Traductrice : Hermi-kô
Auteur : Bar-Ohki
Note de l'auteur : Je fais partie du role play Eyeshield21 sur LiveJournal, et il y a eu quelque chose comme cette fic qui s'est passé durant la dernière partie. C'est censé être un amusant one shot.
Résumé : Dans une tentative de compréhension de la gente féminine, Juumonji se retrouve à partager un moment de mec avec … Hiruma ?
Disclamer :Je ne possède ni Eyeshield21 ni aucun de ses personnages.
Rating : T pour une discussion autour des seins et quelques grossièretés
Les Devil Bats de Deimon étaient une équipe de foot composée essentiellement d'idiots. Heureusement il y avait quelques brillantes exceptions à cette tendance à la stupidité. Youichi Hiruma, le fourbe et démoniaque quarterback était de loin l'un des plus intelligents garçons du lycée et le cerveau derrière les opérations de l'équipe. Manabu Yukimitsu était un élève modèle dont les seuls muscles forts étaient les cellules grises : ce qui lui permettait d'être au niveau d'Hiruma pour les neurones et de se permettre des tactiques audacieuses. Mamori Anezaki était considérée par beaucoup comme une fille idéale (si vous passiez sous silence son obsession des choux à la crème), intelligente, belle, patiente et gentille. Elle utilisait ce bon caractère pour faire un travail d'exception en tant que manager pour les Devil Bats. Gen « Musashi » Takekura n'était pas un génie comme les autres, mais il n'était pas non plus idiot. La dernière personne à avoir un QI décent était étonnamment Kazuki Juumonji, l'homme avec la meilleure technique sur la ligne de Deimon.
Juumonji, bien que n'étant pas un génie, décrochait de bonnes notes à l'école et se considérait comme quelqu'un avec une tête et de l'avenir. Aujourd'hui il s'était trouvé décontenancé par ce que la plupart des mecs de son âge trouvait également déconcertant : la gente féminine.
Une fille lui avait offert un bento au déjeuner et il avait décliné l'offre, s'excusant en disant avoir déjà mangé et ne plus avoir de place pour son cadeau. D'une manière ou d'une autre on l'avait baffé, on lui avait hurlé dessus, et puis les compagnes de la demoiselle l'avaient poignardé de leurs regards noirs.
Le seul point positif dans tout ça, c'était qu'Hiruma n'avait pas été présent pour tout enregistrer sur cassette et le faire chanter avec.
Une fois avoir erré dans l'école avec la marque d'une main imprimée sur la joue, Juumonji avait décidé que pour éviter que tel évènement se reproduise à l'avenir il lui fallait mieux comprendre la gente féminine.
A l'heure qu'il était le lineman se trouvait face à une caissière quinquagénaire chez un marchand de journaux.
« Euh… j'aimerais savoir quels sont les magazines les plus populaires chez les lycéennes, » répondit Juumonji à la bonne femme lorsqu'elle lui avait demandé si elle pouvait l'aider.
« Et pourquoi est-ce que tu veux savoir ça ? » La vieille dame était plutôt suspicieuse.
« Hum… c'est dur à expliquer..., » commença Juumonji, « j'ai mis cette fille en colère tout à l'heure et j'essaye de comprendre pourquoi. »
« Oh ! » La femme éclata de rire et lui désigna une rangée de magazines sur le présentoir. « Les filles aiment les garçons qui essayent de les comprendre. »
« Merci ? » Juumonji décida que la vieille dame était plutôt inquiétante. Il acheta rapidement ses magazines et se dirigea vers la seule place où il ne serait pas dérangé : la salle du Club de Football Américain. Ce n'était pas un endroit calme pendant l'entrainement, mais lorsqu'aucune séance n'était prévue l'endroit était désert (surtout parce que le corps étudiant avait peur des conséquences). Ainsi, Juumonji s'assit sur l'un des confortables canapés et commença sa quête du Saint Graal masculin par étudier ce qui les intéressait.
Pendant que Juumonji était plongé dans sa lecture, quelqu'un d'autre rentra dans la salle du club, fit ses petites affaires et puis s'interrompit. Juumonji ne leva même pas les yeux vu que le bruit avait cessé rapidement. Il tourna la page pour tomber sur une publicité pour des fringues. Le mannequin pris en photo avait d'énormes seins, plus gros que la normale même.
« Wow ! » S'exclama Juumonji, surpris par l'image.
« Tsss. Les faux seins ne sont pas si bien que ça, » remarqua une voix masculine derrière lui.
« C'est vrai. J'ai entendu dire qu'ils ne sont pas géniaux au toucher lorsqu'on joue avec. » Acquiesça Juumonji, ne s'arrachant toujours pas à sa lecture.
« Sans doute parce qu'ils sont plein de plastique, et non pas de graisse comme les vrais, » expliqua l'autre mec.
« Ah. » Juumonji marqua une pause. « Pourquoi le font-elles ? Je veux dire, la plupart des gars trouvent ça nul. »
« La plupart des mecs de qualité les trouvent déplaisants, » répliqua le compagnon de Juumonji. « Il y a des loosers abrutis là dehors qui veulent juste de gros seins. »
« C'est vrai, je suppose… » Juumonji tourna la page. « Ah, voilà ce qu'on appelle une belle paire de seins ! »
« Ce serait mieux s'ils n'étaient pas dans ce soutif. » Le compagnon de Juumonji commentait le plus hideux bout de tissu vert servant à soutenir une poitrine qu'un homme n'ait pu voir. « Je ne pense pas que je pourrais enlever ce putain de truc au couteau ! »
Au mot « putain », Juumonji réalisa soudain qui était son interlocuteur. Il leva lentement la tête de son magazine jusqu'à croiser le regard de Youichi Hiruma. Juumonji paraissait à moitié horrifié.
« Qu'est-ce qui t'a grimpé sur le cul ? » Les yeux d'Hiruma se plissèrent en un regard désapprobateur.
« … Nous étions en train de mater des seins… » Juumonji restait perplexe.
« Et ? »
« Ensemble. » Juumonji appuya bien sur ce point. Immédiatement l'expression hargneuse d'Hiruma se changea en un air de réalisation.
« Oh ! » De gêne, les oreilles d'Hiruma virèrent au rouge.
« Je n'en parlerai pas si tu n'abordes pas le sujet. » Juumonji se replongea dans le journal pour cacher le rouge sur ses joues.
« Ça marche. »
Plus tard cette journée-là Juumonji alla jeter le magazine dans l'incinérateur pour cacher la preuve.
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Et c'était peut-être le plus gentil des accords que passa le Démon.
