Bonjour les gens.
Alors, voici ma première fiction. Celle qu'un personne attendait. Pas besoin de dire qui c'est elle va se reconnaître toute seule.
Morfin : C'est moi.
C'est peut-être juste un essaie, il faut bien préciser. Dites le direct si je fais des fautes
Morfin761 : Tu fais des fautes. Elle va se planter.
Oxum : Tout à fait d'accord.
Bon, je continue. Comme je disais, je n'ai encore jamais fait de fiction.
Morfin : Soyez méchant, c'est pas bien grave.
Hé, non ! Enfin si mais pas un : "Casse-toi, t'es nul."Ce serai gentil.
Oxum (chuchotant) : Si, elle ne va rien dire.
Morfin : Elle va juste vous casser la figure.
C'est pas vrai. Pff, 'm'énervent.
Je vais juste poser des questions, parfois. Parce que, je ne comprends pas tout au vocabulaire zarbi que tout le monde utilise. Vous pouvez pas savoir le temps que j'ai pris pour comprendre ce que un OS voulait dire.
Oxum (rigolant) : Pauv nul.
Ho, ça va donc voilà, le premier chapitre.
-Mais c'est une école quand même. Bouge ton gros...
-Maman !
-Espèce de...
-Maman !
-Qu'est-ce qu'il y a encore ?
-On a de jeunes oreilles à bord.
-Des oreilles que tu n'as pas encore traumatisées.
-Qu'est-ce qu'elles ont mes oreilles ?
-Rien Luke, rien.
Chaque matin, c'était le même scénario. Maman s'énerve sur les automobilistes-chauffards. Matt et moi lui criions dessus. Pendant ce temps, Zack n'a rien entendu, car il a ses écouteurs sur ses oreilles.
Le premier septembre, aussi appelé le jour de malheurs.
Aujourd'hui, Matt rentre au collègue. Zackarias et moi devons l'aider à « s'intégrer.» Bien sûr, en frère ainé modèle Zack allait tracer dès qu'il sortira de la voiture pour faire comme s'il ne nous connaissant pas. Cela avait été le cas à mon entrée.
-Aëlia ! Tu sors ou merde !
-ZACK ! Ton vocabulaire !
-C'est toi qui dis ça. Murmure-t-il.
Maman soupire :
-On dirait son père à son âge.
Et c'était repartit : « Comme il ressemble à Percy ! Ils ont les mêmes yeux, la même carrure. » Blablabla.
Et moi, j'étais la petite, calme, sage, avec des cheveux indomptables et des yeux qui foutent les chocottes à tout le monde. Des yeux gris, comme ma mère.
Je suis la seule de nous quatre avec des cheveux noirs. Un brun, moi, un blond et de nouveau un brun.
-Aëlia ! Tu vas être en retard ! Tes amies t'attendent.
Je ricane intérieurement. Mes amies, quelles amies ?
Je n'ai qu'un ami, Adrien, et c'est seulement parce que nos parents se connaissent.
Je sors de notre 2008 et me dirige vers la grille de l'école.
En apercevant Adrien, j'accélère la marche. Il me sourit :
-Bien ces vacances Jack ?
-Ennuyantes et toi, Zhangi ?
Il me raconte ses vacances.
Je l'écoute à moitié. On se connait depuis... Toujours. Il a encore grandit, il doit bien faire une demi-tête de plus que moi. Je l'observe. Il n'a pas changé. Basané, légèrement bridé.
La sonnerie retentit. Je me dirige vers la classe de SVT.
Une heure passe, une heure où je regarde les oiseaux passer. Des oiseaux étranges d'ailleurs. Depuis quand les oiseaux ont-ils quatre pattes et que les humains savent monter dessus ?
-Mademoiselle, dites le si je vous dérange.
Tout le monde me regarde faisant du contorsionniste pour admirer ces drôles de bestioles.
La prof n'a pas l'air contente. A côté de moi, Adrien pouffe. Je lui envoie un regard nous et lourd de reproches.
J'écoute les cinq dernières minutes de cours.
Un fois le cours fini, je me dépêche de sortir et vais au local d'histoire. Une heure où je pourrai essayer d'identifier ces drôles d'oiseaux.
-Aëlia ! Attends-moi !
Je presse la marche, mais mon ami me rattrape :
-Tu vas pas me raller dessus et m'ignorer dès le premier jour ?
-Si
Il sourit :
-Raté, tu m'as parlé donc tu ne m'ignores pas.
Je souris, impossible d'être fâchée avec lui. On se bouscule jusqu'au local suivant.
J'arrête immédiatement de rire quand je vois notre prof. Ce n'est plus le même que celui de l'année passée.
Devant nous se tiens une femme de l'âge de mes parents, début quarantaine. Je ne l'ai jamais vue avant. Pourtant, elle me dit quelque chose. J'observe Adrien, il cherche dans son esprit, lui aussi.
Quand elle nous aperçoit, elle nous sourit de toutes ses dents :
-Entrez, je vous prie.
Les autres entrent, mais la prof garde les yeux fixés sur nous :
-Bonjour à tous, je suis votre nouveau professeur d'histoire.
-Vous appelez comment ?
-J'allais en venir. Madame McLean.
Je me tends immédiatement. Je suis sûre de la connaître, mais d'où ?
Mon ami est tout pâle, près à tomber dans les pommes.
La prof nous regarde toujours, plus profondément cette fois. Elle commence le cours :
-Bon, qu'avez-vous vu l'année dernière ?
Elle feuillette une farde :
-On va poursuivre. Mais d'abord, un petit rappel.
Elle parcourt la classe du regard et s'arrête sur Adrien :
-Alors, Adrien, qui est Molière ?
Celui-ci est trop profondément plongé dans ses pensées qu'il n'entend pas la moitié de la question :
-Un peintre ?
Les élèves pouffent.
-Silence ! Hurle la prof. Peux-tu me donner le nom d'un autre peintre ?
Ça va être la catastrophe. Il regarde autour de lui à la recherche d'une photo, d'un dessin, d'un texte qui pourrait l'aider. Malheureusement, il s'arrête sur la mauvaise personne :
-Victor Hugo !
Je prends mon visage entre mes mains, je m'y attendais.
La prof se sent gênée pour lui. Malgré tout, elle lui pose une dernière question :
-Peux-tu me citer une oeuvre de Molière ?
-La Joconde.*
La classe explose de rire. Adrien reprend ses couleurs et me glisse :
-Qu'est-ce que j'ai dit ?
Je me retiens in extrémis de rire.
McLean soupire :
-Il va falloir aller en remédiation mon grand, je suis désolée.
Le reste de l'heure est consacrée à des petites révisions de l'année dernière.
-Nous allons-nous attaquer à l'Antiquité au cours prochain.
Adrien semble tout content. Depuis tout petit, il adore cette partie de l'histoire. Le reste, le désintéresse complètement.
La sonnerie retentit. Je commence à faire mon sac, mais par la fenêtre, je revois passer ces drôles d'oiseaux. Je m'approche pour mieux les observer.
Un est posé à terre. Sur son dos, un type observe les entourages.
En regardant mieux l'oiseau, je vois qu'il a des énormes ailes. Plus de deux mètres chacune.
-Qu'est-ce que tu regardes ? Me demande Zhang.
Je lui fais signe de venir :
-Ce sont les oiseaux les plus bizarres que je n'ai jamais vus.
Il ouvre ses yeux grands comme des sous-coupes :
-Aëlia, ce ne sont pas des oiseaux. Ce sont des chevaux.
-Mais oui, des chevaux qui volent ? Et qui portent des gens sur leur dos ? En plein New York ?
Et puis quoi encore. Même si c'est plus normal que ce soient des chevaux qui portent des humains que des oiseaux.
-Que regardez-vous ?
On se retourne en sursautant. La prof nous dévisage :
-Alors ?
-R... Rien. Tu viens Lia ?
Il me prend par le bras et se met à courir :
-Elle n'est pas normal, la prof.
Je l'arrête :
-On vient de voir des chevaux qui volent et toi, tu penses à la prof d'histoire ? !
-C'est de moi, dont vous parlez ?
Je me retourne. Elle est encore là, celle-là.
J'essaie de trouver une excuse, mais mon petit frère débarque :
-Lia, Lia ! Ma prof d'histoire est trop bizarre !
-C'est gentil ça, Matt.
Il se retourne et la dévisage. Puis passe son regard vers moi.
-Et si on allait... Euh, à la toilette ? Demande Adrien.
Chacun me prend par un bras.
-Elle n'a pas arrêté de me regarder pendant tout le cours. Et à la fin elle m'a dit : « Tu es aussi intelligent que ta mère. J'espère que tes ainés sont comme toi. »
-Elle connait maman ?
Il hoche de la tête.
-Et elle nous a appelés par notre prénom, alors qu'on a rien dit. Intervient Adrien. Et les chevaux volant, c'est une drôle de journée.
Je souffle :
-Vous déraillez les gars, les chevaux volants, c'est notre imagination et la prof… A un problème de vue. C'est yeux disjonctes. C'est rien.
-Vous aussi, vous avez vu des chevaux volant ? Demande une voix derrière nous.
Nous nous retrouvons nez-à-nez avec Zack.
-Tu ne nous ignores plus ? Demande mon cadet.
Le grand ne fait pas attention à lui :
-Il y a un type, sur un cheval qui m'a donné ça :
On a besoin de vous.
Je vous attends au troisième étage.
Seulement tous les quatre
Alors, vous en avez penser quoi?
Qui es-ce que vous aimez comme personnage? Qui vous n'aimez pas?
Pourquoi?
Je préviens, je ne serai pas régulière.
Oxum : Comme mentalement quoi?
Ouais, un peu.
Morfin : Au prochain chapitre.
Toi, tu te tais, tu ne sera plus là.
Morfin : Mais vas-yyyyyyyyyyyyyyy. Ca se fait pas !
*Ca s'est vraiment passé. Il y a un type qui a déjà répondu ça. Le pauvre.
