Bonjour ! Je me lance enfin. ceci est ma première fanfiction Harry Potter. Fan de la première heure, et grande lectrice de fictions, j'ai décidé de me lancer dans l'écriture après quelques années d'hésitations... Alors je vous laisse découvrir.
Bien sur, l'univers et les personnages de m'appartiennent pas, ils sont l'oeuvre de la grande J.K Rowling.
Le jeune mangemort regarda les lourdes chaînes s'enrouler d'elles mêmes autour de ses poignets blancs, lui arrachant une grimace de douleur. Relevant lentement la tête, il laissa son regard vagabonder furtivement sur les visages qui lui faisaient face. Il en reconnut certains. Son ancien professeur de métamorphose notamment. La vieille chouette le dévisageait de son air sévère. A ses côtés se tenait le vieux garde chasse de Poudlard occupé à chuchoter il ne savait quoi à son voisin de gauche qu'il ne reconnu pas. Le géant croisa le regard du prisonnier et celui-ci cru y percevoir une lueur de pitié. Il renifla dédaigneusement. Peu importe comment il finirait, il était toujours persuadé de valoir bien mieux que cet hybride… Le jeune homme continua son inventaire des personnes qui allaient bientôt décider de sa punition. Ses yeux gris passèrent de visages en visages pour finalement s'arrêter sur les trois personnes au centre de l'assemblée. Le trio infernal évidemment. Potter, au milieu, le fixait intensément. Le jeune détenu ne sut vraiment que lire dans le regard émeraude de son rival de toujours. Mépris, pitié encore … et une pointe d'hésitation. A sa grande surprise, le sauveur du monde sorcier ne semblait prendre aucun plaisir à se tenir là. Grand juge de cette audience.
Le jeune blond haussa un sourcil et passa rapidement à la personne assise à la droite de l'élu. Weasley, bien entendu. Là, aucun doute, le jeune roux transpirait la haine. Il ne pouvait l'en blâmer. Il ne put empêcher un petit rictus de s'afficher sur ses lèvres pâles. Il se souvenait encore de cette chanson qu'il avait inventé avec son amie Pansy Parkinson, en l'honneur du rouquin, alors qu'ils étaient encore élèves à Poudlard. Weasley est notre roi, il rate son coup à chaque fois … Ce temps lui semblait bien lointain.
Enfin, à la gauche de Potter, la seule fille du trio d'or ,comme le monde sorcier se plaisait à les avait les yeux baissés sur un tas de parchemins et semblait concentrée à la lecture de ceux ci, ne lui accordant pas la moindre attention. Comportement des plus studieux. Il y a des choses qui ne changent pas.
Les chuchotements s'élevaient de tous les côtés dans la grande pièce circulaire. De nombreux sièges étaient inoccupés. Son jugement aurait lieu en petit comité semblait-il.
Enfin, Potter se racla la gorge, ramenant ainsi l'attention sur lui. Le prisonnier riva son regard d'acier à celui de son ennemi d'école, attendant qu'il parle.
- Drago Malefoy, vous avez été soumis à la potion du veritaserum. De ce fait, il vous sera impossible de mentir. Nous allons maintenant procéder à votre interrogatoire afin de pouvoir décider de votre sentence en tout état de cause. Êtes vous bien Drago Malefoy, fils de Lucius Malefoy et de Narcissa Malefoy née Black ?
- Oui.
- Je vais dès à présent vous lister les différents chefs d'accusation dont vous faites l'objet. Premièrement, tentative d'assassinat sur la personne de Albus Dumbledore à la fin de votre sixième année d'étude. Tentative qui a entraîné également l'utilisation du sortilège classé impardonnable de l'imperium sur la personne de Madame Rosmerta, gérante des trois balais à pré-au lard. Exact ?
- Oui.
- Deuxièmement, vous avez en toute connaissance de cause aidé des mangemorts à pénétrer l'enceinte de Poudlard la même année, exposant ainsi tous les élèves de l'école à un grand danger. Vrai ?
- Oui.
- Et enfin troisièmement, vous êtes accusé d'être vous même un mangemort. En atteste la marque des ténèbres sur votre avant bras. La marque vous aurait été apposé au début de votre sixième année également.
- Oui.
Pendant l'interrogatoire, les deux jeunes hommes avaient gardé leurs yeux ancrés dans ceux de l'autre. Se jaugeant du regard. Se défiant. Par fierté, par habitude peut-être. C'était à celui qui flancherait le premier et abandonnerai ce duel de regard. Drago serrait les dents. Il ne céderait pas. Sa fierté, c'était tout ce qui lui restait. Le jeune Potter soupira, conscient de ce qui se passait dans la tête de son rival, qu'il connaissait finalement plutôt bien. Il finit par tendre la main vers Hermione Granger, dans une demande silencieuse pour qu'elle lui remette les documents qu'elle lisait avec tant d'attention quelques minute plus tôt.
-Ceci, reprit Potter, est un condensé des témoignages de ceux qui ont décidé de plaider en votre faveur. Certains ont souhaité rester anonymes, et nous allons respecter leur choix. L'une de ces personnes atteste ne vous avoir jamais vu pendant la bataille de Poudlard. Vous n'auriez donc pas prit part aux combats. Était ce sur ordres de votre maître ou par pure lâcheté Monsieur Malefoy ?
Le jeune blond lui adressa un regard glacial. Cet interrogatoire avait pour but de le juger, ou de l'humilier? Il fulminait. Néanmoins, malgré qu'il aurait mille fois préféré que ses lèvres restent scellées, le veritaserum eut raison de lui et il articula difficilement.
-Par lâcheté. Je suis bon pour survivre, pas pour me battre.
-Bien, sourit Potter, satisfait, pendant que le rouquin à ses côtés ricanait.
Les témoignages s'ensuivirent, approuvées ou démenties par le prisonnier, notamment celui de Pansy Parkinson, qui assurait qu'il avait intégré les rangs du seigneur des ténèbres dans le seul but de ne pas déplaire aux parents de celle-ci en vue de leur supposé mariage prochain. Ridicule.
-J'ai moi-même ajouté un élément qui je dois bien l'avouer, m'intrigue beaucoup, reprit Potter. Lors de notre capture par vos collègues, au Manoir de votre famille, m'aviez vous reconnu Monsieur Malefoy ?
- Oui.
- Pourquoi ? Pourquoi ne pas m'avoir dénoncé Malefoy ? Demanda-il, sidéré par la réponse du mangemort. Il en oubliait de prendre un ton professionnel.
- Je ne sais pas, avoua Drago dans un murmure à peine audible.
L'assemblée retenait son souffle. Aucun n'avait interféré dans l'échange entre les deux jeunes hommes. Peu avaient connaissance de ce fait, mis à part les principaux concernés, à savoir, Potter, Weasley, Granger et lui même. Et effectivement, il ne savait absolument pas pourquoi il n'avait rien dit. S'il l'avait fait, le seigneur des ténèbres aurait été sur place avant d'avoir eut le temps de dire « avada kedavra ». S'il l'avait fait, Potter serait mort à l'heure qu'il est, ainsi que ses deux acolytes. S'il l'avait fait, Voldemort aurait gagné cette guerre, et Drago ne serait pas ici, assis sur cette chaise inconfortable, des chaînes entravant ses mouvement, attendant que des gens qu'ils exécrait décide de son sort. Le jeune mangemort maudit la potion à cet instant là. Malgré ses efforts pour garder les lèvres scellées, il ne put empêcher les mots de sortir.
- Je suppose, reprit l'ancien serpentard, la tête baissée, l'air beaucoup moins fier tout à coup, je suppose que je ne voulais pas vraiment que tu échoues Potter. Je te déteste, et ta mort ne me peinerait pas le moins du monde. Mais, je sais aussi, qu'une vie sous le joug du seigneur des ténèbres n'est pas ce qu'il y a des plus enviable. J'ai hésité, je l'admets…
Potter ne répondit pas, mais il hocha la tête d'un air entendu. Levant la séance, le survivant rendit les documents à Granger et invita l'assemblée à sortir, ne gardant avec lui que quelques membres de l'ordre du phœnix avec qui il s'enferma dans une petite salle adjacente, pour enfin délibérer et décider de son sort.
Drago resta seul un long moment. Il resta prostré, les yeux sur ses mains aux longs doigts diaphanes. Il eut une moue dégoûtée en avisant ses ongles entourés de crasse. Il n'osait imaginer à quoi il pouvait bien ressembler. Il avait passé ces deux dernières semaines à attendre son jugement, enfermé dans la prison d'Azkaban. Heureusement pour lui, Potter avait interdit l'utilisation de détraqueurs en guise de gardiens. Des aurors étaient temporairement missionnés pour surveiller les prisonniers. Il avait un peu de chance, dans son malheur…
Après un temps qui lui avait semblé interminable, les membres de l'ordre réapparurent dans la pièce. Certains avaient l'air satisfaits. D'autres beaucoup moins. C'était par exemple le cas du plus jeunes des frères Weasley, qui arborait un air contrarié. De tous, Drago était sûr qu'il serait celui qui voudrait le plus le voir croupir en prison à perpétuité. Il se prit à espérer. Espérer que Potter serait clément. Il était évident que, si les autres pouvaient donner leur avis, ce dernier serait celui qui aurait le dernier mot.
Potter se planta devant lui, le surplombant de toute sa hauteur. Il le regarda droit dans les yeux et articula finalement.
- Monsieur Drago Abraxas Lucius Malefoy, nous avons délibéré. Vous n'irez pas à Azkaban. Cependant, vous allez, en sortant de cette salle, remettre votre baguette à nos autorités, elle sera détruite. Les biens de votre famille seront saisies et vendues afin de dédommager en partie les familles, les orphelins, les victimes de la guerre…
Drago eut un haut le coeur… Plus de magie. Condamné à vivre comme un cracmol. Il ne pouvait pas y avoir pire… Ô, comme il se trompait… il adressa un regard furieux au jeune homme brun lui faisant face.
- Puis-je au moins garder l'elfe de maison de ma famille ?
- L'elfe ne vous sera d'aucune utilité. Vous serez après la remise de votre baguette escorté par deux de nos aurors… Jusque dans le Londres moldu. Vous êtes exilé Monsieur Malefoy. Votre nom effacé des registres des sorciers. A partir d'aujourd'hui Monsieur Malefoy, vous vivrez comme un moldu. A parti d'aujourd'hui, vous serez ce que vous détestez. Un simple moldu…
Voilà voilà, Le prologue de cette histoire. Je ne sais pas si il y aura des visiteurs pour venir la découvrir, et si c'est le cas, si elle plaira. Je l'espère en tous cas. Si vous passez par là, n'hésitez pas à me donner votre avis, bon ou mauvais, je vous en serai reconnaissante.
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