Laufeyson n'était pas encore assez puissant pour détruire complètement Stark Industries, mais Anthony savait bien qu'il était tout droit prédestiné à devenir président des Etats-Unis.
Laufeyson avait été assez malin, il devait bien lui accorder ça. Il avait mené cette révolte. Il avait réussi à rassembler et contrôler des millions de personnes, la colère au ventre, dans un seul but : faire tomber ce gouvernement.
Mais il n'avait jamais rien revendiqué. Jamais. Aucune preuve. Aucune des nombreuses actions terroristes ne lui avait été attribuée. Il s'était débattu quelques temps avec le gouvernement, et il avait été au bord du gouffre, mais il ne l'avait jamais fait tomber.
Loki Laufeyson était fort.
Loki Laufeyson était rancunier. Stark en était certain. Cela faisait depuis le début de son ridicule petit parti qu'il l'espionnait, et il avait appris à le connaître, certes d'une façon peu orthodoxe. Il pouvait le sentir – il pouvait le voir. Quelque chose dans sa vie s'était passée, et il en voulait au monde.
Il sentit des papillons lui chatouiller le ventre et il rit.
Cet homme était fascinant. Il avait de plus en plus envie de le… rencontrer.
Laufeyson en voulait aussi à Stark Industries. C'est ce qui le rendait vraiment intéressant.
L'entreprise du génie vendait des armes à travers le monde en crise. Elle avait donc évidemment vendu des armes aux Etats-Unis. Qui les avaient utilisés pour menacer le peuple. Prendre un peu plus le contrôle.
Laufeyson haïssait Stark.
Stark adorait déjà Laufeyson.
Et Stark était un enfant gâté qui avait toujours, toujours ce qu'il voulait.
Clint Barton. Hawkeye.
Le Faucon.
Ce nom lui allait tellement bien, n'est-ce pas ? Si vous cherchez le faucon, vous le trouverez dans l'endroit le plus haut de la pièce.
Ou en train de traquer une proie.
Barton était perché sur le toit transparent de la véranda de Laufeyson. Ses yeux se posant sur chaque détail. Suivant chacun des mouvements de Loki.
La proie tourne la page de son livre.
La proie prend une autre gorgée de thé.
La proie croise ses jambes.
Clint aimait profondément être le Faucon. Cela signifiait être loin des gens, loin de tout, mais assez près pour tout savoir. Il n'avait jamais été très sociable. Plus les autres ignoraient son existence, mieux il se portait.
C'est pour cela qu'il aimait son contrat avec Stark. Il s'agissait essentiellement d'espionnage industriel. Il faisait aussi office de garde du corps parfois, mais la plupart du temps, Anthony avait ses androïdes pour se défendre.
Il devait l'admettre, JARVIS effrayait un peu Clint.
Mais il était bien payé.
Le Faucon regarda autour de lui. Laufeyson possédait une agréable demeure à l'extérieur de New York, avec un petit jardin. Le tout était assez banal, et Clint s'était très franchement attendu à mieux.
Mais peu importait. Aujourd'hui, Laufeyson était sa proie.
Il sauta du toit et atterrit sur le gravier sans un seul bruit. Courbé en deux, il se glissa par la porte-fenêtre ouverte et avança dans la pièce jusqu'à e présenter debout, juste devant Laufeyson.
Celui-ci ne leva pas le nez de son livre, ses longs cheveux noirs retenus sur sa nuque lui dégageant le visage qui affichait un calme impressionnant.
Éventuellement, après quelques minutes, Loki finit par relever la tête.
- Oui ? demanda-t-il innocemment.
Clint mit un petit moment à se remettre de sa surprise. Loki dut le remarquer car il ferma son livre et se leva en soupirant. Hawkeye recula brusquement.
- Clint Barton. Le Faucon, commença Loki en faisant les cents pas autour de la pièce.
Clint sentit sa gorge se serrer et ses points se fermer. Peu de gens savaient qui il était.
Loki reprit :
- Je vous connais, bien évidemment. Cela fait un moment que vous m'observez, mais c'est la première fois que vous venez ici, ou me trompe-je ?
Laufeyson s'était arrêté juste en face de lui. Clint planta son regard dans les yeux verts de sa proie.
- Vous ne vous trompez pas.
- Que veut Stark ?
Clint essaya de masquer une nouvelle fois sa surprise, mais tous les muscles de son corps se tendirent.
- Evidemment que je sais que vous travaillez pour Stark. Vous n'êtes pas le seul espion de New York, Hawkeye.
Loki se remit à marcher doucement dans la pièce, examinant quelques bibelots, les caressant avec amour.
- Quand j'étais orphelin et à la rue, je rêvais d'avoir une maison. Une jolie petite maison jaune canari, avec une véranda, et des fleurs. J'ai tellement espéré cette maison j'en ai dressé les plans exacts dans ma tête. Et me voici aujourd'hui. Construite sur-mesure. N'est-ce pas merveilleux ? Croyez toujours en vos rêves – mais quels rêves un faucon peut-il avoir ?
Clint resta silencieux. Loki tournoyait dans la pièce, passant d'un objet à l'autre, ignorant à nouveau complètement Barton. Mais tous deux pouvaient clairement sentir la tension qui commençait à emplir la véranda.
- Suivez-moi, finit par lâcher Clint. Il veut vous voir.
- Evidemment. Mais pourquoi est-ce que je vous suivrais ?
Clint regarda avec indifférence le dos voûté de Loki et ses doigts crispés. Il avait tellement l'habitude de ce genre de réaction. Mais il s'agissait d'Anthony Stark, et les gens finissaient toujours par le suivre.
Du moins, avec un peu de motivation.
De sa poche, Clint sortit une fléchette violette et la fit tourner rapidement entre ses doigts.
Loki observa la fléchette avec une crainte évidente, mais aussi une sorte de curiosité.
Puis il s'approcha, s'inclina en une révérence et dit pompeusement :
- Vos flèches sont des légendes, Maître Hawkeye. Je vous suivrais.
Loki se tenait devant la Tour de Stark Industries.
Enfin.
Il était effrayé, il était fébrile, il est était fasciné. Il avait attendu ce moment tellement longtemps ; l'avait tant redouté. Tout finit bien par arriver.
Le Faucon le poussa dans un ascenseur et les portes se refermèrent dans un doux chuintement.
Seul.
Stark et lui. Enfin. Au secours.
Les portes s'ouvrirent, et Loki resta encore quelques secondes dans la cabine avant de sortir d'un pas hésitant. Son corps entier picotait d'appréhension.
La vue lui coupa le souffle. Oui, des meubles de luxes, oui, un salon magnifique, oui, un bar et une cuisine contenant toutes les bouteilles d'alcool possibles, oui. Mais la vue.
The Chrysler Building, étincelant. Et New York qui s'étendait à ses pieds.
Il dût se secouer mentalement pour être capable de reprendre son souffle.
- Impressionné, Laufeyson ?
Loki se tourna rapidement. Au bar, Stark, un verre de vodka à la main. Un sourire insupportable sur le visage. Il devait s'avouer qu'il ne l'avait pas imaginé aussi beau. Certes, sexy des milliers de journaux bombardaient chaque jour le peuple de photos d'un Anthony Stark sexy, croqueur d'hommes comme de femmes. De tout, tant que c'était baisable.
Quoi ? Il faut appeler les choses comme elles sont.
Mais, beau… Non. La presse n'avait jamais mis en avant cet aspect de lui, et pourtant… Ses yeux bleus, sa courte barbe taillée à la perfection, sa mâchoire puissante… S'ils n'avaient pas été ennemis, il en aurait fait son quatre heures.
Stark finit son verre de vodka d'une gorgée et le reposa brutalement sur le bar. Le petit bruit sec fit sursauter involontairement Loki. Il se secoua mentalement : s'il montrait à cet homme qu'il pouvait avoir le pouvoir, il le prendrait. Et ce n'était pas ce qu'il voulait.
Stark profitait de ses avantages : sa Tour, son terrain de jeu. Sa… convocation. Il était le chat, et lui la souris.
Les lèvres de Loki s'étirent en un large sourire. Un peu perfide. Un peu manipulateur. Il n'était pas obligé d'inverser les rôles. Il pouvait jouer. Il pouvait tellement s'amuser… Pour lui, tout était déjà gagné. Pour lui, -
Stark s'approchait, coupant le fil de ses pensées. Il se concentra sur chaque pas de l'homme. Ses baskets battaient le sol avec détermination. Un, deux, trois, quatre, cinq. Il est devant toi. Allez, lève la tête.
Le visage de Stark, à quelques centimètres. Son corps presque collé au sien. Son souffle sur ses lèvres. Dangereux, aguicheur, son regard qui le jugeait. Cet homme était l'indécence même.
- Je dois vous avouer que j'ai été déçu, souffla Loki. Je m'attendais à vous rencontrer un jour, bien sûr, mais j'espérais que vous auriez le cran de venir me voir vous-même.
Le milliardaire fit quelques pas en arrière, un sourire amusé sur le visage.
- C'est vraiment à ça que vous voulez jouer ? Qui a la plus grosse ?
Il haussa les épaules et s'assit lascivement dans un fauteuil, laissant Loki planté debout. Anthony Stark aimait définitivement les jeux de pouvoir.
- Mais pour vous répondre, je n'aime pas me salir les mains.
- Ou faire les choses de vous-même, reprit Loki, un poil provocant. Vous semblez aimer déléguer.
Le regard du politicien passa sur les robots divers qui emplissaient la pièce.
- Contrairement à vous, reprit Stark. Vous aimez profondément… diriger.
- Oh, reprit Loki en s'avançant doucement vers le fauteuil du milliardaire. Vous savez que le peuple a toujours eu besoin qu'on le contrôle. Certains doivent s'élever.
Il s'assit sur l'accoudoir et caressa doucement la joue légèrement rêche de son ennemi.
- Et certains s'en trouvent rabaissés. C'est inévitable, Monsieur Stark.
Tout se passa très vite. Stark attrapa sa main et la retourna d'un mouvement sec . Loki hurla de douleur et son bras se retrouva coincé derrière lui. Bloqué. Impuissant.
Proie.
Il sentait le corps tendu du playboy de l'homme collé à son dos. Sa sueur qui mouillait légèrement son T-shirt. Son bouc qui effleurait son épaule, là où la peau était dénudée.
- Et maintenant ? grimaça Loki. Vous allez me tuer, et prendre ma place aux présidentielles ? Enfin, Anthony… Vous savez bien que c'est impossible. J'ai monté le peuple contre vous. Les autres nations, même. Vous n'êtes plus très apprécié. Retirez-vous du marché, profitez de votre argent, de votre empire. Tant qu'il est encore là.
- Ne parle pas de politique... Tout ça… Ça n'a rien à voir… Je ne vais pas te tuer, jolie petite chose. Je vais te détruire. Doucement. Tu m'appartiendras.
Un souffle chaud, une langue sur son oreille, des dents qui mordillaient la naissance de son cou. Il avait chaud, trop chaud. Il n'arrivait pas à avoir peur. Sa vision se brouillait, sa bouche s'asséchait, ses dents s'entrechoquaient, sa tête tournait.
Reprends le contrôle. Le contrôle, Loki ! Il est dangereux. C'est un psychopathe.
Des mains sur ses hanches, qui le firent se retourner. Le visage de Stark, tout près. Trop près. Des lèvres qui s'écrasèrent contre les siennes. Fort, trop fort. Un léger goût de sang, et de la douleur quand il mordit violemment sa lèvre inférieure.
Et le manque. Le manque quand Stark le repoussa violemment quand il s'écrase contre le bar.
- Vas-t'en.
- Je…
- Vas-t'en. Ce n'est pas toi qui décide, ici. Tu reviendras quand je te le dirais.
Loki s'éloigna en direction de l'ascenseur, trébuchant un peu. Il pouvait sentir ses poils hérissés et la bosse gênante dans son pantalon. Il réfléchit à la possibilité de s'enfuir lâchement, d'entrer dans la cabine sans croiser le regard fou de Stark encore une fois.
Mais il devait savoir.
Alors il se retourna.
- Pourquoi est-ce que je reviendrais ?
Le milliardaire s'était rassis dans son fauteuil, son érection clairement apparente, ses cheveux un peu en bataille, ses pupilles dilatées. Il frissonna. Cet homme était fou. Fou à lier.
- Pourquoi est-ce tu ne reviendrais pas ? Tu ne le sais pas encore, mais tu m'appartiens, ô jolie petite chose.
Anthony Stark regarda Loki Laufeyson disparaître dans son ascenseur, et éclata de rire. Le gosse avait crût pouvoir le contrôler. Il lui avait montré en quelques secondes que ça ne marchait pas comme ça. Il était plutôt satisfait, et surtout persuadé que Loki reviendrait.
Alors, il serait tout entier à lui. Il ne demandait pas grand-chose. Il ne souhaitait pas le monde.
Juste celui qui l'obsédait depuis quelques mois.
Car ce Loki avait quelque chose à cacher. Et s'il ne pouvait découvrir ce que c'était ni grâce à l'espionnage, ni grâce à la base de donnée de JARVIS, il allait devoir innover. Et ce n'était pas pour lui déplaire.
Merci d'avoir lu ! Reviews ? :) RDV au prochain chapitre !
