Note:

Genre ; C'est OCC de 65 à 100 %, une histoire Shonei-ai voir Yaoi (peut-être...)

Le couple principal ; Qui d'autre ? Naruto & Sasuke

Les personnages ne sont pas à moi, ils appartiennent à Masashi Kishimoto, je l'ais lui emprunte juste le temps de la fanfiction...

Histoire courte avec 3 parties voire plus.

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Bon au départ c'était un one-shot, mais bon vus que les idée me bousculait (et c'est pas tout les jours que j'ai des idée aussi réaliste...) ça sera donc une petite histoire très courte.

Les félicitation doivent aller directement a ma bêta à qui vous devez cet histoire sans faute d'orthographe ou de formulation.

Merci Beaucoup Je. me. souviendrai. toujours. ! Je t'adore fort et te remercie du fond du cœur( si le cœur a un fond... )

Je remercie ceux qui sont arrivés à lire jusqu'ici !

Vous êtes très courageux mais j'ai pas de médaille …

Bref... Reste plus cas lire, si vous avez envie, je ne force pas (trop peur de se faire arrêter pour forçage...)

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[L'amour, ça te tombe dessus comme la pluie]

Partie 1 ;

Le lit est le meilleur endroit ou rester.

Quelle journée! Vraiment, aujourd'hui, je sens que ce n'est vraiment pas mon jour. Pour commencer, je me suis levé du pied gauche avec un réveil qui voulait ma mort. Par la suite, mon crétin de patron m'a passé une saleté d'éponge, car j'étais arrivé avec seulement une petite minute de retard. Et, maintenant lui qui arrive de nulle part! Ce blond égocentrique et imbécile! J'ai déjà du mal à croire que j'ai accepté de jouer avec ce crétin à un jeu aussi imbécile.

Quelle vie de merde. Papa, Maman, attendez-moi au paradis. Je devrais bientôt arriver… Attendez, vous ne suivez pas ? Alors là, j'ai des lecteurs tout simplement bêtes ou plutôt idiots. Enfin, je vais vous expliquer, puisque que j'ai décidé de faire ma B.A de la journée.

Ce matin, comme d'habitude, lorsque je finis de détruire mon réveil, je me décidai à prendre mon chocolat chaud, mais un léger accident survint. Et cet incident en question fut une panne d'électricité. Alors, comment voulez-vous que je prenne mon chocolat et me prépare sans électricité? Mon cerveau très développé me conseilla de sortir dehors et de demander gentiment à mon voisin, s'il pouvait me dépanner. C'est donc, sur cette idée ingénieuse que je sortis de mon appartement, avec aux pieds une paire de tong.

La pluie me tomba dessus avec une rapidité surprenante. Je m'avançai devant le palier de mon voisin et appuya sur la sonnette. Avec la courtoisie légendaire que disposent les gens de notre époque, il me fit poiroter le temps que mes vêtements déjà trempés deviennent quasiment transparents. Franchement, qu'est devenu la jeunesse de notre époque? Finalement, mon voisin se décida enfin à m'ouvrir. Ce fut un blond avec des yeux bleus azur pétillants et un sourire éblouissant qui m'ouvrit.

- Bonjour, que puis-je pour vous ?

- Bonjour, je suis votre voisin et j'ai eu une panne d'électricité, alors je me demandais si vous pouviez me dépanner, sil-vous-plaît ?

Mon voisin me fit un large sourire qui sonna étrange à mes yeux.

- Tu es Sasuke, je crois bien.

- Oui et alors ?

- T'aurais du te changer, car le pyjama n'est pas la tenue idéale pour sortir.

Et là, il partit d'un fou rire incontrôlable. Il m'agace. En puisant dans mon infinie patience, j'attendis qu'il s'arrête de rire. C'est vrai que dans la précipitation, je suis parti en oubliant d'enfiler quelque chose de présentable, mais ça, je ne l'avouerais jamais. En plus de me ridiculiser, il se permet de me tutoyer.

- Enfin, Sasuke, vas-y entre, je t'en pris.

Il m'invita, avec un signe de la main, à le rejoindre à l'intérieur. La chaleur de la maison me parvint d'un seul coup. Mon pyjama se détrempa lentement sur le tapis de mon cher voisin qui, sans le cacher, était d'une laideur. Mon passage ici aura, au moins, aidé quelqu'un. L'intérieur de la maison peint avec de belles couleurs chaudes qui tournent autour du orange, tel que l'orange clair, vif, dégradé... Après ma petite inspection des lieux, mon tendre voisin se retourna vers moi, avec une voix digne de Mickey :

- Si tu le souhaites, je peux te prêter de quoi te sécher.

- Je vous remercie, heu …

- Naruto, Uzumaki Naruto.

Quelle nouvelle formidable! Naruto, ce nom lui va à la perfection. Ça sonne aussi idiot que le propriétaire. Le dénommé Naruto me prit la main de sa main chaude. Son sourire s'élargit encore plus, si c'est du moins possible. Attendez trois secondes, il vient de me prendre la main? Où suis-je? En train de cauchemarder? Pincer-moi! Ouille! J'ai mal! Je n'aurais peut-être pas du me pincer. Je vais avoir une marque sur ma peau. Mon dieu! Ça va faire moche!

J'arrête mes jérémiades quand je me rends compte que cet imbécile me tient toujours par la main, qui, soit disant en passant, me fait suffoquer de chaud. Je toussote peu discrètement et d'une voix innocente lui dit :

- Puis-je savoir pour quelle raison vous me tenez la main ?

- C'est plutôt simple, je te guide pour que tu ne te perdes pas, Sasuke.

Cet Abruti insiste bien trop sur mon prénom, comme si on se connaissait depuis l'enfance et là, je commence à voir rouge. Pas que j'ai les yeux rouge. Vous me voyez dans la rue me promenant comme un zombi avec des yeux rouge? En plus, il me parle comme si j'étais un enfant et croyez-moi, je suis majeur, vacciné et j'ai un job qui paye bien. Je m'apprête à lui lancer un regard noir digne des Uchiha, mais m'abstiens en pensant que l'avoir dans le collimateur ne serait pas une très bonne chose étant donné ma situation. Il m'emmène devant son salon, et d'une voix, je dirais, plutôt charmeuse, me dit:

- Tu veux que je te dépanne, n'est-ce pas ?

- Oui, pourquoi ?

- Je te préviens que l'on ne ressort jamais de chez moi sans contre partie

Et rien qu'avec cette phrase, il avait fini de détruire le peu de neurones qui restait dans mon pauvre cerveau. C'est donc dans un état encore endormi, étant donné que je n'avais pas encore bu mon chocolat chaud, que je lui répondis intelligemment :

- Hein ?

Son rire repartit au quart de tour. Non, mais c'est qu'il ne sait que rire ce gars!

- Je crois que tu as très bien compris.

Je plonge mon regard pour tomber dans ses yeux bleus azur. Ils sont magnifiques. Je n'arrive plus à me détacher de ses iris si envoutants. Cependant, il a quelque chose qui me dérange dans ses yeux, cette lueur que je n'arrive pas à déchiffrer.

Bon, je me lance et c'est d'une une voix anxieuse que je lui demande :

- Et en quoi constitue la contre partie ?

Il me fait un sourire… un sourire sensuel?

Non, je dois surement faire un cauchemar. Ce n'est qu'une scène cauchemardesque. Respire Sasuke! Calme-toi.

Je crois que le blond a perçu ma panique, car celui-ci émit un rire moqueur avant de quitter la pièce. Je l'appelle. Ça ne se fait pas de laisser les gens en plan comme ça. Surtout en pleine conversation!

Attendez, je crois qu'il revient avec une serviette à la main.

Évidemment! J'avais zappé que j'étais à moitié, voir totalement, trempé et que je dégoulinais toujours sur son sol.

Il se marre tout seul. Je me demande si, à sa naissance, il est né avec un cerveau? Question intelligente, je le lui demanderai plus tard.

Je saisis la serviette, tout en le remerciant. Ses yeux ne me quittent pas. Je suppose que c'est à cause de mon pyjama qui est composé de petits et mignons chatons. Quoi? J'ai toujours adoré ces trucs-là, mais personne ne le sait ou encore ne m'a vu dans cette tenue, à part mon frère et maintenant Naruto. Quelle poisse! Pourvu qu'il ne le dise à personne, sinon s'en est fini de mon image froide, glaciale et arrogante. Dire que j'avais pris tant de temps pour la bâtir et ce depuis que j'ai l'âge de marcher. Que voulez-vous? On est Uchiha depuis la naissance ou on ne l'est pas.

Je me sèche rapidement les cheveux pour éviter que ça dégouline, mais le blondinet n'est pas du même avis. Il prend la serviette de mes mains, la pose sur son épaule, puis me regarde comme un gamin. Après son geste, mon self contrôle dérape, mais mon expérience et ma maîtrise de soi m'empêche de le frapper et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque.

Pour apaiser ma rage, je lui lance un regard noir que seul les Uchiha peuvent faire. Il m'ignore totalement! Je vais le tuer… Je vais le tuer. Je vais le tuer!

Stop! Je ne vais pas le laisser gagner aussi facilement. Bon, revenons sur terre. Le blond en question me regarde toujours comme si j'étais un gosse. Il saisit à nouveau la serviette posée sur son épaule, puis, comme si de rien n'était, la pose sur une table près de nous. Il se rapproche encore plus près de moi et se met à déboutonner ma chemise de nuit.

Quoi? Merde il fout quoi là? Je me précipite pour l'arrêter en dirigeant ma main vers lui, mais dans un geste agacé, il l'attrape en chemin et me dit :

- Pour te sécher rapidement, tu aurais du enlever ta chemise, car sinon, tu risques de tomber malade.

Je le regarde sidéré. On se connait à peine et ce type a peur que je tombe malade? C'est n'importe quoi! J'inspire un grand coup en prenant autant d'air que possible et expire.

Je le repousse gentiment, en poussant sur son torse musclé de ma main libre. Il n'a pas l'air de se rendre compte que je le pousse, car ce crétin continue son manège. Il s'approche encore plus près. J'arrive maintenant à sentir son odeur sucré et aperçoit trois fines et délicates cicatrices sur ses deux joues. Ces cicatrices ressemblent à des moustaches. D'ailleurs, je trouve que ses moustaches lui donnent un air vraiment sauvage qui lui va à la perfection.

Attendez! Je m'égare un peu du chemin.

Bon, reprenons à cet idiot qui, en passant, commence à retirer ma chemise trempée de mon torse…

Pause!

Il fait quoi là?

- Monsieur Uzumaki! Que faites-vous?

Il soupire, ce crétin, mais pas n'importe quel soupire, le genre « Pff … ta gueule ». Il prend tout de même le temps de me répondre :

- Sa-su-ke, je t'enlève ta chemise pour éviter que tu tombes malade.

- Mais…

Il pose son doigt sur mes lèvres et me souffle :

- Pas de mais, Sasuke…

Il laisse ses doigts effleurer mes bras. Un frisson me parcourt. Ma chemise tombe par terre, dans un bruit mouillé.

Cet abruti me rend vraiment dingue et quand je dis dingue, comprenez-moi bien, je parle dans le sens de «je vais le tuer».

Bon, revenons à nos moutons qui, soit disant en passant, sont plutôt agités.

Le crétin de blond me regarde. Ses yeux clairs, mais à la fois sombres, me fixent avec une lueur étrange. Cette lueur! C'est la même que celle de tout à l'heure, j'y crois pas mes yeux.

Enfin, mes yeux sont en place, mais question logique je dérape, surtout en cet instant. Je me sens perdu, vraiment trop perdu. Ce crétin fini me perturbe trop. Il n'est pas humains ou quoi? Sasuke, reprend tes esprits. Retourne sur terre, car la lune n'est pas l'endroit idéal pour y vivre. Ayez, je pète un câble! Pensez à appeler les pompiers, car les câbles c'est dangereux, surtout que ça t'électrocutent en moins de deux. Les enfants, n'approchez jamais un adulte qui pète un câble!

Stop! Retournons à notre crétin qui commence sérieusement à me chauffer le système nerveux.

Il saisit la serviette laissée sur la table et dans un geste souple la pose sur mon torse. Ses mains retiennent la serviette. Il libère l'une de ses mains qui vient lentement frôler mon abdomen. À ce moment-là, mon rythme cardiaque s'accéléra. Ne croyez surtout pas que c'est à cause de lui. C'est juste que... que... je n'ai pas l'habitude d'avoir quelqu'un qui me touche de cette façon. Voilà c'est ça! N'osez même pas imaginer autre chose d'incrédule!

À cet instant, le battement de mon cœur doit surement battre tout les records de vitesse. Son odeur envahit mon espace de façon menaçante. Je dirigeai ma main vers son torse musclé et essaya, avec le peu de neurone restant, de le repousser. Je n'arrive plus à faire le moindre geste, son regard azuré me stoppant net. J'essaye de fuir ses deux yeux envoûtants, mais je ne peux plus le quitter du regard.

Maudit sois-tu blondinet et ton charme à la merde! Vu que mes membres ne sont pas en état de m'obéir, je vais donc gentiment lui dire ce que je pense de son traitement. Avec ma détermination en tête, je lui dis :

- Uzumaki, arrêtez-vous !

Un sourire se forme au coin de ses lèvres et c'est avec une voix séduisante, qu'il me chuchote :

- Arrêter quoi ?

Bon sang! Ce crétin! Je vais en faire de la purée! Mon cœur bat vraiment trop vite, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. L'Uzumaki continue de frôler légèrement mon abdomen et mes avant-bras. Ses caresses sont douces et légères. J'ai chaud, terriblement chaud. Mon visage me brûle. Mes sens sont en alerte. Il pose une main sur ma joue, puis rapproche son visage vers le mien pour y déposer un léger baiser sur mon autre joue.

Ma respiration est devenue saccadée. Je sens mon ventre papillonner. Ses lèvres sont tellement douces. Elles ont une chaleur bienfaisante. Je me sens bien. J'ai l'impression de ne vivre que pour ce moment, de vouloir à tout jamais rester ainsi. Je...

Merde! Quelle enflure! Qu'est-ce qu'il m'a fait? Je me sens étrange, mon cœur n'avait jamais fait ces étranges bonds rapides et puissants. Il s'éloigne de moi, mais garde le contact de sa main sur ma joue et me fait un large sourire de prédateur. Puis, il plonge son regard dans le mien et déclare :

- Tu sens bon Sasuke. Un parfum fruité, j'aime!

Une intense chaleur monte vers mes joues, je m'efforce de la faire baisser sans résultat concluant. Le crétin blond émit un rire amusé et continue :

- Tu es vraiment mignon, quand tu rougis!

Là, je touche le fond. Un Uchiha n'est pas mignon! Il est froid, voir glacial, mais grâce à cette remarque, mon cerveau semble retrouver un peu de lucidité. C'est donc avec mon habituel ton froid et distant que je réponds :

- Je ne suis pas mignon et puis, je ne rougis pas!

Mince! Ma voix a dérapé pour aller vers un ton boudeur. Il se marre ce crétin et moi, je rage sur place. Toi, beau blond, sache qu'on ne provoque jamais un Uchiha, surtout, quand celui-ci n'a pas but son chocolat chaud! Je saisis sa main posée sur ma joue pour l'enlever de ma peau. Faisant disparaitre la chaleur, par la même occasion. Je ressens un vide qui me donne l'impression d'être seul, mais je me ressaisis aussitôt. Je lui jette un regard des plus noirs. Son regard devient largement amusé. Dans un ton de défi, il me propose :

- Sasuke, veux-tu jouer avec moi?

Là, il m'a complètement cloué le bec. Un air ahuris prend place sur mon visage. Je réussis tout de même à reprendre la parole :

- Jouer?

- Oui, moi, je connais un jeu vraiment drôle.

Il vient de me répondre avec un air d'enfant joueur. Ce mec est agaçant. Comment fait-il pour passer du gars séduisant à celui d'enfant joueur? Faut croire qu'il a un dédoublement de personnalité. Je respire lentement pour aérer mon cerveau. Puis, un peu hésitant, je réponds :

- Et, en quoi consiste le jeu?

Il me fait un sourire carnassier. Il me répond d'une voix un peu plus grave que précédemment :

- Simple, il s'agit du jeu roche/papier/ciseau.

À l'instant où il fini sa phrase, mes yeux s'agrandissent de façon considérable. Il poursuit tout de même :

- Si tu gagnes, je te dépannerai pour le moindre de tes soucis, mais si je gagne, je veux un rendez-vous avec toi, alors des objections?

Je me fige complètement stupéfié. Ce gars, je vais le tuer! Je soupire bruyamment et le regarde avec mon air le plus idiot. Il rigole doucement et continue :

- Bon, je sais que ce n'est vraiment pas équitable, mais c'est à toi de voir!

Je me mets à rire nerveusement. Son regard me rend vraiment bizarre. Je n'arrive plus du tout à faire fonctionner ma matière grise. Que faire?

Je ne supporte plus son regard et essaye de le fuir de mon mieux. Quand je détourne mes yeux, ceux-ci tombent sur une horloge où j'y lis l'heure inscrite à voix haute :

- 7 heures 45.

Il est bientôt huit heures...

Merde! Je vais être en retard au boulot! Je jure ouvertement sans vraiment le vouloir :

- Merde!

Le blond rit encore et encore. Il m'énerve. À croire que cet abruti n'avait été créé que dans le but de rire. Bon, je n'ai pas le choix, alors autant faire vite. Je prends toute ma détermination et mon courage et déclare :

- Faisons-le!

- ... Faire quoi?

- Ton jeu, crétin!

- Ah! Oui! J'avais oublié!

Je sens que tout cela va se terminer par un meurtre. Un meurtre très sanglant. J'espère que le chocolat chaud est disponible en prison.

Le dénommé Naruto me regarde avec un regard plutôt troublant, mais finit par reprendre la parole :

- Prêt?

J'acquiesce positivement. Il poursuit :

- Roche, papier, ciseau!

Il fait une roche et moi je fais un...

- Merde!

- Ciseau? Tu as perdu, Blanche-neige!

Blanche-neige? Quel abruti, je vais l'étrangler! Mon poing se dirige docilement vers sa joue, mais hélas, il l'arrête à temps. Et merde, sa remarque complètement idiote m'a chauffé les joues. Il éclate (ENCORE) de rire. Je retiens ma rage et me contente de lui jeter mon habituel regard noir. Il se contente juste de sourire, me prouvant, du coup, qu'il est immunisé contre moi.

Je réplique :

- Ne m'appelle pas comme ça!

- Nah! Je dis ce que je veux!

Il vient de me tirer la langue cet imbécile. Non, je ne craquerai pas! Je lui tourne le dos et part le plus vite possible. Je prends la première porte pour tenter de sortir… rah! Les toilettes! Je sors et me précipite vers une autre pièce. Fais chier! Qui est le génie qui a construit un salon ici? Il faut que je parte. Il faut vraiment que je sorte d'ici! Je me tourne, et j'aperçois un couloir où je m'y faufile rapidement en dernier recours.

J'entends des bruits de pas lents. Mon cœur bat comme un fou. Je me retourne pour regarder derrière moi. Fatale erreur. Je fonce dans quelque chose de mou qui me fait bousculer par l'arrière. Pour amortir le choc, je fais des mouvements d'aile, c'est-à-dire que j'agite mes bras de haut en bas. Pathétique, mais, dieu merci, quelque chose me rattrape... Quelque chose?

- Non... Mais c'est pas vrai?

- Quoi? C'est comme ça que tu remercies ton sauveur?

Je me relève rapidement. Il dit ça comme si ce n'était pas de sa faute! Rah ! Je lui lance d'une voix polaire :

- Indiques-moi la sortie!

Oui, j'avoue que sa maison est pire qu'un labyrinthe! Tiens, le blond semble plutôt indifférant. Aurais-je réussi à refroidir ce blond? À mon regret, il me répond avec un timbre chaud :

- Suis-moi.

Aurait-il oublié le jeu? Quel jour heureux! Destiné, m'aurais-tu fait un cadeau? Malheureusement, le blond reprend la parole :

- Pour le jeu, ne t'inquiète pas, on se reverra, et puis je sais pratiquement tout de toi.

Sur ces paroles que je n'arrive pas encore à en saisir le sens, il me prend la main et me dirige vers... la sortie! Enfin! Shrek* soit loué! Il me lâche la main, une fois arrivée, et je pars directement vers la sortie.( *Shrek est un héros de dessin animé, un ogre vert , avec Fiona et l'âne )

Il pleut toujours dehors. Je jette un dernier coup d'œil au blond qui affiche une mine plutôt satisfaite.

Bon, ce n'est pas le moment de rêvasser Sasuke. Je rentre rapidement chez moi.

J'en ai marre de tout ça! Journée de merde.

La première chose que je fais, une fois à l'intérieur, est de regardé l'heure.

- Merde, huit heures moins cinq.

Et moi qui suis censé me trouver au bureau à huit heures. Je saisis des vêtements à ma portée que j'enfile en vitesse. Par la suite, je me précipite vers la porte et sors de chez moi, en n'oubliant surtout pas de fermer ma porte.

Je cours comme un damné dans les rues, essayant de ne pas perdre l'allure. Ma respiration irrégulière me donne rapidement des points aux côtes. Il ne faut pas que je sois en retard, surtout pas aujourd'hui. J'arrive enfin devant les immeubles imposants où se trouvent mon travail.

La respiration encore irrégulière, ma chemise blanche ouverte sur mon torse, ma veste chiffonnée, et puis... horreur j'ai un jeans sur moi! Et ce n'est pas tout! J'ai des basket aux pieds! Où est passé mon bas vestimentaire fait pour le travail?

Calme... Premièrement, il faut signaler sa présence.

Je me dirige vers les bureaux, ouf! Mes clients ne sont pas encore arrivés.

Rester calme... deuxièmement allez voir ma tête de chimpanzé.

Où pourrais-je me préparer? Aux toilettes! Je marche droit vers elles. J'y entre et me dirige directement vers le miroir.

- Ah!

Je viens de tomber sur quelqu'un, qui, franchement, a l'air pathétique. La seule chose qui me vient a l'esprit est « C'est qui ce gugusse? ». Il a des cheveux noirs complètement ébouriffés, un air encore endormi, une chemise ouverte, complètement froissée, et sa veste n'est pas du tout repassée. Ne parlons pas du bas. C'est un bas pour la vie de tous les jours et n'ont pas pour le travail.

Ah!

Ce n'est que moi...

Calme-toi. Respire profondément...

Bon, où en étais-je? Ah oui! Troisièmement essayer d'arranger tout ça.

Je file vers le lavabo et m'y rince le visage. J'essaye, du mieux que je peux, de m'arranger et je dois avouer que c'est plus que satisfaisant. Maintenant, il faut que je trouve des vêtements présentables. Je sors des toilettes et me dirige vers mon bureau.

- Sas'ke!

Quelqu'un m'appelle?

- Sas'ke!

Suigetsu... Il n'y a que lui pour m'appeler comme ça.

- Suigetsu, qu'est-ce que tu veux ?

- Oh! On dirait que quelqu'un s'est levé du pied gauche!

- Quoi? Ça se voit tant que ça?

Il rigole. Je rêve ou ce n'est que moi, mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui tout le monde est contre moi. Ou bien, c'est que la guerre du rire a été déclarée sans que je n'aie été prévenu. Suigetsu reprend la parole:

- Tiens, je vois que notre Miss grincheuse n'a pas de vêtements présentables. Tu peux emprunter mes vêtements, si tu veux, mais je crains qu'il ne soit un brin trop grand pour toi.

Ah! Mon sauveur, je le remercie intérieurement en ignorant sa remarque. J'acquiesce pour accepter, puis il me tend ses vêtements et je lui fais un micro sourire en guise de remerciement. Je retourne précipitamment vers les toilettes pour finir de me préparer. J'en ressors présentable, avec un air plus professionnel. En même temps, il le faut bien, j'ai une affaire particulièrement sérieuse aujourd'hui.

Vous l'aurez devinez, je suis avocat. Un métier plutôt dur, car la pression est énorme. Il faut toujours savoir gérer ses expressions et ses sentiments, ce que moi, je fais très bien. En gros, mon boulot consiste à être un être sans cœur et travailler avec acharnement.

Mais, revenons, plus tôt, à l'instant présent. Comme je vous le disais, ce matin, j'ai une affaire d'une grande importance. Les dessous de cette affaire concerneraient un certain Orochimaru qui est suspecté de faire des expériences sur des êtres humains. Mon client, nommé Juugo, qui, d'après ce que j'ai pu comprendre, fut l'un de ses cobayes, avait décidé de porter plainte contre lui. Malheureusement, le manque de preuves matérielles me force à redoubler d'effort pour condamner cet enfoiré de serpent derrière les barreaux. Cette tâche n'en ai que plus difficile parce qu'il me faut au moins un témoignage valide. Malheureusement, ce n'est pas avec Juugo, qui semble avoir subi un très grave traumatisme, que j'aurai ce témoignage, car il refuse de parler de ce qu'il a vécu. Je soupire. Rien que le fait d'y penser me donne une énorme migraine. Parfois, on aimerait rester sous notre couette pour y dormir tranquillement, sans se soucier du reste du monde.

Je me dirige vers mon bureau. Une fois arrivée, je m'y assois tranquillement et commence à réfléchir. À quoi? Et bien... à ce qui est arrivé ce matin et c'est justement, à ce moment-là, que je réalise les paroles du blond. Ce gars avait bien dit qu'il savait pratiquement tout sur moi. Qu'est-ce que ça veut dire? Moi je ne l'ai jamais vu de ma vie. Peut-être qu'il est ce gars bizarre qui me laisse toujours une rose dans ma boîte aux lettres. Oh! C'est un gars échappé de l'asile! Je comprends pourquoi il est aussi bizarre. C'est pas vrai! Il faut toujours que je tombe sur des gens étranges. Et puis zut! J'ai oublié ma chemise de nuit chez lui. Ma préférée en plus...

Je fixe mon regard pour éviter de penser et surtout pour éviter de devenir paranoïaque. Je tombe sur quelque chose de rose. Rose... je lève mon visage pour apercevoir le visage de mon patron. Il est rouge, une belle couleur... ROUGE?

- SASUKE UCHIHA! Puis-je savoir pour quelle raison vous êtes encore assis ici, alors que votre client vous attend depuis déjà 5 minutes à l'accueil?

Il hurle vraiment fort, car, maintenant, j'ai l'impression de devenir sourd. Je réponds un peu désemparé :

- Ah! Monsieur Namikaze! Quelle étrange coïncidence, j'allais justement partir à l'accueil.

- Filez! Vite! Et venez me voir, lorsque vous aurez terminé avec votre client!

Je pars aussi vite que je peux. J'arrive à l'accueil, le souffle court. Voilà, à partir de maintenant, je dois reprendre mon comportement glacial.

Le soir finit par enfin arriver. Mon dur labeur sera enfin récompensé d'une bonne nuit de sommeil. Je me décide à rentrer chez moi. Je sors de l'immeuble et prend un taxi. Un taxi jaune. Du jamais vu. Le chemin se passe tranquillement, je regarde le paysage défiler. On arrive enfin chez moi. Je paye le chauffeur et me dirige vers ma porte. Je l'ouvre et pénètre à l'intérieur de la demeure.

C'est froid. Les couleurs sont froides. À par un peu de rouge. Du rouge... une si belle couleur. Le rouge, j'ai l'impression qu'il est là, juste pour me narguer, pour me rappeler ce fameux jour. Je soupire. Dans ces moments-là, Suigetsu me donne toujours un peu de force pour ne pas céder à la déprime. Même s'il est un peu idiot sur les bords, c'est tout de même mon meilleur ami. J'enlève la veste que Sui'tsu m'a prêté. J'aime l'appeler ainsi, car j'ai toujours trouvé que ça lui donnait un genre... Idiot.

Je plonge dans un fauteuil proche d'ici. Je ferme mes yeux fatigués. Un bruit de sonnette retentit dans le silence. Oui, un bruit de sonnette... ma sonnette! Je me lève rapidement et part ouvrir la porte.

Quand j'ouvre la porte, je tombe sur quelqu'un d'inattendu. Des paroles m'échappent :

- Naruto...

...-¤¤¤¤¤####****°°°°°°°°°°°°&°°°°°°°°°°°°****####¤¤¤¤¤-...

Merci d'être arrivé jusqu'à là !

Bref... prochainement dans [L'amour, ça te tombe dessus comme la pluie] : Déclaration merdique ... faites pas attentions aux grosses bêtises, c'est la fin des examens qui font ça...

...

Merci encore de l'avoir lu et a peut-être à la suite...